Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 03 Juillet. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 13 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7d2q52g81b/
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^——g Vendredi 3 juillet 1914 No 152 Vingt-sixième année *' ' x «V. \ ABONNEMENTS: un an un sem«. un trim*. ^ francs francs francs ANVERS . . 1800 800 450 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 6.25 "^EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Blarché-aux-Œufs, 91 - ANVERS Télénhnne: 2388 ANVERS-BOURSE INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 c'nes Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion . 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. îW" Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal AVIS IMPORTANT Pour recevoir ANVERS-BOURSE pendant huit jours à l'essai, il suffit d'en faire la de- ACTUALITÉS LE ROMAN D'ESSAD-PAGHA (IV) Essayons de pénétrer dans la psychc logie de cet homme. Qu'est Essad-pacha ? C'est un Albanais. C'est un Albanai ambitieux, retors, cupide, sans scrupule mais c'est un Albanais excellent. Il n'. qu'un culte et qu'une fidélité : l'Albanie Quand il sert loyalement Abdul-Hamid c'est à la condition que les privilège politiques et administratifs de l'Albani ne seront pas entamés. Après le meurtr de son frère par le fils du grand-vizir il redevient l'ardent, chef de clan de Ti rana et, si nous le voyons bientôt s> tourner contre le sultan rouge, c'est qu'i n'y a plus rien à en tirer pour l'Albanie Il se rallie aux jeunes-turcs, aux hom mes du comité Union et Progrès, quitt à les trahir bientôt, mais c'est toujour avec les mêmes mobiles et dans le mêm but : pour le maintien des privilèges re connus aux Albanais sous les règnes pré cédents. Si, plus tard, il revient à Abdul Hamid, s'il soutient contre Mahmout Chevket une lutte opiniâtre et valeureusi de deux années, c'est encore et toujouri pour l'Albanie. Quand la guerre éclate il ne s'intéresse aux opérations que li où son effort peut servir la cause de l'in dépendance albanaise, — c'est-à-dire 1 Scutari. Pendant le siège de Scutari, il n'a poui objectif que l'avenir de l'Albanie. Il ac complit de véritables prodiges de valeui en soumettant toutes ses attitudes au) événements extérieurs. Si les Turcs son les plus forts, il servira les Turcs, certair qu'il est maintenant de s'arranger ave< eux pour l'intégrité de son pays. Quant les Turcs sont battus, il amène leur pa villon, et le remplace par un pavillor albanais. S'il fait ensuite assassiner Has san Rizza, c'est pour disposer en maîtr* unique des troupes enfermées dans le place, et si, enfin, .il précipite le dénoue ment du siège par -une capitulation inat tendue, c'est pour mettre ces troupes ai service de la cause albanaise. A premièn vue, il semble qu'il procède par à-coups tandis que toute sa conduite indique ai contraire une unité parfaite. Comme Al banais, il est immuable et, considéré di point de vue politique, nullement di point de vue moral, il est irréprochable Puisque les plénipotentiaires de Lon dres avaient décrété l'indépendance d« l'Albanie, le gouvernement de l'Albank revenait de droit à Essad-pacha, puis qu'il venait d'en accomplir l'unité. Ai: surplus, cette solution s1imposera quel que jour. La combinaison Guillaume de Wied n'est qu'un expédient. Infaillible ment — à moins d'une mort accidentelle ou criminelle prématurée — Essad-pacha sera quelque jour prince d'Albanie, et il ne serait pas impossible qu'il s'y fit plus tard couronner roi. Le pouvoir lui revient.Pourquoi pas ? L'intervention de Guillaume de Wied à Durazzo sera l'une des stupeurs d« l'histoire. Les puissances avaient sous ls main l'homme nécessaire, l'homme in dispensable, l'homme inévitable, et elles l'ont évincé au profit d'un étranger. Serait-ce par délicatesse, pour ne pas introduire un parvenu dans le concert européen ? Mais les plus illustres maisons régnantes n'ont pas d'origine plus relevée. « Le premier qui fut roi fut un soldât heureux.» Est-ce en raison de l'assassinat de Hassan Rizza ? L'argument serait d'une suprême impertinence onze ans après le double assassinat de Belgrade, crime effroyable demeuré impuni el dont le roi Pierre de Serbie a ouvertement profité. Il est, au demeurant, certain qu'Essad-pacha a versé et fait verser moins de sang pour la cause albanaise que le prince de Wied pour prolonger une autorité précaire fondée sut des baïonnettes étrangères. Essad avait conscience de ses droits ei de ses avantages au moment où le princ« de Wied fut ouvertement désigné, et il essaya de s'en prévaloir auprès de l'Italie. Tout démontre qu'il y a réussi. Pour fermer aux Serbes la route