Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1918, 16 Decembre. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ft8df6m452/
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Lundi 16 décembre 1918 No 257 Trentième année ABONNEMENTS : uu an un sem«. un truae. francs francs- francs ANVERS • ■ 20.00 11.00 6.00 INTÉRIEUR ■ 23.00 12.00 7.00 EXTÉRIEUR ■ 35.00 18.00 10 00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: (darché-aux-CEufsL 9' - ANVERS Téléphone: 2388 in «huit nn.«»p«mia— ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M, J. BACOT, administrateur-directeur du journal INSERTIONS: La grande ligne •' Annonces ordinaires ... un franc Demandes et offres d'emplois . 7 5 cent. Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne un franc Annonces financières .... 2 françs Pour une série d'annonces et peur les annonces d'émission on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au lignomètre. Les titres se payent d'après l'espace qu'ils s'occupent. L'administration et la rédaction déclinen toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : tO centimes ADMIS PAR LA CENSURE Le taux de l'escompte en Belgique rrni nfilis ftst VGnilP I hllifntirm rÎP nnh'P phantfp nui I Une miormanu» m- — - de Bruxelles laisse entendre que le taux de l'escompte de la Banque nationale serait '"odiflé sous >jeu' Vl'aisemblable" ment, il s'agirait de faire subir par r notre tarif national une augmentation ; qui le rapproche davantage du niveau 1 atteint par le loyer de l'argent sur le ! marché international. Le projet est I peut-être salutaire ; néanmoins, il nous parait que des raisons sérieuses plai-i (jent en faveur du maintien d'un taux I modéré. ■Vprèa les grandes fluctuations du début I de la guerre,alors qu'à des intervalles de | quelques jours la Banque d'émission éleva coup sur coup son tarif à cinq, six et ; sept pour cent, ce dernier fut réduit de ! nouveau à cinq pour cent le 26 août , et quatre pour cent, le 20 octobre de la même année. Depuis lors, il n'a plus subi de changement.il est clair qu'en l'absence de plus en plus complète d'opérations financières basées sur le commerce, l'importance pratique du taux officiel n'était pas la même que jadis. 11 n'y avait d'ailleurs pas d'inconvénient à ce qu'il restât purement nominal, puisque, en fait, la Banque nationale avait cessé de diriger la circulation intérieure. Par contre, continuant d'être considéré comme l'indice régu-i lateur du marché du crédit, ce tarif modique a valu au pays un avantage très i appréciable : il a promis aux commu-! nés, aux villes, aux corps constitués et i iux sociétés particulières do trouver à des conditions relativement faciles les f ressources qui leur étaient indispensables pour surmonter la crise. Et c'est ainsi qu'eurent lieu notamment ces émissions que l'audace vraiment héroïque 'de certains de nos financiers parvint à faire réussir dans un but de relèvement national pour compte de notre gouvernement et- à la barbe des Prussiens! La libération de notre partie n'aura pas pour effet immédiat de réduire cette nécessité de crédit ; elle s'en trouvera, au contraire, généralisée- La plupart de ceux qui se sont présentés comme emprunteurs sur le marché des capitaux durant l'occupation devront prochainement renouveler leurs opérations, cel-les-ei n'ayant souvent été conclues qu'à brève échéance. Puis,-les particuliers, à leur tour, auront besoin de conditions de crédit abordables. D'abord, les commerçants auront tout intérêt à ce qu'aux difficultés déjà très grandes qu'ils rencontreront du fait de la tendance à la baisse des prix ne vienne pas s'ajouter l'entrave de l'argent cher. Il en est de même des producteurs : en dehors du renouvellement de leurs installations et des matières premières, ils auront à faire face à la question de la main-d'œuvre rendue plus épineuse par l'évolution que la lutte mondiale semble devoir précipiter dans le domaine de notre politique intérieure. Enfin, il y a les financiers. Dans des artistes antérieurs,, nous avons exposé une série d'éléments, -r- assez nombreux, hélas ! — qui semblent devoir tendre à déterminer un recul sensible des valeurs boursières en général. Faut-il qu'à ces divers facteurs de dépression s'ajoute l'établissement d'un taux de capitalisation élevé parce que calqué sur dès conditions trop sévères du crédit officiel ? * * * Mais il y a une autre face au problè-ô, à savoir celle qui se rapporte à la qualité de notre circulation intérieure. La hausse du taux de l'escompte, dira-t-on, est nécessaire pour l'assainissement de notre monnaie et pour la réha- suite. L'argument nous paraît contestable. En effet, une des causes les plus actives d'avilissement du change, l'inflation monétaire., doit déjà être considérée comme écartée par les