Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1918, 18 Decembre. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/2j6833nt8q/
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Mercredi 18 décembre 1918 No 259 Trentième année ABONNEMENTS : uu an un sem*-'. un trime. francs irancs francs ANVKRS • ' 20.00 11.00 6 00 INTÉRIEUR ■ 23.00 12.00 7.00 EXTÉRIEUR . 35.00 18.00 10.00 On «'abonne à Anvers au bureau du iounial et dans tous les bureaux de poste Ile Betainue et de l'étranger. Les abonne-; ments parlent le I" de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-Œufs, 91 - ANVERS _ Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés _ JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative-^ l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, administrateur-directeur du journal INSERTIONS : La grande ligne : Annonces ordinaires .... un franc Demandes et offres d'emplois . 75 cent. Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne un franc Annonces financières .... 2 françs Pour une série d'antiënces et peur les annonces d'émission on traite à JorJuit. Les annonces sont mesurées au lignomètre. Les titres se payent d'après l'espace qu'ils s'occupent. L'administration et la rédaction déclinen toute responsabilité quant à leur teneur. il Le numéro : 10 centimes ADMIS PAR LA CENSURE AVIS Les nouveaux abonnés qui prendront un abonnement pour toute l'année 1919 recevront le journal GRATUITEMENT depuis le jour de leur inscription jusqu'au 31 décembre. Prix lie l'abonnement : Vingt francs _ _ mm I Le problème allemand Pourquoi la monarchie .des Habsbourgs n'a-t-ello pas pu se transformer et survivre ? Pourquoi les querelles balkaniques ont-elles conduit à un conflit européen ? Pourquoi l'empire ottoman a t-il été jeté dans la mêlée ? Parce qu'il y [. avait l'Allemagne. Pour que le monde t guérisse de la guerre, c'est donc sur l'Al-P ïi'tnagne qu'il faut statuer d'abord. Si l'on essayait de suivre une marche inverse, on" perdrait son temps. Comment construire de nouveaux litats sur l'emplacement de l'Autriche-Hongrie, tant qu'on ne connaîtra pas les frontières de l'Allemagne? A quoi bon délibérer sur les affaires balkaniques ou orientales, qui ont déjà alimenté tant de débats diplomatiques depuis un siècle ou deux, si l'on ne peut pas dire ce que deviendront les soixante et quelques millions i d'Allemands établis au milieu de l'Eu-! rope, et si, par conséquent, les bases mêmes de l'équilibre européen restent i en suspens ? Il est vrai que l'Allemagne est en plein t bouleversement; En un mois de révolu-f lion, elle a déjà accumulé un bon nom-; bru d'incohérences, Est-ce une raison pour ajourner les décisions d'où dépend i le repos du monde entier ? Les nations [ qui viennent de vaincre ont maintenant I une immense tâche à accomplir chez el-f les. Elles ne peuvent l'aborder que si la paix est assurée. Vont-elles attendre, les bras croisés, que- le peuple allemand ait remis de l'ordre dans sa propre maison ? Non, il faut sortir de ce point mort, et la première chose à faire est de dicter à l'Allemagne les préliminaires de la paix. Mais ces préliminaires, qui les signera au nom de l'Allemagne ? La question est importune, peut-être Cependant, comme on ne l'esquivera pas, mieux vaut la regarder venir. Tout se passe à Berlin comme si une lutte décisive s'engageait entre le gouvernement et le bolchevisme. Le gouvernement a une vaste façade : à l'extrême aile droite, il est soutenu par 1e « parti populaire national allemand », où figurent le comte de liismarck-Boh-len et une foule d'autres gentilshommes prussiens, démocrates d'occasion. A l'extrême ailé gauche, il parait être d'accord avec le comité exécutif des soviets berlinois. Tout semble arrangé pour que les élections à l'assemblée nationale étouffent le séparatisme et le bolchevisme à la fois. Le séparatisme, probablement, se laisserait faire. Le bolchevisme, par contre, pourrait bien avoir l'idée de traiter l'assemblée allemande comme il ! a traité la constituante russe. Les propagandistes qui viennent de Moscou à Kerlin conseilleront assurément au groupe Spartacus d'imiter la conduite de Lénine. Si un gouvernement antibol-cheviste veut se maintenir à Berlin, il sera donc amené, par les nécessités mêmes de sa politique intérieure, à se défendre contre l'influence de Moscou. Il reviendra, toutes proportions gardées, la politique de Ludendorff : édifier un mur contre le bolchevisme pour qu'il | n'envahisse pas l'Allemagne, tout en l'aidant, par compensation, à pénétrer chez les nations de l'Entente. Bref, l'anarchie russe continuera de fournir à la République » allemande les deux ressources que l'empire allemand a si largement exploitées : un prétexte d'expansion et un moyen de contamination. Cela ne consoliderait point la paix. Mais 1e bolchevisme peut aussi triompher à Berlin. La façade d'union sacrée (pie les Allemands nous décrivent avec complaisance, et vdont la largeur même' | n'est pas nécessairement un gage de solidité, peut s'écrouler sous la poussée d'un groupe résolu à.agir. Les difficultés financières et économiques, qui sont inextricables, encouragent du reste