De klok uit België = La cloche de Belgique

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s.n. 1917, 29 Juillet. De klok uit België = La cloche de Belgique. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/xg9f47j27b/
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Dimanche 29 Juillet 1917. Ire Année N» 18 Cloche de Belgique Supplément spécial hebdomadaire du «Courrier de la Meuse" Rédaction Kapoenstraat 14 Administration Kapoenstraat 16 MAESTRICHT. — TÉLÉPH. 614. PRIX PAR NUMERO i 5 Cents. ABONNEMENT: Pour la Hollande . . Fl. 1.00 par trimestre Pour l'Extérieur . . . Fl. 1.25 „ „ T"~ Une exhortation du Cardinal Mercier Nous recevons du pays occupé l'exhortation suivante qui est lue aux fidèles dans toutes les églises du diocèse de Malines. Exhortation à la Modestie 0 Aux jeunes filles, aux épouses et aux mères chrétiennes. Notre Saint Père le Pape Benoit XV déplore, dans sa dernière encyclique, le laisser-aller des mœurs du jour, qui rappellent la sensualité païenne, et demande aux prédicateurs de réagir avec vigueur contre le courant général. Les apôtres se sont partagés le monde ancien, ils y ont préché l'Evangile, la pénitence, le renoncement, la chasteté, la modestie, l'édification mutuelle ; après qu'ils avaient conquis une ville ou une province, l'élite qu'ils laissaient derrière eux prolongeait, par le spectacle de sa vie, la prédication évangélique et ainsi, evn dépit de persécutions sanglantes et d'hérésies astucieuses, le christianisme, au bout de trois siècles d'efforts, avait dompté l'empire romain. Les mêmes causes produisent !es mêmes effets. La gfâce ne nous manque pas. Le bras du Tout-puissant n'est pas raccourci. Si les famillen chrétiennes voulaient résolument se montrer fidèles à l'Evangile, le retour au paganisme serait enrayé, l'Eglise reconquerrait le terrain qu'elle a perdu. Jeunes filles qui formez l'élite de no*, familles chrétiennes, vous n'avez pas conscience du mal que vous faites, et c'est votre excuse, mais vous avez le devoir de vous en préoccuper. Des tailleurs sans scrupule exploitent les instincts les plus bas, cherchent à flatter les sens et à généraliser la Scuuciion. Et vous, irréfléchies, obéissant au souci de plaire et de retenir sur vous les regard», vous» encouragez l'immodestie au lieu de la combattre; au heu d'élever le niveau de la moralité publique, vous contribuez, inconsciemment je le veux, à le faire baisser. Car, si, personnellemtnt, vous vous arrêtez en deçà de la limite extrême où l'audace de la mode confine à l'immoralité, votre connivence impudente en encourage d'autres, moins réservées que vous, a franchir, sans pudeur, les dernières sauvegardes du respect de soi et de la vertu d'autrui. Il est temps de remonter la pente. Montrez-vous fières de l'bvangile et dignes de iui, aussi bien au dehors et devant le public, que dans l'intimité de vos consciences ; soyez courageuses ; ne tremblez pas devant le tyran qu'on appelle la mode et qui n'est, somme toute, qu'un vil couturier anonyme. Mères chrétiennes, vous qui avez l'expérience des périls du monde, surveillez les toilettes de vos enfants. En ces heures douloureuses, où vos maris, vos fils, vos frères, font à Dieu et à notre Belgique endeuillée, l'offrande de leur liberté et de leur vie, le débraillé de certaines toilettes mondaines insulte à la gravité du patriotisme autant qu'à la pureté de l'Evangile. Au nom de la justice divine que nous avons tous le devoir? d'apaiser; Au nom de la divine miséricorde que vous avez la mission d'attirer sur notre pays; Au nom de Notre Seigneur Jésus-Christ, qui a subi les ignominies de la croix et versé son sang jusqu'à la dernière goutte, pour transformer et sanctifier nos mœurs; Au nom de la foi de votre baptême qui vous a fait renoncer à Satan, à ses pompes et à ses œuvres; Au nom des cœurs chastes, que la charité vous commande de ne point blesser, et des cœurs vicieux qu'elle vous invite à regagner au respect de l'Evangile ; Au nom de la Patrie en larmes et en deuil, qui vous demande de faire trêve à la frivolité; Au nom de votre âme, enfin, qui vaut plus qu'un monde, selon la parole du divin Maître : " De quoi vous servirait-il de gagner le monde en'ier, si ce devait être au détriment de votre âme? „ Nous vous en supplions, habillez-vous avec modestie, soyez réservées dans votre maintien, chastes dans vos intentions. La Fédération des femmes catholiques a déjà inscrit plus de douze mille affiliées. Nous savons que nous pouvons compter sur leur apostolat, et nous y comptons. Elles tiendront à honneur de prêcher d'exemple. Que chacune de ces douze mille affiliées s'impose le devoir s'rict de ne porter que des robes décentes, fermées, sans artifice de séduction malsaine ; que toutes bravent le respect humain et se montrent fières de le braver pour honorer l'Evangile de Notre Seigneur Jésus-Christ, et les mœurs chrétiennes de notre chère Patrie inscriront une belle victoire. Nous en formons le vœu, et nous prions Dieu de répandre ses grâces et les bénédictions du Ciel sur les familles dociles à notre parole. D. J. Cardinal Mercier, Arch. de Malines. Portraits du Roi ot du Cardinal En regardant ces deux chefs-d'œuvre, on sent remonter son courage. Le Roi, " qui a tout perdu sauf l'honneur ", nous apprend à souffrir sans murmurer. Le Cardinal, qui souff.e et prie, nous enseigne que seul Dieu peut guérir nos blessures. Ces deux portraits devraient orner tout foyer belge. Et n'oublions pas que l'obole que nous versons en les achetant soulagera bien des misères en Belgique occupée. Un portrait coûte jl. 0.60; les deux se vendent 1 florin. Le premier camp de réfugiés belges (Suite.) 