conditions dans lesquelles se fait la substitution des billets belges au papier allemand. C'est précisément un des mérites du plan gouvernemental suivant lequel se fait le nettoyage que de l'avoir combiné avec une opération de crédit dans des conditions franchement favorables aux prêteurs. Le capital ne résiste guère à l'attrait exercé par un titre de premier ordre, rapportant cinq pour cent, et dont l'échéance n'est qu'à trois ans. Aussi constatons-nous, pour autant que le permet l'expérience professionnelle, que tous les billets de banque qui ne sont pas considérés comme absolument indispensables, soit à la reprise immédiate des affaires, soit aux dépenses courantes, sont intégralement convertis en bons du trésor. Cependant, la hausse du taux de l'escompte n'est pas appliquée seulement en vue de combattre l'inflation : elle est censée exercer aussi un effet régulateur sur les mouvements des Capitaux étrangers. Ici encore, nous demeurons sceptique. Est-il bien certain que le niveau lu tarif en vigueur soit de nature à exercer aujourd'hui l'influence qu'il oroduit en temps normal ? Rappelons, ce sujet, que la plus grande partie de l'avoir chez nous de nos alliés a été confisquée. Le retour de ces crédits dépend de l'exécution des conditions de l'armistice, et leur retrait ou leur renouvellement sera bien plus une Question de change que de taux d'intérêt. Inversement, l'immigration dans notre pays de ressources étrangères pourra trouver dans l'écart cambial un motif déterminant qui ne laissera qu'une importance toute secondaire à l'élément de rémunération officielle. Il est à noter, d'ailleurs, que notre Banque nationale paraît ne'pas avoir la raison classique de s'appuyer sur l'efficacité d'un taux d'escompte élevé, puisque l'échange des billets contre espèces métalliques est suspendu. Et, certes, on ne saurait lui en faire un reproche lorsque à Londres même le marché libre du métal jaune n'est pas rétabli. Sans doute, la valorisation intégrale de notre circulation intérieure sur la base de l'or apparaît comme un désideratum que nous devons nous efforcer de réaliser dans un avenir plus ou moins prochain. Mais il importe que ce nivellement s'accomplisse par degrés successifs, de manière à ménager provisoirement à nos exportateurs le stimulant d'un change avantageux. Ce n'est qu'à la condition qu'il se produise^ sans heurts trop brusques que l'effet nécessaire de ce nivellement, à savoir la baisse des prix, pourra être combattu avec succès par nos commerçants et financiers. La situation actuelle est bien trop compliquée pour qu'il soit possible d'y appliquer une formule simpliste ou l'empirisme de la routine. Le lecteur comprendra que, dans ces quelques lignes, nous ne prétendons nullement j avoir traité la question d'une manière complète, ni d'avoir produit des arguments irréfutables. Nous avons voulu i tout simplement attirer l'attention sur certains éléments du problème, spécialement mis en relief par le caractère exceptionnel des circonstances, et qui, tous, concourent, à faire souhaiter qu'on ne tienne pas la dragée haute aux employeurs de. capitaux. J. D. La manifestation patriotique ue lui nier mai m un reven joyeux, i-a pluie, la désolante pluie qui depuis trois jours battait de ses baguettes stridentes la charge contre les vitres obscurcies, brusquement avait cessé sa funeste besogne. Le linceul immense de morne grisaille qui enveloppait la ville s'était dissipé, chassé par un doux rayon de ce pâle soleil d'hiver. Et ce -fut tout de suite, dans les ru-es, une animation extraordinaire d'une masse bigarrée et joyeuse. Toutes les boutonnières étaient ornées d'insignes tricolores, et aux façades des maisons frissonnaient nos couleurs nationales. C'est vers les avenues et tout le long du Mar-cbé-aux-Chevaux que se porte la curiosité de la foule. C'est là que se forme le cortège, et ce n'est pas une mince besogne à laquelle des commissaires, . reconnaissables à des insignes spéciaux, se sont attelés. Ils sont partout à la fois, donnant des ordres, prodiguant les conseils, se multipliant à l'infini, assignant la place à chaque groupe, comblant des solutions de continuité, donnant, en un mot, de l'unité à toutes ces divisions éparses qui arrivent musique en tète, bannières déployées. Le beau spectacle ! Et dans ce fouillis inextricable les toilettes féminines .piquent des notes claires qui ne sont pas laides du tout. Parmi les manifestants circulent d'accortes petites filles, jolies comme un cœur, hardies et espiègles comme un page. Elles débitent, en de paniers minuscules ornés avec goût, des cocardes loyalistes où se détache, en laiton doré, l'image de la future maison où les pauvres mutilés devenus tout à fait invalides trouveront, avec une douce parole de consolation, un repos