De Belgische socialist: tweetalig weekblad van den Bond der Belgische Arbeiders in Nederland

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s.n. 1918, 21 Septembre. De Belgische socialist: tweetalig weekblad van den Bond der Belgische Arbeiders in Nederland. Accès à 02 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/086348hm0h/
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TROISIEME ANNEE No. 3. SAMEDI 21 SEPTEMBRE 1918 LE NUMERO: 7V2 CENTS Tirage de la semaine: 7000 ex.pl. Le Socialiste Belge Hebdomadaire de l'Union des Travailleurs Belges en Hollande et & la Centrale Syndicale Belge Pri* de l'abonnement « Hollande: 90 cent» par tritMtre . Rédaction « Administration: H. LONGVlLLr, Prinsegracht 71, u HAIE. . rm de t «oonnemeni pour t «ranger: 1.00 net!» par mmesti Les causes de la crise. Comme nous l'écrivions dans notre dernier numéro, le socialisme international a traversé pendant la guerre une crise terrible et pitoyable. Cela ne peut pas nous être indifférents. Nous avons, au contraire, à rechercher quelles peuvent être les raisons qfti ont amené cette crise. Depuis l'évolution du socialisme de la période utopique dans le stade scientifique, surtout par les œuvres de Saint-Simon, Marx et Engels, la classe ouvrière organisée s'est proposée comme tâche suprême le triomphe dt socialisme moderne sur le capitalisme. C'est dans ce but que le prolétarial a été toujours le défenseur de la démocratie, conscient que cette tâche seraiî à atteindre par la voix de l'évolution organique avec la démocratie comme centre. Cette évolution social-économique qu s'effectuait avec succès dans les pays modernes, organisés d'après le système capitaliste, et cela jusqu'à la veille dt la catastrophe mondiale, avait pour con dition essentielle le conservation de 1; paix. C'était la révolution par la voie paci fique. Voilà aussi une des raisons prin cipales pour laquelle le socialisme inter national s'opposait de toutes ses forçei contre la guerre. Personne n'osera contredire que 1< socialisme international n'a pas fait Ci qui était humainement possible pou empêcher la guerre. Le militarisme e l'impérialisme ont été combattus par tou les moyens possibles : dans les parle ments, dans la presse et la littérature socialistes, par des meetings de protesta fion, etc. Les congrès socialistes internationau: avaient établi une base qui définissait 1; tâche du socialisme international en faveu de la conservation de la paix et qu indiquait, ce qu'il y avait à faire, en ca de guerre. Cette tâche est résumée de façon non équivoque dans les résolutions votées ' dans lesquelles il est dit e. a.: lo. qu'en cas de guerre, le prolétarïat acoej tera.it la défense du pays pour une guerr défensive; 2o. qu'une fois la guerre éclatée, le prolétE riat doit employer le trouble économique pou faire triompher le socialis-me par la Révolutioi Brièvement : la politique du socialism international se réduit à la formule -l'établissement du socialisme par 1 voie de : lo i'évotution en temps de paix; 2o la révolution en temps de guem Jusqu'à présent, une partie du sock lisme international a' fait défaut, en c qui concerne la première et la second voie d'action. C'est à cette partie qu'appartienner surtout et en premier lieu, les socialiste ' dépendants allemands. L'Allemagne est l'agresseur, c'est 1 pays qui attaque. Mais cela n'a pas ; empêché les socialistes dépendants alle-| mands de se mettre deriière leur gou-: vernement: premier reniemeat du socialisme international. Au lieu de tirer partie du désarroi économique pour le renversement du système prussien archi-réactionnaire, les socialistes dépendants allemands se sont unis aux partis bourgeois pour former un bloc politique : second reniement du socialisme international. j Quelle est maintenant la cause de ce i reniément qui a conduit à la crise? Il serait évidemment injuste de déclarer qu'il