Gazette des Ardennes: journal des pays occupés

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

PRIX : 5 CENTIMES Gharleville, 12 Mars 1911 Gazette des Ardennes (Journal des Pays occupés) S © ÉDITION HEBDOMADAIRE N* 32 Q p Z^ori-fei©n.^sit, les priricipaxiss: asrfcioless parus claies los Ws 350-362 LA T AGTIQUE DU SILENCE & « co —-— tsljLe <mu\ ernement anglais a été le prèmier à décider de faii$pc siiôice sur les résultais de la guerre sous-marine.-■} A pwi de jours près, le gouvernement français a suivi (©, exemple, en déclarant qu'il ne publiè-rait plus lesreorfiis des hàviresj coulés, mais uniquement, des li -^s hebdomadaires .indiquant le tonnage coulé. D'aiërft le « Corriere délia Sera », l'Italie imitera à sonimîr la tactique anglaise. • Suivant de près certaines fanfaronnades, par lesquelles les propagandistes de l'Entente avaient annoncé à leurs peuples et au inonde- le prétendu fiasco du blocus sous-marin, L'adoption de cette « tactique du silence » donnera à'réfléchir. On avait tout d'abord eu recours à une méthode fort différente. On s'était plu à jongler ave-c des chiffres, affirmant que le -trafic dans les ports .français et anglais avait à peine diminué. Mais les statistiques qu'on citait à l'appui de cette thèse étaient trompeuses, car il est clair qdfe la navigation côtièfe y tenait Une trop large place. Or, ce trafic de navires de faible tonnage, allant et \enant d'un port à l'autre d'un même pays, n'entre guère en ligne de compte lorsqu'il s'agit de juger les effets du blocus sous-marin, lequel ne vise en réalité que le grand trafic de ravitaillement en matières premières, en armes et en munitions des Alliés,entre eux el avec leurs fournisseurs cl'outre-mer. Les pays de l'Entente ne peuvent se passer de ces importations, dont dépend le fonctionnement normaf de leurs organismes militaires et nationaux. Entraver ce grand trafic régùiier est donc le but unique des sous-marins. Or, il semble que les résultats acquis sont' déjà fort appréciables, m l'on ,en juge d'après l'accueil bruyant et pompeux qu'on a fait dans certain ' port français à deux navires américains qui réussirent à franchir la zone interdite ! Pour regagner la confiance des Neutres, la presse alliée répète sur tous les. tons que le péril sous-marin n'est pas tput à fait aussi terrible qu'il en a l'air, et, un grand journal anglais estime qu'à l'avenir aussi le tonnage des navires coulés par mois ne dépassera guère 400.000 tonnes. On avouera que le chiffre est déjà beau, surtout si l'on tieni compte de la-trèâ forte réduction de toute navigation qui a été le premier effet de la déclaration de la guerre sous-marine sans restriction. Le chiffre du journal anglais n'est du reste pas d'accord avec une statistique provisoire, établie par le journal hollandais « Maasbode ». D'après cette statistique, nullement complète d'ailleurs, 237 vapeurs et voiliers ont, été coulés par des sous-marins pu par des minés, dans le courant du mois de février 1917. On ignore le tonnage de sept de ces navires. Les 230 autres jaugaient ensemble 519.845 tonnes. Parmi eux figuraient les grands vapeurs suivants : « Laconia » (18.000 tonnes), » Athos » (12.600 tonnes), 1' « Afric » (12.000 tonnes), le « Bersmer » (11.000 tonn.es), le » Calijornia » (8.670 tonnes), le « Mantola » (8.250 tonnés), le « Port Adélaïdey», (8.100 tonnes), 1' « Explorer » (7.600 tonnes), le « 1Yorcestershire .» (7.175 tonnes), <c 'Noorderdy.k » (7,100 tonnes) etc. Le journal hollandais est d'avis que, si l'on continue à couler des navires de la même façon que depuis le 1er octobre, on peut compter sur une perte '/ annuelle d'au- moins 4 millions de tonnes. Celles-ci ne pourraient être remplacées par de nouvelles constructions navales. Nous ignorons le chiffre définitif des navires coulés en février, les communiqués officiels, allemands ne publiant les rapports des à'ôus-marins qu'au fur et à mesure de leur rentrée au port. Quant' aux listes anglaises, françaises et- italiennes, elles sont de plus en plus incontrôlables, depuis qtie les gouvernements ont adopté leur lactique du silence. Mais une chose, est dès aujourd'hui certaine, c'est qiie celle tactique n'empêchera pas les squs-marins dp poursuivre leur œuvre, dont les premiers résultats dépassent toute attente, ainsi que l'a déclaré au Reichs-tag l'amiral von Capelle, exprimant et justifiant la confiance du peuple allemand tout entier. • S UN VERBE ANGLAIS Un collaborateur brésilien, qui n est plus un inconnu pour nos lecteurs, nous écrit : J'ai lu,dans un numéro de décembre 1915 du «Jornai do Commerciô », de Rio de Janeiro, l'org-ane le plus important de toute la presse brésilienne, sous le

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.