confortable héroïquement gagné. Mais voici que des sonneries retentissent. Le cortège se met en marche et emplit de son énorme déroulement les rues où les curieux l'acclament avec enthousiasme. Il reprend par le Klapdorp le Canal-des-Récollets, le Rempart Mainte-Catherine, et la place de Meir. Ici, on a dressé une estrade pour les autorités, parmi lesquelles nous notons, au hasard de la plume. M. Louis Franck, ministre des colonies, les généraux Drubbel, Cabra, Détaille, Greiridl, Du viuffroy, Dujardin, le major écuyer de Calatfty, le majorLeclercq, le commandant De Graeve, monsieur le baron de Scl;ilde, gouverneur de la province d'Anvers; M. J. De Vos, bourgmestre : M. Victor Desguin, ancien ëchevin ; le sénateur Van Pehorgh : l'échevin. Wey-ler ; monseigneur le doyen Cleynhens ; MM, Roy ers, Vekemans et Mark, députés ; M. Y Ebra, consul d'Espagne ; M. Sfceinmann, consul de Suisse; M. Casteleyn, président ff. de la Chambre de commerce. Une place a été réservée aux soldats convalescents et aux anciens prisonniers civils. Derrière et devant les tribunes, une foule compacte et en thon siàste. Quand le cortège arrive à la hauteur de la tribune d'honneur, il fait halte et M. Schepmans, président du comité organisateur, se détachant du groupe, présente les sociétés. C'est une inovation et l'idée n'est pas mauvaise. « Nous venons tous, dit il, vieux «t. jeunes, pauvres et riches, Wallons et Flamands, sans distinction d'opinion, dans une honnête trêve de Dieu,comme l'émanation d'un unique sentiment, d'un seul peuple, du peuple belge. Ils viennent de toutes les contrées de la- province pour témoigner de leur loyalisme et de leur patriotisme. Ils viennent aussi exprimer leur admiration à notre roi valeureux et à son armée héroïque. Us viennent, rendre un hommage de reconnaissance et d'éternelle grati-tude à '-eux qui ont contribué si largement à délivrer la patrie et le monde de. la suprématie des barbares. » Comme M. Schepmans se tait, ou applaudit cependant que, dans un retentissement de cuivres, s'envolent, vers le ciel les accords solennels de la Brabançonne crue tout le monde n.'iini-' lit m1 11 j t, ju u.'VF un.vinn ir. je ima ii part moi cette observation que la guerre nous a appris le respect de notre chant national.Et voici que le défilé commence. Le décrire en détail, n'est pas possible, pas plus que de noter les inscriptions. Celles-ci, d'ailleurs, sont uniformément dédiées, avec de légères variantes, au roi, à la reine et à l'armée. Pendant plus d'une heure et demie, le cortège passe, allègre, joyeux, fier de oett'e grandiose mani-• fèstation pour la justice et la liberté. S]>ectacle impressionnant, émouvant aussi où les drapeaux font châtoyer la vive bigarrure de "leurs étoffes brodées. Pas moins de quatorze cents sociétés ou divisions de sociétés sont venues ainsi saluer ceux en qui. s'incarne en' ce moment la sécurité et le bien-être de la patrie, Une délégation des corporations du port terminait le défilé. Pendant que le cortège- poursuivait sa marche pour aller déposer des fleurs au pied de la statue équestre de I.éopold lr, les autorités se rendaient à la Bourse, où allait se produire une nouvelle manifestation. Dans le fond du vaste local, les bustes du roi et de la reine émergeant d'un massif de verdure, se détachaient sur un immense trophée de drapeaux, portant les couleurs des alliés. Aussitôt éclate une fanfare de trompettes thébaines et dans une envolée superbe Ja Brabançonne, reprise en chœur, par tous les assistants monte vers les voûtes ' de la vaste nef. Puis, ce fut Vers l'Avenir," hymne .d'espérance, de confiance aussi et d'impulsions mystérieuses que la t'onle ravie chanta à l'unisson avec une âpre conviction, prélude df?s choses qui vont- s'accomplir. Alors, M. Schepmans donne lecture d'une adresse au roi. C'est une belle page de littérature qui, en des phrases ciselées, rappelle l'action grandiose du roi, l'héroïsme de l'armée, les souffrances des populations civiles comme' leur confiance inébranlable dans la victoire, finale. Et l'orateur termine par un sèjrïYiént, celui de travailler dans une même pensée d'union nationale, à la rénovation de la patrie. Une longue ovation accueillit cette lecture- qui reprit avec une nouvelle ardeur quand M. Schepmans, priant le général Drub-hel de remettre cette adresse au roi, complimenta le héros de Ramscapelle, et lui fit remettre, ainsi qu'aux officiers de sa suite des brassées de fleurs, par de gentilles petites filles de blanc habillées avec, comme ornement, ia poitrine barrée de larges rubans aux couleursnationales. Pour être général, on n'en est pas moins homme. On peut avoir com mandé à des légions de héros, être héros soi-mèrue, avoir affronté la mort dans vingt combats terribles et être parfaitement incapable de cacher