de Scutari, l'Autriche avait cherché son point, d'appui dans les tribus chrétiennes du nord, Mirdites et Malissores, .en revendiquant le protectorat traditionnel des catholiques. Dans ces conditions, le cabinet de Rome, soucieux avant tout de faire obstacle à la diplomatie viennoise, n'avait d'autre ressource que de protéger les musulmans. L'Italie a soutenu Essad de son or et de son crédit ; elle a ainsi retardé l'arrivée du prince de Wied à Durazzo. Toute entreprise de ce genre se complique d'une question d'argent. Il y a cinquante ans, quand Maximilien d'Autriche acceptait la couronne impériale du Mexique, c'était à la condition que . l'émission des bons mexicains lui permettrait de payer ses dettes et de subsister au moins un an. De même, Guillaume de Wied avait déclaré qu'il ne prendrait possession de son royaume qu'après que les puissances lui auraient consenti un emprunt de soixante-quinze millions. Depuis, il a dû en rabattre. La France et l'Angleterre n'ont pas voulu souscrire leur part dans une banque dite albanaise, qui s'annonçait un peu trop autrichienne. Guillaume de Wied ne se décida que lorsque Vienne et Rome consentirent à lui faire une avance de douze millions et demi de Francs. Force fut alors à l'Italie d'abandonner Essad, au moins sur le terrain financier. Dès lors, Essad s'inclina. Au moins provisoirement, il consentit à ne pas régner sur l'Albanie, sinon comme premier ministre du nouveau souverain.| (.4 suivre). Firmin Charlerie. La déviation du drame de Serajevo Les nouvelles d'Autriche-Hongrie ne sont pas meilleures aujourd'hui. Non seulement à Serajevo et en Bosnie-Herzégovine, mais encore en Croatie et jusqu'à, Vienne, on signale des excès commis contre la population serbe, des mani-5 l'estations violentes contre la Serbie. En Croatie, le parti Frank prend une revanche sau-' vage contre ses anciennes victimes ; il profite de la complaisance de la police pour opérer lui-même contre les adversaires que ses maclii-» nations de 1908 et de 1909 n'ont pas réussi à 5 faire exécuter. Pour qui connaît le caractère 2 musulman, il est hors de doute que les maho 3 métans de Bosnie et d'Herzégovine n'ont pu se , livrer à des actes de violence contre les orthodoxes qu'avec la. complicité, sinon les encou- i ragements de certaines autorités locales. Tout J cela produit une fermentation qui finalement tournera contre les intérêts de la monarchie dualiste. Les aveugles sont seuls à ne pas s'en apercevoir. Les pitoyables représailles exercées 3 aujourd'hui contre une multitude d'innocents 3 se payeront cher plus tard. 3 On semble avoir perdu dans certains milieux toute faculté de raisonnement. C'est ainsi qu'on incrimine plus, violemment le gouvernement et la police serbes sous prétexte qu'on aurait j découvert de nouvelles bombes à Serajevo. Sui-j vant les autorités de cette ville, on aurait trouvé des bombes jusque sur les branches des 5 arbres le long de la route que devait suivre ' l'archiduc François-Ferdinand ; il y aurait eu L deux bombes sous la table de la salle à manger où devait déjeuner l'archiduc ; il y en au-l rait eu encore dans la cheminée de sa chambre à coucher. Ainsi, on aurait placé des bombes tout le long des routes, et l'on en aurait semé les appartements de l'archiduc, dans un pays couvert de troupes austro-hon-groises, où la police surveille le moindre geste ' des simples touristes, et ce serait la faute de la Serbie I C'est encore plus grotesque 1 qu'odieux. ' L'affolement des cercles militaires d'Autri-!■ che-Hongrie tend malheureusement à se propager en Allemagne sous une autre forme. La i Germania met en cause « la nationalité serbe tout entière» et l'entourage du roi Pierre lui-, même ; elle incite l'Autriche à demander à la Serbie « des garanties contre le retour de pareilles monstruosités en exigeant le concours de la police hongroise sur le territoire serbe ». Le Berliner Tagepj.att, qui ne partage pourtant point d'ordinaire les passions de la centriste ! Germania, voit dans l'attentat de Serajevo « une affaire internationale ». A son avis, l'Autriche a le droit d'entreprendre des démarches diplomatiques de nature à lui « garantir la loyauté future de son voisin serbe ». Si le cabinet de Vienne s'abandonnait à pareille imprudence, les pires complications seraient à craindre. Certainement, la Serbie ne serait pas laissée en tête-à-tête avec l'Autriche dans des conversations où son indépendance serait en jeu ; le langage de la presse russe ne laisse aucun doute à ce sujet. Et ainsi des complications internationales pourraient être la conséquence d'un acte de folie dé deux gamins criminels. Le rôle de la presse et des autorités est donc ici de calmer et nullement