les formules simplistes et les actes violents. Si les « spartacus » l'emportent. Berlin et Moscou se donneront la main. Lénine aurait le prestige d'un prophète qui voit ses prédictions se réaliser. Lieb-kneclit aurait l'appui de tous les soviets russes, impatients de trouver en Allemagne les techniciens et les instructeurs qui leur font défaut- Le blocus de l'Allemagne serait, rompu, avant que la Pu logne fût en état de le rétablir. Ludendorff. du moins, n'avait pas trouvé de recrues en Russie. Liebknecht en trouverait au besoin, pour démolir l'occident.Cette perspective, elle aussi, ne simplifie point la conclusion de la paix. De quelque façon qu'évolue le problème allemand. la question russe menace de le rendre insoluble. Mais l'Entente ne serait pas. à elle seule, en état de traiter la question russe. Il faut que les Etats-Unis s'en occupent. Sans leur approbation, sans leur concours, tout traitement devient impossible ou vain. Au moment où il a débarqué en Europe, le président Wilson s'est, trouvé devant un grave cas de conscience. Ou bien on se désintéressera de la Russie, et les affaires d'Allemagne risqueront d'être comme un tonneau sans fond. Ou bien on voudra véritablement résoudre le problème d'Allemagne, et alors on devra s'entendre pour réorganiser la Russie. Entre la paix et le chaos, il faut choisir. T. d. P. .— . DEPECHES TELEGRAPHIQUES (Service rie l'Agence HAVAS) Les exigences du groupe Spartacus Bâle, 17 décembre. — Le Drapeau dit que le groupe Spartacus présentera à la conférence d'empire des conseils des ouvriers et soldats les revendications suivantes : démission du cabinet. Ebert^Sclieidemann-Uaase ; désarmement de toutes les troupes Qui ne reconnaissent pas l'autorité des conseils ; désarmement de tous les officiers de la. garde blanche formée par le gouvernement actuel ; création d'une garde rouge; pas de réunion d'assemblée nationale. Le président Wilson en France Paris, 17 décembre. — Foeh a rendu visite a Wilson. La conférence a duré une demi-heure.L'action contre les toolchevistes russes Stockholm, 17 décembre. — Une escadre britannique qui se trouve dans le golfe de Finlande bombarde une position activiste. La mobilisation ordonée en Esthonie continue dans d'excellentes conditions avec l'appui des alliés. * * * Le gâchis politique en Allemagne Berlin, 1? décembre. — Au cours cle la séance de la conférence suprême des conseils des ouvriers et soldats, le président a. annoncé la constitution du parti démocratique. On a reçu du conseil des ouvriers et soldats de Chemnitz la proposition de convoquer l'assemblée nationale le plus tôt passible, au plus tard en janvier 1919. Le délégué d'Aus-bourg ;i déclaré que le groupe Spartacus a peu d'adhérents dans l'empire. Les actes mu-nicliois ne prouvent rien. Les paysans ne les supportent pas. Répondant à une question sur l'ordre secret donné par le prétendu plénipotentiaire du peuple, le docteur Lands-berg a déclaré qu'on avait demandé immédia tement des informations au ministre «le la guerre, l.es renseignements donnés n'étant pas suffisants, on entra en négociations avec e commandement suprême. Pour le surplus, ;>n peut annoncer que le ministre de la guerre a démissionné. Ledebourg, membre du conseil exécutif, a déclaré qu'Ebert est l'homme lui avait instigué indirectement le peuple à a révolte et qu'il ne peut plus faire parti du gouvernement. Ces paroles ont provoqué des •ris de désapprobation et des tumultes Indescriptibles. Le président a blâmé Ledebourg, d'où de nouveaux grands tumultes. .es pertes de l'armée allemande Sous le titre : « Hommes d'Etat d'Europe, voilà votre œuvre ! » le journal socialiste Voi.K.ss'nmn:, de Chemnitz, écrit : Les vies humaines que la guerre nous a enlevées sont innombrables. Non seulement des hécatombes étaient sacrifiées sur le front, où les armes meurtrières faisaient des ravages, mais même à l'intérieur, des nourrissons et des vieillards, des femmes et des jeunes gens sont morts par millions, victimes de la misère, de l'angoisse, de l'alimentation insuffisante, de la grippe. 11 faudra procéder à un recensement quand des jours plus calmes seront revenus, pour en fixer le nombre. Aujourd'hui nous avons sous les yeux une liste, d'ailleurs incomplète, des pertes subies, au cours de !a campagne, telle qu'elle a été publiée jusqu'au 30 octobre 1918. Jusqu'à cette date .ont été enregistrés dans l'armée allemande : t. Tués : Hommes de troupe 1,527,640 Officiers 56,454 Hotai . . . 1,584,100 2. Blessés : Hommes de troupe 3,897,203 Officiers . 107,283 Total . 4,004,486 Ce nombre comprend les hommes qui, ayant été blessés plusieurs fois, ont été guéris et renvoyés au. front.) 3. Prisonniers ou disparus : Hommes de troupe 795,433 Officiers 16,061 Total . . . 811,494 Pertes totales 6.400,080 (Dans le nombre des prisonniers sont défalqués ceux qui sont rentrés de Russie, retour de captivité, ainsi que ceux qui ont été échangés.) 4. Les pertes de la marine allemand® s» sont élevées*à la date, du 30 octobre à : 22,473 tués 4,944 présumés tués 2,570 morts de maladie 28,373 blessés 1,271 disparus 9,611 prisonniers 2,456 internés Total 71,698 lont 56,464 marins, 12,118 gradés. 