Informations belges

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s.n. 1917, 09 Mai. Informations belges. Accès à 01 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/z02z31s43b/
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N° 330 9 Mai 1917 Informations Belges Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, ea certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 53, rue des Gobelins, tiE H.WR.E (Seine-Iuférieure) France. (xx) — La séparation administrative en Belgique occupée. Opposition des fonctionnaires belges. Lettre de M. Sauveur, secrétaire général du ministère de l'intérieur. — On sait que plusieurs fonctionnaires ont, à la suite de la séparation administrative belge, décrétée par l'autorité allemande en Belgique occupée, refusé de collaborer davantage à l'administration du pays. Certains d'entre eux, pour ce motif, « se sont vu fixer leur résidence en Allemagne». C'est le cas entre autres, pour M. Sauveur, secrétaire général du ministère de l'intérieur, dont on trouvera ci-après la belle lettre dans laquelle il protestait contre les entreprises arbitraires des envahisseurs : « Bruxelles, le 2 avril 1017. «< A Monsieur le Référendaire général Graef, « L'arrêté du Gouverneur Général en Belgique en date du 21 mars, divisant la Belgique en deux régions administratives correspondant à peu près aux régions linguistiques, porte que la direction de l'administration de ces régions sera distincte pour chacune d'elles, et annonce des dispositions destinées à assurer l'exécution de l'arrêté. « il s'agit donc de réaliser le plan indiqué dans le discours prononcé le 3 mars à Berlin, par le chancelier de l'empire, c'est-à dire — d'après les termes mêmes de ce discours, reproduit dans les affiches parues à Bruxelles — d'opérer la séparation administrative complète de manière que la frontière des langues devienne, aussitôt que possible, la frontière de deux territoires administratifs uuis sous les ordres de M. le Gouverneur mais séparés pour tout le reste. « Profondément convaincu qu'une semblable rupture de l'Unité nationale serait contraire aux intérêts de la Belgique et constituerait une menace de démembrement de la patrie à laquelle tous les Belges, Flamands et Wallons sont attachés de toute leur âme; convaincu aussi qu'elle ne peut se concilier avec la Constitution et les lois du peuple belge auxquelles j'ai prêté serment de fidélité ; obéissant aux injonctions impérieuses de ma conscience, je ne pourrais consentir'à apporter une part de collaboration, si minime lut-elle, à l'œuvre de séparation projetée.« Le département de l'intérieur étant le plus directement intéressé, je suis plus immédiatement que tout autre mis en cause ; j'ai donc le regret de vous prier, Monsieur le référendaire Général, de vouloir bien me ranger dans la catégorie des fonctionnaires en non activité. « Veuillez agréer, etc. » Cette patriotique lettre valut, d'abord, à M. Sauveur, la prose allemande suivante : « Bruxelles, 4 avril 1917. « Par sa lettre du 2 de ce mois au General-referent du ministère de l'intérieur, Votre Excellence a demandé de vous compter parmi les fonctionnaires qui ne sont pas en service actif. « En réponse à cette lettre et spécialement eu égard aux motifs que vous alléguez, le gouvernement général ne se voit plus en mesure d accepter vos services Je vous interdis par la présente d'exercer désormais votre emploi et d'entrer dans les bâtiments du ministère. Tout traitement est supprimé à Votre Excellence. « (s) Baron von Liitz. » Puis vint « la fixation de résidence en Allemagne. .. » (xx) — Le patriotisme des Belges. —Les populations du territoire occupé manifestent, à chaque occasion, leur loyalisme patriotique.— Les feuilles teutonisées paraissant en Belgique n'osent rompre ouvertement avec le sentiment patriotique populaire. Pour mieux donner le change, elles insèrent de temps à autre des notes élogieuses ou attendries en l'honneur des soldats belges et de la nation infortunée. Un organe bruxellois de ' Kommandantur ' (27 avril 1917) apporte un exemple nouveau de ce genre de littérature que lui impose l'ambiance dans laquelle il est plongé : « C'était en août 1914, écrit-il. Il protégeait la retraite à Tirlemont avec son capitaine. Soudain il s'écrie :« Qu'est-ce que j'ai ?... Je ne vois plus... Ma figure est mouillée... » Une balle 1 avait atteint à la tempe. Le nerf optique était coupé. 11 n'avait pas senti ie coup. 11 fut soigné à Tirlemont, puis à l'ambulance du Palais, à Bruxelles. Il était devenu aveugle. Après un séjour à la villa Parmentier, il était venu chez nous. C'était un bout-en train. Il apprenait la brosserie, la musique. Il amusait tous les élèves. « Quelle maladie l'a donc terrassé ? « Une méningite consécutive sans doute à sa blessure. Quel brave garçon c'était !... Nous attendons sa mère, qui habite Ostende... » « M. Grégoire, directeur de l'Institut provincial des sourds-muets et aveugles de Berchem-Sainte-Agathe, me disait tout cela jeudi matin, d'une voix que hachait l'émotion, devant le cercueil du petit sergent Cal us, exposé dans la salle des Pas-Perdus de l'Institut.

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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