Informations belges

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s.n. 1917, 06 Août. Informations belges. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qv3bz64q74/
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N° 417 6 Août 1917 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, ra'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de servioe : 53, rue des Gobelins, LE HAVRE (Seine-Inférieure) France L'Allemagne, son propre juge ! Le livre d'un Suisse.—M. H.-J. Suter Lerch — un Suisse allemand qui eut, jusqu'au jour de la violation de la neutralité belge, les plus vives sympathies pour l'Allemagne, tellement qu'il s'était fixé dans ce pays — vientdepublier un livre très intéressant: Deutsch-land sein eigener Rechter ! Antioort eines Kosmo-polilen Schiceizers auf die deutsche propaganda zum Weltkrieg 1914 (L'Allemagne, son propre juge ! Réponse d'un Suisse cosmopolite à la propagande allemande au sujet de la guerre mondiale de 1914. — Zurich, Art. Institut Orell Fiissli, 1917, 149 pages) Dans cet ouvrage, il démontre par les documents allemands eux-mêmes que l'Allemagne a déchaîné la guerre pour assurer son hégémonie par des conquêtes. Des « documents diplomatiques belges » publiés par le gouvernement allemand, l'auteur conclut à l'absolue loyauté de la politique belge. Il fait, au contraire, ressortir la fourberie de la politique allemande; en 1911, lors de la crise marocaine, l'Allemagne refusa de faire, quant à la neutralité belge, aucune déclaration formelle,sous prétexte que pareille déclaration permettrait à la France de dégarnir la frontière belge et de porter toutes ses troupes sur la frontière allemande; or, en 1914, l'Allemagne pour justifier la violation de la neutralité belge, invoqua la présence de troupes françaises le long de la frontière belge. ... La portée de la politique flamande de l'Allemagne d'après un organe officieux. — La Nord-deutsche Allgemeine Zeitung du 21 juillet 19i7, lre édition, dans un article résumant l'œuvre accomplie par l'administration allemande en Belgique, reconnaît ouvertement que l'Allemagne n'a pas favorisé le développement du mouvement flamand,dans le seul intérêt des Flamands, mais encore et surtout, dans son propre intérêt. « Ainsi, — conclut l'article, — il faut attribuer à la politique flamande de l'Allemagne une portée qui s'étend loin au delà des limites de la Belgique et du présent». C'est là un aveu qui, émanant d'un organe officieux, mérite d'être noté. Deux Belges rencontrent en gare de Cologne un soldat allemand qui n'est autre qu'un Belge enrôlé de force.— Un témoignage nouveau vient de confirmer le fait ignominieux de l'incorporation de Belges dans l'armée allemande. Le témoignage émane de deux Belges qui ont constaté les faits de visu et dont les déclarations concordent en tous points. Voici comment l'un d'eux rapporte l'incident. Le... juin, faisant partie d'un transport à destination de... et attendant sur le quai à Cologne, je me suis approché du soldat belge S... qui conversait avec un soldat allemand. Grande fut ma surprise d'entendre ce dernier s'exprimer en wallon. L'ayant interrogé, il m'a affirmé être Belge, fils de Belge, et s'appeler X... (ici le nom). Depuis huit mois, il est incorporé de force. Il a également déclaré qu'il se trouvait en traitement dans un hôpital de Cologne pour une blessure au pied. Son frère a également été incorporé de force. Il le suppose sur le front russe. Naturellement, pendant l'entretien, nous étions l'objet de la curiosité du public, mais X... ne s'en occupait pas. Il a déjà été puni pour ne pas avoir salué un officier allemand. Il s'est éloigné pour prendre son train, ayant obtenu un congé de trois jours, et, quelques instants après, uue sentinelle de service le recherchait. Il ne comprend pas l'allemand et parle assez difficilemant le français... L'autre témoin confirma la déclaration ci dessus et ajouta en outre que X... déclara qu'il résidait en Belgique dans son village natal, situé sur la route de... (province de Liège). (xx).— Déportés et évacués. — Retour de déportés à Hasselt. — Arrivée d'évacués à Saint-Trond.—A Saint-Trond (Limbourg), le 7 jui let 1917, la petite place de la gare était envahie par une cinquantaine de véhicules des genres les plus divers. Grands chars à betteraves ou à moisson, charrettes à claies, tombereaux, chars-à-bancs traînés par des bœufs ou des vaches, rarement par un cheval que les Allemands ont oublié d'enlever. Tous ces véhicules venaient des communes envi-nant la petite ville. Ils avaient été amenés là pour recevoir les évacués de la Flandre occidentale, originaires de la région de Wervick et Menin, dont on annonçait l'arrivée. Tandis que la foule des curieux s'amassait, attendant avec patience le' moment de saluer les victimes de la guerre, un long train entra en gare. On se précipita. Aux fenêtres des portières apparurent des visages pâles aux yeux fiévreux Les voyageurs interpellèrent le public en dialecte litnbourgeois , criant qu'ils étaient des déportés renvoyés à Hasselt'. Les portières restèrent closes et le train repartit, tandis que les rapatriés chantaient La Brabançonne ou criaient : « Vive la Belgique ! »

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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