Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1918, 15 Septembre. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/v40js9k45x/
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■ M„ ,mm|ii iiih Win I ir.-rtr.rtK lilil'l 1 'i' AVIS E. H. O., 6 septembre 1918. Le eonimandement supérieur de la 4® Armée a infligé * I i* commune de Kalken une aaiende de 20 000 iaar«s E parce ^ue, eentrairement a 1'arrêlé du 15.10 15, chiffres 3-I 4 elle s'esl rendue coupable de faveriscr I'évasion de pri- ■ sonniers francais. Geci est porté a la connaissance du public. L'Inspeeteur de PEtapc, von Schickfus, öénéral d'infanterie. Le méfot egalitaire tfous n'ea sommes plus k 1'époqne oü les prinees dë- ■ fendaientaleurs peuples l'asage de la plante dubolique ■ qU ètait a leurs yeus le tabac. C'était bon, eela, pour Ie ■ p0 Urbain VIII, qai excommuniait le> fumeurs, pour ■ (e guitan Amurat, qui les condamnait a mort et peur I certains taars, les^uels prenaient un plaiiir tout parti-I cü^er a faire couper la nez a ceux de leurs moujicks pris ■ en ti^rant délit da pris*r. Lis justifiaient d'ailleurs ces ■ m0Süfes remarquables par des"sentiments nu foi nobles ■ et paternels. k 1'egaid de leurs bienheureux sujets « A I oi bou, disaient-ils d :ns leurs bull«'s et ordonnances, ■ ge „„cider en fumant ou en prisant? » Et comme leur ■ propre intérêt marchait de pair avec celui de leurs ad-■aioistrés, ils ajoutaient : « Croyrz-vous peut-être que ■ nous allons a«sister les bras croisés a votre auto-abrutis- ■ sement, et attenflre i*pa-»sibl' ment le jour oü nous tffc ■ r(»rnerons plus que sur des uócropoles ou sur ^es races I d'imbéciles aioitié ivre . moitié crétinisés. Ak non, mes ■ amis; cela ne se passera pas ainsi! » Mais les temps o t ■ cbangé et, avac eux, les idéés. 1 oin de contrecarrer en-I care la satisfaction du dosir légitime" de leurs peuples ■ des'enivreravecla fumée bleue d'une oouft'arde, ou de I se badigeonner l'cesophage avea le jus d'une petite chi-I quepassée a la melasie, ceux qui go>.vernent aujour- ■ d'bui vieanen* plutót a la rencontre de ce désir. Puis- ■ qu'il reut fumer, le peuple, bien qu'ii fume; pendant B cetemps-la.il se tiendra tranquille ou, mieux encore, il ■ {«race qu'on Youdra. Voyez ce qui se passé dans les ar-I mees. Le ravitaillementdes troupes en tabac, en cigares ■ eteu cigarettes e»t presque aussi considérable que celui ■ en obus et en greuades a main. Quant a ceux qui ont le I bonheur de ne pas devoir se battre, il* n'attaohpnt pas moins d'importance a la question. La Hollande vient d'en donner un exemple frappant. II règne. parait-il, Outre-Moe, dyk, unè* forte pénurie detabac. Or, le h llandai' est un des fumeura les plus earagés du monde, alm*, réserv*, troid. méticuleux aussi lonetemps qu'aucuae aiauvaise m<>uckp le pieue, il est aapable de devenir le pire dos révoiutionnaires dès qu'on ae lui permet plus de consuffim^r son nombre reglementaire de na 'gots p<ir jaur. C'est pourtant a ce'te gituation désespéree que lo pay» était arrivé a cause de la guerre. Des mesures energiques s'imposaient, et le nouveau ministère se trourait, des sen avènement, a 1'aube de manifestations kruyantes contre la rareté et la cherté du tabac. Aussi, alliant Ie souci de la dignité na-tionale a celui des petites satisfactions de 1'électeur a-t-il tranché le neeud d'un coup. II a compris aon devoir, et l'a fait pour le plu-; grand bien de la natian : II a décrété 1'iutrovluction du cigare uniforme pour tout le monde, pour toutes les bouches et pour toutes les bour-• ses. Da cette faQ*n il \ empêché une revolution qui au-rait pu devenir sanglante, catastrophaie- Dansquelques | jours _ si ae n'est deja chose laite - - le mégot égali-taire aura fait son apparition sur le murch»'1, èt les in-I nonibr'ibles négociauta en tabac que cflinjite la Hallande pourront sealire arec raison, en prenaut lejjr direct du matin : D'Amsterdam a La Haye il y a six stations. Moralité: Cigares ! Voici a peu pres ce qae disent les télégramroes : Le eigare uniforme detra étre livré par !