une émotion qui vous étreint le coeur. Ce fut Je cas du général Drubbel quand, en recevant les Heurs, il embrassa plusieurs -fois l'enfant qui les lui offrit avec autant de grâce que de timitidé: Mais un soldat n'est pas longtemps ému. Dominant son trouble, M. Drubbel prit à son tour la parole et fit un beau discours. Il promit de porter l'adresse au roi ; puis, il fit la description des batailles, disant l'endurance merveilleuse de nos soldats, saluant de toute son admiration ces héros obscurs qui dorment là bas leur dernier sommeil dans les plaines glacées de l'Vser. Et il termina par un cri 'de victoire, par un hosannah de triomphe qu'on couvrit d'une longue, d'une très longue ovation. Ce fut très beau et aussi très émouvant, quand l'orchestre jouant les hymnes nationaux américains, anglais et français, suivis de la Brabançonne et de Vers l'Avenir. Au départ de la Bourse, des délégués spéciaux sont allés aux divers cimetières d'Anvers et des faubourgs et y ont déposé sur la tombe de nos soldats, de magnifiques gerbes de fleurs. DEPECHES TELEGRAPHIQUES (Service de VAçenc* HAVAS) Le président | du Portugal assassiné ■ Lisbonne, 15 décembre. — Le président- de la république a été assassiné peu avant minuit, alors qu'il était en route pour la gare afin de partir pour Oporto. II a élé atteint par trois coups de feu par Espirito Gannacto, qui •se plaça sous la protection de la justice. * * En Chine le nord et le sud se rapprochent Pékin, 15 décembre. — Au cours d'une réunion du cabinet, le président lui un télégramme du gouvernement de Canton, proposant la réunion d'une conférence à Shanghaï. Le cabinet, décida d'organiser immédiate, nient une conférence et nomma les repré- i sentants des provinces du nord en vue de négocier avec celles du sud. * • * Explosion d'une mine Copenhague, 15 décembre. — Au cours du dragage de mines dans ia partie sud du Grand-Belt, une mine a fait explosion sous : la poupe du torpilleur SvarwTskfn. il y a sept morts et quatre blessés. La Pologne rompt les relations diplomatiques avec l'Allemagne Varsovie, 15 décembre. — Le gouvernement a fait savoir au ministre allemand une note déclarant que les autorités allemande* en Orient ayant commis des actes contraires à l'Etat polonais, qu'avant même agi de cou cert avec les bolchevistes, le gouvernement polonais estime dorénavant les relations avec le gouvernement inutiles, voire même nuisibles et rompt cons.équeinuient les relations diplomatiques avec l'Allemagne. Le minis tre d'Allemagne a déclaré vouloir quitter la Pologne par la voie la plus courte. Les jérémiades des Allemands Trêves, 15 décembre. — Au début de la séance de la commission de l'armistice. Erz-berger a lu une déclaration disant que le gouvernement allemand remplit loyalement ses engagements. Les conditions de l'armistice devaient procurer aux adversaires la certitude que les Allemands seraient mis hors idiétat de reprendre de nouveau la. guerre après expiration de la période île repos, L'exécution des conditions amena la réalisation de ce dessein. Erzperger proteste «le nouveau contre certaines aggravations des conditions de l'armistice. On dépasse aussi le but, qui est de désarmer KAlIemagne, nota m -ment contre le rétrécissèmest du blocus. Erz-berger termina en adjurant les alliés de hâter la conclusion du traité préliminaire de paix. Un gouvernement provisoire au Portugal Londres, 16 décembre. — La légation portugaise annonce qu'un gouvernement provisoire est constitué sous la présidence de Castro, ministre de la marine. Le parlement se réunit lundi. L'exécution de l'armistice L'armistice a été prorogé- d'un mois jusqu'au 17 janvier prochain, à rinq heures du matin. Cette prorogation d'un mois sera étendue jusqu'à la conclusion de la paix préliminaire. sous réserve du consentement des gouveruemelits alliés. Pendant .la durée des prorogations, les stipulations du traité original d'armistice continueront à être mises inexécution ; à ce traité original, il a été ajouté une stipulation disant que, s'il est- nécessaire, les alliés occuperont la zone neutre sur la rive droite du Rhin, au nord de la tête de pont de. Cologne- et jusqu'à la frontière néerlandaise. Le maréchal Foch a- annoncé aux délégués allemands, au nom de M. Iloover, qiie le tonnage' qui se trouve actuellement en Allemagne, soit deux et demi millions de tonnes, devait être, mis à la disposition et sous le contrôle des alliés pour le ravitaillement de l'Allemagne. Le maréchal Foch a déclaré( consentir, en principe, à ce que les navires'restent la propriété de l'Allemagne. Us 'pourront avoir des équipages allemands. La date de livraison de cinq mille locomotives, cent cinquante mille wagons de ; chemin de fer et de cinq mille camions automobiles est reculée jusqu'au 18 janvier