d'exciter les esprits. Après l'attentat de Serajevo De Vienne le 2 juillet : On mande de Serajevo au Wiener Allgemeinu Zeitung que Cabrinovitch a fait aujourd'hui des aveux complets. Il y a quelques semaines il avait lu, dans un café de Belgrade, que l'archiduc viendrait à la fin de juin à Serajevo. Il montra le journal à Prinzip, qui jouait aux cartes. Ils se retrouvèrent le lendemain dans un parc de Belgrade, décidèrent de se sacrifier n la patrie et résolurent de tuer l'archiduc et la duchesse de Hohenberg et leurs suites. Pour avoir des bombes, ils s'adressèrent à Milan. Pribicsevitch, ancien lieutenant austro-hongrois, qui avait déserté en 1906 et qui est aujourd'hui attaché au chef d'état-major serbe et secrétaire de l'Association pan-serbe Nordna Obrana, les adressa au comitad-jis Cyganievitch, qui leur fit parvenir six bombes et autant de revolvers, ainsi que du cyanure de potassium afin qu'ils eussent le moyen de se suicider après l'attentat. Cabrinovitch et Prinzip trouvèrent à Belgrade un troisième compagnon, un étudiant nommé Trifko-Grabes. Tous trois se rendirent séparément à Serajevo. La distribution des bombes et des revolvers eut lieu le jour de l'attentat, à dix heures et demie du matin, dans une confiserie tenue par un nommé Bleinitch. Aujourd'hui, Grabes et Bleinitch ont été arrêtés. Cabrinovitch a déclaré qu'ils avaient encore trois complices, mais qu'il ne veut pas les nommer. Ce soir, vers huit heures et demie, une foule considérable a tenté une manifestation devant la légation de Serbie. Dispersée par la police, la foule s'est alors rassemblée devant le palais de l'archiduchesse Marie-Thérèse et a entonné des chants populaires. La police est de nouveau intervenue et a fini par décider la foule à se disperser. Plus tard quelques petits groupes ont essayé de parvenir jusqu'à la légation de Serbie mais i.ls en ont été ampêchés par la police. Le train spécial transportant les dépouilles mortelles de l'archiduc François-Ferdinand et de la duchesse sa femme est arrivé ce soir à la gare du sud. L'archiduc-héritier, le ministre de la guerre, le chef d'état-major de l'armée, les hauts dignitaires étaient rassemblés sur le quai,, ainsi que de nombreuses dames en deuil. L'archiduc-héritier est entré le premier dans le wagon, et s'est incliné longuement devant Je cercueil de son oncle. Des sanglots ont éclaté lorsque les cercueils ont été descendus du wagon et transportés, sous la conduite du clergé et au milieu des troupes de la garde, dans un des salons de la gare transformé en chapelle ardente. Après la bénédiction solennelle, les cercueils ont été placés sur le char funèbre. Une foule immense rassemblée de-vant la gare est tombée à genoux. Le cortège, réglé suivant l'antique cérémonial de rigueur en pareille circonstance, a traversé les rues bordées de milliers de spectateurs, et s'est rendu à l'église de la Hofbùrg, où les cercueils ont été de nouveau bénis. A l'église de la Hofburg s'étaient rassemblées les archidu-pi,esses Zitn, Marie-Thérèse, Marie-Annunciade qui avaient peine à contenir leur émotion. La cérémonie s'est, terminée par la remise des clefs des cercueils au grand maître de la cour. **• De Serajevo, le 2 juillet : Ou annonce de source autorisée que l'enquête relative à l'attentat se poursuit dans un secret rigoureux. Il y a donc lieu d'accueillir avec prudence les détails publiés à ce sujet jusqu'ici. La révolution mexicaine Avances de Huerta Niagara-Falls, 2 juillet. — Les représentant du général Huerta ont demandé aujourd'lui aux médiateurs sud-américains d'informer 1 chef des constitutionnalistes qu'ils sont disp-i sés à discuter les conditions de paix. Reprise de conférences Washington, 2 juillet. — Le général Villa : télégraphié à ses agents constitutionnalisie que les membres de la commission nomn^ en vue d'une médiation entre le général C:tr ranza et lui sont arrivés à son quartier gérié ral, et ont commencé leurs conférences. L'insurrection albanaise Volontaires roumains Bucarest, 2 juillet. — Cinquante volontaire sont partis cette nuit pour l'Albanie sous 1; conduite de trois officiers de réserve roumains Les responsabilités d'aprcs M. Williams Athènes, 2 juillet. — M. Williams, ministn des Etats-Unis, fit les déclarations suivantes « Ma déclaration première fut critiquée parc< que j'avais fait peser trop de responsabilité: sur le prince de Wied. J'ai parlé en appuyan ma thèse sur les faits suivants que le princi ne peut contester : Le colonel Thomson, nommi commissaire général à Argyrocastro et. à Co ritza., s'entendit avec Zographos sur des condi tions logiques de conciliation. Le prince, qti dirigeait alors les affaires politiques en Al ha nie, ne prenait