Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1918, 13 Octobre. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/fx73t9g03r/
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*w*S*r*»3CîISB^f,*7«,w AVIS Par ordre du commandement supérieur «le la 4é armée, la commun® d'Kxaerde est frappée d'un# amenda de 800* marcs pour avoir favorisé l'évasion de prisonniers de guerre français. (En verra do l'ordonnance de l'A. 0. l(. 4 du 10-15, chiîfre 3U Ceci est porte à la connaissance du public. L'Inspecteur de l'Etape, von Schickîus, Général d'infanterie. ■ Politiciennes L'idée d'admettre des îummes au sein 'et par «aoûts paraît "faire aou chemin. fc.i ]t ne me trompe, leu chambres norvégiennes comptant déjà quelques représentants— pour mieux dir*. quelques représentantes— appartenant au sexe qu'an qualifie communément d§ beau et de faible. Dans !os organisme* dirigeants de la république russe, las femmes occupent una place impor- rtauto. De tous tomps, d'ailleurs, elles se sont i'gualtut dans co pays, eu matière politique, ne resuHnt ai devant U revolver, ni ievaut la bo»be. Oa Voccupe un peu partout du r >te 'les f mme«. La président Wilson. eu personne, .«'j est ceuv> -ti dernièrement. Enfin, lors dei recentea élections en Hollande, nos voisins du nord eut envoyé aux Etats Généraux une wtdama qui n'a pas tardé d'introduire dans cet honorable c»rps des troubles aussi virils que caractéristiques. Cette dame a même mis un moment dans l'embarras la reine Wil-kelmiae. 1! s'agissait dà diseeurs du trône. Expression ingénieuse et eurieuse, que selle ue discours du trône. • A vrai dire, on «reirait d'abord ne pas avoir affaire à quelqu'un en chair et en os, et on «'attendrait à entendre pérorer un*1 pièce du mobilier national, comme s'il fiait caahé dans les profondeurs de son velours quelque ; machine parlante perfectionnée sortant des ateliers de Pathé Frères. Erreur. Jusqu'à présent, le discours du trône en st un de celui qui l'occupe. Bref, pour en revenir à la Hol'ande, i'entrée triomphale de ia deputée à la Chambre fit naître une grave question. Gomment la ruine commencerait-elle son discours d'ouverture ? a politesse la plus élémentaire, et eu même temps l'exactitude — qui est la politesse des rois... et des reines — exigeait qu'e-.ie ne s'idressât point à la Chambre en disant « Messieurs », tout court. Alors quoi? Fallait-il •lire « Madame et Messieurs ?» — Ç'aurait e*e ua peu comme le boniaeeut d'un saltimbanque à l'entree de sa baraque. La reine trancha nœud gordien d u ' coup en négligeant toute formule ■:« politesse. C'était une *ou veauîé; elle fut fort remarquée, main personne ne «'en offusqua. !t vo là comment une seule - -ladame -élimiua d'un dincours officiel une bonne centaine de «Messieurs». Le cœur de uii* Pankhurst doit danser !a farandole, et le-> suffragettes du monde entier doivent nager dans le bonbear Voilà donc que ia mode et la couture ne gagnent pas seulement le theitre. Elks ont co«wencé sérieusement l'eivoi d'arant-gardes aux Parlements. Spectacle nou-veau et, je n'en doute point, élégant, que celui de gracieuses personnes se penchant, autant que leur eeraet les y autorise, sur de gros et poussi reu\ dos-jiers, apporta» dans les débats u» peu de poésie e I d'insouciance. Oar qui, mieux que de3 femmes, '•si' à même de causer de choses et d'autres pendant de longs mois, sans rie i dire d'e.-sentiel ? Or, c'est «e que font souvent les parlementaires, mais pas avec la même grâce. Qui pourrait mieux discuter de la vie et de la *ortde miliion.i d'homme* avee la sérénité indispensable, à notre époque, à cette sorte de travaux ? ht une fois les femmes entrées dans la politique effective, nous aurions peut-être encore eet avantage que les traites qu'elles feraient entre elles ne restejaieut pas longtemps secrets. Je n'ose p*s approfondir la question. J'ai pe«r des ongles et du vitriol — je le reconnais. Je me hâte d'ailleurs de déclarer qu'à cortains points de vue, le féminisme m», paraît être une conception