De Belgische socialist: tweetalig weekblad van den Bond der Belgische Arbeiders in Nederland

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s.n. 1918, 07 Septembre. De Belgische socialist: tweetalig weekblad van den Bond der Belgische Arbeiders in Nederland. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/cj87h1fw67/
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—mm m— 11■ il m i raareawKMgaMWjffwrw^ire imniwiTminnraimh ri qui tous chantent l'apologie de l'impérialisme. Les auteurs, aussi bien ceux de ces déclarations que des articles, appartiennent tous au parti socialiste dépen* dant et jusqu à présent le „Vorwârts" ne les a ni démentis, ni reniés. , Il y a encore plus. Le grand quartier général décide, que Von Kuhlmann s'en irait pour faire place au pangermaniste von Hintze. Le „Vorwàrts" et le parti du „Vorwârts" sont indignés; on proteste; le „Vorwârts" publie un article très violent, même à teinte révolutionnaire, contre les politiciens de violence allemands. Le lendemain, le groupe parlementaire des dépendants se réunit et trouve qu'il n'y a rien da changé. v A l'unanimité moins huit voix on décide de voter les crédits de guerre comme auparavant. Non seulement le „Vorwârts" n'a pas renié les annexionnistes au sein de son parti, mais il continue à soutenir financièrement un gouvernement, quand il est convaincu, que ce gouvernement est le porte-parole du quartier-général impérialiste allemand. Voilà les faits en face de la fraséologie de l'article défensif. Ah ! nous ne voyons que le militarisme allemand — nous reproche le „Vorwàrts". Le „Vorwârts" fait erreur, Au lieu de militarisme allemand, il faut lire militarisme prussien, que le „Vorwârts" et son parti nous ont appris à connaître dans tous ses détails avant la guerre. Il n'y a qu'un militarisme prussien: il est en Allemagne, Il n'existe en Europe, depuis la chute du tsarisme qu'un pays qui est gouverné par une camarilla militaire de cour, aidée par une puissante bureaucratie — la caractéristique du militarisme prussien — et ce pays, c'est l'Allemagne. Il n'existe en Europe, hormis l'Autriche-Hongrie, qu'un pays, où le gouvernement au lieu d'être responsable envers le peuple, est l'instrument d'une oligarchie militaire; ce pays, c'est encore l'Allemagne. La constellation poétique de l'Allemagne, dans le cadre du militarisme prussien, est un danger permanent pour la paix générale. Elle ne contient aucune garantie. Le futur statut de paix doit nous donner ces garanties ; mieux vaut par et avec le peuple allemand, que par l'influence du dehors. Le „Vorwârts" ne doit pas s'inquiéter d| danger de notre militarisme, qui a uft tout autre caractère que le militarisme prussien. La défaite du militarisme prussien entraine le triomphe de la démocratie ; car un Lloyd George et un Clémenceau puisent justement maitenant leur force dans celle des pangermanistes ; la puissance des uns couvre celle des autres, comme la défaite des uns entraînera inévitablement la défaite des autres. Que veut maintenant le „Vorwàrts"? • Une paix rapide sans annexions, ç à d. une paix à base du status quo ante bellum ; cependant Scheidemann prétendit justement le contraire au Reichstag le 6 Avril 1916. Nous voulons accepter que par la force des événements un revirement s'est produit dans la politique des dépendants allemands; il est même très probable que ce ne sera pas le dernier revirement. Nous aussi nous sommes partisans d'une paix rapide, mieux vaut aujour-d'hui que plus tard ; car c'est un mensonge, que nous voulons continuer la guerre jusqu'au bout, comme le prétend le „Vor-wârts"; mais nous ne voulons pas une paix à tout prix, mais une paix démocratique. Les socialistes dépendants allemands décident de la durée de la guerre. Demain l'Allemagne peut avoir la paix, s'il le faut contre la volouté de Lloyd George et de Clémenceau, mais elle doit se déclarer carrément pour la Société des Nations, pour le Désarmement, pour l'Arbitrage