Informations belges

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s.n. 1917, 11 Juillet. Informations belges. Accès à 19 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/707wm16z5k/
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N° 392 11 Juillet 1917 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en ■certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 52, rue des Gobelins, LE HAlVRK (Seine-Inférieure) France. (xx). — Un état-major anglais chez le Roi des Belges. — La cloche de Wytschaete restituée au Roi Albert.—Jeudi dernier, le général Herbert Plumer et son état-major ont été reçus par le roi Albert. Le général anglais a restitué à Sa Majesté la cloche du village belge de Wystschaete, sauvée de la destruction par les troupes britanniques. Le Roi, très ému, a remercié le général et l'a félicité de la magnifique victoire remportée sur la crête de Messines. Un déjeuner a été offert par le Roi au général Plumer et à ses officiers. (xx). —Les Déportations. — Deux magistrats belges déportés pour avoir refusé d'aider Vennemi. — L'Indépendance belge, de Londres (9juillet 1917), est informée que M. Maurice Lemonnier, ff. de bourgmestre de Bruxelles, et M. Delleur, bourgmestre de Boitsfort arrêtés et condamnés à la déportation pour avoir refusé leurs stocks de fils de fer barbelés aux autorités militaires allemandes, ont été transportés à Dûsseldorf, où ils séjourneront, paraît-il, jusqu'à la fin de la guerre ». Les fils de fer devaient servir à garnir les tranchées allemandes et à faciliter, en cas d'attaque, le massacre des assaillants belges. I La Chambre des députés de l'Uruguay et la Belgique.— Les débats qui ont eu lieu à la Chambre des députés de l'Uruguay, à propos de l'entrée en guerre des Etats-Unis et de l'envoi d'un salut fraternel à la grande République du Nord, ont fourni l'occasion à deux députés urugayens, parmi les plus notables, de souligner l'importance de la cause belge dans le conflit mondial. Le premier, le DrA. Sanchez,appartenant à l'oppo- j sition, s'est exprimé en ces termes : « Cette guerre a commencé par le plus brutal des attentats, par la violation de la neutralité d'un peuple, — exémple parmi les peuples, — du peuple belge, que nous avons vu travailler comme une ruche ; de ce peuple où l'on ne rencontre pas de mendiants et qui tirait toute la force de son existence de l'activité pacifique à laquelle il se consacrait exclusivement ; de ce peuple qui avait le droit d'exister non seulement pour posséder une personnalité historique, mais par la raison que cette existence était consacrée par des traités précis garantissant son inviolabilité. Ce fait initial est venu mettre en question l'existence même de tous les petits Etats. « Après la violation de la neutralité de la Belgique et la déclaration faite par un grand peuple — grand par la force dont il disposait — que lorsque son intérêt était en jeu les traités n'étaient plus que des chiffons de papier, tous les peuples ont dû ressentir au fond de leur âme une profonde angoisse. « Si cette doctrine devait un jour triompher, il n'y aurait plus pour l'humanité qu'à attendre des jours sombres et l'unique raison et l'unique droit seraient représentés dès lors parla botte du plus fort. » De son côte, l'un des membres les plus influents de la majorité, le D<' Buero, président de la Commission des relations extérieures, a prononcé les paroles suivantes : «'La Belgique est l'image européenne de nos futures destinées et représente l'enseignement douloureux de cet équilibre prudent et sage qui doit nous servir de palladium sauveur dans notre ligne de conduite internationale. Eh bien, Monsieur le Président, il n'a servi de rien à la Belgique d'avoir été honnête, d'avoir rempli ses engagements, d'avoir élé neutre, et lorsqu'elle a refusé de se soumettre à la main-mise brutale de la force, elle a été blessée, incendiée et pillée. Ce n'est pas tout, Monsieur le Président ; après avoir été détruite, dépouillée de ses richesses, de ses œuvres d art, de sa force, de sa poésie même, après que l'on eût commis chez elle les pires excès qui ne peuvent s'excuser ni par la nécessité ni par aucune doctrine quelle qu'elle soit, après que sa population a été obligée de combattre dans l'intérêt de ses propres ennemis, voici que les déportations en masse du peuple belge viennent porter au comble, — et dans quelle mesure abominable ! — la somme des iniquités commises. « En ces moments, Monsieur le Président, ce n'est pas la Belgique, ce n'est pas la vieille Flandre rêvant au milieu de ses brumes, ce ne sont pas les cathédrales ni les religieux qui ont été les victimes, ce sont des hommes et c'est à'titre d'hommes que nous devons élever la voix pour être à côté d'eux dans la douleur, et j'ajouterai — si je n'avais la crainte que l'intérêt ne vienne atténuer la portée d'une pensée éminemment altruiste — qu'il nous convient, guidés par la claire compréhension de nos futurs intérêts, de ne jamais laisser passer une agression contre les petits pays, et à plus juste titrequandil s'agit de pays laborieux et probes, sans élever notre protestation ».

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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