3.116 officiers.En 1870-1871 nous avons eu en tout 42,000 morts, dont 14,000 morts de maladie. Qu'on mesure d'après cela la folie de -je nassacre en masse, dont nous n'avons même >as tous les éléments en main. En effet, les 'hiffres enregistrés dans la liste des pertes [lu 30 octobre, représentent les états arrêtés au lébut du mois d'août sur le champ dp bataille. l/e reste sera connu plus tard. Hommes i'Eta-t d'Europe, voilà votre œuvre I Ce sont seulement les pertes qu'a subies l'Allemagne ; Pendant la guerre, les anciens pouvoirs ont interdit de faire, connaître ces chiffres au pende ; la. censure a fonctionné avec la dernière rigueur. On ne voulait pas que le peuple se Joutât de la terrible saignée qu'il subissait. La Vdlksstimme n'a qu'un tort : c'est de s'en prendre, aux hommes d'Etat en général. C'est le kaiser et sa -bande auxquels elle doit adresser ses imprécations. Ce sont ceux-là les seuls responsables des massacres déplorés par le journal socialiste de Chemnitz, car ce sont eux qui ont allumé la guerre pour satisfaire leurs appétits de mégalomanes. Les Etats alliés n'ont fait que se défendre, et ils devaient persister dans leur défense jusqu'à ce que l'Allemagne transformée en bête féroce fut rendue inoffensive. A part cela, ce que dit la Voi.ksstimme est très juste et le monde civilisé tout entier déplore avec lui les hécatombes d'îiohimes dans'cette guerre, la plus atroce qui fut jamais. Et non seulement cette guerre a causé à l'humanité une saignée terrible, mais elle a encore accumulé dans le monde entier des ruines et des misères qui crient vengeance au ciel. En y .pensant, on se dit que jamais les monstres qui ont déchaîné toutes ces calamités, consciemment et en les prémé dita uit pendant de longues années ne peuvenl jamais être assez punis. Il faut donc espèrei qu'ils n'échapperont pas au châtiment que la justice réclame. Qu'ils se cachent où ils veu lent, .on. doit les aller cueillir dans leur refuge et les tivrei*à leurs juges, qui ne seront jamais assez sévères. Et s'il y a des Etats qui, sou? prétexte de neutralité ou d'hospitalité vou d raient- les protéger contre la justice, qu'on ne s'arrête pas aux chicanes,, et que l'or fasse; comprendre a -es Etats que protégei des criminels, c'est se faite leurs complices, d'abord, et s'exclure de tout droit au respect des i)onnètes gens ensuite. Trois nouveaux projets de loi M. .'aspar, ministre des affaires économi quesj a déposé sur le bureau de Ta chambre une si'.iie de projets de loi ayant trait à la réparation des dommages causés par Ijj guerte, à la création d'une société nationale des 'orphelins et à la création d'une socié.tt nationale des invalides de la guerre. Effor (,'onslnous de donner , une analyse de ces dif lerents projets : A l'heure actuelle, il existe un arrêté-loi ei; date du 23 octobre 1918 qui proclame le prin vipej du droit à la réparation des dommages résu|tànt du l'ait de guerre. Un second arrête loi, (règle la constatation et l'évaluation des dominages.Les sinistrés doivent adresser -leur* réclamation sur des formules particulière* qu'ilk trouveront dans deux ou trois semâmes au sjiège des administrations communales. Ils pourront libeller ainsi la constatation et l'évaluation de leurs dommages. Tous les mode? de preuve sont admis, même le témoignage des |>arents, des domestiques ; il suffira même de simples présomptions pour établir tant la consistance que l'importance des dommages La procédure sera très simple et très expédi tive.j l.es pénalités prévues pour ceux qui le ront! de fausses déclarations seront très lourdes. D'après un troisième arrêté-loi, daté du il novembre, le droit à l'indemnité peut être donné en gage ou cédé à condition de l'être (la-us les formes du code civil (art. 1689 et suivants). Enfin, un quatrième arrêté-loi prévoit !e payement d'allocations provisionnelles subordonnées a m remploi et représentées par un titrei payable l'Etat dans un délai de cinq ans Ce titre peut être Jédé ou'mis en gage suivant ies formes du droit civil. Aujourd'hui; le parlement est saisi d'un projet définitif sur la matière. Ce projet comporte quatre chapitres. Le premier chapitre détermine les bénéfi ciaires des indemnités et des dommages qui donnent droit à. celles-ci. Le projet limite te bénéfice de la loi aux personnes physiques et juridiques de nationalité belge. Il énonce ensuite certaines mesures destinées à éviter que des indemnités ne soient attribuées à ces sociétés commerciales qui, tout en étant de nationalité belge, servent, en réalité d'autres in térêts à raison de la prédominance d'élément? étrangers dans leur direction, leur administra tion ou leur capital. Sont, exclus du droit à la réparation ceux qui ont été condamnés'poui ""crime ou délit contre la sûreté de l'Etat ou pour avoir servi les intérêts ennemis. Quels doipmages donnent droit à réparation ? Ce sont exclusivement les dommages matériels à l'exclusion du dommage moral. Il y a certai-nés exceptions. Il n'est pas possible, en effet, de prévoir dans une seule loi les dommages complexes qui résultent des faits de la guerre. Une loi particulière dont le