obligatoire et pour l'application intégrale du droit de disposer d'eux-mêmes à tous les peuples opprimés, y compris ceux de l'Allemagne. D'autre part, le peuple allemand doit nous assurer les garanties politiques, que les dispositions de paix seront exécutées par l'Allemagne. Nous ne voulons pas laisser dupet notre bonne foi par de magnifiques promesses et de belles paroles. Aussi longtemps qu'une caste guerrière gouverne fn Allemagne, qu'un groupe, petit mais puissant, de hobereaux prussiens dirige l'Etat Allemand, il ne peut y avoir question d'un nouvel ordre du monde, à la lumière de la paix générale. Brest-Litofsk nous a appris ce que valent les belles paroles des socialistes dépendants en face de la puissance des Junkers prussiens, soutenus par la camarilla militaire de cour, Par ordre des généraux prussiens, les baïonnettes allemandes, aux mains des ouvriers allemands, ont fait triompher lt Prussianisme en Courlande, Esthonie Livonie; ont étouffé la Révolution Russe en Ukraine; ont aidé à massacrer le prolétariat finnois. L'Allemagne a annul< tous les fruits de la Révolution Russe Le peuple allemand, avec les socialiste; dépendants allemands, a une fois de plui prouvé son impuissance politique. A l'égard de ces faits des promesse! et de belles paroles ne signifient rien Les peuples/ veulent que le peuple allemand souligne par des îfiits les pro messes et paroles, ce qui est seulemeni possible en remplaçant le système réac-tionnaire prussien par un ordre démocratique: la politique doit être faite paï le peuple et non par una clique de courtisans. î Voilà le prix qui doit être payé pat les socialistes dépendants pour arriver à une paix rapide, à la quelle peut accéder le peuple allemand. Le parti du „Vorwârts" devra décider si une paix rapide vaut un tel prix. LES SOCIALISTES ANGLAIS CONTEE L'INTERVENTION. Le parti socialiste indépendant (I.L.P,) d'Ang leterre a publié un manifeste dans lequel 1 dénonce l'intervention alliée en. Russie comm< j étant une tentative de renverser la Révolutior ! et de rétablir le pouvoir et le régime du capitalisme.UNE NOUVELLE CONFÉRENCE SOCIALISTE INTERALLIÉE. Bien plus important encore que la question dt lieu où se tiendra la conférence est celle des organisations et partis convoqués. Si désireux que nous soyons de nous réunir avec ços camarade! socialistes de l'Entente — en attendant la réunioE infiniment plus nécessaire et plus urgente des socialistes de tous les pavs — nous ne saurions accepter une conférence truquée, „camouflée", seloc l'expression du jour. Si on invite les socialistes russes, toutes le! organisations russes, depuis les socialistes révolutionnaires de droite jusqu'aux bolchéviks, doiven' être représentées. Pour l'Amerique, à côté des corporatifs de Cîompers, le Parti SCCialîStC américain — qui ssul, r dhère à l'Internationale — d; it avoir sa place, tonta sa place. En Grèce, il n'y a qu'un seul parti socialiste sérieux. C'est celui qui comprend les masse; ouvrières de Salonique. On ne saurait lui substi tuer, comme on tenta de le faire en août 1917 je ne sais quelle organisation fantôme dont 1< citoyen Drakoulès est à peu près l'unique adhérent En Italie enfin, il importe que le Parti socîalistf ..officiel" et la C. G. T. italienne aient la largf part de représentation qui leur appartiennent — U quasi—unanimitédes voix, puisqu'ils sont l'unani mité des forces prolétariennes organisées. Sur tous ces points, nous sommes fermemen résolus à obtenir les satisfactions nécessaires. Dan: ces conditions seulement, la conférence est possibl* et sera féconde. J. Longuet. LA RÉUNION DE L'INTERNATIONALE.Les socialistes des pays alliés se sont divisé: sur la question de la réunion de l'Internationale Les uns désirent voir l'Internationale socialisé réunie le plus tôt possible, coûte que coûte, tandii que les autres désirent avoir des garantie». Etan donné l'attitude des socialistes au»tro-allemand pendant ces quatre années de guerre, ils