parfaitement rai-senuable et admissible. Tout le problème est de le lé i-[ miter. Pourquoi, en effet, certaines fonctions, certains metiers, certaines professions doivent elles être comme certaines baraques à la foire « Pour Messieurs seulement ! » Le feminis e d'une ouvrière, qui àche de sortir du son asservissement, je l'accepte des deux mains. Le feminisme d'une fille de la bourgeoisie, qui a'a ni det, ni position lucrative, est encore compréh nsihle. Le féminisme dans les classes supérieures, s'il est bien ■ conçu et bien compris — tout le monde en eonnalt heu- ■ remement d'admirables exemples, à l'heure qu'il eut — ■ ne peut avoir qu'uue influenee sociale et «d. catri-e di-I gne de tous elogas. Mais, «ncore une fois, il doit ê're I raisonne et raisounable. Des exagérations ne mènent à f rioa, ou plutôt, oui, elles mènent à quelque chose, c'est à '■ dire au résultat contraire. Une suffragette dansant la W danse de St-Càuy dans an meeting de folles n'inspire pas preeiiemeut de la sympathie. L'action énergique d'une femme à ia tête d'une administration de bienfaisance donne de toutes autres ideei sur la question. Et c'est précisément dans ce second genre d'activité que la lemme peut trouver pour son besoin d'émancipation un ' ebamp d'action très vaste. Autrement, le feminisme \ signifierait la division. A cet égard, le mot lui-même est ; ailleurs une monstruosité. Il emprunte sa fore * aux meilleures aspirations; mal compris, il arriverait à oriser ics liens sociaux saus lesquels ces aspirations ne pour-raien se satisfaire. Lec « erna cipées » de^ire A être indépendantes de l'homme, alor- que la coédition même de ia tamille c-st l'étroite et réciproque dependauce des iudividus; que la condition de toute société est la dépendance mutuelle des lamilles. il y a eu dee « eniaucipees» «ôiceres qui soat revenues de leurs erreurs. Uue des plus remarquables, dopnie KowaU wsky, professeur de inaihematiques supei ieurea a l'U uiversite de Stockholm, s'en plaignait amèrement dans ses auuvtnirs. Voilà au point de rue général : il y a beaucoup encore à faire pour les femmes iutelligen.es et énergiques, personne n.. le contestera, nuis quant à leur intervention en matière politique, non, vraiment, elle ne me dit j Dimanche 13 octobre 1018 18 centimes «mmérc kxebcss ^jzsœisHarmExaJim&aaf/zaAiStc: IABOXJ n , 1 , , JL e 62' année -N" 281-287 TOagamaaMBaji -a-Tsarea. JJWH gr.ZAaaaig'grffff-r'TOraciw. yrtrcwr Journal de Gand I 3ÊÙC53E3CO 'H ES Rédaction et Administration : 3, RUË DE FLANDRE, 3, G AND AbonfiMneate : DHT F.BAHO VINGT OKIft PAS ÏKIMBSXES! —jv -.rntT—"-'t - - l:-m ■■f-irr—'t ■ y1 r-■tr-rag^:r:;.r^^a|,ri« ,i ■ i m i—iinnif ■ uni i i i himi.it »i — »rwrre;r.i> pas grand'ehi-se. Allens, réellement, voit-on un • dame au h.iut d'uae trikuue électerale, bitvaat. hurlant les diseours auxquels nous sommes aecesiumé». Voit-on un^ femme ponctuant e coups de poings sonores des phrase' comme celles-ci". < Electrices, aux urnes I Fa» de yanaehage ! Vetez en tête de liste ! L'heure de la délivrancfl a sonné ! Préparons l'émancipation définitive des classes populair-ei ! Sauvons nos «ufaafcs des eaire-prssos du fanatisme ! > — Non, quand.j'y songe, ça me donne mal au ventre. Peut-être — c'est possible — seraient-elles à leur place sur les bancs il'uno Chambre, voire d'un Sénat. Avec des femmea dans des corps constitues, nous aarions au moins des gens capables de faire le ménagé des paya avee l'argeat de:s autres Mais à quoi bon discurer cela? Les ifateres ées elles-mêia< s ne sont pas d'accord. Il, y en a qui s'en fickent, et qui vit eut pour leur chapeau et leur toilette. Il y en a d'autres qui préfèrent la popote, et qui mettent une lingerie bien en ordre au-dessus des considérations les pi «s attrayantes de la pulitiqu';. D'autres enfin oat des arguments renversants. Témoin cet;e petite conversation, que je surpris un jour par hasard : — « Les hooames ont toujours été privilégiés. Regarde un peu les députés, quelle chance ils ont : de b®;ux ap. pointements, eix mois de congé par an, et ies parcours gratuit* en chemin de f»r. — Ce t vrai. — Pourquoi les femm* s ne seraient-elles pas députés vussi ? — Y penses-tu, ma chère ! Que deviendri n«-nous ? Tu ue sais donc pas que les députés son'* inviolables ! » ►iprès ya on tire l'schelle. Raoul Gustave. Les Expositions Le Salon du « (Join de. rue » dont nous avois d jà détaille les richesses picturales, doit une bonne part de son intérêt à ia collaboration des dessinateurs et des «culpt urs Frédéric D* Smei, qui appartient à la feis à ces deux catégories d'artistes, ne nou^appaiait ici sous l'une des faces de son talent, avec une série de dessins élégants et fouillés. Ces pages séduisent ion moins par la qualité du sentiment, un peu farouche et mélancolique que par la distinction du style. Les « Arbres tragiques » ont un incontestable caractère de grandeur. Pycke a buriné vigoureusement qua're eaux-fortes, (des coins de Hand) qui décèlent une vision personnelle et un beau tempérament de. coloriste. \ Dr Wette manie avec un égal bonheur le crayon, le pastel, et le burin, ainsi qu'en témoignent son « Portrait», ses Contes » et son « Enterrement ». Le- sculpteurs sont ma heureusement trop peu nombreux à cet,te xposition, mais le mérite de leurs envois en compense la 'areté. Le souple et feitile ciseau A'Aug. Boule se reconnaît dans des productions très divrses: ui ravissant portrait d'enfant, aussi délicat qu'expressif; une étude de nu féminin, consciencieuse et savante; une exquise fantaisie, la « danseuse égyptienne », d'un si joli mouvement, d' n si harmonieux quilibre; une grande composition décorative, un* horloge, figurant les « quatre saisons ». et qu'il faut s'attendre à trouver demain dans le hall de quelque nouvel et somptueux hôtel particulier, enfin un beau morceau de maîtrise, intitulé <• Force et Peusee », où ce double caractère «'exprime admirablement sous les traita d'un adolescent. Van den U->as<:he ne ious no; tr que trois morceaux, mais supé.- i-uremf nt traités : une silhouett de jeune ascarbilleur, et deux têtes de vieillards. (îeile de la famine est particulièrement belle par la finesse et. la précision du modèle, et par ia douceur de l'expression. M. Thiry expose un sombre et solitaire hibou, d'an r marquable travail. On le voit, e-* Salon du « Coin de rue » e3t digne de retenir l'attention des amateurs d'art, rt comptera pa--} mi les initiatives le ; plus lécondes de ces tristes anuées j de guerre, 0. V. S S <tîUWUt4tt.4-«. »^4U!tS ÉCHOS D'A HT Au Théâtre Pathé Ctrole Artistique «ymphoniqae Gantois Dimanche ce fut notrr al'o, M. Louque, qui eut les honneurs du programme. Nous avons déjà insisté f é-quemmentsur le jeu homogène et précis de cet artiste et croyons supe flu d'y evenir de façon détaillée. Vous devons cependant loiAr sans réserve son exécution ai soignee. et si bien sentie du Concerto du Firket, où ii fait ressortir ia ligne simple et mélodique du Larghetto et où d us le Finaley resonne son «miueur» fourni et somptueux, tandis que son mécanisme éprouvé changes les difficultés en des cascades harmonieusement soaorea. L'artiste nous a ému par la mélancolie que dé-■ gage la Ballade de Dunkler, tandis queVsfo de Popper a contrasté par sa note agréable et claire, encore que de ' distinction douteuse. L'instrumentiste s'est également | f*it connaître ac publie comme compositeur par Cœur britté (paraphrase), una • page d'album pleine de senti-, ment. Le plat de consistance du programme était fourii par : Meadelselau— Symphonie n* 4 — Aucune dénomiua-\ tion 11'a été mieux appliquée à une œuvra que colle de • Symphêni? italienne i «cllo-ai. Vraimeit, elle nous donne l'illusion d'un pan de oiei - bien, sur la grisaille de nos villes du Nord. Quelle grise- • rie dans XAllegr* vivece, quelle langueur ensorceleuse : nous enveloppe à éeuuter YAndanie con Moto ! La légè-ij reté volatile du Con moto moderato, la nervosité du ? PrtatHy en forme de danse — Saltarelle — achèvent le | rêve. — « Hélas ! qui ne