Informations belges

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s.n. 1918, 20 Août. Informations belges. Accès à 02 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/gx44q7v43f/
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N° 786 bis 20 Août 1918 INFORMATIONS BELGES Le 4'' anniversaire de l'incendie de Louvain (25 août 1914) — Pourquoi Louvain a été détruit. — Aveux allemands îi retenir. — C'est un fait historique désormais établi que les horribles cruautés perpétrées par les troupes allemandes en Belgique, pendant les deux premiers mois de l'invasion (août et septembre 1914 . ont été l'effet d'un système di terrorisation froidement calculée. Les Allemands se sont efforcés d'excuser ces atrocités en les donnant comme des actes de représailles. La vérité est qu'il n'y avait pas lieu ù représailles parce que, partout, la population belge s'est correctement conduite. Mais bien plus, les atrocités furent, dans l'intention des chefs militaires qui les ordonnèrent, une sorte d'abominable précaution inspirée par la crainte d'un soulèvement populaire qui n'exista jamais que dans leur imagination. En particulier, l'incendie de Louvain paraît avoir eu le caractere d'un acte de terrorisme préventif et de destruction préméditée destiné à prémunir l'armée allemande contre les risques hypothétiques d'une rébellion de la population de plus grandes villes, telles que Bruxelles. Tout au moins est-ce là une explication sur laquelle les Allemands eux-mêmes se sont plu à insister, leur coup fait, sans même sentir que leur apologie ajoutait encore à l'odieux du forfait. il importe que ces aveux ne disparaissent pas de la mémoire des hommes. Le rappel de quelques-uns d'entre ' eux, que l'on trouvera ci-apres, servira à rendre sensible ce qu'il y a d'essentiellement inhumain et anti-social dans les conceptions du militarisme prussien. * * * « Le seul moyen de prévenir les attaques de surprise de la part de la population avait été do déployer une sévérité impitoyable et de faire des exemples qui, par leur horreur, seraient un avertissement pour tout le pays. » (Message officiel allemand, répandu par la télégraphie sans fil, le 27 août 1914.) * * # « .. .Cette destruction était nécessaire, car la vie des soldats allemands est également un bien précieux, qui doit être protégé à n'importe quel prix contre la ruse et la perfidie belges ; qui doit être protégé contre la fausseté et la bassesse françaises. « La faute en incombe à ceux qui excitent la population et mentent et se plaignent maintenant. « Quand on entend les récits de ceux qui participèrent à la lutte, on retire la reposante assurance que chaque exemple effroyable était quelque chose de tout à fait indispensable, que ces biens de la civilisation devaient tomber pour protéger de la destruction d'autres villes et villages. » (Deutsches Journal de New-York, 9 octobre 1914, d'après la Diisseldorfer Zeitung.) * îfc * « Un principe cependant nous inspira tous : par la faute d'un seul, la communauté à laquelle il appartient doit expier. Le village où la population civile tire sur nos soldats est incendié. Si le coupable n'est pas découvert, quelques représentants de la population sont choisis et exécutés séance tenante. Femmes et enfants sont respectés, à moins qu'on ne les surprenne arme en main. « Ce principe peut paraître dur et cruel — il est né des usages de la guerre moderne conçue d'ailleurs de la guerre ancienne, et, pour autant qu'on en puisse parler, il est « admis ». « En outre, il trouve sa justification dans la théorie de l'intimidation. Les innocents doivent pâtir pour les coupables, ou, si ces derniers ne parviennent pas à être découverts, les innocents doivent expier avec les coupables, non parce qu'il y a eu crime, mais pour empêcher les crimes il venir. L'incendie d'un \illage, l'exécution d'otages, la décimation des habitants d'une commune dont les habitants ont pris les armes contre les troupes qui s'avancent, tout cela constitue moins des actes de vengeance que des signaux d'avertissement pour le territoire non encore occupé. « Et voici une chose qui est hors de doute : c'est à la façon de signaux avertisseurs qu'ont agi les incendies de Baltice, de Herve, de Louvain, de Dinarit. La mise en décombres, les Ilots de sang des premiers jours de guerre en Belgique ont sauvé les grandes villes belges de la tentation tte s'attaquer aux faibles froupes d'occupation que nous devions y laisser. Y a-t-il un homme au monde qui s'imagine que la capitale de la Belgique nous aurait tolérés, nous qui vivons aujourd'hui à" Bruxelles comme dans notre propre pays, si l'on n'avait pas tremblé devant notre vengeance et si l'on ne tremblait encore. » AValter Bloem, dans la Koelnische Zeitung, 10 février 1917, Morgenblatt. * * * « L'incendie de Louvain nous a épargné à Bruxelles un malheur semblable qui aurait apporté une calamité encore bien plus épouvantable. » Professeur Baron F.-W. Von Bissing, dans un article de la revue allemande Siiddeutsche Mo- natshefte, avril 1915, p. 75. * * * Décrivant l'aspect de Bruxelles, le 21 juillet 1915, un Autrichien de marque, piloté dans la capitale par les autorités allemandes, écrivait : « Involontairement, on devait penser que la leçon de Louvain avait été efficace : Quelque dure que parut la leçon, elle avait eu un effet bienfaisant. Il aurait encore coulé beaucoup de sang en Belgique si on n'avait pas montré de la sévérité d Louvain. La nature du peuple belge, qui penche vers la violence et dont la passion s'exprima même eu insultes faites à des officiers allemands par des dames belges, ne peut être contenue que par une punition comme celle de Louvain. Si cet anniversaire (2-1 juillet), qui remuait naturellement fortement le sentiment national se passa sans incident sérieux, on le doit seulement au souvenir de la défense consciente de Louvain. » (Extrait d'une « Excursion au front français et aux villes d'eaux belges » par le directeur général Wilhelm Kestrauek, publiée dans la Neue Freie Presse, de Vienne, n° 18,319, du 22 août

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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