en nulle considération la corn mission de contrôle internationale. Le minis tère albanais repoussa le projet présenté pa le colonel et Essad-pacha demande vingt-cint mille hommes pour entreprendre une campa gne contre les Epirotes. Thomson refusa, indi quant qu'une pareille campagne coûterait beau coup de sang, et durerait de longues années La proposition d'Essad pacha resta sans ré sultat, mais le prince de Wied rappella Thom son, éloignant ainsi des affaires politiques h seul homme pacifique. Le prince de Wied es un homme faible-et les puissances qui le nom nièrent assumeront, également une part de; responsabilités. » M. Williams déclare que 1; commission internationale est composée d« personnes qui, sauf une, ne sont pas à mêm< de créer un Etat. Le prince doit être considér. comme responsable de ses ministres qui agis s.-ut seulement pour sauvegarder leurs propriétés au lieu de songer an bien-être de la popn lntion. M. Williams conseilla aux notables d< la région de Valona, menacée par les Musul rnans au nord et les Epirotes au sud, de pro clamer leur indépendance, qui se serait réali sée. L'arrivée des navires autrichiens et celle d'un délégué allemand à la commission inter nationale n'avaient pas arrêté les négociations M. Williams craint, que les Musulmans ne mar client bientôt sur l'Epire provoquant une guern religieuse. M. Williams ajoute que l'Albanie aujourd'hui encore est propre à un self-govern nient à condition qu'elle puisse être débarras sée des influences criminelles qui agissent Durazzo. Dépêches télégraphiques (Service de l'Agence HAVAS) Grecs et Bulgares Sofia, le 2 juin. — A propos des plaintes parues dans la presse d'Athènes au sujet d< prétendues persécutions des Grecs en Hulga rie, on déclare dans les milieux autorisés que le gouvernement et l'opinion publique bulga res accueilleront avec joie toute déclaratior autorisée d'après laquelle l'élément bulgare dans la Macédoine grecque sera soumis au? mêmes traitements que l'élément grec en Bul garie. L'application aux Bulgares de Grèce di régime dont jouissent les Grecs en Bulgarie mettra fin aux nombreux malentendus qui se produisent entre les deux pays, ce elont ton le monde ne pourra que se féliciter. Les mê mes journaux signalent l'actifs préparatifs de guerre en Thrace et en Bulgarie. Il y a, là confusion. Il s'agit seulement de transports ■ militaires et de travaux effectués par ,1a créa tion des dépôts de guerre nécessitée par le formation récente de la division d'infanterie de l'Ergène. La grève à Sévi Ile Séville, 3 juillet. — A La Scabezas la grève s'est aggravée dans de sérieuses proportions Des groupes de femmes parcourent les ferme.' et obligent les jaunes à abandonner le travail Les ouvriers syndicalistes refusent de discutei avec les patrons et les femmes envisagent le cas où ces derniers n'accorderont pas la réintégration des grévistes. On craint qu'alors elles n'aient recours à la violence. D'importantes forces de gardes civiles sont tenues en réserve Les troupes sont prêtes à intervenir au pre mier signal. La remise des cuirassés américains à la Grèce Washington, 2 juillet. — Le cuirassé Maine appareillera le 8 juillet pour Naples pour y embarquer l'équipage et les aspirants de I'Idaho, et pour remettre ce vaisseau à la Grèce. Le Mississipi sera remis à la Grèce à Newport. News la semaine prochaine. Un chèque de douze millions de dollars pour les deux cuirassés sera payé au ministre de la marine aujourd'hui vendredi. Orages en Angleterre Londres, 3 juillet. — De sérieux orages ont causé des dégâts importants dans beaucoup de districts du pays de Galles. On signale quel ques décès causés par la grande chaleur et la foudre. Nouvel emprunt argentin Buenos-Ayres, 2 juillet. — Le sénat a voté, avec des modifications, le projet d'emprunt de HO millions de piastres-or, destinés aux travaux de salubrité, et autorisant l'émission des titres. Serons-nous prêts en 1917? « Aujourd'hui, presque tous les économistes européens qui ne sont pas des utopistes se rendent compte des dangers que présente la pénétration irrésistible des produits, des articles et des sujets allemands ; d'où la résistance éventuelle des l'Jtats que cette pénétration menace tout particulièrement.» Ainsi parle le prince russe Kotchoubey dans une étude publiée dans une revue française. Et il cite les exemples de cette résistance : En Angleterre, la formule « Made in Germany » est devenue une sorte de cri de ralliement ; en Autriche, on se méfie ; Tchèques et Hongrois s'apprêtent à y résister ; en Belgique, on lutte ; en Italie, on marchande avec elle ; dans les Balkans, on négocie pour tâcher d'en atténuer autant que possible les conséquences... « En Belgique, on lutte ». Nous avons entretenu plus d'une fois nos lecteurs de la vigoureuse campagne menée par notre confrère I'Industrie nationale pour amener nos compatriotes à se rendre un compte exact de la pénétration des pro-duils étrangers, et en particulier des produits allemands, en Belgique ; elle s'est attachée depuis peu à attirer l'attention du gouvernement sur la nécessité où nous sommes de fournir nos armes économiques en vue du renouvellement de notre traité de commerce avec l'Allem, gne en 1917. , Nous sommes heureux de lire dans i dernier numéro de I'Industrif. nationai que le gouvernement songe enfin à fai son devoir. Dans une lettre adressée la revue, M. Davignon parle des « ind cations que son département a.recueillit . directement auprès des intéressés a cours de ces dernières années et aux coi statations résultant de l'étude contint du mouvement du commerce entre 1< deux pays ». Nous parlions la semaine dernière, Londres, à notre excellent et si dévot consul général M. Pollet, des modalitt i de la résistance à organiser. « N'ayi crainte, nous dit M. Pollet, le baron Ci pelle est admirablement au courant c ; ia situation et de ses exigences. Ce n'e pas un protectionniste et il ne faut pi ' le souhaiter ; mais ce n'est pas non pli l un utopiste et il a un sens parfait d< réalités commerciales. A Anvers, voti éminent. président, de la chambre c commerce est également un « réaliste de l'école libérale. A vous seulemen journalistes, à instruire l'opinion, à di cuter les faits et les théories, à aider ceu qui veulent la Belgique maîtresse cht elle.» Nous nous souvenons qu'au coui d'une polémique M. Strauss, notre échi vin des travaux publics, a écrit qt « chaque pays combine ses lois douant res sans s'occuper des autres ». Espéroi que sa fidélité bien connue aux princ pes libre-échangistes les plus «extrêmes ne lui fermera pas les yeux sur di « réalités » qui ruinent en ce momei certaines de nos industries et qu'il s déclarera, avec le Conseil supérieur d commerce et de l'industrie, partisa résolu du principe d'une juste récipn cité, le dumping allemand rencontrai en Belgique le traitement qui permet à nos industriels d'appliquer un remèc efficace. Notre devise, dans cet article et dar ceux que nous comptons faire suivre, e: celle-ci : Pas de protectionnisme ; ma aussi pas de duperie. •*« La Ligue des industriels allemand: d'après la Deutsche Expoiit-Revue, éd tion destinée à l'intérieur du pays, a ten le 1G mai à Erfurt une réunion des men bres de son comité de deaumentatio commerciale, en vue des futurs traite de commerce. Le docteur R. Schneidt démontra, dit la revue « que le pess inisme allemand, au sujet des nouveau traités de commerce, manque de fondi ment. Lors de la conclusion des ancier traités par le chancelier Caprivi, on négt ciait, en effet, sur la base d'une impo. tation allemande de quatre milliards, ! chancelier Bnlow pouvait déjà tabler si six milliards. Or en 1916 nous pourror déjà faire valoir une exportation d douze milliards. L'Allemagne étant ain: le plus important client du monde ei tier, notre situation, lors des pourparlei en vue, est particulièrement forte et noi devons en tirer profit. La tâche princ pale de l'industrie consiste donc à réel; mer les tarifs les plus favorables pou elle. Si par ailleurs l'Allemagne devai pour obtenir des traités favorables e tous points accorder des compensatior à l'étranger, celles-ci devraient être rt parties, par parts égales, sur l'agricu ture et sur l'industrie.» finalement, les volumineux dossiei de documentation ont été remis entre lf mains de sous-commissions aussitôt non niées et chargées de rédiger les conclt sions pratiques à transmettre au gouvei nement. Ce qui confirme absolument la pensé de M. Strauss que l'Allemagne ne s'en barrasse pas de théories quand elle a u but à poursuivre : elle déduit logiqut ment et rigoureusement, la conduil qu'elle doit tenir, de sa situation éconc inique particulière, telle du moins qu'ell la conçoit. La situation, la voici : L'Allemagne, d par l'énorme développement de son ii dustrie, développement poussé artificie lement, est devenue une nation d'indui Iriels et de commerçants dont la produt tion intensive a devancé de beaucoup 1 demande mondiale. Actuellement, quan chaque jour de nouvelles usines s'éd fient en Allemagne, où le chiffre du pr< létariat industriel s'accroît à vue d'œi la question de l'extension de la demand et de ses marchés est devenue la princ pale préoccupation du gouvernement car s'il est difficile de développer l'ir dustrie d'un peuple, il est par contre in possible de l'enrayer sans provoquer de perturbations sociales extrêmement dar gereuses. On dit volontiers que