n'y a qu'une cause en jeu. Mais indépendamment des autres facteurs la raison principale est, et reste : que cette partie du socialisme international, oubliant les traditions glorieuses i et les promesses du socialisme interna-i tional, a baissé pavillon devant l'impé-: rialisme par le militarisme. : Ces socialistes ont remplacé leur internationalisme d'hier par le nationalisme i bourgeois, allant en certains cas jusqu'à un chauvinisme désastreux. Ce procès s'est accompli au point que la politique de guerre de ces socialistes s'est identifiée complètement avec la i politique de guerre des partis bourgeois. C'est pourquoi cette partie du socia-; lisme international a été appelée avec ; droit: „les social-impé ialisses". r Le socialisme international a traversé t la crise, fidèle à ses traditions, historiques, 3 sous tenir compte des social-impérialistes. L'épreuve a été pénible. Les social-; impérialistes ont rendu la tâche de la - classe ouvrière immensément plus difficile. A ce moment, le socialisme inter- i national a triomphalement conjuré la i crise. Dans tous les pays du monde, et r en dépit des social-impérialistes, le pro-i létariat a repris conscience de soi-même, 3 a réparé la chaîne brisée de la solidarité internationale, a repris confiance dans le - socialisme international et n'attend que l'ordre pour accomplir en fait la politique du socialisme international. Le socialisme international s'est dégagé de cette crise, provoquée par les social-impérialistes et il s'est tourné contre eux. Maintenant la crise est arrivée pour ' les social-impérialistes, car leur politique i a fait banqueroute. Y aura-t-il encore possibilité de réha-e bilitation pour eux, aux yeux du socia-: lisme international? a Pourront-ils encore être admis comme des camarades dignes, au sein de l'Internationale Rouge? !. Nous posons les questions. Au prolé-[- tariat international d'y répondre, cepen-e dant que nous restons ce que nous e sommes : des socialistes internationaux convaincus. t Le socialisme international, c'est notre s foi, et c'est pour cette foi et c'est avec eiie que nous voulons vivre, que e nous lutterons, — qua nous vaincrons! Rubrique Internationale. L'HEURE des PEUPLES APPROCHE Dans notre numéro du 17 août noue écrivions: Le militarisme prussien s'est suicidé par la guerre et a donné en même temps le coup de grâce à tout militarisme et à toute politique de force. Le peuple allemand a maintenant l'occasion de consumer jusqu'à la fin le procès de dissolution militaire, pour créer, sur les ruines de l'Allemagne à moitié féodale, basée sur sa ca-marilla militaire de la cour de Potsdiam, une Allemagne nouvelle selon les principes fondamentaux de la démocratie, et mieux encore, de la démocratie socialiste. Depuis lors, le procès de désagrégation militaire, alors à son début, a continué dans une mesure plus grande encore. Au front, les Allemands doivent reculer sans relâche; on a l'impression que le commandement allemand craint et évite le combat., cependant que les réserves allemandes paraissent loin d'être épuisées. Serait-il vrai quand même que la démoralisation s'est emparée du soldat allemand' au point que Ludendorff et sa clique préfèrent une rétraite méthodique à une débâcle militaire complète? Qar une armée démoralisée, atteinte par je désespoir, aime mieux de se rendre .que d'affronter le combat. ! Cela, la guerre nous l'a appris assez, [et du côté russe, et du côté autrichien. F D'ailleurs, cette démoralisation est un phénomène naturel. Dans la période des quatre années écoulées, les généraux prussiens ont tant soit peu hypnotisé leurs soldats par le triomphe militaire.. Les soldats allemands l'ont cru, et, fortifiés par cette foi, ils ont fait des sacrifices immenses,, dans leur soumission aveugle. Mais, à la fin du compte, ils ont fait l'expérience, l'expérience de la rude loi de la réalité, que leur foi était une