De klok uit België = La cloche de Belgique

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s.n. 1918, 24 Mars. De klok uit België = La cloche de Belgique. Accès à 07 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/c53dz0423z/
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55IMANCHE 24 MARS Ï8ÎS; Ire ANNEE. - No. 52. Cloche de Belgique REDACTION ET ADMINISTRATION WILLEM ll-STRAAT 56 - TILBURG TÉLÉPH. 744 Paraissant chaque semaine Prix par numéro 5 cents ABONNEMENT ' S POUR LA HOLLANDE . FL 1.00 par trimestre g POUR L'EXTERIEUR . . FI. 1.25 „ „ —— , . ■ □ □□□□□□□□□□□□DDnnaanannnnnnnnnnnnnnnnrt Le fléau de Dieu. „La main de Jéhovah a lié le joug de mes Iniquités. Unies en faisceau, elle* pèsent sur mon cou ; il a fait chanceler ma force. Le Seigneur m'a livré à des mains auxquelles je ne puis résister. „ Ces paroles, le prophète Jérémie les prononçait sur les ruines encore fumantes de Jérusalem, après que le peuple d'Israël eut été emmené en captivité. Il confessait les fautes du peuple choisi, et adorait le front dans la poussière la Justice de Dieu qui avait châtié la nation coupable el l'avait livrée comme une proie aux mains d'un ennemi puissant. A l'époque des invasions des barbares, Attila, roi des Huns, se proclamait le fléau de Dieu, et le roi des Vandales, Cienséric, ordonnait à son pilote de tourner sa barque vers ceux que le ciel voulait punir. Se seraient-ils donc cru investis, ces barbares, d'une mission providentielle pour châtier la société romaine en pleine décadence, éprouver les chrétiens fidèles: et faire expier à l'empire, romain lé longue liste de ses crimes contre la véritable religion qu'il avait persécutée et contre les peuples qu'il avait ré-iduits en servitude ? Saint Jean avaii décrit dans son Apocalypse, les mau> qui devaient fondre sur l'humanité, e dans la vision des sept coupes il avai; entendu l'ange des eaux qui après avoir répandu si coupe dans les fleuves et les sources d'eau et les avoii transformés en sang s'écriait : «Vous êtes juste, vous qui êtes et qui étiez vous le Saint, d'avoir exercé ce jugement, car ils ont versé le sang de; Justes et des prophètes, et vous leui avez donné du sang à boire: ils er sont dignes !" * * * Est-ce que cette prophétie du voyan de Pathmos s'appliquerait aussi à notre époque ? On sait comment dè: 1900 Guillaume II se réclamait d'un* étroite parenté morale avec Attila. Oi ne peut pas sans doute comparer le: Allemands d'aujourd'hui aux peuplade: sauvages qui sont venues au Ve siècl* mettre à feu et à sang les chrétienté: de l'Occident; ils ont de la kultur, e la prospérité dont ils jouissaient, avan la guerre, ne le cédait en rien auj pays les plus riches ; la savante Germanie enseignait le monde entier „Germania docet". Toutefois dans leurs rapports avec l'étranger, ils on obéi, sous des dehors de civilisation aux même instincts cupides que leurs ancêtres de l'ère des invasions ; grâce à eux nous en sommes revenus à lé plus sombre anarchie internationale pendant que les autres peuples se livraient aux labeurs pacifiques, ils forgeaient secrètement leurs armes poui s'abattre sur nous au moment chois par eux et s'asservir l'univers qu'ils avaient enserré dans un étroit réseai d'espionnage et d'intrigues. Chez ce peuple allemand si cultivé et même à certains égards et en certaines régions, assez religieux et asâez moral se développaient des appétits grossiers et un fol orgueil sous l'influence des progrès matériels ; la conscience internationale de cette nation dominée par la Prusse s'est totalement faussée ; elle est devenue le bourreau de l'univers Guillaume II serait donc lui aussi le fléau de Dieu ? Il aurait à