Bastogne à l'Yser: journal du canton de Bastogne

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BASTOGNE A L'YSER Bulletin de Ralliement et d'Union pour 'es jfîrdennes |BASTOGNE FAUVILLERS SIBRET VIELSALM JUSQU'AU BOUT!! Ces lignes s'adressent à tous mes compatriotes ardennais, qui, partout, honorent la terre natale par leur belle tenue, leur vaillance, leur ténacité. 4 ans de guerre.... 4 ans d'exil..,. Malgré ce long martyre, ils gardent la même fidélité au devoir, à la famille, au village. Parfois la morne plaine flamande leur donne la nostalgie des pittoresques Ardennes aux hautes collines, couvertes de sombres et mouvantes forêts de sapins; aux vallées protondes où coulent des rivières limpides et capricieuses, aux landes immenses de genêts d'or, aux champs de riches moissons. Mais cette évocation du pays raffermit leur fidélité, exalte leur courage et fait un bon soldat de tout Ardennais. Bastogne à l'Yser, notre journal de guerre, apparu le lgr février 4917, a voulu servir de trait d'union entre tant de compatriotes dispersés, leur communiquer les nouvelles reçues du pays, leur parler des amis, soutenir leur courage en leur apportant un réconfort, une consolation, une aide, en ces jours où l'absence de nouvelles est si pénible, si démoralisante.A-t-il atteint son bat? A mon avis, les résultats ne sont pas proportionnés aux dépenses occasionnées — 2000 francs depuis le début, — aux préoccupations, ennuis et travail volontiers acceptés. Le journal ne compte que 600 lecteurs pour 4 cantons, les renseignements sont rares ou obtenus à force de recherches, de demandes : nulles, la collaboration littéraire ou les observations qui dénotent l'intérêt, l'attachement, portés au journal. Quelques exceptions qui méritent une reconnaissance exceptionnelle, tels J. Mignon; F. S. ; E. F.; F. B, ; A. Sainlez. A qui laJaute? N'ayant pu délimiter ma part de responsabilités, je m'abstiens d'indiquer celle des lecteurs, mais je signale celle de la censure. Il m'est défendu de publier toute liste de lecteurs, même celle qui n'indiquerait que le nom et le prénom, Cette mesure ne se justifie pas : de plus, elle enlève à nos journaux une bonne partie de leur intérêt. 2e Année.— N' 19.— Juillet 1918. Pufelieation autorisée par l'Autorité Militaire

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