fausse foi: le militarisme prussien ne saura ni ne pourra vaincre, la politique de force allemande ne saura, ni ne pour, ra triompher. Voilà le commencement de la démoralisation; voilà le commencement et la fin du procès die désagrégation de la machine militaire prussienne. La démoralisation, née de telles causes, ne §e borne pas seulement à l'élément militaire, mais s'étend jusqu'aux couches profondes de la population civile.Tous les symptômes démontrent que le moral de la population allemande est singulièrement déprimé. Cela ressort des racontars qui font la ronde en Allemagne. On dit p. e. que Hindenburg s'est suicidé. Des troupes ont passé à l'ennemi. Plusieurs régiments se sont révoltés. Des officiers de marine ont trahi des bases de sous-maritts. La flotte anglaise a attaqué Helgoland. Les autorités allemandes reconnaissent cet état de choses. Le gouverneuT militaire des Marches (Berlin), Hinden-bourg, et même Guillaume II s'en sont mêlés pour combattre cette disposition d'esprit. Us savent, eux, qu'un peuple qui a perdu la foi a tout perdu. Ce mouvement doit avoir pris une fameuse extension tant en ampleur qu'en profondeur, quand on constate que le chancelier de l'Empire a déclaré à la Chambre des Seigneurs prussienne: Mais ces objections (N. d. 1. K. contre l'introduction du suffrage égalitaire) doivent, au temps que nous vivons, être mises à l'arrière plan pour la grande tâche qr'est la défense, des biens les plus précieux de l'organisation de l'Etat, de la dynastie et de îa couronne. Cela veut dire clairement qu'au sein de la population allemande des courants puissants préparent un mouvement révolutionnaire.Oe que Hertling tâche de sauver par un palliatif, c'est précisément l'enjeu de la grandie lutte qui s'annonce. Ces mouvements populaires '.iese laisseront pas neutraliser par l'introduction du suffrage universel. La désillusion est trop grande, la désagrégation est trop avancée. Le peuple allemand commence à en avoir assez diu junkertum prussien et de la caste militaire monarchiste qui l'ont conduit, avec le militarisme prussien, au bord du précipice. Le peuple allemand veut le triomphe complet de la démocratie. | Involontairement nous pensons à la période qui précéda la chute du tsarisme: Le désespoir, la désillusion, la démoralisation et la désorganisation ont , occasionné la perte du tsarisme. ; Pourquoi n'en serait-il pas de même en Allemagne où agissent les mêmes facteurs sous la poussée des circonstances, et l'influence des événements1? On dit bien quelquefois que le peuple allemand n'a pas de traditions révolutionnaires. C'est une vérité historique, Mais cette guerre mondiale — un épisode révolutionnaire en lui-même — a fait éclore en Allemagne, par sa durée et par ses effets, les éléments néoessai-; res et les facteurs indispensables poui une insurrection populaire contre le régime militaire autocratique. L'avenir démontrera que le peuple | allemand à l'heure où ii devra briseï ! ses chaînes, dispose ou non de la oons-, sience et de l'énergie nécessaires à l'accomplissement de cette tâche historique | Pour cela le peuple illemand doi avoir l'assurance qu'il sitf, préservé de ! toute attaque du dehors. L'impérialisme de notre côté ne peut pas être un obsta elle à la libération complète, du peuple s allemand et, avec le peuple allemand1 i de tous les peuples. | Car voilà oe dont il s'agit. La lutte ! pour le triomphe de la démocratie et dt 'socialisme par la démocratie n'est pa: un problème territoriale, mais un pro blême européen, un problème mondial Tant qu'en Allemagne et en Autriche Hongrie oe système politique semi-féo | dial forme la base de la constellatioi ! politique; les autres peuples ne pour j ront pas marcher en avant. Les peuple j de l'Allemagne et de l'Autriche doiven 1 frayer le chemin pour eux et les autre' j peuples en mettant les mains à la pâte Les prolétaires allemands, pas