prochain. L'Angleterre n'a pas retiré sa demande île livraison du vaisseau de ligne Baden au lieu du croiseur Mac.kensen, lequel ne peut être pris en remorque. A la conférence tenue avec la commission interalliée de la navigation, il a été décidé ; de permettre en principe les communications entre les stations de la rive droite du Rhin et entre celles de la rive droite et de la rive gauche du fleuve ainsi qiie les communications entre les .stations de la rive gauche et celles .le l'étranger avec- toutes les villes rhénanes. Par contre le transport des marchandises des stations de la rive gauche vers celles de la rive droite reste prohibé. Tous 'es navires servant au transport de la houille seront immédiatement relâchés. L'Allemagne dans l'étau L'empire vaincu "continue à subir- la filière^ des fatalités. Ce qui ressort des dernières nouvelles, c'est que le gouvernement de Berlin, c'est à-dire le groupe Ebert, cherche désespéré-| ment, à conjurer le péril séparatiste pour en arriver évidemment à pouvoir dire aux alliés : | « Traitez avec moi... » Qui pourrait en douter en lisant certaines ! déclarations que contient l'allocution pronon-i cée par Ebert sous l'autrefois glorieuse porte de Brandebourg, lors de la rentrée des troupes de la garde. C'est un véritable appel au secours, un cri de détresse : « Veillez à ce que l'Allemagne. reste unie, à ce qu'elle ne connaisse point de nouveau les misères du morcellement! Sauvez l'unité de la nation, vous qui devenez les citoyens de la république allemande, « une et indivisible ! » Il faut saluer, en passant, les derniers mots qui lurent la formule des grands ancêtres de 93. L'histoire, décidément, se répète, non peut-être dans son évolution elle-même, mais dans ses épisodes. D'autre part, les commissaires du peuple ont, à la même date, lancé une proclamation ouvertement dirigée contre les aspirations autonomistes des régions rhénanes et westpha-lienne. Elle proteste avec une énergie que seules savent inspirer des circonstances décisives, contre les projets conçus à Cologne et qui menacent l'unité nationale. Elle se termine par une exhortation véhémente à faire bloc derrière Berlin. Il ne faut pas oublier que la réunion d'une constituante est encore, sinon problématique, au moins incertaine, car elle dépend toujours des décisions que vont prendre les délégués des conseils socialistes. En attendant. Soif a démissionné ; Berlin est dans la panique et le désordre, et il n'est pas sûr que beaucoup de ses habitants, soucieux d'un avenir plus immédiat,, et pratiques dans leurs aspirations, n'y souhaitent pas, sans oser naturellement rien en laisser paraître, une intervention momentanée des ennemis d'hier. Car, à l'heure présente, rieu ife demeure impossible en Allemagne. N9UVELLES ET RÉFLEXIONS LES PLANS ANNEXtONISTES BELGES C'est ainsi que les Hollandais intitulent les quelques manifestations qui se sont produites depuis trois semaines eu Belgique pour le règlement de la question de nos frontières. Et les Hollandais s'agitent beaucoup ; ils se donnent les gants d'avoir peur. Dans des réunions tenues en Zélande aussi bien que dans le Limhourg, on prononce des discours enflammés contre nous et on qualifié sévèrement. notre ingratitude. Ce sont là de bien gros mots. Nous ne désirons nullement nous emparer de n'importe quelle portion du territoire hollandais. Nous désirons simplement que l'on modifie la question de la navigation sur l'Escaut. Les Hollandais devront cependant reconnaître , qu'il y a quelque anomalie dans ce fait qu'en ce moment même il nous est interdit de faire des transports militaires par LJEscaut, alors que la Hollande permet trai^cfnillement aux Allemands d'emprunter, pour rentrer chez eux, le territoire des Pavs-Bas.L'Escaut dorénavant doit être placé sous la surveillance des deux nations qui, de commun accord, s'entendront sur la question de l'entretien. En temps de guerre s'établira un régime spécial que réglera la conférence do la paix. LA MANIFESTATION DE DEMAIN A LA CHAMBRE La questure de la Chambre a décidé d'inviter à la séance solennelle de mardi prochain, au cours de laquelle les membres de la législation belge recevront les trois ministres protecteurs, cent soixante condamnés politiques déportés dans les prisons et ;es camps (L'Allemagne. Ces vaillants patriotes auront accès dans le,s tribunes publiques. Tous les grands corps de l'Etat seront conviés à cette manifestation, au cours de laqueiie les présidents de la Chambre et du Sénat exprimeront aux représentants des Etats-Unis, de l'Espagne et de la Hollande 3o gratitude du pays. LES RECRIMINATIONS DES ALLEMANDS Un radiotélégramme de Nauen transmet des récriminations à l'univers entier. 