douten avec raison qu'ils puissent retrouver le vrai chemii du devoir socialiste. La réunion de l'Internationale ? D'accord ! Pou faire des efforts en vue de la conclusion de la pai; le plus tôt possible? Encore d'accord! Mais quel! paix ? Ici commencent nos désaccords. Il y a de socialistes qui demandent la paix le plus tôt possible tout de suite, sans trop se soucier de savoir quel! sera cette paix. Sera-t-elle démocratique ou non' Répondra-t-elle aux intérêts des peuples ou non peu importe. Ce qui importe, c'est la paix. Le autres, au contraire, pensent avec raison que, pou nous socialistes, que ne sommes pas les pacifiste à tout prix, ce n'est pas la paix comme telle qu importe, mais le contenu de la paix. Nous désiron la paix, nous la désirons ardemment, mais nous n peuvons pas accepter n'importe quelle paix. La pai: que nous voulons, la paix que les socialistes doiven vouloir, c'est la paix démocratique, la paix du droi la paix juste, la paix qui garantira à tous les peuple le droit de disposer librement d'eux-mêmes et a prolétariat international de développer libremei ses forces en vue de la réalisation de son idés social. Même si on ne pouvait pas dire avec cei titude quel est le pays qui attaque et quel pay est attaqué, il serait du devoir des socialistes d tous les pays belligérants, quand la guerre a déj éclaté, de coordonner leurs efforts en vue d'obteni une paix démocratique et juste. L'International socialiste pourra exister telle qu'elle doi exister, ou elle ne pourra pas exister d tout. Elle doit avoir non seulement le corp: mais aussi l'âme socialiste. Si les socialistes des pays ennemis sont prêts mener sincèrement une action internationale poi la paix juste, pour la paix des peuples, pour la pii qui garantira à tous les peuples la libre dispositio d'eux mêmes, alors rien plus n'empêche la réunio de l'Internationale. Mais tous les signes nous diseï que les socialistes majoritaires allemands ne viulei pas mener une action pour une telle paix. Ils d< tirent aussi la paix, ils la désirent peut être pli encore que nous, mais ils veulent la paix qui résul de l'état actuel du pouvoir des pays belligérant C'est-à dire ils ont aidé leurs Gouvernements im périalistes pendant quatre ans et par là contribu à avoir le dessus sur les pays de l'Ente«te, maintenant quand ils voient que, grâce au concou des Etats-Unis, ils finiront par être vaincus, i demandent la paix, telle qu'elle résulte de la car de guerre modifiée par nous chaque jour ! Noi autres, socialistes de l'Entente, nous avons demanc la paix juste, la paix qui garantira à tous li i peuples, grands et petits, la libre disposition d'eu: ; mêmes. Tant que tous les socialiites ne conseï tiront pas à travailler sincèrement pour amener ui telle paix, il nous parait que tous les efforts c : reconstituer l'Internationale pendant la guerre s ; ront vains. Sava Mouzikravitch. HASBEEWIJE. — Les membres so: priés d'assister à l'assemblée générale qi ' aurà lieu V endredi, 6 £ eptembre à 6 h. apr è: ! midi dans la salle de lecture de la cant ne B. Ordre du jour très important. ; Le comit Chronique belge. LA VERITE SUR LES SOCIALISTES ALLEMANDS par CAMILEE HUYSMANS. Sous ce titre, C. Huysmans écrit dans le „Manchester Guardian": Le „Vorwarts" du 16 juillet reproduit la réponse des majoritaires allemands à la lettre que Vandervelde et moi avions envoyée avec le texte authentique du mémorandum interallié et un commentaire sur ce document. La réponse est signée par un des secrétaires Hcrmann Millier, le nouveau membre du Reichstag, qui a assisté à la conférence du Bradfort avant la guerre. Dès que je voyais la signature de Millier, j'avais l'impression que nous aurions un document plutôt lourd en style officiel, car : je n'ai jamais considéré Miiller comme un diplomate spécialement doué. Miiller déclare que les majoritaires ne cessent d'adhérer à la formule: pas d'annexions, ' ni d'indemnités, libre disposition, des peuples. Il