fait pas de rêves ! » — \ Un morceau pan eonua de Scambati, ui Te Dewm \ Laudi muty travaillé en forme de canon, selon les règles • lithurg:ques et qui, en certains endroits faisait peiser su Te Dtum de Tobca (tu du lr acte) a été exécuté *ei- [ gneusement et fut bien aecueilli du public. \ L'ouverture des Maîtres Chanteurs et Namouma de i Lalo, tous deux seurres connues et rendues selon les ; traditions, eomstenoait et clôturait le programme. B. I OferaeSifui Biiifelis \ MUSIQUES. — F. et A. Beycr, éditeurs de musique, « f. Struyf, succe#3eur. Grand choix de musiques belges et »! étrangères. Lutherie artistique. Cordes garanties justes seitores. Accessoires divers. ,j IUREAU de change Jules Dossche, 2f, dig. de BraWsnt. | MAGASIN COMMUNAL n. 1, ras St-Agnès. — Lee j articles suivants sont en vonte : Poudre à laver Solvay.à • fr. 0,10 la ration; 115 gr. par personne et par mois; pois • secs à fr. 6,25 le kg.; grandes fèves fr. 3,75 le kg.; se-j moule de pois à fr. 2,00 le 1/4 kg.; pain d'épices à fr. 1.00 ' le paquet ; Pudding poeder « Carmen » à fr. 0,40 le paquet; : maïzena à fr. 1,40 la boîte ; fécule de pommes de terre à i fr. 1,10 le paquet ; Amidon à fr. 1,50 la beîte; brosses à | balayer à fr. 1,95 et à fr. 4,00 ; brosses de rue à fr. 1,85 et à fr. 1,95; brosses à éeurer à fr. 1,50; manches de brosses à fr. 0,45. Les articles seront vendus dans l'ordre suivant : 6e sect. les 12 et 14 octobre, 7e sect. les 15 et 16 octobre, 8e sect. les 17 et 18 octobre, 9e sect. les 19 et 21 octobre. Avis. — La vente de soude se fait sur présentation de la carte brune. JEAN JOSKl, rue du Poivre, 14-16, Fournitures générales pour Eau, Gaz, Electricité. Cacao sucre « MARGOT », Café mélange «LEXTRA», Amidon composé «LE LIS», Pudding Powder « Rex ». Vente en gros, LÉON ROTSAERT, 7, rue de la Poudrière, (près Boulev. St-Liévin). POMMES DE TERRE. — A partir du 11 octobre, les bateliers propriétaires ëe maisons de logement, réquisitionnés, réfugiés et autres personnes qui sont en possession d'une carte de m,énage provisoire du Comité National, ; doivent s'adresser rae Ste Agnès (Magasin communal) pour y recevoir un bon de pommes de terre. La ration de pommes de terre leur y eera remise e* même temps. A partir de cette date, la maison des bateliers, quai de la Tour rouge, 8, sera fermée et il est inutile de se présenter pour ces questions rue du Jambon, 8. ! Les camionneurs qui font le transport des pommes de ! terre chez les commerçants, doivent, à partir du 10 octo- • bre, effectuer les paiements au Service communal de ravi-| taillemeat (section rue Ste Agnès) de 8 1/2 à 12 h. MAISON B. Van Hyfte, rue basse des Champs, 32.Vente et location de pianos par mois, pour soirées et concerts. POMMES DE TERRE. — La population des 8e et 10e sections recevra les 12, 13, 14 et 15 octobre 3 kg. de pommes de terre par personne (1 1/2 kg. de ration et 1 1/2 kg. de provision). Les commerçants des 6e et 7e sections doivent servir leurs clients au plus tard le 14 octobre. SEMELLES et TALONS de CHAUSSURES en «OMEGA ». Plus solides et meilleurs marché que le cuir. Maison Dutry-Colson, rue des Champs, 12, GAND ! COKES. — La vente se fait à l'Usine à gaz de 7 1/2 h. à 11 h. et de 2 à i b. sur la présentation de la partie A/B de la carte brune. Prix 3 fr. 75 par 50 kg. Lundi 14 octo bre matin, 11201 à 12500; après-midi 12501 à 13706; mardi 15 matin, 13701 à léOOO ; après-midi, 16001 à 17200. LUSTRES en fer. — Liseuses. — L'Electricité M. C., rue du Hainaut, 8. LAIT. — P. B. C. — A partir du lundi 14 octobre la ration de lait ne sera servie que tous les quinze jours : 7" stmaint : lundi, U sect.; mardi, 3 sect.; mercredi, • 7 sect.; jeudi, 11 seot., vendredi, 5 sect., samedi, 9 séct.; ; dimanche, Gendferagge. 