-?• fabricart-' au Syndicat des nécfocianti. a 38 florins le mille. Le Syudi-cat comptera S llorina de frais, de sorte que les détail-- lants aeront approvisionnés k 40 florins. Les consom-mateurs paieront f5 cents la pièce. Chaque magasin ra-tionaera sea clients habituals a I cigares par jour. Le cigare « gourei nemcntai » sera fait arec du tabac abso-t lument pur, sans la moindre addition d'ersatz. Savaieur sera probablem nt égale —ou mème supi-rieure - au prix de rente. Les fabricants n'auroM,, qu'a se dédom-mager de la perte suhie de ce ehef en demandant les prix forts pour les cigjres destinés a 1'expnrtation. i Voila donc. après le hareng « offieiel» — qui se rend é»alement, 6 cents depuis longtemps — le cigare officiel. Aux hollandais maintenant, comme aurait dit ce bon Beulemans, de tenir baut et ferme 1'étendard de leur méget national. La chose ne marchera pas sur des roulettes, a ce qu'il parait. Déja les fabricants ont protesté contra le prix trop bas qu'on leur offre. et menaceut de femer leurs atelirrs si on ne leur accorde pas un bené fice convenablp. Ce ^ui proure que rouloir contenter Tout le monde — etsor. père — même lorsqu'il s'agit de cigares, n'es'. pas un" queue de arise. Voyons, ne trourera-t-nn pas le moyen de concilier les intéréts des deux parties ? S'il an'était pemis d'éle-. rer ma faible voix dans ce but hautemeut humar itaire, i iecrois que je proposerais quelque chose eomme ceei f fout consosamateur sera obligé de délivrer régulière-ment a des bureaux officials eréés a eet effet, ies trois patits bouts qui lui resteront de sa ration quotidienne. Sauction : trois a six aiois. Récidive : deux aas Ces pe-tits bouts serriront a la production, dans des ateliers p nstionaux, de poudre a priser et de succulentes petites chiqu s, vendues au profit des malheoreux fabricants. Toutefois, une part de x pour cei.t sera réservée a un fonds spécial Lorsque ce fonds aura atteiut le chiffre Toulu, on 1'affectera a la censtruction d'un noureau cuirassé d'escadïe qui portera, en haut. dans le coin giuche de sou parillon, en lettres d'or sur fond d'azur: * Fume, prisé et chique par Ie peuple ba: ave pendant Ia graude guerre. » — b« narire portera le nom d' « Ega-lité » — L'Egalite ! C'est un si beau mot! Kaoul-Gustare. Dimènche 15 scptcmbre 1Ü18 .1# centimes )e numéro 62* année — N°« 253-25 Joornal de Band kIcïio ^andhks Rédactiön et Administration : 3, RUE DE FLANDRE, 3, GAND ./• bonnemsnts : UH.P'iAHO VXNQÏ ClriQ PAK ÏKIMESTRE Echos Un p*u de numismatique Lorsqu'en 1901 les nourelles pièces de niekel a trou ceatral firent leur apparition, bien des gens criè-rent a une nouveauté. Depuis quatre ans que la guerre dure, nous avons fait connaissance avec du numéraire de tout acabit et de touto forme : pieces en ziuc, en fer, avec ou sans trou, de forme rónde ou carree, pour arriver finalement a Ia roudelle de carton Rieil de neuf sous le soleil, et même les pièces en carton, que la ville.de üand vieat d'émettre, ne peu-vent être considerées comme nouveauté. Des asslguats de ciuq Uvres de 179J, se composent d'un cercle de euivre, au centre duquel est fixé un carton a 