3e anm 9 mai \ Q HT/-» Courrier du geer Organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du paya de Liège DIRECTION ET RÉDACTION: Henry COLLÉE, Tongres. Abonnement : Belgique 3 fr. — Etranger 5 fr. —p——^——■—■—»mmm^jmmmm^ Annonces la ligne : o, 15 fr. Réclames, réparations judiciaires et autres insertions dans le corps du journal : 1 fr. la ligne. Les annonceuse payent par anticipation. Téléphone On traite à forfait pour les annonces à long terme, N° 12 Élections législatives DU 24 MAI V°tez Van Ormelingen |j|j^| Plaatsvervangers. — Suppléants. Le scrutin du 24 mai Trois semaines exactement nou séparent du jour où les masses élec torales de quatre provinces seron appelées au scrutin. Comme toujour trois partis se trouvent en présence les socialistes, avec pour plate form électorale, la fameuse réforme du S U. pur et simple ; les libéraux, désu nis, désemparés, sans chef et san boussole,n'ayant comme programm quequelquesnégations; enfin,le pari catholique, étroitement serré aulou du Gouvernement, présente au Pay tous ses efforts,; outes ses réforme dans les multiples domaines où soi travail s'exerce ; toute la liste g longue de bienfaits et de largesse pour la prospérité du peuple belge Le pays l'a compris. Il n'abandon nera pas son Gouvernement en qui i à confiance depuis plus de 30 ans Les catholiques ont, le 2 juin 1912 signé un nouveau bail de 25 ans : c n'est pas le corps électoral qui 1 résiliera. Et sur ce, nos adversaire n'ont plus aucune illusion. Tous ont encore à l'esprit la cam pagne de forcénés qu'ils onl menée i y a 2 ans. Libéraux et socialiste r avaient fait un pacte énergique, bap tisé Cartel, et qui comportait un haine éternelle au Gouvernemen catholique. Après une propagand effrénée de plusieurs semaines, ai cours desquelles tracts et brochure élaient distribuées à profusion ; le meetings se multipliaient, les jour naux étaient lancé» par cenlaines d mille, mais voilà, pour eux la vit loire était assurée... Dieu merci tou leurs efforts vinrent se briser contr le roc immuable que formaient 1 parti catholique el tous les bon citoyens. Le 2 juin fut leur YValei loo !... on ne se relève pas facilemen d'un désastre pareil. Depuis lors c'est le désarroi complet dans le troupes anticléricales ; le cartel es brisé,ils vont à la bataille comme de soldats fourbus, n'en pouvant plus ayant brûlé jusqu'à la dernière cai touche. Les chefs sont rentrés dans l'on; bre, laissant aux sous-ordres, la b* sogne peu rassurante de mener un campagne sur l'issue de laquelle o n'a plus aucun doute.Et ces chefs,qt ont l'air de s'être retirés sous la tent déclarent carrément qu'ils n'ont plu d'espérances... M. Paul Hyman écrit: « Le scrutin de demain est u « scrutin partiel qui n'englobe r « Bruxelles, ni Anvers el dont lot « le monde sait d'avance qu'à raiso «jde nos institutions électorales el d « la R. P. le résultat ne peut délruir «|la majorité régnante, mais seuk «jmenl la diminuer ou l'ACCKO TRE. » Les voilà donc ces fiers libérau ' qui prétendent au pouvoir depui trentre ans ; ils avouent enfin qu'il ne peuvent plus compter sur rien. | Et M. Hymans trouve la cause c la concrétise en ces quelques mots « Ce qui a éloigné le libéralisme d f « pouvoir, c'est la peur du socic lisme. » Vous voyez très clair. Monsieur 1 Grand'maître, mais il est un pe tard. C'est dans ces dispositions d troupes abattues avant d'entamer 1 3 lutte, que libéraux et socios vont à 1 - campagne du 24 mai 1914. Nou t n'avons, pour notre part, qu'à nou 9 en féliciter grandement et à applai : dir dès aujourd'hui, le succès noi 8 veau que va remporter bientôt 1 . drapeau pour lequel nous servons. s ' ° Mentalité à combattre r s Certes, la campagne électorale d 9 celte année est conduite on ne pei; a mieux par nos amis et tout fait pr( ,i voir un succès pour le 24 mai 1914, s tout le moins égal à celui du 2 jui ; 1912. - | Aucune question ne passionne 1 1 corps électoral ; toutes le laisser ,. plus ou moins dans l'indifférence. reconnaît que le gouvernement ag e sagement dans toutes les question e -qu'il a à régler ; que le pays, depui s au'il a mis à sa tête des hommes d droite, n'a connu que la prospérité - qu'il n'a enfin qu'à se féliciter de 1 1 manière dont le parti catholique s gouverné le pays depuis