1! surgit • d'ailleurs chaque jour des nouvelles destinées sans doute, à apitoyer le monde. Le général voir Winterfeld proteste notamment contre le fait que les délégués allemands des chemins de fer eu Belgique soient obligés de prendre leurs repas dans un local spécial sous la surveillance des autorités. 11 faut avoir perdn non seulement toute dignité, mais encore' tout bon sens pour oser faire entendre de pareilles 'jérémiades alors que les Allemands, pour obtenir d'un conseil municipal une contribution de guerre qui était simplement un vol, enfermaient ce conseil municipal et les otages de la commune dans une pièce où toute permission de sortir leur était refusée jusqu'à ce qu'une décision eût été prise. En Belgique, dans ce pays où l'ignominie allemande a atteint son apogée, ou nourrit les délégués ennemis, on les préserve contre les légitimes rancunes de la population et ils osent protester. LE GOUVERNEMENT ET SES EMPLOYES Le gouvernement se trouve actuellement dans une assez sotte situation. Il n'a pas de budget et se trouve par suite, dans l'impossibilité dè payer ses employés. Ceux-ci ont été avertis :il y a deux jours de cet extraordinaire contre-temps. Le budget allemand n'est plus valable eu vertu même des décisions mini strie-Iles, et il faut chercher un expédient pour indemniser le petrsoxtàii&l.-Hâtons-nous d'ajouter qu'on semble l'avoir trouvé. Pendant l'occupation les fonctionnaires et les employés qui sent restés au pays ont été discrètement payés -par des société.? d'avance de fonds. On leur donnait un tan tième sut le traitement initial. On s'entendra avec ces organisations pour qu'elles se substituent complètement à l'Etat et qu'elles payent dorénavant jusqu'à ce qu'on ait un budget, intégralement tous les traitements. LES CONGES Le ministre de la guerre porte à la connaissance des militaires rapatriés de Hollande et d'Allemagne que le congé de dix jours qui leur a été accordé à leur letour au pays est prolongé de vingt jours. La durée totale du congé accordé aux rapatriés est donc de trente jours, non compris la durée du voyage. Ces militaires auront à se présenter à la brigade {le gendarmerie la plus rapprochée afin d'y faire viser leur permission pour xiro-longalion. La destination à donner aux militaires qui jouissent de ce congé d'un mois, sera portée ultérieurement à leur connaissan- •. par la voie, de la presse. Les militaires qui se trouvent chez eux sans être porteurs d'un congé régulier se présenteront. sans délai, à la gendarmerie pour faire régulariser leur situation. Les dispositions ci-dessus ne s'appliquent pas aux militaires des-classes de 1899, 1900, 1901 et 1902, lesquels sont maintenus dans leurs foyers en congé illimité, sauf rappel, jusqu'à. ■ date de licenciement de leur classe. Ces militaires doivent se conformer aux prescriptions du règlement pour les militaires en con- ■ . Les congés pour les -officiers sont prolonges dans les mêmes conditions que pour la troupe. A l'expiration de leur permission, les officiers devront se présenter dans les bureaux du lieutenant-général inspecteur général de l'armée, à l'Ecole militaire, à Bruxelles. Les dispositions ci-dessus s'appliquent, par analogie, aux militaires anciens ouvriers de l'usine de Birtley, rapatriés d'Angleterre. « VRIJE STEM > ET VRIJE STEM - 11 y en a deux, dont l'une est digne de tout respect et d'encouragement, et l'autre, une lâche contre-façon du premier. C'est ce que nous avions oublié de dire lorsque dans Feuilleton de l'ANVERS-BOURSE 23 J 1914-1918 La guerre vue d'Anvers Annotations quotidiennes d'un habitant de la ville SAMEDI, 15 AOUT 1914 Treizième jour de ia guerre (axms) * * La situation milita Lie en Belgique devient plutôt inquiétante. Les troupes allemandes rayonnent un peu de tous côtés. On a l'impression que l'ennemi se prépare dans notre pays à contourner l'extrême aile gauche des alliés. Des patrouilles de uhlans continuent à parcourir la ligne Beverloo-Huy (à gauche de la Meuse.) Cette nuit, des troupes allemandes entreprenaient une attaque près de Landen en vue peut-être de se frayer un.chemin vers Wàvre. Elles ont été repoussées, et ont subi de grosses pertes. Une patrouille, d'une qun-zaine de uhlans, est surprise et anéantie près de Tirlernont. Un détachement, comprenant un escadron de hussards allemands, revient aux environs de Diest, tombe dans une embuscade et est taillé eu pièces. Quelques hommes seulement réussissent à prendre la fuite. Les Allemands, d'autre part, se dirigent du côte d'Aerschot, où l'on s'attend à un engagement. Plusieurs forts de Liège tombent encore ce jour : Chaudfontaine, Evegnée et Pontis-e sont aux mains des Allemands. Barchon continue-à être vigoureusement bombardé, et l'on s'attend à ce qu'il capitule bientôt. A Dinant un combat a lieu entre Allemands et Français. A trois heures, cinq cents fantassins français qui avaient