projet sera incessamment déposé réglera la réparation des dommages' résultant de la perte de la vie humaine, des lésions corporelles, des infirmités ou des maladies ainsi que de la privation de la liberté par l'ennemi pour fait politique. Il doit en être d'autant plus ainsi que la réparation de ces dommages est liée étroitement à des questions qui intéressent le sort des veuves, des orphelins vet des invalides de la guerre ; à cet égard, une réforme de notre législation sur les pensions militaires s'impose et sera également proposée sans retard au parlement. D'autre part, le gouvernement a mis à l'étude les mesures à prendre pour la restauration de la prospérité,nationale ; dans cet ordre' d'idées, il examine s'il convient et dans quelle mesure il est possible, dès à présent, d'assurer une indemnité pour la perte des revenus ou de certains d'entre eux, notamment pour le dommage résultant de la suspension du travail ; le gouvernement prépaie la législation relative à l'assistance dont ont besoin les différents facteurs de la vie économique patrons, employés et ouvriers) pour la reprise de leur activité. Le chapitre II fixe les bases de l'évaluation des dommages et c'est ici que se posent les questions relatives au remploi de l'indemnité. En principe, celle-ci est calculée d'après la valeur du bien, c'est-à-dire de l'élément patrimonial détruit, endommagé, réquisitionné ou enlevé à la date du lr août 1914 ou à celle de sou acquisition pendant la guerre. Mais, dit M. Jaspar dans son exposé, la réparation du dommage causé par la guerre n'est pas seulement une question d'intérêt privé ; elle intéresse la nation toute entière en celle-ci doit veiller à ce que la patrie voie renaître sa puissante vie industrielle, agricole et commerciale d'autrefois autant qu'elle doit retrouver son caractère artistique et sa physionomie accoutumée. C'est pour répondre à ce vœu que le projet attribue à celui qui reconstitue le bien détruit, une prime de remploi dont les tribunaux et cours de dommages fixeront le montant. Quant aux meubles pour lesquels la reconstitution est. moins indispensable et plus hypothétique, le projet laisse aux juridictions compétentes le soin d'apprécier s'il y a lieu- d'allouer une indemnité complémentaire et quelle en sera l'étendue. Le projet évite de parler de remplir à propos des titres au porteur, parce que 'le gouvernement aura à examiner d'une manière complète la situation faite à ceux qui en ont été dépossédés par suite de faits de guerre ; cette situation, toute spéciale, nécessite une législation organique. Pour les immeubles par nature et par distinction, si la. victime du dommage s'oblige à reconstituer le bien détruit, endommagé, réquisitionné . ou enlevé dans la commune ou dans un rayon à déterminer, par les cours et tribunaux des dommages de guerre. Le dommage est évalué en tenant compte du coût de cette reconstitution au moment où elle sera effectuée. L'engagement sera pris sous la l'orme d'une déclaration écrite déposée en mains du président du tribunal des dommages de guerre. Si la victime du dommage ne prend, pas cet engagement ou si elle ne reconstitue et n'exploite pas le bien dans le délai, à l'endroit et aux conditions déterminés, fût-ce par force majeure, l'indemnité est fixée d'après la valeur au lr août 1914 ou si ce bien a été acquis antérieurement, d'après sa valeur au moment de son acquisition. Dans les entreprises industrielles et commerciales, il n'est tenu compte du, coût de la reconstitution des matières premières, produits finis et marchandises eu magasins enlevés, détruits, réquisitionnés ou détériorés, qu'à concurrence de la quantité de ces matières, produits et marchandises nécessaires à l'exploitation de ces entreprises pendant une période de trois mois d'activité normale. Les dommages causés aux biens meubles non compris dans l'article précédent seront évalués au lr août 1914 ou au jour de leur acquisition si elle est. postérieure a cette date. Toutefois, il sera loisible au tribunal d'allouer une indemnité complémentaire pour les meubles compris dans les catégories suivantes: l'outillage industriel ; les bestiaux, les engrais, semences, récoltes et produits dix-ers nécessaires à la remise en clôture jusqu'à la prochaine récolte ; les meubles servant à l'exploitation des fonds de commerce; les meubles meublants. L'indemnité complémentaire ne sera allouée que sous la condition du remploi on nature. Le gouvernement a réservé la question des dommages à accorder aux personnes c'est-à-dire toute la matière des pensions militaires invalides, veuves et orphelins) et les dommages à payer aux civils victimes d'atrocités au cours de la guerre. La législation sur les pen- ! sions militaires étant insuffisante, le gouvernement du Havre a pris quelques arrêtés-lois. Tout cela va devoir être revisé mais la question ( est très complexe et la solution ne peut s'improviser.Les deux projets qui ont été déposés n'ont donc pas pour objet de régler la question de l'indemnité pécunlère. On est parti de cette '{ idée qu'il fallait non seulement payer mais organiser une tutelle des orphelins et des invalides de la guerre. Or, le