plu< que les autres, n'ont à perdre que leur chaînes. Et il y a tout un monde à ga gner pour eux, le monde de la démocra tie, le monde du socialisme, j Verrons-nous s'accomplir cet Evangile Sera-t-il donné un jour au prolétaria international l'occasion d'entamer L lutte finale? La parole est au prolétariat allemand QUI GOUVERNE LA FRANCE? L'„Heure" n'a pas paru le mercredi 4 ser tembre frappée d'une suspension de 24 heure à la demande.... du grand quartier généra américain. ' HENDERSON RÉPOND A VANDEB VELDE ET A DE BROUCKÉRE. Chers Camarades. Acceptez mes sincères remerciements pou votre intéressante lettre. Depuis celle-ci vou avez dû voir ma déclaration qui a été publié par l'agence Reuter. Je suppose qu'elle vou aura convaincus que nos points de vue son presque identiques. En ©e qui concerne le Bulgares, les Hongrois et, dans une moindr mesure, les partis socialistes autrichiens, votr lettre me fait conclure que notre accord es presque complet. Ce que vous dites au sujet des socialiste majoritaires se rapproche très fort de ma de claration et je reconnais maintenant entière ment que les conditions de la Conférence d Londres n'ont pas été remplies. Comme je l'a expliqué, j'avais interprété le désir de prendr le Manifeste des Neutres comme base de dis cussion, comme indiquant une nouvelle attitud et un nouvel état d'esprit. J'eus depuis d< témoignages très rassurants dans oe sens d Camille Huysmans, qu'il tenait d'un mernbr de votre Parlement, souree qu'il ne veut pa faire connaître publiquement. Sans l'informt tion envoyée par Troelstra, en réponse au téle gramme de Branting, je n'aurais jamais pr< ■noncé le discours de Northantpton, ni envoy la lettre au „Times" du 27 juillet. Vous pouve comprendre tous deux, j'en suis sûr, l'étendu de ma surprise quand je lus l'interview que Troelstra avait donnée au correspondant suisse de l'„Humanité". J'admets franchement que j'ai attaché plus d'importance à l'esprit qu'à l'acceptation, à la lettre des décisions de Londres. Non pas que je les considérasse comme peu importantes: au contraire, elles le sont d'autant plus si le véritable esprit fait défaut. Mais il faut remarquer que nous ne tendons pas à une conférence, mais à une conversation préparatoire et l'état d'esprit dans lequel chaque section aborde le problème de la paix est le facteur le plus important. Quand Troelstra déclara publiquement qu'il n'y avait ni nouvel état d'esprit, ni nouvelle attitude, je reconnus, malgré tout le regret que j'en éprouvai, que cela ne laissait d'autre alternative que celle proposée par votre lettre avec tant de clarté et de force. Dans ces conditions, je ne vois aucun point de désaccord entre nous, et si déplorable que cela puisse être, le fait qu'aucun changement ne se manifeste dans l'attitude allemande nous oblige à nous dresser contre les ennemis de la démocratie et à confirmer notre déclaration de février 1915, que la victoire de l'impérialisme allemand signifierait la destruction de la démocratie.Dans l'interview de Troelstra un point paraît encore suspect. Il semblerait qu'un compte rendu de sa conversation avec Scheidemann était préparé et accepté de commun accord en vue d'être publié. Puis on dit que la publication fut refusée, mais pas par Troelstra. On pourrait en conclure que lorsque Scheidemann retourna en Allemagne et rapporta sa conversation, elle fut reconnue inacceptable par le Parti — d'où la publication de la lettre de Muller. Ceci est plutôt significatif et montre l'obstination du vieux Parti. Maintenant, en ce qui concerne 'la Conférence du mois prochain, je suis heureux d'apprendre que vous comptez y assister, quoique personnellement je fus opposé à sa réunion. D'après la méthode suggéré^, pour son organisation, je craignais qu'elle ne constituât une tentative de division entre ceux qui avaient réuni les conférences précédentes. Puisqu'elle doit être tenue, il