ajoute qu'au Parlement, ils agirent dans ce sents, quand la paix de Brest-Litovsk fut discutée. (Le parti majoritaire déclarait qu'il considérait ce traité com*me provisoire et que ses clauses ne peuvent pas être définitives étant inacceptables pour les alliés.) Au nom de son parti, Miiller accepte le Comité organisateur de la conférence internationale suggérée par la conférence interalliée, celle-là devant avoir un caractère de conver-• sation et comprenant la participation de tous j les groupes socialistes et ouvriers, y compris | les Américains. j La lettre d-ë Miiller ne dit rien des négocia- ! tions de La Haye entre Scheidemann et Troel- ; stra et je ne puis attribuer ce silence qu'à la i ; censure. Le „Times" et d'autres journaux ont natu-î Tellement essayé de tirer des conclusions ; de ce fait et ils ont attaqué Arthur Hender-■ son. Je ne regrette pas cette nouvelle offensive; au contraire. Les mêmes hommes qui ont empêché Troelstra de nous apporter le résultat d-e ses négociations, se plaignent maintenant de ce qu'ils ne sont pas en possession de ce document. 1 Puis-je me référer à une question personnelle? Reuter a fait circuler cette semaine un télégramme avec le titre suivant: „Scheide- I mann répudie Huysmans." Et le télégramme ' relate que Scheidemann a fait une déclaration : dans laquelle il dit que les socialistes majoritaires allemands n'ont pas l'intention d'acquiescer aux demandes de l'Entente et d'accepter la restitution de l'Alsace-Lorraine à la France j „comme Huysmans l'a écrit, dans le Manchester Guardian"." Le côté amusant de ce télégramme, c'est que je n'ai jamais écrit que les socialistes majoritaires allemands étaient en t faveur d'une telle restitution. J'ai écrit que, si } l'information donnée^d'abord par Reuter est ( correcte (que les majoritaires allemands acceptent la proposition des neutres de Stockholm, comme base d'une discussion et cette informa-r tion est confirmée par le télégramme de Troel-stra), ils ont ouvert la porte aux négociations: ils considèrent l'Alsace-Lorraine comme une s question „discutable", ni plus, ni moins. Vous voyez, immédiatement où réside la duperie. Les Messieurs qui sont maîtres du mono-\ pôle télégraphique transmettent un texte qui exagère la situation. L'autre parti proteste. El ' cette protestation est publiée comme si elle se S rapportait au texte original et non à l'exagération.S Il y a plus. Henderson parlait dans son discours de l'attitude et de la réponse des partis s ouvriers des pays centraux en général et er donnait une impression générale. Le „Times' t en retient une part sur 10 et base sur celie-lè une conclusion générale. Il y a encore plus La presse Northcliffe dis cute la lettre de Millier et oublie délibérémen les conversations de La Haye. Ce qui fut le ré ' sultat de ces conversations sera montré par le; télégrammes suivants: lo. Télégramme de Branting à Troelstr; S (1er juillet 1918): e ^ «Veuillez faire savoir si l'exposé Reute: r sur le correspondant viennois du „Berlinei 0 Tageblatt" est exact. L'exposé dit que lei ^ majoritaires allemands acceptent les propo a sitions de paix des neutres de Stockholn comme base d'une discussion." 2o. Réponse de Troelstra à Hendersoi à (3 juillet 1918: ir „L'exposé est exact, pour autant qu'i x s'agit de la proposition des neutres d» n Stockholm." n De la lettre de Miiller et du télégramme d- II Troelstra, je tire la conclusion suivante: Un conférence tend à amener des négociations. ■" Avant la conférence, les majoritaires aile " mands déclarent que leur opinion est contenu dans leur mémorandum, mais comme base d s discussion de la nouvelle conférence, il» accer tent le» propositions de6 neutres, qui oonsti ®. tuent un document intermédiaire entre le m< morandum interallié «t leur propre menic r> r and mm. ls S le ; P.S. Consentant une interview du cor » [ respondant suisse de „L'Humanité' lé • d'après laquelle le c. Troelstra confirm ss que Scheidemann a déclafé