gouvernement s'est trouvé devant ce fait important qu'une œuvre nationale des orphelins de la. guerre a été fondée pendant la guerre. Mais cette organisation du Comité national n'avait pas l'armature juridique indispensable . et c'est ce à quoi le projet actuel obvie. Pour les invalides de la guerre, le gouverne , ment, adopte des principes analogues. On exercera sur les mutilés une protection au point de vue de leur réadaptation à la vie normale, de leur rééducation fonctionnelle. Le ministre de la guerre a déjà fondé dans ce but en France deux instituts : celui de Saint-Adresse et celui de Port-V-iliiez. Ces invalides vont rentrer prochainement en Belgique. L'intention du gouvernement est de continuer, en ce qui les concerne, la politique qui a été inaugurée par le Conseil national et la société « Aide et apprentissage aux invalides de la guerre ». La nouvelle société sera fondée sur Je même type, et elle aura les mêmes prérogatives que la société des orphelins. LEUR ESPIONNAGE 11 est des centaines d'histoires qui mon-' tient avec quelle minutie et qu'elle ampleur l'Allemagne avait organisé son espionnage en Belgique. Du haut en 1ij/s de l'échelle sociale, elle avait ses agents secrets, et, souvent, ce ( n'étaient pas de minces personnages. Souve- ( lions-nous que le ministre allemand des finances, à l'époque où d'Allemagne s'imaginait être sur le point de devenir victorieuse, fut M. Hellfericli, ex-directeur de la «> Deutsche Bank » à Bruxelles, où il avait pu se rendre compte de la richesse de la Belgique et de son organisation financière, il pouvait ainsi, 3e Berlin, fixer le taux de la contribution de guerre que da Belgique était en mesure de payer. L'espionnage financier ne s'était pas borné là ; à preuve le passage suivant du rapport sur l'occupation allemande adressé au roi par la. Banque nationale : «Le 11 septembre, la Banque fut avisée ju'un directeur de la Reichsbank, M. von Lumm, venait d'arriver à Bruxelles, et que s'était avec ce dernier que la. direction de la Banque aurait désormais à traiter. M. voii Lunun, n'était pas un inconnu pour la Banque nationale de Belgique dont il avait été .'hôte, quelques années auparavant, à la demande de M. Havenstein, président de la Heichsbank, et sur la recommandation du ninistre d'Allemagne à Bruxelles. Accompagné d'un autre directeur de la Reichsbank, VI. von Lumm était venu en avril 1908 <> s'ini-:ier d'une manière complète à l'organisation intérieure et au fonctionnement de la Banque îationale. Durant une semaine, il en avait étudié les divers services, et il avait égale-nent visité la succursale d'Anvers et l'agence le Malines. » Le système d'investigations boches avait été le même dans nos services publics ; on le vit i la poste centrale lors de l'arrivée des Allemands en août 1914. Les fonctionnaires des éléphones et télégraphes eurenj alors un* -rive surprise : dan.. le? officiers allemands lui vinrent les expulser de leurs bureaux joui* s'en emparer, ils reconnurent des fonc-ionnaires allemands qui, a l'occasion de 'Exposition de 1910, étaient venus visiter et nspecter avec attention et minutie les instal-ations télégraphiques. Les fonctionnaires belles les leur avaient bénévolement montrées. Il y eut aussi, pendant l'occupation, la. ransformation en grands chefs de l'une ou 'autre « Zentrale », de représentants ou di-ecteuirs des succursales à Bruxelles d'importantes firmes industrielles allemandes. Eux îussi étaient au courant de toutes les ressources 'que l'industrie belge de leur ressort pouvait être obligée à fournir aux armées allemandes.Le grand état-major teuton était ainsi, longtemps à l'avance, mis au courant de tout ;e qui pouvait, en Belgique, lui être utile. ?our les itinéraires, n'avait-il pas à Bruxelles, outre les cartes routières déposées chez e libraire allemand du boulevard du Nord, me autre agence* logée non loin de là ? Peut-it.re bien, car il était aussi à Bruxelles une t agence de voyages», dont les bureaux furent transformés, dès les premiers jours de 'occupation, en bureau de police militaire illemand. Signalons encore, pour le moment une anec-iote typique. Dans un de nos départements ninistériels, une fois par an, il était procédé i un nettoyage des vitres' des fenêtres. Cette besogne avait toujours été confiée à un entrepreneur bruxellois ou l'autre, par voie l'adjudication. Un beau jour, deux ou trois lus avant la guerre, une soumission fut faite i si bas prix qu'elle fut,acceptée d'emblée, .'adjudicataire était une société allemande. )r, ie travail devant se faire après les heu-es de bureau, c'est-à-dire quand le personnel était parti, les services compétents aile-, nands n'eurent qu'à mettre la main sur les •artons X ou sur la farde 2 pour s'emparer les plans et documents dont ils avaient besoin . La question des loyers Le projet de loi que M. VanderVelde propose à la Chambre est loin d'être parfait. Les reproches de détail commencent à af-^uer. L'un d'entre eux,' et 'non le moindre, •st. que ce projet, rendant toute action impossible pour les loyers de -moins de six •eiiits francs, frappe surtout les petits propriétaires, sans même leur accorder la l'acuité de prouver que leur locataire a les moyens de payer. Mais une question de principe doit se (oser. Si, par suite de la guerre, les loca-aires sont dans- l'impossibilité de payer tout ni partie de leur loyer, est-il juste que la jertè soit, supportée par certains jxropriétai-es ? 