Informations belges

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s.n. 1917, 24 Mai. Informations belges. Accès à 02 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0r9m32rd4q/
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TVû Q/i.rx 24 Mai 1917 INFORMATIONS BELGES Observation, importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 53, rue des Gobelins, L.E HAVRE (Seine-Inférieure) France. (xx) — Les déportés belges torturés mais héroïques. — Les marchés d'esclaves.— Un condamné à mort chante le salut à son dernier matin...— Un habitant de Liège, qui vient de s'évader en Hollande, a donné'sur les iniques traitements dont sont victimes les déportés belges et sur leur admirable héroïsme, des détails émouvants. On en trouvera quelques-uns ci-après. Les Allemands ont institué des marchés de main-d'œuvre belge. Malgré les oflres fallacieuses des patrons allemands, les déportés se refusaient généralement à travailler pour les envahisseurs de leur patrie. Naturellement, les employeurs allemands ne se tiennent pas pour battus après les premiers refus des malheureux et sollicitent l'aide des autorités militaires qui la leur accordent sans compter ainsi qu'on le verra par les renseignements suivants, fournis au témoin par des chômeurs de Mons, rapatriés au début de l'année 1917, par un jeune collégien luxembourgeois déporté comme chômeur. (La scène ci-après a eu pour théâtre un « Strafen-lager » de la Westphalie.) « Pour l'Allemand casqué, aider l'Allemand « pékin » est chose aisé?. Il somme ses captifs de travailler : ils refusent. Il ne les nourrit point : ils serrent la boucle du pantalon. Il leur fait faire de la gymnastique : ils restent les bras en l'air pendant deux heures, une brique dans chaque main A cette épreuve, ils résistent. Il les fait doucher. Pendant 12 heures, la nuit de préférence, ils subissent les averses et le froid, sans un cri, sans une plainte. Ah! ils ne sont point matés! Refroidissez le bain ! Ils entrent mi-nus dans le marécage : ils refusent toujours ! On va les fusiller. Eux de dire : « Plutôt aujourd'hui que demain ! » A vos souhaits ! La troupe est scindée. Une partie est renvoyée sous les abris, l'autre moitié demeure sur la plaine. Les mitrailleuses sont amenées, les servants sont prêts. Dernière sommation. « Travaillerez-vous ? » Une clameur vigoureuse répond « Non ». — « Feuer ! » rugit le commandant,. Des Belges tombent évanouis. Des morts ? Pas un Les Allemands ont tiré à blanc. Entrant dans les hangars, l'officier barbare annonce que « Justice est faite ». Vous travaillerez, vous, les survivants. Quoi qu'ils ignorent encore la ruse et que la mitraillade fut feinte, pas un ne dit le « oui » tant désiré. » On s'explique mieux de jour en jour le pitoyable état dans lequel se trouvent les déportés renvoyés en Belgique par les autorités allemandes, les tuberculoses, les pieds gelés, les membres gangrenés, les bronchites, les pleurésies purulentes — dues souvent à des coups de baïonnettes — et dont, entre autres, cinq cas ont été constatés vers la fin de mars 1917, dans un hôpital liégeois, lors de l'arrivée de 70 rapatriés ! Et malgré la faim, les coups, l'exposition aux intempéries, les héroïques déportés belges tiennent. Certains d'entre eux tiennent si bien qu'ils chantent aux heures les plus tristes! L'évadé liégeois en donne deux exemples profondément émouvants. Voici le premier dont il a été témoin dans la rue de la Casquette, à Liège : « Les voitures cellulaires, naguère méprisées,glorieuses aujourd'hui, ne circulent plus que la nuit. L'« invincible » horde allemande craint les manifestations des passants désarmés Massive, lourde, pesante, tragique, la «charrette «avance lentement. Mais voici que d'une cellule où — genoux serrés contre la poitrine — croupit un héros anonyme, perce un bruit léger. Un attardé dans l'obscurité des rues s'approche de la tôle verte. Soudain, il chancelle, se ressaisit, se découvre, s'agenouille presque devant la sinistre voiture. Le dernier prisonnier du rang de gauche chante faiblement mais nettement: « Vers l'Avenir !... » Voici le second exemple. Il a été relaté à l'évadé par une notabilité liégeoise qui le tenait directement d'un témoin, autre personnage notable, incarcéré à la prison de Saint-Léonard, à Liège, où la scène s'est passée : « Dans l'angoissante prison cellulaire tout dort, ou, du moins, devrait se reposer. Le sommeil sans cauchemar n'est point la caractéristique des geôles germaniques. Une garde cependant va troubler le calme relatif en apprenant à un Belge, coupable d'avoir simplement trop aimé sa patrie, que le piquet fatal et glorieux attend en armes son innocente victime. Le condamné, brusquement réveillé, apprend la sinistre nouvelle ; il se dresse de toute sa taille et, devant ses stupides geôliers, chante haut et clair pour que, malgré cloisons épaisses, portes et verrous, tous ses compagnons apprennent son supplice : il entonne « Salut, ô mon dernier malin ! » Le condamné fut gracié le même jour. Nul ne refusera de reconnaître, avec le Liégèois qui a fourni ces intéressants détails, que la classe ouvrière belge a gagné ses lettres de noblesse •

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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