l'Allem. gne est arrivée à son zénith. Nous ne 1 croyons pas. En tout cas l'Allemagne es acculée à dépasser continuellement so programme d'exportation ou à périr. I c'est avec énergie qu'elle dépasse so programme, en écrasant où elle le pet les marchés détenus par ses concurrent: (A suivre.) J. T. ENTRE LES DEUX RIVES Nous avons annoncé, voici quelque temj déjà, que M. le ministre Segers avait décidi pour rendre plus faciles et plus « intensives les communications entre les deux rives d l'Escaut, en face d'Anvers, de faire mettre e circulation trois nouveaux bateaux à vapeu: L'inauguration de ce service avait été fixé dans le courant du mois de juillet et non, coi trairement à ce qui a été annoncé de diver côtés, au 1er juillet. Il se pourrait cependar que cette inauguration n'eût pas encore lie dans le courant de ce mois et voici les raison que l'on en donne : L'administration de la marine n'est en possession, jusqu'ici, que d'un seul des trois bateaux à vapeur qu'elle a com-E mandés. Ensuite, comme l'accostage doit se ' faire au nouveau grand ponton situé sur la rive f gauche du fleuve, tout près de Sainte-Anne, il faudra attendre encore, parce que les essais 1_ de résistance doivent encore être faits. iS On espère encore cependant que les construc-u tours auxquels les bateaux ont été commandés 1- et les constructeurs du grand ponton pourront [e faire diligence, et que cette question, qui inté-l'esse très vivement toute la population de la rive gauche, sera bientôt résolue à leur sa- . tisfaction. d é EXCURSION SUR L'EAU On sait que la ville d'Anvers offre, dès que !Z la bonne saison est là, aux enfants de ses l- écoles, des promenades sur l'Escaut. Cela se e fait dans des conditions de confort qui font que ces parties de plaisir sont très recherchées. Lg L'exemple de notre administration communale [g ne tardera pas, vraisemblablement, à être suivi par l'administration communale de Bruxelles | qui vient, en effet, de demander ici des ren-^ seignements sur la manière dont ces excur-€ sions sur le fleuve sont organisées. t, AUX ENTREPOTS DE BOIS 5. La période de fortes chaleurs que nous tra-x versons n'est pas seulement très pénible pour ,z les gens, obligés de par leurs occupations, à demeurer dans la fournaise des grandes villes. Elle a aussi, dans une ville comme la nôtre, d'autres inconvénients. Notamment, en ce qui concerne le port, on se souviendra sans doute e que des incendies de dépôts de bois se sont produits, à des périodes correspondantes a iS celle-ci, les années précédentes, i- L'administration communale, par mesure de i» prudence, vient donc de renouveler les instruc-,g tions données aux agents de police pour ce qui jj touche à la défense de fumer sous les hangars, le long de certains quais de nos installations. Voilà une mesure que l'on ne saurait assez ap-11 prouver. ri )- AU PORT lt Complétons les renseignements que nous ,e avons donnés déjà sur les dispositions de la e convention arrêtée en principe, au sujet des installations maritimes, entre la ville et le gou-s vernement. Deux zones de terrain, l'une de . 102 hectares, l'autre de 32 hectares seraient ré-servées pour l'établissement d'une écluse inter-lS médiaire et pour l'aménagement de cales sèches. La zone de 32 hectares se trouve sur la rive gauche de cette partie du lit actuel du fleuve qui doit, selon le plan Helleputte, deve-nir une sorte de lac. La plus grande des deux .zones relie l'extré-Ll mité sud de ce lac au lit rectifié du fleuve et s'étend de l'autre côté jusqu'au second coude n du bassin-canal. Il y aurait là un canal reliant iS le lac au bassin-canal. Et là encore, on aména-:r gérait tout un groupe de cales sèches. 'x UN FORT A CALMPTHOUT Il serait question, parait-il, d'installer un fort à Calmpthout. Cela ne ferait peut-être pas s l'affaire des habitants de la commune, ni celle non plus des défenseurs de la bruyère. Mais il semble bien qu'aucune protestation, d'où e qu'elle émane, ne pourrait modifier en rien r les dispositions des autorités militaires, si S elles ont jugé nécessaire de créer un fort à 0 cet endroit. ,ji Ainsi, les partisans de la route réclamée et les défenseurs de la bruyère seraient mis d'accord...'s s DISTRIBUTION DE PRIX i- C'est le 12 juillet, à dix heures et demie, l- qu'aura lieu la distribution solennelle des prix i» aux élèves de notre académie de peinture. Cet k établissement d'enseignement, d'où sont sortis q de fort bons éléments et où beaucoup de nos bons artistes ont acquis les notions excellentes . d'une technique, trop souvent dédaignée, compte parmi les plus anciennes «écoles» de notre ville. Il convient donc que l'on donne à cette distribution de prix toute 1a. solennité désira-S ble. Et c'est pourquoi on constate avec plaisir S que M. le gouverneur de la province présidera i- à la cérémonie. L'heure choisie est encore fa-L_ vorable. On peut donc espérer que c'est au milieu d'un concours d'assistants assez considérable, — aussi considérable qu'il convient, -e que cette cérémonie aura lieu. L- J1 Le droit de timbre sur e les titres étrangers >- Un journal de la place vient de consacrer un e article à cette question qui présente une importance si considérable au point de vue de l'ave-e nir économique de notre pays. Bien que l'article en question considère en définitive comme désirable la réduction du taux actuel de un pour L" cent que nous avons préconisée, nous croirions manquer à notre devoir en ne relevant pas certaines allégations de notre confrère qui nous a paraissent être entièrement erronées, d A propos du récent emprunt des chemins de i- fer russes, auquel notre marché n'a pas été appelé à participer, l'auteur de l'article, après avoir rappelé les pertes subies jadis par les ' Belges dans les entreprises moscovites, s'exprime comme suit : L" « Il n'est donc pas toujours exact que les » participations, prises dans les affaires étran-l" gères, sont de nature à enrichir notre pays, i- Il importe d'apporter, en cette matière, de la S mesure, de la discrétion et de la prudence, i- Il importe de discerner les avantages que ies L_ entrepreneurs belges et le commerce peuvent e en retirer. Question que l'on perd trop souvent ,j. de vue. » ' Dans nos études antérieures, nous avons ,, déjà fait ressortir que précisément l'application d'un timbre hors de proportion avec l'impor- 1 tance financière d'un marché écarte de ce mar-t ché les bonnes valeurs et attire les mauvaises, i. Ce ne sont pas les mesures fiscales excessives qui sont de nature à garantir cette discrétion et cette prudence qu'on recommande. Bien au contraire, les valeurs aléatoires se chargent f volontiers de faux frais pour se glisser dans les portefeuilles. Quant aux valeurs sérieuses — et les obligations chemins de fer russes sont I de cette catégorie, puisqu'elles sont garanties par l'Etat — elles sont favorablement accueillies partout et ne s'adressent à un marché secondaire que si elles jouissent d'avantages spé- s ciaux. Si l'on veut accorder au timbre de un pour cent la qualité d'un critérium pour la va-" leur intrinsèque des titres suivant qu'ils on e sont revêtus ou non, il deviendra en réalité un II obstacle pour l'introduction des bonnes valeurs et un passe-port officiel pour les mauvaises. e « Est-ce que le droit de timbre, établi par la nouvelle législation fiscale est exagéré ? » se s demande notre confrère. ^ « Dépasse-t-i] le taux admis dans les pays J voisins. C'est la question vitale, car le droit s dont il s'agit ne saurait être prohibitif qu'à la condition d'éliminer, par lui seul, des opérations sur d'autres places de conditions fiscales plus favorables. » Le caractère erroné de cette assertion est manifeste.Un droit de timbre qui ne sera pas prohibitif sur le marché de Londres, par exemple, le sera absolument pour notre marché national. Pourquoi ? Parce que le marché anglais présente des facilités de négociation auxquelles ne peut prétendre un marché secondaire. C'est un fait connu que la possibilité d'acheter et de vendre une valeur en quantités quasi sans limites avec un écart de cours relativement minime constitue pour le stock-exchange un avantage universellement apprécié. Il est évident qu'à conditions égales, un marché semblable aura toujours la préférence des étrangers. De même encore, pourquoi les acheteurs français s'approvisionneraient-ils chez nous de valeurs qu'ils peuvent obtenir aussi chez eux, s'ils ne trouvaient pas à tout ce qu'une telle démarche présente d'insolite une compensation suffisante dans l'infériorité du prix payé eu égard à la différence du droit de timbre ? Il ne suffit donc pas, pour que nous conservions à notre marché financier son importance et même son existence, que notre droit de timbre ne soit pas plus élevé que celui de la France ou de l'Angleterre ; il est impérieusement nécessaire qu'il reste notablement inférieur au tarif appliqué par nos voisins et par les marchés concurrents. D'ailleurs, les faits déjà fournis par l'expérience de ces quelques mois sont absolument concluants. Soit qu'on suive de près les opérations en cédules, soit qu'on surveille les affaires conclues en fonds d'Etat étrangers, on constate qu'elles ne s'élèvent pas à la dixième partie du chiffre qu'elles atteignaient jadis. Et qu'on attribue pas cette constatation à 1a. dépression générale des affaires. Car d'autres compartiments, tout en étant moins actifs que par le passé, n'ont