y a lieu de prendre toutes les-précautions voulues pour éviter toute rupture. De sérieuses tentatives seront faites et encouragées par la presse pour amener Gompers à se déclarer contre les décisions de la Conférence de février. Cette politique ferait le jeu de nos extrémistes et pourrait causer un tort incalculable au mouvement pour une paix sai-, ne et démocratique. Si nous nous en tenons à nos décisions de février, soyons d'accord pour î n'avoir aucune conversation jusqu'à ce que les L conditions auxquelles se réfère votre lettre 3 soient remplies, mais faisons un arrangement pour qu'une conférence de la classe ouvrière soit tenue concurre^nment avec la conférence officielle de la paix. Dans ce cas, de bons résultats pourront en sortir. A, HENDERSON. 1 P. S. — Quelle serait votre opinion sur la réunion d'une conférence sans les Allemands, 3 mais en invitant ceux qui ont accepté les con-t ■ ditions de la Conférence de Londres? A. H, 5 NOS COMMENTAIRES. s La lettre de Henderson nous donne l'occasion 5 de faire quelques remarques complimentaires d'autant plus que le „Vorwârts" du 22 septembre se permet d'écrire: Il est pénible de voir un homme (N D R il s'agit d'Albert Thomas'1 qui travaillais autrefois avec nous pour la conservation de 1 la paix et qui employe de tels arguments ( rusés en faveur de la continuation de la guerre. | La mesure est pleine. Il faut de la clarté Faisons parler les faits contre l'accusatioi s ignoblç du „Vorwârts'\ 1 Henderson dit la vérité quand il déclare qu< le Parteivorstand des Dépendants n'était pas d'accord avec les déclarations modérées et quas: insignifiantes de Scheidemann à la Haye. iNon seulement cela est dpparu clairemen' r par la lettre de Muller au secrétaire du Bu s reau Socialiste International, comme le di' e Henderson avec raison, mais cela ressort encor< s' plus vivement par l'article de Ebert, présiden' ,t des Dépendants, paru dans le „Vorwàrts" di s 6 septembre, donc après la visite de Scheieie 6 mann à la Haye. 6 Ebert dit qu'ils ont fait un pas en avant pa] t l'acceptation du mémorandum du Comité hol lando-scandinave comme base des négociations s Et Scheidemann aurait dit cela à Troelstra .. Mais Ebert fait suivre immédiatement cette conesession par les réserves suivantes: e lo. L'indemnation de la Belgique ne peut pas i être acceptée par l'Allemagne. e 2o. La question d'Alsace-Lorraine n'existe i- pas pour nous, Allemands. e Qu'est-ce qui reste de la ejoncession après cei s réserves? e Mais il y a plus. e Nous avons toutes les raisons pour croire que s le Parteivorstand des Dépendants a conclu l- après la visite de Scheidemann à la Haye: qu'il se trouve encore toujours comme i- avant au point de vue élu mémorandum aile é mand de Stockholm. z Nous défions le „Vorwarts" de contredire e cela. Que reste-t-il débout maintenant de l'ac cusation indigne du „Vorwârts" à l'adresse d'Albert Thomas — dont nous ne partageons cependant pas la .politique? Ils adoptent la même attitude d'équivoque en ce qui concerne la paix de Brest-Litovsk. Ils sont bien disposés à reviser cette paix d'après la base de la résolution pacifique au Reichstag, à la condition de .... Pourquoi encore cette condition? La paix de Brest répond-elle aux principes socialistes oui ou non? Personne n'osera répondre oui, chacun dira „non". Lorsque e>ett& paix fut discutée au Reichstag, les Dépendants se sont abstenus, honteusement, .et maintenant ils sont disposés à rechercher ce qu'il y aurait à changer, à certaines conditions ... C'est de la politique du système donnant, donnaht; c'est la politique de la bourgeoisie capitaliste et de tous les impérialistes.Quant à la paix de Bucarest, un document impérialiste de la plus pure espèce, et qui a été approuvée par les Dépendants, ils n'en disent pas un mot. La politique des socialistes dépendants allemands est la négation de toute politique socialiste, du