remplir ur rôle providentiel ? Il devrait châtier h société moderne, éprouver les bons e faire disparaître les empires ? Lui auss: se proclame l'instrument de Dieu poui courber les fronts rebelles et briser les puissances orgueilleuses. Nous n'avons pas à scruter les desseins de la Providence. Mais force nous est de constater que pour l'humanité d'aujourd'hui comme pour l'Israël du temps de Jérémie les iniquités se sont accumulées et que par un juste retour des choses et en vertu de cette loi de la Justice immanente qui n'est rien d'autre que la Vérité et la Justice éternelles qui ont fixé l'ordre du monde, les fautes du genre humain tout entier sont liées par une main inexorable en un faisceau et deviennent un joug accablant sur son cou. L'humanité expie plusieurs siècles d'erreur; or presque toujours l'erreur prend naissance dans le cœur de l'homme qui veutx secouer le joug de la loi divine ; et en voulant se débarrasser d'un joug suave et léger, il place lui-même sur ses épaules un joug de fer, le joug de l'erreur. Dans sa récente lettre pastorale, le Cardinal Mercier rendait responsable des maux de l'heure présente le moine apostat Luther, le père de la pseudoréforme du XVIe siècle. Cet homme dont le geste de révolte exerça une action si puissante sur le cours de l'histoire, était en réalité un triste personnage et les fêtes du centenaire de l'an dernier n'ont pas peu contribué ; à le replacer en son véritable cadre ; historique. Son œuvre consiste réelle-; ment à déchristianiser l'humanité, ei par une évolution logique, à faire de 1 l'homme un Dieu : l'autorité qui. vieni de Dieu et appartient d'abord à sor ' Christ, allait tomber aux mains de ; quelques potentats ou de la foule elle-1 même ; qu'une nation en vienne à si ^ croire par un orgueil insensé destiné* • à diriger l'humanité, ce sera une insupportable tyrannie qtri voudra s'im-1 poser au m ie entier; c'est ce quf nous voyons Vajourd'hui. Mais, avec l>illemagne, les autres t peuples ont eux aussi, bu à la coupe ■ de l'erreur, sm ant la pente de leui î tempéramment. l'Allemagne protestant* : qui assura le succès du mal, 'eut ét< i incapable d'exercer une si profond* s influence, si elle n'avait eu des com-s plices dans l'univers civilisé. Ce fu : ailleurs non plus le goût de l'action ; le besoin instinctif d'acquérir de 1; t puissance, mais le rationalisme qu t efevait fatalement aboutir à la formule : «ni Dieu ni maître", à un démocratis ■ me vague et inconsistant, négateur de , toute autorité divine et humaine. Or ; s'en prit à la religion,, n'hésitant pas t pour la mieux atteindre, à semer h , division au sein de la nation au risque de l'affaiblir devant l'ennemi. Le socialisme s'attaqua, par haine de toute autorité aux organisations politiques -existantes coupables à ses yeux d'entretenir cet esprit de propriété que lui-même précisément excite dans les masses populaires. Et tous-ces germes de dissensions civiles, exploités pai l'Allemagne ne sont pas étrangers à la confiance avec laquelle elle se lança dans la guerre mondiale ; ils lui permirent encore récemment d'espérei nous vaincre par les intrigues à défaut de force. Aujourd'hui que le premier essai d'internationale est noyé datVs le sang chez nos ex-alliés les Russes, on se rend compte enfin que tout aussi bien que les luttes stériles contre, l'idée religieuse, les vagues rêveries abstraites, utopiques et souvenl criminelles conduisent aux abîmes : elles font courir un nouveau dangei i réel aujourd'hui que.Joutes les forces : des Centraux se retournent vers l'Occident, et en toute hypothèse elles ■ nous coûteront des flots de sang. Nos erreurs fortifient la puissance de l'Allemagne