11 y aurait là une injustice évidente, du noment qu'il est admis (pie tous les dommages provoqués par la guerre doivent être 'éparés. Loin de refuser une action en justice aux propriétaires, le projet de loi doit la leur reconnaître, quitte à prescrire au juge cle déclarer le locataire libéré de ses loyers. Le ugemeiA donnerait acte au propriétaire du >réjudice subi par lui. Ainsi le propriétaire posséderait un titre qui lui permettrait de • 'aiîv valoir son droit à l'indemnité, droit * i vil aujourd'hui, ne l'oublions pas. 11 fau-Irait simplement veiller, par l'organisation le la preuve et par Je décrètenieni de lourdes (énalit.és, à prévenir les fraudes et collusions >ossibles. Feuilleton de l'ANVERS-BOURSE 25 V 1914-1918 la guerre vue d'Anvers Annotations quotidiennes d'un habitant de la ville MARDI, 18 AOUT 1914 Seizième jour de la guerre (SWITE) An moment où la conduite des Allemands à l'égard de la Belgique remplit le monde civilisé d'horreur, il se trouve encore un homme, Bjôrn Bjôrnson, qui éprouve le besoin de dire, dans un journal norvégien, le Morgen-bladkt, son admiration pour ce peuple à jamais honni. Il faut que le grand écrivain porte devant l'histoire la honte de son attitude, dont, tout son talent ne peut excuser l'excentricité. Voici ce qu'il ose écrire : « Quand on lit quelle a été la duplicité de la Russie, on comprend l'insondable colère de l'Allemagne dé-i halnée par le parjure (? !) de la Russie et les télégrammes pacifiques du tsar. Les Allemands considèrent la lutte contre la Russie comme une guerre sainte. » Bjôrnson se répand ensuite en une description admirative du fonctionnement de l'apparat militaire de l'Allemagne. « Tous ceux qui se précipitent la guerre rayonnent d'enthousiasme. Tous marchent vers la frontière avec le ferme espoir dans un succès final de la bonne cause allemande. * Bjôrnson a causé avec des gens (le conditions et. de genres très divergents. Il les a trouvés tous pareils. » Il n'existe pas de différence entre les travailleurs et la bourgeoisie. A chaque nouvel ennemi qui surgit quotidiennement, ils deviennent plus dé-' idés et plus belliqueux .Ceux qui restent en arrière produisent une impression identique : pas de désespoir, mais un calme imposant ! (''esi ainsi que ce grand peuple part pour la plus formidable guerre que.jamais peuple eu à livrer. » Bjôrnson conclut ainsi : • Supposons que l'Allemagne et l'Autriche succombent : alors l'Angleterre et la France livreraient ces pays à leur bourreau. Mon cœur saigne à cette pensée!» On pourrait admettre que le cœur de M. Bjôrnson ait eu une meilleure occasion de saigner, notamment lorsqu'il vit une puissance militaire si merveilleusement organisée que celle qu'il admire tant se ruer sur un tout petit pays qui n'a rien à se reprocher, et se préparer à le dévaster, à le ruiner totalement. Mais Bjôrnson n'est sans doute pas belgophile, tandis qu'il lui plaît d'être germanophile quand même, quoi qu'il, arrive, dût-il même se inon-mer souverainement injuste! Le gros des troupes prêtes en Angleterre est parti pour le continent. Avant leur départ, le roi a adressé la proclamation (pie voici : « Vous quittez le pays pour combattre pour la sécurité et l'honneur de mon empire. La Belgique, dont nous nous sommes fait un devoir de défendre le territoire, est attaquée, et la France est sur le point d'être assaillie par le même ennemi puissant, .le mets en vous, soldats, une confiance illimitée. Le devoir est votre consighe, et je sais que vous ferez votre devoir de noble façon. Je suivrai chacun de vos mouvements, avec le plus grand intérêt. Je prie Dieu de vous bénir, de vous protéger et de vous faire revenir vainqueurs. » Lord Kitchener fait distribuer à tous les soldats appartenant au corps expéditionnaire les instructions suivantes : « Vous avez reçu l'ordre d'aller à l'étranger pour aider nos camarades français contre l'invasion de l'ennemi commun. Vous aurez à accomplir une tâche qui réclamera tout votre courage, toute votre énergie et toute votre patience. Souvenez-vous (pie l'honneur de l'armée britannique dépend de votre conduite individuelle. Votre devoir est, non seulement de donner l'exemple d'une discipline et d'une fermeté parfaites sous le feu, mais aussi de maintenir . les relations les plus amicales a.vec ceux (pie vous aidez dans cette lutte. Les opérations auxquelles vous prendrez part auront lieu Sur le territoire d'un pays ami, et vous ne pourrez pas rendre un plus grand servie* à votre propre pays qu'en vous montra !t sous le vrai caractère, du soldat anglais en France et en Belgique. Soyez invariablement courtois, attentifs et. aimables, ne détruisez jamais les biens, et regardez le pillage comme un ;icte indigne. Vous êtes sûrs d'êtres bien reçus et d'être accueillis avec confiance. Rendez vous dignes d'un tel accueil. Vous [tour rez seulement remplir votre devoir si votrt santé est bonne; ainsi gardez-vous des ex-.'s Dans cette nouvelle épreuve, vous pourrez trouver des tentations à la fois daufe-les boissons et dans les fermes. Vous devez com-; plètement résister à ces tentations et, tandis que vous devrez traiter toutes les femmes avec une courtoisie parfaite, vous devrez ■viter toute liaison intime. Faites votre' devoir bravement, craignez Dieu et honorez votre roi. » La collaboration de l'Angleterre aux hosti-lités semble ne pas devoir se borner aux opérations militaires et navales. Notre alliée l'outre-Manche paraît aussi vouloir attaquer la situation économique de l'Allemagne. L'un ne nuit pas à l'autre, au contraire. 