2* stmaint : lundi, 10 sect.; mardi, 2e sect.; mercredi, | 4 sect.; jeudi, é s««t., vendredi, 8 sect.; samedi, Ledeberg; ' i dimanche. Mont St-Awand. \ La ration est fixée cemime aaparavant 1 1/4 1. par par-; senne. D'après les quaatités disponibles, il sera servi une * ration double (1/8 I.) eu même triple (3/4 1.). Dans chaqua ] local seront affichés l'importance et le prix de lu ration \ On est prié de se munir de la monnaie exacte. On doit < apporter la carte P. b. C. et la carte de lait; ces cartes doi- < v : n t être présentées à la demande du contrôleur. À parlir de Iandi les locaux ne seront ouverts que de 9 à 5 b. les jours ouvrables et de 9 à 3 h. les dimanches. Bien îaira attention à la répartition des heures qui est affichée quinze jours à l'avance dans les locaux. Lee locaux J feBteat les mêmes qu'auparavant. CONFISERIE chocol. Ed. De Vynck, r. 3t-Georges,22, VAN DEN BOGABRT, ». au Beurre, 1®, ag. de change. SEMELLKS. Des semelles de 1° qualité sont en vente dans les 13 magasins de la P. B. C. an prix de •,78 fr. la paire. ACHATS de Tapis de Smyrne et Carpettes persanes au plus haut prix. Ecrire, 84, quai du Nord. RÊPUGIÉS & ÉVACUÉS. — Le Cosaité Régional de Gasv'-Urbain, porte à la connaissance des réfugiés et évacués, qu'à partir de mercredi prochain, ils doivent s'adresser au local de la rue Basse, 23, pour tout ce qui concerne le secours et l'alimentation, où les différents services y afférent seront réunis. Ils y recevront tous 'es renseignements et pièces néces-: saires. Il est donc inutile qu'ils se présentent encore au bureau de l'Eglise Anglicane, quai des Tonneliers et quai du Bas-Escaut. MAISON CNUDDE, rue du Hainaut, Ibis, Gand. Grand ; choix de violons, violoncelles, mandolines, guitares, cithares, cordes harmoniques de Ie qualité (boyau, scie, acier). Edition de musique, piano, harmoniums. PONDS publics. — Gillet, rue longue des Violettes, 37. GENDBRUGGE. — Service delà viandt. — A partir ? du 7 octobre, la nouvelle carte P. B. C. entrera en vigueur pour la vente de la viande. L'ordre de répartition du service est affiché dans les locaux : n. 13, rue de la Paix, 15 ; n. 13bis, chaussée d'Hundelgem, 34. Mlle H. DE REUSE artiste-peintre exposera ses œuvres Salle Taets du 19 octobre au 1" novembre. O. WTTERWULGHE. Ag. de change, agréé, 59, Coupure, r. g. Nég. fonds publics, coup.-chèq., monn. étrang. MONT-ST-AMAND. — Briquettes.— Lundi 14 octobre, de 8 1/2 à 11 1/2, 2700 à 3000; de 2 à 4 h. 3000 à 3300. j| Sabots (pour tout le monde). — Vente vendredi 18 et jj samedi 19. Le stock disponible de sabots pour hommes el j; eifents est petit. PRÊTS.Achat, vente propriétés. Minnaert, b4 Béguin. 21. 5 L. BALLIU, rue de la Bienfaisance, 48. Gazogènes. i SOCIÉTÉ ANONYME « De Vereenigde Brouwers » pour la fabrication de la bière à fermentation basse et s fermentation haute. Le comité provisoire rappelle aux brasseurs de la ville et des deux Flandres que des réunions seront tenues tous les mardis à 4 h. au local « Grand Hôtel », chez Van de Wiele, boulevard du Jardin Zoologique à Gand. Ils peuvent également s'adresser à tout moment chez M. Ed. Roinbaut, brasseur à Mont-St-Amand, chaussée d'Anvers, 7, ou chez M. N. de Bo, rue j des Templiers, 1, Gand. SONNERIES ÉLECTRIQUES. Geniets, 14, r. Brabant. PAPIERS et sachets, Van den Breen, b* de l'Abattoir, 17. THÉÂTRE PATHÉ. — Le Cercle philantropique Elk ztjn Plicht, organise avec la Société Royale Harmonie « Nijverheid en Wetenschappen», le 21 octobre à 4 1/2 un grand concert artistique, avec le gracieux concours de Mademe Mormesnil, MM. Boehme, compositeur, Luc. Meirsman et Em. Vermeulen, etc. Nous espérons que le public tiendra à cœur d'encourager cette vaillante Société Elk zijn Plicht, qui s'occupe : du sort de ceux qui sont éloignés de leur patrie, après ' avoir si vaillamment accompli le plus sacré des devoirs. ; St-Nicolas dts enfants pauvres en traitement à l'Hôpital Civil de Gand. Nous rappelons aux personnes charitables que les dons Ide toute nature, jouets usagés, poupées, etc. sont reçues avee reconnaissance chez M. E. De Laet, rue Haut-Port, 6. N'oublions pas ces petits déshérités ; plus que tous les autres ils ont besoin de leur part de joie 1 I I ECONOMISEZ vos CHAUSSURES par l'emploi des i: Protecteurs « DUC » pour chaussures d'hommes, dames et enfants. Légers - Solides - Pratiques - Elégants. Maison Dutry-Colson, rue des Champs, 12, GAND. i — - i VISION D'ART au Théâtre Pathé. — Nous donnerens ■ dans notre prochain numéro le programme de la matinée fixée au lundi 4 novembre prochain à 3 heures 1/2. La discrétion nous étant imposée, tout ce que nous pouvons dire aujourd'hui, c'est que cette innovation artistique, montée avec un grand luxe de décors, mise en scène, costumes, attirera certainement au Pathé le tout Oand intellectuel et mondain. F. Uythenhoven dirigera l'importante partie musicale. FOUR A PAIN « LE MERVEILLEUX ». Cuit le pain, la viande, la pâtisserie. Sèche les légumes, les fruits, sur î-u a gaz cl ordinaire. Maison Dutry-Colson, rue des Champs, 12, GAND. OUD-GEND. -Jusqu'au 17 octobre. « Mirko Pasqua l'aventurier ». Grand drame nouveau joué par Lotte Neumann. Vendredi prochain : «Le Signe de €aïn» (Grand succè6). ALPH. DE TAEYK, r. de Courtrai, 6, Meubles. Literie». THÉÂTRE PATHÉ. — Du 12 «u 17. Bssthoven, Sa Vie, Ses (Suvrei, aree adaptation musicale exécutée bous la direction Praas Ujrthcnhoven, matinée» «imantho de 3 à 6 et de 6 à 7, lundi à 3 h. 1/2, jeudi i heures. Locatien oaYerle tous le» jours de 10 h. à raidi 1/2 au Théâtre Pathé. HÉMORRHOïBES ! I — R. Baetslé, 56, rue Charles Suint. — Alb. Baetclé, 4t, avenue Elisabeth, Gand. MODERN PALACE. — Jusqu'au 17 nevom Dre 1918 Pour la première fois en Belgique. « Le Miracle de la Madene ». Grand drame en 4 parties, ioué par Maria Carmi. « Le Sort de Paul Banner ». Grande comédie dramatique en 4 parties. Etc., etc., etc. PASTILLES PECTORALES KBRCOPIX. 1,50 fr. la boîte. En toute bonne pharmacie. THÉÂTRE PATHÉ. - Matinée. Lundi 28 octobre à 8 1/2 h. Concédât Danses artistiques avec le bienveillant concours de Mlle De Grooten et MM. De Mulder, Van Elsnemc, M. Astère Bogaert. Menuet Enfantin. Orchestre complet. PLUS DE CHARBONS à trouver en ce moment. Faites vos approvisionnements de bois à brûler pour l'hiver dès maintenant et avant la hausse ; c'est un bon* placement d'argent : Chênes (en petits blocs) à fr. 13,50 les 100 k®s ; livrés Sapin » à fr. 12,— » à Canada » à fr. 11,00 » 'domicile Poids garanti. Rue d'Egmont, 19 (Pare). MINARD. — Vu le grand succès on donnera encore cinq représentations de « De Echtscheiding van Amédée». Dimanche le 20 octobre on commencera par donner cinq représentations seulement de «La Dame de chez Maxime», vaudeville en 3 actes de Peydeau. A partir du 27 octobre ouverture de la saison d'hiver par la troupe Heynderick avec « Jong Heidelberg », magnifique opérette en 4 actes. ASSORTIMENT COMPLET d'OUTILS pour SABOTIERS. Qualité supérieure. Maison Dutry-Colson, rae des Champs, 12, GAND. CROIX VERTE. — Reçu avec reconnaissance. Réfectoire I. — Le 18 août. Don Anonyme par M. A. Maertens, 50 fr. — 1 octobre. Don de la part de M. et Mad. Wuy-tack de Gand, rue Wondelgem, 92, 350 fr. Bulletin Financier Bourses Gand. Nous apprenons que les syndicats des emprunts deGand,Mons et St-Gilles viennent de s'exécuter partiellement en fournissant une partie de titres à valoir. Serait-ce, par suite de notre remarque du 6 ? Nos rentes nationales ainsi que les lots de villes ont eu un bon courant d'affaires, avec des cours raffermies. En banques marché facile, avec des cours soutenus. Banque de Flandrt 1380-1410.Le cours de 8000 fr.décroché de nouveau à Bruxelles en parts de réserve Soc. Générale, ne pouvait que contribuer à raffermir celui de 900 de sa filliale, la Banque dt Gand, qui restait recherchée; Banque Belge du Travail détend bien ses cours de 870 à 880. La Banque d'Outremer remonte à 880-885. Des obligations Caisse des Propriétaires ont été traitées aux environs de 320 fr. Du rapport du Conseil d'administration lu en assemblée générale du 25 sept., nous extrayons. « Nous qualifions le bilan que nous vous présentons de « situation d'après les écritures », en ce sens que nous ne pouvons garantir que tous les postes de l'actif aient actuellement la valeur