qui nous rappelle aux réalités ; elie est vraiment le fléau de I Dieu. CARNET DE ROUTE ■ ■■ ■■ ■ mm u mm mm m a ■ mm Ecrit par un intellectuel français tombé au champ d'honneur, à Wijtschaete, en 1914. (suite) 18 Septembre, SUIPPES. — Nous arrivom sur la crête qui domine Suippea. Une violent* giêle d'ol us noua accueille; cependant paj colonnes id'escouade3 et par colonnes de demi-sections nous progressons de deux kilomètre* sous cet épouvantable feu, qui pourtant n'es pas meurtrier. L'artillerie allemande s'est tue nos 75 canonnent, mais ils ne doivent pas at teindre les obusiers allemands qui tirent di loin. Vers 2 heures, étant passés en réserve nous entendons une vive fusillade. Nous cou chons la nuit dehors. En ce jour nous avons donc progressé d< deux kilomètres sous un violent feu d'artil lerie. Par moment j'étais poussé par un en thousiasme religieux qui m'enlevait toute crain te. , 14 Septembre, SUIPPES. — Nous somme à la même place, nous voyons passer sur li route les blessés de la nuit, les malades, lei fuyarcfe. Nous qui marchons si gaiement di l'avant, faut-il voir cette débandade. On di qu'il y avait devant nous une nouvelle armé* allemande, que l'autre est en déroute. No; généraux nous prédisent encore dix jours d' guerre (sic). Nous voyons atterrir une dou zaine d'aéroplanes français; cela annonce ,ui engagement sérieux. Nuit à la belle étoile couchés sur la paille. Paroles du colonel OUerix" au commandan Talonis ,,vous avez le plus discipliné des ba taillons; si je lui dis de marcher, il marche si je lui .dis de tenir bon, il le fait". En réa lité, les camarades assurent que le premie bataillon est le plus rude de tous; il combat il lutte, il ne pille jamais que des pommes e des légumes. Je suis heureux de faire partie d cette unité. , Notre grande- ex-alliée d'Orient, 1; i Russie qui aujourd'hui nous abandon . ne, a comme nous subi la guerre san: . la vouloir; mais l'Allemagne a port ; le fer jusqu'au plus profond de l'organisation de l'empire moscovite, bât au mépris de la liberté des peuples Des réformes nécessaires auraient pi ; sauver la Russie et nous aider à ter , miner prompteme.nt la guerre, mai: | on ne sut pas et on ne voulut pai | renoncer à un système de tyrannie, e | aujourd'hui l'ex-tsar, victime de soi t éducation, assiste à l'effondrement di son pays. Peut-être que les alliés di [ l'Occident auraient pu contribuer ; relever la Russie, si, au lieu de si ; guider par les calculs d'une fausu politique et d'appuyer les élément: avancés, ils avaient soutenu énergi quement les hommes d'ordre : les er reurs dont ils étaient eux-mêmes imbu: ne leur permettaient pas cette solution quoi qu'en aient dit des publiciste: bien intentionnés. * * * L'humanité expie rudement aujourd' hui plusiers siècles d'erreurs. Pas n'est besoin pour le démontre de recourir à l'hypothèse, l'examen de: faits suffit. Reste t-il encore des fautes à com mettre, des expériences douloureuse: à faire? Espérons que le cycle en ; été parcouru en entier: Espérons qui le temps si impatiemment attendu de Belges n'est pluséloigné où l'empiri qui se dit l'instrument des vengeance: divines sera brisé enfin pour la déli vrance des peuples. Ce que Dieu veul c'estTë salut de la pauvre humaniti qui a été elle-même l'artisan de se malheurs. „ J'ai invoqué ton nom, Jéhovah, s'é criait le prophète Jérémie", „ Au jou où je t'ai invoqué, tu t'es approché e tu as dit;" „ Ne crains point!" Quand est-ce que les hommes, imi tant le geste de l'empereur Constantin comprendront qu'il n'y a point de sa lut en dehors du signe lui-même de 1, rédemptiorç, en dehors de la croix «In hoc signo vinces, — par es sigm tu vaincras 