pris position sur la hauteur de la citadelle, du côté sud, sont décimés par des mitrailleuses ennemies, et obligés de se retirer. Des mitrailleuses françaises donnent,-de la rive gauche, la réplique aux mitrailleuses allemandes. De la cavalerie allemande s'achemine vers la ville par la rue Saint-Jacques. Les Français leur barrent la route. La cavalerie française se met à ce moment en action et, par un feu nourri, oblige l'ennemi à se retirer. Cinquante Allemands qui traversent le pont sont tués à coups de baïonnettes par les Français. Ceux-ci assaillent la citadelle, et font reculer 'es Allemands. A six heures et demie, un soldat français enlève le drapeau allemand de la vieille citadelle. Les Allemands ont }>erdu dans cette affaire plusieurs milliers d'hommes. Les pertes des Français sont beaucoup moins importantes. Durant ie combat, les Di,nantais s'étaient cachés dans leurs caves. Malgré toutes les contre-attaques, les Français occupent toujours les cols et les crêtes do Vosges. Les troupes d'Afrique, composées en majeure partie de tirailleurs indigènes, sont réunies ce jour dans la région de Bel-fort. Elles, forment environ deux corps d'armée, et sont prêtent, à participer aux opérations formidables qui vont commencer. Sur le front germano-russe 11e se livrent encore que des combat? d'avant-garde plus ou moins importants. Les Autrichiens s'efforcent de poursuivra leur marche en avant dans la . région qui s'étend à l'ouest de la V.istule, de même qu'à l'est de ce fleuve. Sur 1e- Dniestr, j les Russes obtiennent, un avantage sérieux. Quatre régiments d'infanterie et un régiment de cavalerie autrichiens sont très malmenés par eux. Dans la vallée du Jadar. en Serbie, la lutte toujours inégale entre Autrichiens et Serbes continue. Nos alliés se battent avec une té- d'importants renforts sont en route pour venir leur prêter main-forts. nacité d'autant plus grande qu'ils savent que DIMANCHE, 16 AOUT 1914 Quatorzième journée de la guerre A Anvers, les ordres de l'autorité militaire, en ce qui concerne la circulation entre la ville et les faubourgs, ne semblent pas avoir été bien compris par tout le monde, car le gouverneur militaire, le lieutenant-général Dufour, clans une proclamation, rappelle «pour la^ dernière fois», à la population que la circulation est libre dans tout le périmètre de la position fortifiée jusqu'à la ligne extrême des forts, et qu'entre quatre et vingt heures, il ne peut être exigé de laissez-passer nulle part. A Liège, les Allemands ne cessent de menacer la population. Aujourd'hui, par voie d'affiche, il est porté à la connaissance de la population que quiconque aura endommagé une ligne télégraphique ou téléphonique militaire sera fusillé. «Sera également puni des peines les plus rigoureuses celui qui enlèvera cet avis. Si le coupable n'est pas saisi, les mesures les plus sévères seront prises contre la commune où le dommage a été causé et où le présent avis y été enlevé. » Cet avis est libellé en plusieurs langues : en allemand, en français, en russe, en polonais... et peut-être aussi eri iroquois !... Les Allemands, par la prise de Liège et de seraing se sont aussi rendus maîtres de l'établissement Cockerill. Us voudraient bien faire travailler dans ces usines, mais les ouvriers les ont désertées. Il faut les faire revenir. Vite, donc, un avis ! Et aujourd'hui, on peut lire sur les murs de Liège, eu même temps que les menaces ci-dessus, l'avis suivant ; « Les ouvriers qui ont travaillé à la fonderie de canons sont, invités à reprendre le travail et à se présenter à la porte de l'usine, de neuf à dix heures du matin, et de. trois à quatre heures de l'après-midi. Le comman dant de Liège, — Bayer, major. » Nous doutons que l'invitation ait quelque succès. Si à Liège les Allemands menacent et invitent, à Visé ils sévissent, et ils sévissent de la façon la plus barbare. Hier soir, eu effet, vers onze heures, les Allemands, prétendant <iue des civils de Visé ont tiré sur leurs troiN pes et tué et. blessé quelques hommes, ont forcé la porte de nombreuses habitations, et en ont chassé/les habitants sans distinction-de rang, d'âge ni de sexe. Les maisons furent incendiées. Les habitants mâles ont passé la nuit debout devant la. station. Les femmes ont été isolées ; elles devaient quitter la ville aujourd'hui avant quatre heures de l'après-midi. Rien n'a pu être sauvé par les habitants que ce qu'ils portaient sur le corps Les hommes regardent, hébétés, devant eux, dans : l'ignorance du sort qui les attend. Jamais' commune n'a été ravagée à ce point ni poussée dans une si profonde misère en si peu de temps., Le règne de ia terreur continue donc. • Ce pays, qui de l'aveu de leur chancelier, lui-même a été envahi en violation du droit international, uniquement, parce que