qu'il n'exist c- i pas de question d'Alsace-Lorraine pou i- l'Allemagne et que l'ancien parti socia >e liste allemand ne reconnaît pas d'obli le gâtions pour l'Allemagne en ce qui cou î- , cerne le dédommagement intégral de 1 i Belgique, le „Vorwârts" écrit en dat = j du 17 août : En aucun cas d'ailleurs Scheideman» peut avo: " dit, que la social-democratie allemande (N. d. I 1_ , la dépendante) ne s'opposerait à la réunion d'un conférence qui aurait pour devoir d'examiner 1 8. mémorandum dé Londres. Le parti, 'et avec h Scheidemann. n'a pas fait dépendre l'adhésion à une conférence du contenu d'un mémorandum qui lui est plus ou moins promis. Accepter un mémorandum inconditionnellement ou donner son adhésion à une conférence, à la quelle sera examiné ce mémorandum, ce sont deux choses distinctes. Probablement nous avons à faire à un malentendu. CONTRE LA PESTE ET LE CHOLÉRA Le Département de l'économie publique a ordonné à toutes les entreprises de transport de prendre toutes les mesures préventives nécessaires pour le cas où l'épidémie de peste et de choléra qui sévit actuellement dans certains pays se propagerait dans les régions voisines de la Suisse. Il a ordonné notamment de tenir prêts de grandes quantités de désinfectants et de préparer les locaux sanitaires où seront pla-; eés les voyageurs devant subir une quarantaine. UNE PROTESTATION. La section d'Amersfoort, réunie en assemblée générale le 25 août 1918 : S'associe de tout coeur à la motion de protestation votée par la fédération anversoise des • „syndicats et du parti ouvrier Belge" et se soli-j darise avec un ardent enthousiasme à l'action j de notre éminent camarade C. Huysmans; ! Proteste avec la dernière énergie contre la | violence faite par les gouvernements, aux re-; présentants autorisés de l'Internationale, en ; leur refusant des passe-ports, sous le fallacieux j prétexte „que l'on ne peut avoir des relations | avec l'ennemi pendant la durée de la guerre", j alors qu'il est donné toute faculté à ses diri-i géants dte laisser ses représentants se rencon-trer pour faciliter des missions secrètes, con-| traire aux intérêts vitaux des peuples et aux ; principes modernes des démocraties; Applaudit et fait sien la motion Longuet adoptée au dernier congrès national français disant: „Que les élus de la classe ouvrière ne voterons plus désormais les crédits de guerre; ! si le gouvernement continue à refuser dès ; passe-ports pour assister à une conférence de | l'Internationale"; Forme le voeux que, le comité exécutif de ! l'U.T.B.H. s'entende avec le parti socialiste [ Hollandais pous organiser une série de meetings publies de protstations dans les grandes villes de ce pays, ayant pour ordre du jour „La convocation de l'Internationale". Chronique syndicale. LES TRADITIONS DU MOUVEMENT OUVRIER BELGE. Il est exact qu'en général, notre organisation syndicale avait des tendances à se modeler sur l'organisation allemande. Ce n'est pas moi qui l'en blâmerai, car la guerre ne m'a pas fermé les yeux sur les solides qualités des Allemands. J'espère que nos syndicats continueront à s'inspirer de l'esprit de méthode et de discipline des socialdémocrates d'Allemagne, de même que nos coopératives sont allées en Angleterre chercher des exemples et des leçons. Mais le Parti ouvrier belge, tout en subissant dans un certain sens, l'ascendant de l'Allemagne, ne s'était pas soustrait à l'influence du socialisme et du syndicalisme de France. C'était près du prolétariat français que son coeur battait le plus fort. Cela ne l'avait pas empêché, avec sa triple organisation syndicale, coopérative el politique, d'avoir conservé une originalité bien propre. On pourrait dire qu'il avait résumé er lui, en se l'incorporant, et tout en restant lui-même, les caractères distinctifs du socialisme j anglais, du socialisme allemand et du socia-| lisme français. ' t Cette originalité, il faut que le Parti ouvriez s belge la garde, comme un don rare et