de loin pas souffert dans la même mesure. Relevons encore la réflexion suivante : « Il est naturel que la fortune mobilière supporte sa part légitime d'impôt, alors que le poids principal des impositions repose sur la fortune immobilière dont les revenus sont loin de revêtir la même importance. » Nous sommes d'accord. Mais si nous préconisons la réduction du tarif actuel, c'est Assurément parce que nous sommes convaincus que le trésor y fera également son compte. Nous savons fort bien qu'un droit de timbre s'élève aussi facilement qu'il s'abaisse et que, si le tarif réduit persistait pendant quelque temps à donner des résultats insuffisants, le tarif de un pour cent serait bien vite rétabli. Etant prohibitif, le taux actuel écarte notre clientèle étrangère en fonds étrangers. Dans ces conditions nos maisons financières, notre commerce et notre industrie perdent les immenses avantages qu'elles retiraient des capitaux étrangers s'employant en Belgique, et y déposés avant ou après un emploi plus ou moins définitif. Les transactions boursières étant supprimées, les intermédiaires perdent leur courtage. Le trésor public ne perçoit rien, ni sous forme de timbre, ni sous forme d'impôt sur les opérations de bourse. Si le timbre est ramené à un tarif non prohibitif, les capitaux étrangers nous resteront, constituant un élément de prospérité générale, non seulement pour l'industriel, le commerçant, et le financier, mais aussi .pour le trésor public. Rappelons à ce sujet, qu'on a présenté au timbre de un pour mille un nombre très considérable de titres appartenant à des étrangers. Ceux-ci s'abstiendront sûrement de les présenter encore, maintenant que le tarif est de un pour cent, et alors surtout que notre marché tend à déchoir de son rang. J. D. Chambre de commerce d'Anvers Anvers, 1 juillet 1914 A Monsieur J'aul Segers, Ministre des Chemins de fer, de la Marine, des Postes et des Télégraphes, Bruxelles. Monsieur le Ministre, Nous avons l'honneur d'appeler votre bienveillante attention sur des plaintes nombreuses qui nous sont parvenues au sujet du service postal le dimanche. Après enquête approfondie nous en avons retenu deux, qui nous paraissent spécialement justifiées et que nous nous permettons de vous soumettre. Vu les grands intérêts engagés, nous osons espérer que vous voudrez y donner les solutions que nous avond l'honneur de vous proposer. Il s'agit d'abord de la remise à Anvers du courrier anglais ; une mesure facile à prendre pourrait obvier pour une grande part aux doléances du commerce. Au lieu de l'acheminer par Bruxelles, l'administration n'aurait qu'à l'expédier d'Ostende par la malle de Cologne qui brûle la gare de Malines vers 4 heures 50. Si le chemin de fer consentait à faire arrêter ce train dans cette dernière gare le temps de décharger le courrier anglais, celui-ci pourrait partir pour An-vers-Sud par le train de 5 heures 5 et arriver ici à 5 heures 43. Ce serait là également une occasion pour les Anversois, revenant de Londres, par le bateau de nuit, d'abréger le voyage d'une heure et demie. Il est à remarquer que le courrier anglais partant d'ici à 20 heures 15 emprunte la même voie de Malines-Termonde-Ostende. D'un autre côté, notre attention a été appelée sur certains inconvénients que présentent pour le commerce de la place, les nouveaux règlements entrés en vigueur, et prescrivant la fermeture des bureaux de poste à 11 heures du matin, le dimanche. Nous nous permettons de vous signaler a cette occasion, que dans les pays voisins, en Allemagne, par exemple, existe une réglementation par laquelle le public a accès aux guichets de débit et aux boîtes privées, le dimanche matin pendant une heure avant le service divin et, de même, durant une heure, après ce service. Dans certaines villes importantes d'Allemagne, les bureaux de poste sont ouverts ce jour de 8 à 9 heures et de 12 à 13 heures. A notre avis, ce système serait particulièrement utile à Anvers, mais le commerce serait satisfait en apprenant que les bureaux se fermant définitivement à II heures, les boîtes postales resteraient cependant accessibles jusqu'à midi. Nous espérons que vous voudrez examiner, avec votre sollicitude habituelle pour les intérêts que nous représentons, les désiderata énoncés ci-dessus, et dans la certitude que vous y réserverez un accueil favorable, nous vous prions d'agréer, Monsieur le Ministre, avec nos remerciements anticipés, la nouvelle assurance de notre haute considération. La Chambre de Commerce d'Anvers Pr le Secrétaire général, Le Président Le Trésorier (s) Ch. Corty (s) Georges Block

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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