V. Olf) INFORMATIONS BELGES OBSERVATION IMPORTANTE Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après: , (*) signifie: Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vente, n'a pu être contrôlée sur sa source de publication. (**) signifie: Information indirecte qui a pu être contrôlée sur sa source de publication. signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service 29, rue Jacques Louer, LE HAVRE (Seine-Inf.) France. N° 812, du 15 Septembre 1918. SANGLANT ECHEC INFLIGE AUX ALLEMANDS SUR LE ERONT BELGE.- Eront Belge, 13 septembre 1918: d'un témoin oculaire. Dans la nuit du 12 au 13 septembre les troupes "belges ont'infligé un .nouvel éohec sanglant a 1 ' enn emi. Après une violente préparation d'artillerie, des colonnes d'attaque allemandes'S'élancerent sur les positions que les Belges avaient ©nlevees dans la nuit du 10 au ,11 août dernier. ;Un corps à éorps IrearrrLble s'engagea dans les ténèbres et dura jus-qu' au matin sans interruption» Après avoir subi des pertes très lourdes, l'ennemi parvint à prendre pied dans une partie de nos positions Mais les troiipes belges ne réoulerent que pour revenir aussitôt en avant.^Par une contre-attaque brillante effeotuée en plein jour sur les^ elements de défense-pris par l'ennemi., les troupes belges bousculèrent les Allemands et reconquirent toutle terrain. Cette contre-attaque fut si violente que l'ennemi laissa entre nos mains, avec du matériel et dés mitrailleuses^ une oinquantaine de prisonniers. Les^ Allemands ne renoncèrent pourtant pas enoore à la lutte et> jusqu^a midi lancèrent plusieurs contre-attaques successives sur nés positions. Tous ces efforts furent vains. Nos troupes résistèrent admirablement et conservèrent intégralement le terrain conquis. Les ;P*2"rt-es «ruïbies par l'ennemi sont fort élevées. Le terrain devant les p©stee belges est jonnbé de cadavres. (X X ) LA BARBARIE ALLEMANDE DANS L'AtfBIQŒB DU SUD-OUSSÏ.- Ont sait que les Allemands ont accusé les Belges de brutaliser les indigènes d© l'Est-Afri»ain, ^ûn sait aussi que le Gouvernement belge a réfirté~-^ sans, peine ces allégations mensongères. Mais ce que l'on ignorait -ou presque - c'est que les Allemands infligeaient aux natifs du Sud-Ouest Africain un traitement - dix fois plus barbare enoore que ce^ui faussement impuié aux Bolges! Cette atroce "Kultur" et, en même temps, l'hypoorisie do ses adeptes, le rapportde M,H.Lf Georges, administrateur des Colonies allemandes du Sud-Cuest Africain depuis 1&C15, publié en "Livre Bleu" par les autorités, anglaises, les met en pleine lumiore. en en apprend, par exemple., que des 80.000 Hereros qui existaient en 1904, il n'en restait que 15.000 en 19ll, à la suite cle la campagne d'extermination dirigée par von TRDTHA - et qu© l'écrivain allemand ROHRBACH oondanna, en 190^5 ees massacres Parce que les bêtes à cornes et les moutons des Hereros -partageaient ■rtQ qqrt leur g .raaltop.l

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