Informations belges

508 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1918, 03 Juillet. Informations belges. Accès à 03 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/rb6vx09h3d/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

N° 742- bis 3 Juillet 1918 INFORMATIONS BELGES (xxj.— La réquisition des églises catholiques dans le diocèse de Namur. — Energique et victorieuse résistance de l'Evêque. — Le Courrier-de Genève ayantannoncé que lo gouverneur général von Falkenhausen se proposait do réquisitionner les églises catholiques du diocèse de Namur, M. le chanoine Thar-sicius Bootsma, secrétaire particulier de J'évêqiïe,« exilé » — ainsi que l'écrit le prêtre expulsé par l'Occupant, —■ publie dans le quotidien hollandais De Muasbode, de Rotterdam 21 juin 1918), un article qui met toutes choses ait point. D'après le chanoine Bootsma, en 1913 déjà l'autorité allemande, par l'intermédiaire de M. Von der Lancken, chef de la section politique et cultuelle de Bruxelles,tenta d'obtenir, par la prière et même par la menace, la libre disposition de quelques églises et chapelles du diocèse. La réponse de Monseigneur I-Icylen, ferme et nette fut : « Non possumus, je n'accorde rien. Vous u'en aurez pas une. » Les Allemands prirent mal la chose. Ils ne tinrent pas compte de la réponse de l'Evêque qui menaçait de frapper d'interdit les églises réquisitionnées. D'office, ils mirent l'église de Virton (petite ville du Luxembourg belge, 8,000 habitants) à la disposition du culte réformé.Dès que Monseigneur Heylen apprit la chose, il sollicita un passeport pour se rendre a Virton. Ne parvenant point à régler le différend à sa satisfaction, il lança l'interdit sur l'église. Le Saint-Sacrement fut porté proces-sionnellement hors du temple, en présence de toute la population en larmes : les autels furent dépouillés de leurs ornements et de leurs chandeliers, les paroissiens enlevèrent leurs sièges des nefs, en signe de deuil : les cloches de la ville cessèrent de sonner. Les catholiques virton nais se rendirent dès lors à l'office dans la grande chapelle du couvent des sœurs. L'interdit ayant un caractère local, les aumôniers catholiques allemands durent renoncer à dire la messe pour les militaires, sous peine d'encourir les foudres de l'Eglise. Cette situation embarrassa beaucoup les autorités militaires, très humiliées de voir qu'un évêque belge exerçait son autorité sur les officiers, les prêtres et les soldats de l'Empire. Mgr Heylen ayant adressé un rapport sur l'incident au Saint-Siège, peu après un ordre de Berlin enjoignit aux autorités compétentes de faire procéder à la construction d'une chapelle en bois destinee au culte protestant. Le cardinal von Hartmann avisa officiellement l'évêque de Namur que des faits de ce genre ne se reproduiraient plus, ajoutant qu'ordre avait' été donné au gouverneur général à Bruxelles, de veiller au respect de cette décision . En mars 1918, cependant, une nouvelle tentative se produisit. Le commandant allemand .du village de Dois-che (province de Namur), autorisa la célébration d'un office réformé dans l'église paroissiale. Aussitôt Mgr Heylen fit évacuer l'église, protesta à Bruxelles, menaçant de lancer l'interdit. Le chef militaire fut déplacé et l'aumônier protestant rappelé à l'ordre. Peu avant les fêtes de Pâques 1918, Mgr Middendorf, aumônier principal de l'armée catholique allemande, rendit visite à Mgr Heylen pour lui faire part du désir du gouverneur général de voir mettre quelques églises à la disposition des troupes protestantes veuues de Russie. L'évêque de Namur exprima d'abord sa surprise de voir un prêtre catholique se charger d'une commission de l'espèce : il rappela les engagements pris par le cardinal von Hartmann au nom d'une suprême autorité. Il pria ensuite Mgr Middendorf de dire à .M. von Falkenhausen que, lui, évêque de Namur, était résolu à lancer l'inter: dit sur toute église réquisitionnée pour un autre culte. « Je dois déclarer », dit le chanoine Bootsma-; « que Mgr Middendorf fit devant ses collègues le plus grand éloge de la fière attitude de l'évêque Heylen ». Le "i mai 1918, quelques jours' avant l'expulsion du chanoine Bootsma, Mgr Heylen se trouvant à Bruxelles, y fut l'objet d'une nouvelle tentative d'intimidation. On lui annonça une nouvelle offensive contre ses églises: On le suppliait de"la part du G. Q. (i. allemand de ne pas lancer l'interdit. « Veuillez dire à ceux qui vous ont envoyé », répondit Mgr Heylen, « que l'évêque de Namur invoque quatre motifs pour refuser. » Et l'évêque les énumérait : 1° Sa conscience : 2" Son honneur qui lui fait un devoir de lancer l'interdit : 3" La population catholique qui exige de lui cette attitude : 4" Par l'interdit, il doit empêcher les aumôniers allemands de dire la messe dans les églises réquisitionnées. Reste à savoir, maintenant, si von Falkenhausen se soumettra ou s'il acceptera la lutte. (xx) — Le terrorisme allemand en Belgique occupée. — L'extrait suivaut d'une correspondance de Bruxelles à l'Echo belge d'Amsterdam (25 juin 1918 met en relief deux des manœuvres auxquelles ont recours les envahisseurs pour essayer de dompter le patriotisme des Belges : « Grâce aux soins de von Soden, gouverneur, des affiches, à chaque nouvelle d'une couleur criarde différente, annoncent les succès allemands démesurément enflés. Mais les Belges ne sont pas dupes et. comme naguère, ils les déchirent ou inscrivent des'zwanses'imperturbables sur ces chiffons de papier. « Presque hebdomadairement s'accolent à plus de mille endroits de l'agglomération, et surtout très haut ponr qu'elles ne soient pas arrachées, de longues affi-. ches rouges' Eu grosses lettres noires, en tête viennent les noms des condamnés à mort ; il y a quinze jours y étaient inscrites de nouveau deux jeunes filles de l'aristocratie ; puis quelques dizaines de condamnés aux amendes, car c'est surtout de cela que raffolent les Allemands ». (xx) — Pour les enfants de Belgique occupée. — Autorités belgeset particuliers redoublent de sollicitude à l'égard des enfants en territoire envahi. Il est annoncé par la presse bruxelloise teutonisée que les « Gouttes de lait », « Cantines maternelles, » et « cantines d'enfants débiles » pourront accorder le secours gratuit aux familles dont les ressources sont inférieures à 12.ï francs par mois pour la prémière personne et 40 francs par mois pour chacun des autres membres de la famille. Les mêmes œuvres pourront accorder le secours moyennant paiement de la moitié du prix de la ration aux familles dont les ressources sont inférieures à 17.'i francs par mois pour la première personne et 60 francs pour chacun des autres membres de la famille-La presse stipendiée signale aussi que, jugeant insuffisante la conque scolaire de soixante-dix grammes accordée, en supplément, aux écoliers, des autorités communales belges s'occupent de l'organisation d'un second repas scolaire.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes