Informations belges

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s.n. 1918, 19 Septembre. Informations belges. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/mp4vh5dc96/
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\ \ Informations Belges Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il'est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être corttrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes (l'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 29, rue Jacques-Louer. LE HiWIîE (Seine-Inférieure) France. Les sympathies pour la Belgique en Egypte. — Pendant la saison d'hiver 1917-18, des sommes importantes ont été recueillies, en Egypte, en faveur de la Croix-Rouge de Belgique. Au total, une somme de 17,(542 L. Eg., soit 502,000 francs a été recueillie. Le Sultan, qui s'est inscrit en tète de la liste de souscription, a versé 200 L. Eg : la Sultane, veuve du Sultan Hussein, a souscrit, 40 L. Eg. et les autres princes de la famille sultanienne ont versé des sommes importantes. Les banques, les grandes sociétés et administrations étrangères et indigènes ont répondu avec une générosité empressée à l'appel de M. le consul général de Belgique, van Grootven. Les sociétés belges établies en Egypte n'ont pas été les moins généreuses. Les Traimvays du Caire ont envoyé 500 L. Eg. et les Agences de la Banque belge pour l'étranger une somme égale. Le demi million de francs ainsi obtenu a été réparti en trois parties à peu près égales ; une destinée à la Croix-Rouge de Belgique a Londres, une mise à la disposition de S. M. la reine Elisabeth, et la troisième réservée aux prisonniers de guerre en Allemagne (60,000 fr.), aux œuvres des soldats mutilés (2.*i,000 lr.), a l'œuvre du lait pour les petits, à « Santé à l'enfance belge », à l'assistance discrète, aux « Enfants de l'Yser », à l'œuvre des nourrissons, aux œuvres de M. de Dorlodot, à celle des visites aux blessés, du congé du soldat, des champs do récréations, etc. Il convient, ici, de rendre un hommage tout particulier à M. H. Naus, président du Cercle belge et de la Société de bienfaisance du Caire, qui s'est dépensé avec un zèle infatigable à la tête du Comité d'assistance aux victimes belges de la guerre. Les Belges résidant à Alexandrie ont souscrit, à eux seuls, 3,900 L. Eg. Ils ont fondé « L'œuvre belge » qui s'est donné pour mission de réunir des fonds pour les œuvres de guerre et de vendre les objets confectionnés par les réfugiés, les mutilés, etc. Dans l'un des étalages d'un important fleuriste belge de la ville , les objets offerts en vente sont exposés avec le goût le plus parfait. L'élan patriotique des belges d'Egypte est admirable. Le haut moral des Belges. — Haine de l'Allemand. — Portraits du Roi et de la Reine jusque dans les plus humbles demeures. — « Tout plutôt que de devenir Allemand ». — Les renseignements ci-après, obtenus en juillet 1918, de la meil leure source, confirment ce qui a été dit au sujel de l'état des esprits en Belgique occupée : « La Belgique est isolée du monde. Elle n'a aucune vue sur l'extérieur. Ses bourreaux lui cachent avec soin la force et la puissance des Alliés et leurs raisons d'espérer.« Les campagnes pacifistes de Raynist, dans Lu Belgique, la ligue des femmes pour la paix préconisée par Le Bruxellois (1), n'ont rencontré qu'indifférence et mépris. Malgré tout, on garde une indomptable espérance. La Belgique sera délivrée et restaurée ; liberté, indépendance et riches_se, tout lui sera rendu. « On a foi dans la parole de l'Angleterre, de la France, des Etats-Unis. La pensée d'une annexion n'eflleure pas les esprits. Elle empoisonna, dit-on, les derniers jours du ministre d'Etat, M. Van den Peereboom. La Belgique est sous le « pressoir ». Elle assiste au pillage avec la certitude d'être indemnisée, de rentrer en possession de son bien, « La Belgique n'oublie pas : Le chiffon de papier, Liège, Louvain, Binant, les campagnes et les villes arrosées de sang, les incendies, les assassinats, l'entrée des troupes à Bruxelles, le cortège des prêtres traînés en charrette comme des malfaiteurs, etc., tous les souvenirs restent vivants. « Le patriotisme pénètre la conscience du peuple, il s'affirme par des idées et des sentiments nets et précis. « On hait l'Allemand Cette haine est enracinée. Les déportations en masse, le pillage et le vol l'ont ravivée. « On pense à l'armée et à son chef ■ le Roi prend sa part du danger La Reine se dévoue aux blessés.' Ces pensées resserrent les liens qui unissent la famille royale et le peuple. Le Roi et la Reine sont présents ; on les voit partout, aux vitrines, dans les cafés, dans les logis les plus humbles Leurs portraits figurent à côté de ceux du cardinal Mercier et du bourgmestre Max. La presse,qui attaque le gouvernement du Havre,respecte c% sentiment. Les Allemands qui ont interdit les emblèmes et rubans patriotiques n'osent pas s'en prendre aux portraits de la famille royale. « Ces espoirs et ces pensées raffermissent les cœurs, redressent les volontés. Il faut tenir. C'est une question de vie ou de mort. On préférerait tout, la mort même plutôt que de devenir Allemand. )1) Organe stipendié par les Allemands. N. D. L. R. N° 816 19 Septembre 1918

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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