Brief van den soldaat: aan zijne verdrukte medeburgers

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s.n. 1917, 01 Septembre. Brief van den soldaat: aan zijne verdrukte medeburgers. Accès à 20 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/v11vd6qb9d/
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NUMERO 7. SEPTEMBRE, 1917. lei ui. .iokiiq ©e LA LETTRE DÜ SOLDAT f ifit :|jp go , A CEUX DU PAYS ENVAHI. L'AMERIQUE, A LA RESCOUSSE! Ohers Compatriotes, Lorsqu'au début de la guerre vous arboriez le drapeau américain pour manifester vos sentiments patriotiques, vous ne saviez ^vïaimeet pas si bien faire. Vous vouliez simplement témoigner -vèitre gratitude a l'égard de la Grande République, alors encore neutre, dont l'appui material et moral vous aidait a supporter les souffrances de l'occupation ennemie. Vous n'espériéz pas, vous ne pouwiez pas espérer, que l'Amérique prendrait si tót une part active aux hostilités et qu'elle devièn-. drait un jour l'ennemie la plus acharnée de l'impéralisme allemand. Nous non plus, lorsque l'aii dernier nous lisions les dissertations savantes du Président Wilson sur la paix et sur les torts réciproques des belligérants, nous ne pouvions pas nous imaginer que, derrière ce masque de froideur et d'injuste impartialité, brülait une conscience intègre, frémissante de pitié pour l'opprimé et d'indignation contre l'oppresseur. Le miracle s'est pourtant opéré, le masque est tombe. Lisez aujourd'hui la réponse incisive du Président a la note papale et comparez-la aux notes envoyées jadis par lui aux chefs des nations belligérantes, notes qui s'inspixaient apparemment du même souci de conciliation et de moderation: "Le but de cette guerre est de délivrer les peuples libres de la menace et de l'agression d'une énorme organisation militaire contrólée par un Gouvernement irrespoinsable qui, ayant secrètement projeté la conquête du monde, se mit a réaliser ce projet sans.iautres egards pour les obligations sacrées des traites et pour les principes vénérables du droit et de llionneur international. Cette Puissance choiaita son temps, frappa soudain satBvagemenit, ne se l&issamt arrêter par aiucun obstacle legal ou sentimental, plongea tout un continent dans une mer de sang, non pas seulement du sang des soldats, mais celui de femmes et d'enfants innocents et de misérables sans appui. Elle est aujourd'hui entravée mais non défaite, l'ennemie des quatrecinquième des peuples du monde." Et phis' loin: "C'est pourquoi la question que Ton doit se poser en presence de toute proposition de paix est la suivante: Est-elle basée sur la bonne foi de tous les peuples intéresses ou simplement sur la promesse d'un gouvernement ambitieux et intriguant, d'une part, et d'un groupement de peuples libres de l'autre?... La promesse des gouvernants de l'Allemagne ne peut être considérée comme une garantie durable." Le Président Wilson adresse textuellement aujourd'hui au Pape la réponse que les Allies lui adressaient il y a quelques niois. Ce n'est ni a l'Angleterre, ni a la France, ni même a la Belgique qu'il faut rendre exactement oppose a celui qu'ils en attendadent. C'est ce que l'on pourrait appeler de la propagande a rebours. "Pourquoi nous donner tant de mal?" me disait l'autre jour un camarade, "laissez les faire ! Ils sont les propres agents de leur ruine. Ils n'ont jamais su bien jouer la comédie. Voyez les télégrammes du Kaiser au Président Wilson, réVélés par M. Gérard. Voyez, dans le Testament de von Bissing, le passage relatif aux Flamands et au clergé. Quel admirable document de propagande antiallemande! Laisisez-les faire. Ils finiront par se mettre le monde entier a leur dos." * * * * * Une des caractéristiques de la mentalité allemande c'est de ne jamais vpuloir reconnattre non pas un tort—oe serait trop demander—mais une simple erreur, A force de marcher sax les pieds du Président Wilson, les Boches s'en sont fait un ennemi implacable. Le bon sens voudrait que, une fois la faute cammise, on s'empresse de l'admettre et de parer au grain. Non pas! ils ont exagéré la patience de l'Amérique. Ils vont, maintenant, pour sadisculper a leurs propres yeux, exagérer les longueurs de sa preparation, militaire. Ainsi, une faute en entraine une autre et un aveugle en conduit un autre vers '1^ saut périlleux final. Rien n'est dangereux comme de se croire infaillible! Dans son discours du Queen's Hall, a l'occasion du 21 juillet dernier, M. Lloyd George eut une parole heureuse. "Vous verrez," ditil, "que l'Allemagne commettra a l'égard de l'Amérrqué' exactement la même erreur qu'elle commit en aout 1914, a l'égard de l'Angleterre." La situation est, en effet, exactement semblable. Après avoir declare que l'Angleterre ne marcherait pas, on déclara que l'Angleterre n'avait qu'une "méprisable petite armee" et ne pouvait, par conséquent, exercer aucune influence appreciable. Cela ne valait pas la peine de ne pas violer la Belgique. De même, pour l'Amérique,. cela ne valait pas la peine de ne pas poursuivxe a travers tout la campagne des sous-marins. Mais, " la méprisable petite "armee" anglaise a grossi, grossi, si bien qu'elle est aujourd'huidix fois plus-iorte que jadis. Elle est partout, en Flandres, en France, a Salonique, a Bagdad, en Palestine, en Afrique (a cóté des Belges)—et partout en progrès. Et les milices amérdcaines, que les sous-marins devaient envoyer au fond de l'Atlantique, débarquent régul^re? ment en France depuis plusieurs mois. Nous vous avons annoncé l'arrivée de l'avant-garde du general Pershing en France en juin dernier. Un deuxième contingent a passé par Londres récemment et nous venons d'apprendre que 25,000 volontaires viennent de défiler a NewYork, se rendant a leurs camps d'instruction. Le service obligatoire est. d'ailleurs vöté et prés d'un million d'Américains se sont volontairement inscrits. On évalue le chiffre 'des forces

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