l'Allemagne n'avait pas le choix d'agir autrement-, ce malheureux petit pays qui a le seul tort d'être esclave de sa parole, les Allemands le martyrisent froidement, avec toute la cruauté de barbares qui châtient un coupable. Et les neutres -laissent faire!.... Economiquement et militairement, la Belgique n'a pas tardé à organiser sa défense, on l'a vu. L'assisance des malheureuses victimes de la guerre et, surtout, des blessés ne reste pas non plus en défaut. Des ambulances particulières de la Croix-rouge d'Anvers sont établies dans toutes les communes importantes, A Anvers, le dévouement de toutes les l iasses de la société est à la hauteur des circonstances. A Bruxelles, il n'en est pas autrement. Sur ce terrain, également, il n'y a plus de partis. Tous rivalisent de zèle. Dans cet ordre d'idée, il convient de signaler la visite que la reine, — lisez bien : la reinç, — a faite ce joitr-'i la Maison du peuple, le local des socialistes à Bruxelles. L'accueil qui lui est. fait dans cette maison est remarquablement enthousiaste. Cette visite est considérée à Bruxelles, et d'ailleurs dans tout le reste du pays, comme un véritable événement-** * En Belgique, les troupes allemandes qui ont échoué hier dans leur tentative de marcher sur Wavre se sont retirées aujourd'hui, sans combattre, dans la direction de Ha un ut. L'échec subi par la cavalerie allemande au combat de Hael'en l'a rendue visiblement circonspecte. Aujourd'hui, dimanche, elle s'avance avec prudence, et se retire sans s'engager sérieusement dès qu'elle se heurte à des forces adverses. Toutes les troupes allemandes signalées ces jours derniers sur 'le front de notre armée, prennent, d'ailleurs, une attitude plutôt défensive, et partout se retranchent.Toutefois, elles semblent vouloir faire une nouvelle tentative en se portant vers le nord dans la direction de Bourg Léopold-Moll. D'autre part, une rencontre assez importante a lieu dans la région de Mail lard-Hougaerde et près de Jo-doigne. Les Allemands ont tâché d'exécuter une charge, mais en vain ; ils subissent de graves pertes. Un régiment belge lutte pendant quatre heures avec le 18e hussard a 1 le-. tnand, qui perd beaucoup d'hommes. Du côté du haut Rhin, le- mouvement eu avant des Français se développe sur tout le front de Rechicohrt jusque Sainte Marie-aux-Mines. Nos alliés progressent jusqu'à la région de Saint-Biaise. Les troupes françaises qui occupèrent le Donon avant-hier avancent surtout dan< la vallée de Schirmeck. Dans la région fie Blamont et rie Cirey. elles se portent jusqu'à la hauteur de Lerquin. Avec trente-six canons, la première division d'infanterie allemande exécute à Eydt-kunhen, dans la Prusse orientale, une attaque qui est repoussée. D'autre part, les Allemands occupent Mlava, dans la Pologne russe, sur le .chemin de fer de Soldau à Varso vie, à quelque vingt kilomètres de la frontière allemande. De son côté, la deuxième division de cavalerie autrichienne, renforcée de deux bataillons d'infanterie avec deux batteries, essaye de se rendre maîtresse de Wla-diniar-Wolynsk à près de quatre kilomètres de la frontière galicienne ; eu Voltirize, au nord de Sokal, en dépit du nombre restreint de défenseurs et. 1 'absence d'artillerie, la garnison repousse les attaques des Autrichiens. Alors que les russes ne subissent que des pertes minimes, les Autrichiens se retirent très meurtris sur le \ illage de Simno. Entre Autrichiens et Serbes, la bataille se poursuit avec une fureur indomptable des deux côtés. La force de résistance de notre vaillante niais peu nombreuse alliée fléchit sensiblement. Sans doute, la lutte allait se terminer ce jour en faveur de l'ennemi, mais le gros des renforts est arrivé. Les nouvelles troupes serbes attaquent déjà vigoureusement non sans avantage. Le seizième corps d'année autrichien attaque la frontière ouest du Monténégro, par la ligne Krisosije-Cacho'. Le quinzième corps d'armée autrichien marche sur la ligne de Cajnica-Gorazda. La flotte autrichienne bombarde les positions monténégrines, sur !« mont Loveen. Ce matin, à neuf heures, à la hauteur de Budua, en Dalïhatle, au sud de Cattaro, un combat naval a eu lieu entre la flotte française et. la flotte autrichienne. Les navires français surgissaient, du sud-ouest et attaquaient l'escadre autrichienne en pleine mer. Deux cuirassés autrichiens sont coulés ; un autre est mis en flammes, tandis qu'un quatrième a pris la fuite, vers le nord, dans la direction de Cattaro. Le combat a duré plus d'une heure. La flotte française a, en outre, nettoyé la mer Adriatique, jusque près de Cattaro, de navires autrichiens. Un petit croiseur ennemi du type Zenta'a. encore éfé coulé ..... ;

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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