1" P- C Pour nos Internés. Il y a quinze jours, quand nous parlions de la diminution de la ration d< pain dans les camps, nous posions h * question si le gouvernement belge ne l pouvait pas envoyer du blé pour nos internés, tout comme il avait réussi i j envoyer du charbon anglais pour le t chauffage des baraques. ; Nous pouvons assurer que l'on peut - considérer ce désir comme le vœu de 5 tous les Belges, résidant aux Pays-Bas. ' Car, nous ne croyons pas être* indiscrets, en communiquant que la com- 5 mission spéciale, composée par le Con- I grès des Comités belges à Utrecht, a - formulé un vœu dans ce sens, à trans- - mettre à notre gouvernement par nos députés et sénateurs. 3 Cependant, il nous semble que c'est * n*otre devoir de mettre sous les yeux 3 de nos amis, toutes les difficultés que t rencontre notre gouvernement par suite 3 de la guerre sous-marine criminelle des s Allemands. 9 C'était là la cause, par exemple, du retard dans l'envoi du charbon. Dans II les pays alliés il y a du blé et du ' charbon ei> quantité suffisante. La bonne t volonté pour les envoyer à nos inter- nés, oui à toute la Hollande, ne man-; que pas non plus chez les hommes - d'Etat de l'Entente. r Mais nous ne pouvons pas le nous dissimuler. S'il n'y a pas encore à 0 présent pénurie de bâteaux pour assurer le ravitaillement aux pays alliés et . à leurs armées, il n'y en a pas de trop pour l'importation dans les pays neutres. Maintenant surtout que les Allemands s se préparent encore une fois à une g attaque formidable contre le front ouest, tout navire capable de tenir la 1 mer, doit être mobilisé pour que nos frères au front ne manquent ni de j réserves, ni de munitions, ni de vivres. Nous pouvons espérer avec confiance s que la construction de nouveaux bâ-3 teaux Activée fiévreusement en Angle-t terre et en Amérique contre-balancera 1 la perte des navires torpillés, mais en e attendant, la prudence la plus élémen-e taire exige qu'on ne perde pas de vue ^ le. danger que courent les bâteaux qui g font voile vers la Hollande et cela par e suite de la guerre sous-marine. s Est-ce que nos amis ont assez songé . à cela? Qu'ils n'oublient jamais que _ toute la misère qui accable notre peu-s pie, même quand il réside partiellement et temporairement en pays neutre, -s provient de Ta façon injuste et san» aveu, de laquelle l'Allemagne poursuit la guerre. • Et la conclusion logique de ces considérations ? Chacun sent augmenter r dans son cœur la haine contre la ma-s nière barbare de faire la guerre de nos ennemis, car cette manière de faire la £ guerre est cause que la Hollande ait s été obligée de diminuer la ration de 3 pain de nos internés. » Cela dit, nous croyons pouvoir dé-s plorer, avec plein droit, la manière e dont le ministère de la guerre a cru s devoir appliquer l'augmentation de la - solde ; (les simples soldats ont reçu t 5 cents d'augmentation : peut on ap-é peler cela une augmentation de solde)? s Nous tenons à notre avis : l'application d'une telle mesure a été une er- _ reur déplorable. r Que nos députés n'oublient pas à t leur visite au Hâvre, de dire que le - congrès des comités belges lui aussi - souhaite de voir doubler la solde. i, Nous allons plus loin et disons que - l'augmentation devrait monter propor-a tionnellement avec la pénurie et la ! cherté des vivres. e Où allons nous si par suite de la L misère et du manaue de nourriiirrai

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Cet article est une édition du titre De klok uit België = La cloche de Belgique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Maastricht du 1917 au 1918.

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