trente ans En 1912, pour un très grand nom e bre, le gouvernement semblait êtr< t en péril. e La majorité à la Chambre étai I descendue à six voix et l'opposition 9 depuis un an, chantait sur tous les s toits que c'en élait fini de la « domi - nation cléricale », que le parti catlio e lique allait succomber et céder s; place à la coalition du cartel, s L'électeur, en présence de ces pré e dictions, entendant le vacarme as e sourdissanl fait par l'an licléricalismi s à la veille du scrutin et croyant pou •- de bon au renversement du gouver t nement dont il n'avait pas trop à s< i, plaindre, eut peur du changement s Qu'allait lui apporter le bloc, qui s t disait prêt à prendre les rênes di s pouvoir ? Jh'allait-il pas assister ; i, une politique d'exagération, de sec •- tarisme et l'agitation de la par d'une majorité de gauche ? Aprè 1- tout, il ne se sentait pas si mal : i- l'aise dans son petit pays, personn e ne l'inquiétait, les lois votées depui u vingl-huitans avaient toujours eu di li bon et, sérieusement, la politiqu e catholique 11'élait pas si cntiquabl s que voulaient bien lui dire les pla s cards du cartel. q II voulut le maintien du pirl ii catholique au pouvoir et renforça d il 10 voix sa majorité. n Certains électeurs trop confiant e pourraient se tenir ce langage-ci : e « Ap rès tout, le gouvernement es i- » assuré de conserver une majorit » sulïîsante.li ne serait peut être pa » bon de trop l'encourager et de 1 x » renforcer. Ne se laisserait-il pa s » aller à commettre des actes inc je s » sidérés, s'il possédait encore plu » de voix qu'actuellement? C'est biei :l » assez de 16 voix et il pourrait s : » sentir trop fort et se départir de s u » modération, dont il n'a cessé d » faire preuve jusqu'à ce jour. » Ces réflexions doivent être com e battues énergiquemenl.Nous devon u dire et redire que cette idée es mauvaise, ne repose sur aucun fon e dement et est au plus haut poin a dangereuse. a A ces électeurs mal inspirés,il fau s montrer tout le mal que parviennen s encore à faire au pays les opposants l- malgré la majorité de 16 voix don i- dispose le chef du gouvernement. 1 e faut leur dire que l'obstruction scan daleuse faite au projet scolaire n peut plus, ne doit plus se renouvele " et que, pour cela, une seule chose es à faire : blâmer libéraux et socia listes et renforcer les catholiques Cette protestation est nécessaire, ili e méritent uue nouvelle leçon. il II faut leur rappeler que, malgr s- seize voix de minorité, les socialiste à appuyés par les libéraux n'ont pa n hésité un seul instant à déchaîner 1 désastreuse grève générale d'Avri e 1913. it njjl faut les assurer de la continua II lion inébranlable de la politique me it ' dérée qu'ont suivie tous les cabinet s qui se sont succédé au Pouvoir. Rap s pelons-leur qu'il fut un temps o e nos amie disposaient de 70 voix d ; majorité à la Chambre el de 40 a a Séual, et que, malgré cette fore a | colossale, le sectarisme fut toujour j, ' banni de la politiqu i catholique el 1 ai n i» j _ i_ 1 1 " M le Chev Frantz SCHAETZEN, s Membre, de la Chambre des Repré-sentants, Bourgmestre de la com-p mune de Nederheim.J 1 — a M. CEELEN, e Représentant suppléant, Conseiller nrovincial. t - sans cesse place à la sagesse la plus t grande el à la tolérance la plus large. Montrons-lui, enfin, par les excel- l lents arguments dont nous disposons t à l'heure actuelle, que l'avenir du ,, pays et sa prospérité sont en bonnes L mains, qu'il doit réprouver la po- 1 1 lilique anticléricale, en accordant, . comme en 1912, tous ses suffrages, e aux candidats catholiques de Ton- r gres-Maeseyck. f Alnrs lfl siirpèft nnns sera assuré. ' Comme en Belgique s « Ce petitfpays est vraiment grand s » par la sagesse qu'il dégage, par la a » rapidité avec laquelle il a marché 1 » dans la voie^du progrès et de la » civilisation. » Il s'est donné des lois larges et » utiles qui ont accrédilé ce proverbe s » flalleur: LA LIBERTÉ COMME EN - » BELGIQUE. û » Il a travaillé de tou les ses forces e « et de tout son courage, non pas à n » accroître son territoire, mais à le e » rendre fertile et productif. Il a vu, s » cinquante ans av;mt les autres, it » que la lutte mondiale aurait le ter-

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