15t, si le projet des Anglais réussit, l'Allemagne a.ura i regretter cette guerre encore bien longtemps après la cessation des hostilités, sinon toujours. C'est, là, nue manière de se- venger, qui, pour ne pas sortir du « fai.r play, » n'en sera fias moins cruelle pour l'adversaire. -'Angleterre ne projette rien moins que de profiter de la situation où le blocus dé la ner a placé l'Allemagne, pour lui faire une concurrence définitive au point de vue commercial et industriel. Dans une note qu'il adresse ce jour aux chambres de commerce l'Angleterre, le ministre du commerce déclare ivoir la conviction que certains fabricants et négociants prêtent déjà nue attention particulière à l'occasion qui se présente de se rendre maîtres du commerce allemand et autrichien, surtout maintenant, que les voies commerciales sont sûres pour eux et trouvent protection, contre les risques de guerre, et ipie le gouvernement les aide au moyen de mesures financières et de renseignements. < Le gouvernement publie des mémoires concernant différentes branches de l'industrie. Le directeur du département des renseignements commerciaux répondra aux demandes verbales et écrites. » Par ailleurs, .le ministre [les colonies télégraphie à toutes les colonies le la couronne pour demander des renseignements sur les principaux articles d'importa-lion et d'exportation de et vers l'Allemagne Pt l'Autriche. Ceci peut conduire, non seulement à un avantage temporaire en ce qui concerne l'occupation des ouvriers, mais îussi à un avantage durable pour le commerce britannique en général. Les . commissaires «immerciaux dans les districts autonomes se iennent déjà au courant des besoins commerciaux de leur territoire. Le ministre des affaires étrangères adresse .télégraphiquement les demandes analogues aux consuls anglais lans les pays neutres d'où il y a quelques résultats à attendre. Le projet est de les exposer, si possible, à « l'Impérial Institut » à Londres, ainsi que lés échantillons qui seront réunis. On voit que les Anglais sont toujours pratiques. En terrassant l'adver saire non seulement militairement, mais aussi commercialement et industriellement, ils font coup double : ils se débarrassent d'un ennemi dangereux et d'un concurrent puissant. Aux Etats-Unis, le président Wilson lance une proclamation où il déclare que l'Amérique a la volonté de se tenir à une stricle .n entra I;!»'-. Dans la proclamation-, il n'est fait aucune allusion aux événements d'extrême Orient. On sait cependant, que Wilson considère avec déplaisir certaines tentatives faites pour entraîner les Etats-Unis dans le conflit nippons-allemand. Le passage de troupes allemandes d'Aix la Chapelle par Lixhc vers la Belgique, qui depuis dimanche s'était arrêté, a recommencé. Aux environs do Diest, un violent combat a lieu entre les troupes belges et les troupes allemandes. La bataille- est engagée sur un grand front. Les Allemands occupent Tirlemonf. Des gens d'Aerschot, de Tirlemont et de Diest qui se sont enfuis à l'approche des Allemands arrivent à Anvers et à Bru xelles. Dans les environs de Wàvre, la journée a été calme. La circulation des trains est rétablie jusqu'à Gembloux, où les Allemands n'ont plus reparu La marche en avant des troupes françaises continue sur tout le front. Marsal est évacue par l'ennemi ; entre Avricourt et les Vosges, les Allemands sont refoulés sur le canal de la Marne au Rhin et Lorquin. Dans la haute Alsace, les Français tiennent la ligne ferrée de Cera-Pont et d'Aspach-Dannemarie. Avant d'évacuer Blamont, les Allemands ont fusillé sans aucune raison une jeune fille et un vieillard de quatre-vingt six ans. D'autres actes de sauvagerie ont été commis, notamment a l'égard des Italiens de Briey. Sur le front russe, on lutte un peu partout: dans la Prusse orienlale, en Pologne, en Galicie ; maie nulle part une résolution de quelque importance n'est, obtenue. Les Serbes, non spnleinent infligent à l'aile gauche des armées austro-hongroises une sévère défaite et l'obligent à se replier précipitamment sur Zer, mais battent également le centre de l'ennemi. Au sud, nos alliés sont moins heureux et ont beaucoup de peine à se maintenir. Nous avons parlé plus haut du blocus de la mer effectué par les flottes alliées contre l'Allemagne et l'Autriche. Non seulement, la mer est rendue inaccessible à la marine commer ciale austro-allemande, mais encore un grand nombre de bâtiments de commerce sont capturés ou retenus dans