qui résulte des écritures; nous le6 réduisons autant que nous le pouvons au moyen des éléments d'amortissement dont nous disposons, bonis divers, balance de l'actif et du passif (?!) etc., mais ces amortissements ne eont sans doute pas suffisants : malgré les plus-values que l'on escompte à bon droit pour l'avenir, plus d'un avoir, individuel ou collectif, est mis en péril, est-il besoin de le dire, par les pertes énormes que la guerre a causées. » La place nous manque pour donner le bilan. Toutefois ce qui nous a frappé en 4* page du journal, c'est l'appel^ de l'administration, non à ses actionnaires à faire leurs versements s'élevant à 10.250.450 fr. sur les 15 millions souscrits, mais aux 121 millions de francs d'obligataires auxquels ils devront au 15 octobre plus de 31 millions, afin que ces derniers fassent connaître, à la Société, les numéros des titres qu'ils possèdent, en vue des communications à leur faire pour le règlement après la guerre... Nous, nous disons au$ obligataires, adressez-vous, quand le moment sera là, c.-à-d. après la guerre, à votre agent de change; on ne va pas chez le diable à confesse. Quoique plus fermement disposés, les tramways sont cependant plus calme comme transactions. Font Gand cap. 210 P dividende 120-122 1/2 après côte 125 demandé 130 offertes. Quand nous voyons un cours de 2000 fr. en Linlère La Lys, soit 400 o/o après une si longue période de chômage et sans connaître celle de la reprise du travail, il nous semble qu'on escompte déjà un grand avenir; si La Lys, valait réellement ce prix, alors la Gantoise est trop bon 1 Ftuill«t*n du Journal de Gand. 325 Le Oomte DE MONTE-CRISTO ?AK ALEXANDRE DUMAS Si fiit, si fait, dit aussitôt Beaichamp mais tous nos badaads ne seraient pas à pot-tée de comprendre votre héroïsme, et, tôt 01 tard, vous vous verriei forcé de le leur eipli quer pins énergiquemeiit qa'il ne convient s la santé de votre corps et à la durée de votri vie. Voulei-Tous que je veus donne un consei à'ami? Partez pour Naples, La Haye 01 Saint-Pétersbourg, pays ealmss, où l'on «si )l»s intelligent du point d'honneur que cliea nos cerveaux brûlés de Parisiens. Une fois là faites pas mal de mouches au pistolet, et infi niaient de contre de quatre et de contre d( tierce; rendez-vous assez oublié pour revenii paisiblement enFrance dans quelques années id assez respectable, quant aux exercice! leadémiqaes, pour conquérir votre tranquillité. N'est-ce pas, monsieur de Château-R#-naud, que j'ai raison ? — C'est parfaitement mon avis, dit le gen- " tilhomme. Sien n'appelle les duels sérieu comme un duel sans résultat. Merci, Messieurs, répondit Albert ave an froid sourire ; je suivrai votre eonseil, «o: parce que vous me le donnez, mais parce qn mon intention était de quitter la France. J vous remercie également du servies que vou m'avez rendu en me servant de témoins. Il es bien profondément gravé dans mon cœur puisque, après les paroles que je viens d'ei tendre, je ne me souviens plus que de lui. Château-Renaud et Beauchamp se regardé , rent. L'impression était la même sur ton ■ deux et. l'accent avec lequel Moreerf venai i de prononcer son remerciement était emprf in ■ d'une telle résolution, que la position fû l devenue embarrassante pour tous si la con > versation eût continué. I — Adieu, Albert, fit tout à coup Beaucham] t en tendant négligemment la main au jeun< ; homme, sans que celui-ci parût sortir de si : léthargie. En effet, il ne répondit rien à l'offre d< cette main. : — Adieu, dit & son tour Château-Renaud gardant à la main gauche sa petite canne, e saluant de la main droite i Les lèvres d'Albert murmu' èreut à peine Adieu ! Son regard était plus explicite ; il re« ■ fermait tout un poërne de colères contenues de fiers dédains, de généreuse indignation. Lorsque ses deux témoins furent remontéi t en voiture, il garda quelque t$fops sa posi immobile et mélancolique; puis soudain, déta 3 chant son cheval du petit abre autour duque i" son domestique avait noué le bridon, il