précieus qu'il doit à sa situation de carrefour où les peuples d'Europe se sont souvent entrechoqués el où ils pourront sans doute se réconcilier ur jour. AUG. DEWINNE ! AGITATION OUVRIÈRE EN ALLEMAGNE, i A Essen, une partie des ouvriers du bassii minier de la Ruhr sont entrés en grève poui l des questions de salaire. On croit qu'il ser; donné immédiatement satisfaction aux reven dications ouvrières. . D'autre part, on apprend qu'une grande as s semblée d'ouvriers de l'industrie chimique s'es réunie le 18 août à Vielsters (bassin de 1: t Ruhr). Il a été communiqué à cette assembléi que les fabriques s'étaient déclarées prêtes ; i reconnaître désormais les secrétaires de syndi cats comme représentants de la classe ouvrièr< organisée. En outre, les fabriques ont décidé de ne plu; 3 faire aucune difficulté aux syndicats ouvriers On tiendra compte, autant que possible, de 5 voeux exprimés par, la classe ouvrière en c 3 qui concerne la réduction des heures de tra vail, le paiement des heures supplémentaires le travail de nuit et le travail des jours fériée b ENORMES CONDAMNATIONS CON . TRE LES GRÉVISTES HONGROIS. Les journaux de Budapest annoncent que pendant le» grandes grève» d'avril, les mineur de la région de Lonya Teleper prirent part a mouvement. La grève prit là une tournure vie lente; le premier après-midi, les grévistes et 1 troupe eurent de violentes"et sanglantes colli , ! sions au cours desquelles le commandant mili i taire fut blessé. 3 20 travailleurs ont été arrêtés et traduit de r vant les tribunaux pour rébellion, insubordins tion et coups et blessures graves. - i Le tribunal militaire siégea 11 jours et cor damna Georges Mark à 20 ans de travaux foi a cés, Paul Gyenge à 12 ans, Andréas Irimcza e 10 ans; d'autres à six mois. r POUR LES GRÉVISTES D'UKRAINl ^ Selon le journal „Krasnaia Gazeta" la direi e i tion du syndicat des cheminots de Russie e j décidé d'envoyer une somme de 15.000 rouble „pour aider les cheminots ukrainiens en grève' En même temps, il a adressé un appel aux organisations et aux particuliers, les invitant à apporter l'aide matérielle aux grévistes Le syndicat des ouvriers de l'industrie textile a versé au fonds de secours une somme de 80.000 roubles. L'assemblée générale des syndicats de Moscou a décidé d'envoyer aux grévistes une par- fia. 71a cac fnn.rîc Petites SMouvelSes. ARGENTINE. — Le mouvement ouvrier en Argentine prend des proportions de plus en plus grandes. Les grèves se multiplient dans les usines et les ouvriers tendent à déclarer la grève générale. ALLEMAGNE. — On estime les pertes allemandes, depuis le début de la guerre, à 6 millions d'hommes, y compris 1.400.000 tués, jusqu'à l'offensive de mars 1918. Du 27 mars au 17 juillet, les Allemands ont eu 120.000 tués. ITALIE. — Le congrès socialiste national italien se tiendra du 1er au 4 septembre, à Rome. I RUSSIE. — A l'Onéga et près d'Archangel, les troupes des Soviets ont battu complètement les troupes anglaises iet leurs alliés, les Gardes Blancs. FRANCE. — Jean Longuet a reçu une lettre de Romain Rolland. En voici le commenoement: „Mon cher Longuet, je vous félicite du succès de votre motion et je l'acclame de tout coeur." ETATS-UNIS. — On apprend de source diplomatique neutre, que les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont conclu un traité secret ayant rapport à une allianese politique et économique agressive et défensive, dirigée surtout contre la politique expansionniste du Japon on Extrême-Orient. — La Chambre des Représentants des Etats-Unis a voté la loi sur le service obligatoire, telle qu'elle a été projetée par le département de la guerre, à l'unamité moins deux' voix, celles de socialistes. — Lansing et Ichi ont signé une convention, prolongeant pour cinq années le traité d'arbitrage américano-japonais. AUTRICHE-HONGRIE. — L'archiduc Joseph d'Autriche, à qui l'université de Budapest a décerné le doctorat honoris causa, a prié le recteur de remetrre la