les ports ennemis où ils se trouvaient, ou bien se sont réfugiés dans les ports neutres au moment où la guerre a éclaté. De ceux qui sont au pouvoir des alliés déjà maintenant, nous faisons suivre ici la liste approximativement complète : Navires allemands saisis par les autorités anglaises : Gkorge Harfm-r, 1612 tonnes, détenu à Crimsby ; Perkeo, ex-brillant, voilier, de 3600 tonnes à Douvres ; Belgia, 8132 tonnes, à Newport ; Franz Horn, 1314 tonnes à Douvres ; Hor.st Martini, 946 tonnes, à River-Usk ; Ulla Boog, 1698 tonnes, au détroit de Bristol ; R. (i. rickmers, voilier, 4696 tonnes, a" Cardiff ; 11 ans leonardi, 1273 tonnes, à Millwall ; Germa, 1385 tonnes, à Blyth ; Ostpreuses, 1755 tonnes, à Blyth ; Hans MBmsoth, à Blyth ; Dryade, 1835 tonnes, au cap de Manchester ; Ei.se Kimkel, travvler, à Aberdeen ; Comet, voilier, 1471 tonnes, à Sealiam ; Tebpsichore, voilier, 1935 tonnes, à Limerick ; Albert Cle-ment, 1165 tonnes, à Tyne-Dock ; Emma Min-los, 1286 tonnes, à Middlesbrough ; Elfrieda, voilier, 1714 tonnes, à Bristol ; Mowe, voilier, 1251 tonnes à Leith ; Wilhelm Behrens, 1259 tonnes, 60 à MuH-of-Galloway ; Marie Léo nardt, 1468 tonnes, à Londres ; DENebola, 1481 tonnes, à West-Hartlep ; Orro, voilier, à Leith ; Adolphe, voilier, à Leith ; Emir, 5514 tonnes, à Gribraltar ; Adolph, 943 tonnes, à Gibraltar ; Porto, 1812 tonnes, à Guernsey ; Levensau, 2153 tonnes, à Off-Humber ; Liicida, 1476 tonnes, à Off-Humber ; Else, voilier, 195 tonnes à Falmouth ; Marie Glaeser, voilier, 1317 tonnes, à Greenock ; Frieda Mahn, voilier, 1266 tonnes, à Calais: Blonde, 613 tonnes, à Londres; Prosper, 759 tonnes, à Londres; Erna Boldt, 1731 tonnes, à Londres ; Occident, 831 tonnes, à Londres; kronprinzëssin ceci-lie, 8684 tonnes, à Falmouth ; Prinz Adalbert, 6030 tonnes à Falmouth ; Czar Nicolai II, 207t; tonnes, à Ferrypilile. à Tunis ; Ottokar, 957 tonnes à. Plymouth ; Bolivar, voilier, 230 tonnes, à Saint-Mary's : Roland, voilier, 1270 ton lies, à Sanit-Mary's ; Berlin, (fishing ïugger), à Wick ; Heinrich, voilier, à Londres; Ai. tkge, voilier, 52 tonnes, à ITull ; Erymantiios, 2934 tonnes, à Mal ta ; Nauta, 1137 tonnes, à Leith ; Schlesïen, 5536 tonnes, à Plymouth ; Cari. Ochile, à Cardiff ; City oi- Bremen, à Cardiff ; Scharzenbek, 1877 tonnes, à Cardiff ; Minotaur. à ^M.iddlesbourgh ; Providi-ntia, 2970 tonnes à Canal Mancli ; Gardhana, voilier, à Southend ; Frido, voilier, 69 tonnes, à Leith; Greifswald, 5486 tonnes, à Fremantle ; Cap Orwgal. 7818 tonnes, 4 il'Oporto ; TmtoDOR, voilier, 185 tonnes, à Yarmouth ; Bermunda, 4463 tonnes, dans l'Adriatique; Leda, 6766 tonnes, à Bermudes ; Johanna, voilier. 195 tonnes, à Falmouth ; Anna Larsen, 1310 tonnes, à Southampton. Tonnage total connu 120,136 tonnes. Navires allemands saisis par,les autorités belges : Almeria, 4606 tonnes, Àndree Rick-mers, 4173 tonnes ; Atto, 5169 tonnes ; Bki.lona, 1041 tonnes ; Christine sell, 777 tonnes ; Croatie. 1991 tonnes; Délia, 1224 tonnes; dei.os, 2214 tonnes, èlbing, 4884 tonnes ; Elisabeth, 2138 tonnes ; Erik a, 2666 tonnes ; Feronia, 692 tonnes; Ganelon, 5586 tonnes; Gneisenau, 8185 tonnes; Han.au, 4213 tonnes; Helios ; Henry ITrst, 1498 tonnes ; Hermeh, 1180 tonnes ; Hispania ; Huberfels, 5814 tonnes ; Jade ; Kal-i.iope, 143i tonnes; Kandelkei.s, 5739 tonnes; Lesbos, 1928 tonnes; Lipsos, 3979 tonnes; Portimao, 1489 tonnes ; Santa-Fk, 5342 tonnes ; SCHILsïgRM ; SlNESï 1294 tonnes: slrlus ; 'jas-mania, 7514 tonnes; totnes, 7130 tonnes; Ursula, 913 tonnes ; Wartburg, 4295 tonnes : Co-lumbuS, voilier, 174 tonnes : Péri.m, voilier, 1808 tonnes, tous à Anvers. Tonnage connu, 100,989 tonnes. Vaisseaux anglais saisis par l'autorité allemande : Cogent, 2051 tonnes ; Président, 1495 tonnes; May sc.ott, 1465 tonnes; Castro, 1228 tonnes; Nicoya, 3911 tonnes; Treglisson, 4265 tonnes; Trevider, 4260, tonnes, tous à Hambourg ; Victorian Transport, 4482 tonnes, à Dantzig. Tonnage total, 24,909 tonnes. Vaisseaux sombres : Konigin Luise (porte-mines allemand), 2163 tonnes, coulé par un destroyer; San Wii.frido, (anglais), 6458 tonnes, coulé par une ' mine ; Craigi-orth, (anglais), 2900 tonnes, touché par une mine et échoué ; Tysla, (norvégien), 4676 tonnes, coulé par une mine. Tonnage total : 16,197 tonnes. Navires allemands saisis „par les autorités françaises et russes : Consul Horn, 2504 tonnes, à Bordeaux : Arc-turus, 2514 tonnes, à Bordeaux ; Neptvn, à Rouen ; Adrana, 852 tonnes, à. Rouen ; Eger, 2613 tonnes, à Cronstadt. Tonnage total : 8,483 tonnes. Vaisseaux autrichiens saisis .- 1 v:o-nia, 6333 tonnes, à Deal ; Tergestla, 4272 tonnes, à Sunderland ; Zicuy, 1877 tonnes, à Malte ; Gradac, 2813 tonnes, à Brest : Zora, 3250 tonnes, à Anvers et Pra/.attus, 2623 tonnes, à Anvers. Tonnage total, 19,968 tonnes. Aux navires allemands et autrichiens capturés dans les ports des puissances de l'Entente, il y a, évidemment., lieu d'ajouter ceux qui sont immobilisés dans les ports neutres, par exemple, aux Etats-Unis, en Amérique du sud, wi Hollande, an" Norvège, etc. <4 ÇUIVR5;

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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