saut! 3 léïèrement en selle, et reprit au galop li 3 chemin de Paris. Un qnart d'heure après, i s rentrait à l'hôtel de la rue du Helder. t En descendant de cheval, il lui sembla, der , rière le rideau de la chambre à coucher di comte, apercevoir le visage pile de son père Albert détourna la tête avee un sonpir, el rendra dans son petit pavillon. s Arrivé là. il jeta nn dernier regard sur tou t tes ces richesses qui lui avaient fait la vie t: t douce et si heureuse depuis son enfance ; r t t regarda encore une fois ces tableaux, dont le; - | figu-es s«mblaient lai sourire, et dont les . paysages parurent s'animer de vivantes cou-) i leurs. < ) Puis il enleva de son ehâssis de chêne 1( i j portrait d# sa mère, qu'il roula, laissant vid< i et noir le cadre d'or qui l'entourait. ) i Puis il mit en ordre ses belles armes turques, ses beaux fusils anglais, ses porcelaine; japonaises, ses coupes montées, ses bronze; : artistiques, signés Feucheresou Barye; visita : les ai moires et plaça les clefs à chacune d'el-: le.j ; jeta dans un tiroir de son secrétaire, qu'il laissa ouvert, tout l'argent de poche qu'il , avait sur lui, y joignit les mille bijoux de : fantaisie qui peuplaient ses coupes, ses écrins; ! . ses étagères; fit un inventaire exact et précis i I de tout, et plaça eet inventaire à l'endroit le ) plus apparent d'une table, après avoir débar-l , rassé cette table des livres et des papiers qui i l'encombraient. i Au commencement de ce travail, son do-i mestique, malgré l'ordre que lui avait donné Albert de le laisser seul, était entré dans sa chambre. — Que venlez-vous? lui demanda Jdorcerf d'un accent plus triste que courroucé. — Pardon, Monsieur, dit le valet de chambre; Monsieur m'avait bien défendu de le déranger, e'est, vrai, mais M. le comte de Morcerf m'a fait appeler. . ; —Eh bien ? demanda Albert. — Je n'ai pas voulu me rendre chez M. lt : comte sans prendre les ordres de Monsieur. — Pourquoi cela? — Parce que M. le eomte sait «ans doute que j'ai accompagné Monsieur sur le terrain. — C'est probable, dit Albert. — Et s'il me fait demander, c'est sans donte pour ra'interroger sur ce qui s'est passé là- i : bas Que dois-je répondre ? : \ — La vérité. — Alors je dirai que la rencontre n'a pas : eu lieu ? i - Vous direz que j'ai fait des excuse» à j M. le comte de Monte-Cristo; allez. ; Le valet s'inclina et sortit. Albert s'était alors remis à son inventaire. Comme il terminait ce travail, le bruit des chevaux piétinant dans la cour et des roues d'nne voiture ébranlant les vitres attira son attention : il s'approcha de la fenêtre, et vit son père monter dans sa calèche et partir. A peine la porte de l'hôtel fut-elle refermée derrière le comte, qu'Albert se dirigea vers l'appartement de sa mère, et comme personne n'était là pour l'annoncer, il pénétra jusqu'à la chambre à coucher de Mercédès, et. le cœur gonflé de ce qu'il voyait et de ce qu'il devinait, il s'arrêta sur le seuil. Comme si la même âme eût animé ces deux corps, Mercédès faisait chez elle ce qu'Albert venait de faire chez lui. Tout était mis en ordre : les dentelles, les parure», les bijoux, le linge, l'argent, allaient se ranger a* fond des tiroirs, dont la comtesse assemblait soig-nensement les clefs. Albert vit tons ces préparatifs ; il le» comprit, et s'éeriant : Ma mère! il alla jeter ses bras au cou de Mercédès. Le peintre qui eût pn rendre l'expression de ces deux figures eût fait certes un beaa tableau. En effet, tout cet appareil d'une résolution énergique qui n'avait poiut fait peur à Albert pour lui même, l'effrayait pour sa mère. — Que faites-vous donc ? demanda-t-il. — Que faisiez-vous? répondit-elle. — O ma mère! s'écria Albert, ému au point de ne pouvoir parler, il n'est point de vou» comme de moi! Non, vous ne pouvez pas avoir

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Cet article est une édition du titre Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Gand du 1856 au 1923.

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