cérémonie à plus tard, vu que l'on est probablement plus près de la paix que l'on ne pense. ESPAGNE. — Un conflit aigu a éclaté entre l'Espagne et l'Allemagne, par suite du torpillage continuel de navires espagnols. BELGIQUE. — Le nouveau ministre -de France auprès du gouvernement belge est arrivé du Caire au Havre. UTRECHT. — Dimanche 1 septembre à 10 h. au café „Nieuwe Zuilen" à Zuilen, assemblée générale: nomination d'une commission de contrôle et remise des comptes. Revue de Sa Presse. „Le Populaire" : En sorte que les soldats de la République ne savent pas avec qui ils vont échanger des coups de fusil. Ils ne savent pas ce qu'ils vont faire en Russie. Le peuple de France ne le sait pas. Les représentants de la nation, en vacances, ne le savent pas non plus. Y a-t-il jamais eu, au cours de notre histoire, situation plus tragique où, par une opposition qu'il faut dénoncer vivement, les peuples aient été tenus dans une plus complète ignorance des événements en voie d'accomplissement, alors que ces événements engagent plus complète-ments les intérêts et les destins des nations? „La Sentinelle" 22-8-18: Quand la guerre fut déclarée, tous les députés du parti „étroit" votèrent contre la guerre et les crédits de guerre. Et cette attitude d'une opposition acharnée et irréconciliable à la guerre et aux gouvernants bulgares, ils l'ont conservée jusqu'à aujourd'hui. Ils ont aussi mené une campagne très vigoureuse contre le régime barbare implanté par le gouvernement bulgare dans les régions serbes occupées. « Voila des faits, qui justifient, ici, comme toujours, notre conception de la solidarité internationale prolétarienne, notre espérance dans un renouvellement de l'Internationale, et notr« ferme confiance dans l'avenir du Socialisme. DOUCHAN POPOVITCH, Secrétaire du Parti Socialiste Serbe. t ,,Lé Droit du Peule" 16-8-18: i- En ce qui concerne le choix du futur statut ; des nationalités opprimées, les partis socialis-t tes de ces nationalités seuls ont le droit de parler à l'Internationale et d'être écoutés d'elle. Il est grand temps de ne plus tailler l'avenir 5 des nations d'après les vues des socialistes allemands. L'Internationale a sous-estimé le facteur national et sur-estimé la bonne volonté et la force du socialisme allemand. Nous en avons vu • les résultats. Il est du devoir socialiste que la i voix des socialistes des nations petites ou op-3 primées ne soit plus étouffée par l'autorité dea socialistes allemands, des socialistes traîtres au socialisme et à l'Internationale. '• Entendez et faites entendre la voix dfs op- • primés! ALEXANDRE PAVLOVITCH. „L'Humanité" 13-8-18: La classe ouvrière anglaise est organisée for- temsnt: elle a dressé des syndicats vigoureux, s riahes, qui comptent des millions d'adhérent». Il* ont, ave» nous, pris en commun d'importan-il # tantes résolutions relatives à la conduite mena# a d-s la guerre et aux condition j. de la paix démocratique. Nous pensons que la meilleure politique est de laisser libres de leurs actions ce» masses hautement conscientes de leurs devoirs; c'est leur faire injure que de supposer qu'elle» pourraient abuser contre l'Entente de la liberté qu'elles sollicitent; et de ce côté de la Manche comme de l'autre, la confiance en la démocratie fait partie intégrante de la défense natio-^ nale elle-même. MARCEL CACHIN. Rubrique des Abus. ; ^ De différents côtés ou nous demande des ren-!- seignements supplémentaires quant à la libération a d'une partie des internés. Nous devous nous tenir à ce que nous avous publié à cet égard. Cepen-'' dant nous voulons y ajouter, qu'il n'y a pas lieu pour les internés à s'alarmer.

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Cet article est une édition du titre De Belgische socialist: tweetalig weekblad van den Bond der Belgische Arbeiders in Nederland appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Rotterdam du 1916 au 1918.

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