Socialisme International. Ce serait perdre son temps que de vouloir les ramener à de meilleurs sentiments. Ils sont ce qu'ils sont et quand ils feraient plus de • concessions eje serait sous la poussée des circonstances.Mais ils ne feraient jamais de concession par conviction. | Ils sont perdus pour le prolétariat international et pour le Socialisme International, o.u plutôt, ils ont perdu le prolétariat international et le Socialisme International. L'unique espoir de la classe ouvrière se reporte sur les socialistes allemands indépendants, sur le parti de Liebknecht, Haase, Lede-bour et consorts. Leur politique est la politique du Socialisme International. La convocation de la Conféreneîe Internationale ne peut pas être retardée d'un jour. Les socialistes dépendants ne sont pas pour la paix des peuples et ils ne le seront jamais. La Conférence Internationale peut se réunir demain avec les- Indépendants. Voilà la seule issue et la meilleure solution. KURT EISNER ET LES SOCIALISTES INDÉPENDANTS DE MUNICH POURSUIVIS. Prochainement commencera à Munich an grand procès contre Kurt Eisner et vingt autres ' socialistes indépendants, arrêtés depuis la grève de janvier. LES SOCIALISTES AMÉRICAINS ET L'INTERVENTION EN RUSSIE. Selon „Weekly People" (du 3 août), l'organe central du Parti socialiste de l'Amérique, des assemblées populaires ont eu lieu partout aux Etats-Unis pour protester contre toute inter-ventiem en Russie. „Weekly People" défend le point de vue du mouvement ouvrier international et exprime, comme il suit, son opinion sur l'intervention, soit de l'Entente, soit des Centraux, en Russie: t „Les capitalistes commencent à voir que la classe ouvrière possède la force et l'instruction nécessaires pour diriger sa destinée vers le progrès de la civilisation. La révolution russe a tellement effrayé et terrorisé les capitalistes que, unis internatio-nalement, ils cherchent à écraser la révolution ouvrière, la révolution russe. Ils | voient bien que leur pouvoir et leur existence courent un grand danger. Les ouvriers conscients du monde entier éprouvent, en regardant la Russie, un sentiment plus fort que la fierté et suivent avec un grand intérêt les progrès de la révolution. Ils considèrent la Russie comme la démocratie la plus grande et la plus avancée du monde entier, comme la patrie des ' ouvriers, „pour les ouvriers et par les ouvriers". Les assemblées populaires étaient très nombreuses, les salles étaient combles, et les ouvriers ont protesté à l'unanimité contre toute menace contre la Russie de la part des capitalistes étrangers. Le rédacteur et publiciste John Reed, qui a longtemps séjourné en Russie pendant la révolution, a pris la parole au cours de plusieurs meetings. PAS DE RÉUNION PARLEMENTAIRE INTERNATIONALE AVANT QUE LES EMPIRES CENTRAUX NE PROPOSENT SÉRIEUSEMENT LA PAIX. ( Lord Weardale, président de l'Union interparlementaire, envoie à la presse . une lettre d'ans laquelle il1 dit: „On attire mon attention sur la déclaration > du „Tageblatt" du 12 août, suivant laquelle le professeur Quidde, - le professeur Lammasch et i l'évêque Franknoix, ont demandé au secrétaire général de l'Union interparlementaire de Christiania de proposer aux groupes interparlemen- i taires des pays belligérants de nommer chacun, au scrutin secret, trois représentants qui échangeraient leurs vues relativement aux possibi- s lités de paix. Quoique j'aie eu connaissance des vues éclairées que MM. Quidde, Lammasch et Franknoix > ont toujours montrées depuis le début, relativement à la guerre, je suis fortement d'avis que

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Cet article est une édition du titre De Belgische socialist: tweetalig weekblad van den Bond der Belgische Arbeiders in Nederland appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Rotterdam du 1916 au 1918.

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