2. Vers le camp d'Oldebroek Les quatre trains, qui transportèrent les réfugiés belges de Maestricht à Oldebroek, suivirent, à quelques jours d'intervalle, le même itinéraire. On s'embarquait vers sept heures et demie du matin, à la halte de la Porte de Bois le-Duc. On s'arrêtait à Nimè-gue vers midi, pour prendre un second déjeûner; on avait ensuite de courts arrêts à Arnhem, Deventer et Zwolle. La nouvelle du passage des Belges s'était vite répandue dans ces villes. Aussi, à notre arrivée, l.s gares étaient-elles noires de monde. Quand on me raconta plus tard l'accueil fait à nos vaillants soldats, le 10 octobre 1914, lors de leur passage à la gare de Bois-le Duc et dans d'autres villes de Hollande, je me représentai fort bien ces chaleureuses ovations et je me rappelai alors notre arrivée à la gare de Nimègue, un mois plus tôt, le 10 septembre 1914. Dès que la fouie aperçut aux portières du train ces femmes et ces enfants chassés de leur patrie par l'envahisseur, une immense acclamation s'éleva de toutes parts. Les chapeaux se levaient, les mouchoirs s'agitaient, tous les yeux fixaient avidement les voyageur». Eux restaient calmes, presque indifférents à ces témoignages de sympathie. Ils regardaient sans la comprendre cette foule qui venait les saluer : les horribles visions d'un passé trop récent, les sombres perspectives d'un avenir incertain occupaient seules les esprits abattus. Des tables étaient dressées sur le quai de la gare. Les dames du Comité local attendaient les réfugiés pour leur présenter des petits pains, des tartines, du café, du lait et du soda. Puis les fruits, le chocolat et les cigarettes firent leur apparition. Entretemps, les voyageurs étaient descendus du train et s'étaient groupés autour du buffet improvisé. Us échangeaient entre eux leurs impressions de voyage, sans se sentir incommodés par les regards curieux de la foule. Quand le train se remit eu marche, les acclamations redoublèrent, redisant à ceux qui partaient les vœux et les sympathies d'amis inconnus que leur malheur avait touchés. Aux arrêts suivants, l'accueil ne fut pas moins cordial : les gares regorgeaient de monde ; des rues et des chantiers voisins, des balcons des villas, ouvriers et bourgeois saluaient avec les mêmes sentiments d'ardente sympathie. Pendant les courtes haltes, les bras se tendaient vers les portières de notre train pour présenter des bonbons, des fruits, du lait et d'autres rafraîchissements. Vraiment, nous fîmes à travers la Hollande un voyage triomphal. A saèvft. LA GUERRE Aperçu hebdomadaire Les hommes s'agitent et Dieu les mène. Cette pensée nous vient à l'esprit chaque fois que nous avons à parler de certaines prévisions sur des événements à venir. Empressons-nous d'ajouter qu'elle est encourageante pour ceux qui recherchent avant tout le rétablissement de la justice. Donc, l'Allemagne — le discours du nouveau chancelier en fait foi — appréhende l'intervention future de nouveaux éléments dans le conflit: l'arrivée d'une nombreuse armée américaine en Europe et l'entrée en ligne de l'armée grecque, dont les effectifs pourront atteindre six cent mille hommes en mars 1918, si le conflit va jusque là. Aussi, nos ennemis, qui ont d'autres raisons, toutes très sérieuses, pour finir la guerre rapidement et le plus avantageusement possible, ont-ils préparé un grand plan d'opérations qui doit les mettre avant l'hiver dans une position tellement favorablje au point de vue militaire, que leurs adversaires devront consentir — du moins ils l'escomptent — à entrer en pourparlers avec eux. Ainsi s'explique tout à la fois, l'arrêt des tentatives pacifistes de la Cour d'Autriche dont Hindenburg a apaisé les inquiétudes ; le ton général du premier discours de Michaelis au Reichs-tag, duquel nul ne peut déduire si le chancelier actuel est plus ou moins en appétit de conquêtes que son prédécesseur ; l'adhésion de la moitié du Reichstag, hier quasi révolutionnaire, aux déclarations du pouvoir et enfin, les attaques des armées allemaudes en Russie et en France. Cette résolution de l'ennemi est grave. S'il ne réussit pas cette fois à imposer à l'un au moins des Alliés, un accord qui le débarasserait de la garde de l'un des front?, cet échec sera vivement ressenti en Allemagne et en Autriche. C'est pourquoi nous envisageons sans inquiétude le nouvel effort auquel nous assistons. Il n'est pas impossible que nos ennemis constatent finalement qu'ils auront travaillé pour nous. Front occidental L'action ici a été cette semaine très opiniâtre et ininterrompue entre Reims et Laffaux (au nord de Soissoas). Les Allemands ont entrepris dans cette région des attaques puissantes qui leur ont procuré des avantages très partiels qui ne sont nullement en rapport avec les pertes subies par l'assaillant. A l'heure où nous écrivons, les Britanniques entretiennent un feu d'artillerie d'une extrême violence sur tout leur front. Front oriental Mais c'est du côté russe que la bataille a pris subitement un grand développement. La contre-offensive de Hindenburg en Galicie, annoncée avec emphase au Reichstag — ce qui en fait ressortir son but politique — a mis le feu aux poudres, c'est le cas de le dire. Les Russes ont riposté en attaquant entre Dwinsk et Krewo et

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Cet article est une édition du titre De klok uit België = La cloche de Belgique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Maastricht du 1917 au 1918.

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