Informations belges

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s.n. 1917, 04 Juillet. Informations belges. Accès à 02 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/804xg9jg7k/
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N° 385 4 Juillet 1917 INFORMATIONS BELGES Otoservation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (ïx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 52, rue de» Gobelins, I-.E HA."VJttE (Seine-Inférieure) France Les funérailles de M. Schollaert, président de la Chambre belge. — Les funérailles de M. Schollaert, président île la Chambre belge, plusieurs l'ois ministre et ancien chef du Cabinet,décédé au Havre, le 29 juin 1917, ont été l'occasion de manifestations •de sympathie émue à l'égard de la Belgique de la part des autorités françaises et anglaises. Ces funérailles, qui ont eu lieu ie 3 juillet à Sainte-Adresse, ont eu une solennité grandiose. M. Helleputte, ministre de l'agriculture et des travaux publics belge, beau-frère du défunt, conduisait le deuil. M. le lieutenant général Yungbluth, chef de la maison militaire royale, représîntait le Roi Le baron de Bro-queville, chef du gouvernement belge, et le comte Goblet d'Alviella, vice-président du Sénat, tenaient les coins du poêle. Les membres du Gouvernement belge ; des ministres d'Etat ; M. Steeg, ministre de l'instruction publique, délégué du gouvernement français ; MM. Abel et Ancel, députés, représentant officiellement la Chambre des députés de France; M.KIobukowski, ministre de France près le Roi des Belges ; le corps diplomatique ; le préfet Talion, commissaire spécial de la République ; l'amiral-gouverneur du Havre ; les maires du Havre et de Sainte-Adresse ; le général commandant la base anglaise; des généraux et hauts fonctionnaires belges assistaient à la cérémonie. Le service d'honneur était fait par un bataillon territorial de la garnison française du Havre, une ■compagnie de fusiliers-marins français, une compagnie de gardes anglaises et une compagnie de gendarmerie belge. Une délégation de plusieurs centaines d'invalides belges, appartenant à l'œuvre dont le défunt s'occupait avec tant de zèle et de compétence, ainsi que leur fanfare, était au premiers rangs du cortège funèbre. Le cardinal Dubois avait tenu à venir de Rouen pour rendre les derniers hommages au défunt. A la levée du corps, au Palais des Ministères, le baron de Broqueville, en sa qualité de chef du Cabinet, a fait, en termes émouvants, l'éloge du président de la Chambre dont il avait été le collègue, puis le successeur à la tête du Gouvernement. Monseigneur Heylen, évêque de Namur. assiste aux déportations de civils belges à Gem-bloux. — Depuis plusieurs mois, les Allemands procèdent à l'enlèvement des hommes de la Belgique, par razzias successives. Un évêque belge a eu le courage d'imposer sa présence à 1 une de ces séances, qui renouvellent en pays civilisé le souvenir des temps barbares. Son témoi gnage sera précieux pour établir l'exactitude de ces faits monstrueux. Le 22 novembre 1916, les Allemands opéraient pour la première fois dans le diocèse de Namur, dans la petite ville de Gembloux. A 6 heures du matin, Monseigneur Heylen, évêque de Namur, entra secrètement dans l'Institut agricole de Gembloux, où se faisaient les préparatifs. Il était accompagné de deux ecclésiastiques. Après qu'une première tentative de l'écarter eut été faite par un sous ordre, il parvint à-s'approcher de F'oberstleutnant' qui dirigeait cette triste opération; il lui dit avec sérénité : « Je suis l'évêque de Namur. Je tiens à vous dire les raisons de ma présence ici. Jusqu'ici l'autorité allemande n'avait pas encore pris d'hommes dans mon diocèse. Vous commencez aujourd hui ; j'ai cru qu'il était de mon devoir de venir ici ; j'ai envoyé il y a quelques jours une protestation au Gouverneur général ; je lui ai fait part de mon intime conviction qu'il se commet une grave injustice à l'égard de ces hommes qui ont le droit de rester dans leurs foyers, de jouir de la liberté au sein de leurs familles, de continuer paisiblement leurs travaux. J'ai voulu, tout d'abord, renouveler devant vous ma protestation. Ensuite, ces hommes que vous allez enlever sont mes enfants. En père de famille, j'ai voulu leur montrer que je prends part à leur malheur, j'ai voulu les réconforter par ma présence, leur donner l'assurance que je ne les oublierai pas et qu'ils pourront compter sur mes prières. C'est pourquoi j 'exige de pouvoir rester ici. » Les officiers que la présence de l'évêque contrariait vivement, firent tout pour l'écarter. Ils invoquèrent la défense formelle du gouvernement général ; Monseigneur Heylen répondit : « Si vous ne me permettez pas de rester ici, la conclusion que j'en tirerai, c'est que vous faites là une besogne à cacher dont vous ne voulez pas qu'on soit témoin. » Il leur dit encore : « Dans l'intérêt de votre armée, vous devez désirer que je sois ici ! On a raconté tant de monstruosités sur votre manière de procéder. Réjouissez-vous qu'il y ait un Belge ici qui voie comment les choses se passent et puissent au besoin les démentir. » Ils cherchèrent encore à écarter l'évêque et formèrent le projet de le reléguer dans une salle de l'étage, d'où il lui aurait été impossible de voir, d'intervenir surtout. Monseigneur protesta que son but ne serait pas atteint, qu'il voulait être vu de ses diocésains malheureux, les voir, les encourager. Ils ne purent pourtant pas avoir raison de ses instances et n'usèrent pas de la violence.

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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