1'effigie de Louis XVI. Au revers de cette curieuse monnaie ae lit: » ciuq livres » «n deux lignes dans une couronue de chêne; en légende intérieure, « La France sauvée » et en legende exterieure : « Assignat de 5 L. Hypothèque sur les biens nationaux >. Les premières pièces em earton émises datent du rëgne de Ferdinand le Catholique et d Isabelle. Le père jesuite, Jeaa Maiiana, les eite dans .son Hist.oire i'Etpagne : < i'endaut le siège de la viile d'Alharna (province de Grenade, Andalousie) par les Maures, en 14d3,. Lopez de Mendoxe, comie de Tendiila qui defen-dait la ville, etant a cöurt d'argent pour payer sa gar-'■ ihsou, fit faire de la aaonnaie de carton; d'un cóte etait ; sou sceau, et de 1'autre, Ia valeur de ccaque pièce de . meunaie, ivec promesse de la changer, dès que le besoiu et le danger seraient passos >. Les Expositions «üroqui3 d'aiijourd'hui". Ainsi s'intitulent les aqua relles et dessias que nous montre a Ia & Salie Taera » M. A. 7. AUx.mérc, et dont certains sont, vraiment, d'une biüiante actuaiite l^t-ii besciu de dire que les « enrichis de I guerre »,— M. et Mm* N. Riche comme les appelle 1'auteur, — les « fraudeurs» et les « s»*cou-rus » font presque teu* les frais de cette amusante galerie ? Quelques charges sont pleines d esprit et de verve : la« Vina Nooit-<iedacbt », le « Duo ». < Restaurant », « M. N. Riche » sont traités avec la liberté et 1'aisance de facture, la malice et la gaite qui convienaf-nt au genre. II en est de même de certaines pages oü 1'artiste a croqué horizontales et g'ourgandines :«Jour de visite», «1'Attente des clieiïts ». « Au Bar», sont tout a fait ty piqués. Jlya tnoins d'humour, mais une pointe de sensibilité, dans les notes et pochades représentant les pauvres diables qui stationnent devant les locaux des ceuvres d'as-sistance, ou traversent camoagne et banlieue, ployant sous des charges de conti ebande. Pourquoi 1'auteur est-il franchement mauvais quand il essaye de nous tirer des larmes, comme dans cette serie de,« Mauvaises nouvelles », cé «Cimetière» ou cette « Familie malbeureuse » ? La mise en'scène est alors grotesque et niaise, le dessin affreusement gauche et plat. On a peine a croire que ces misérables composi-tions ont été tracé s du même crayon que la série de silhouettes isolées, — croquis numérotés 57 a 90,— dontquelques-unes témoignent d'uie science apprécia-ble et de dons réels. «*# Nes peintres, — en attend^jit qu'une expositión importante les réunisae prochainemeut, — se sont réfugiés cette quiazaiue dans les « Salles d'art » que leur ont ouvertes récemment des commergants avisés. A la « Maisoyi (l'Art » Provoyeur, le maitre Horeu-bant centiuue de charmer les visiteurs par ses poéti-ques paysages, ses nobles compositions. A la Malton V n Rumbéke, Place du Grand Canon, brillont de lumiueuses ou fortes pages de quelques-uns de nos artistes les plus réputés. Les tableaux a 1'huile de Mlle .Swarts, ceux de MM. Montobio, Trealliw, De Porre, De Vos, Miry, etc., non inoins que les eaux fortes de Baertsoen, De Bruycker, Pycke, Roelandt et d'autres, constituent un ensemble d'une' belle tenue artistique et qui mérite d'attirer 1'at-tention des connaisseurs. O. V, ÉCHOS D'ART Au Théatre Pat hé Le concert de charité du'samedi 7 septembre dernier peut être dénommé une réu.-site. tant au point de var de 1'assistance, qu'a celui de 1'exécution du programme. Ilserait cependant nécessaire de faire remarquer a, ce sujet — en ce qui eoncerne spécialement la partie vocale — qu'un peu plus de diversite ne-pourrait nuire. Car' ceci dit on bon francais, cela devient plutót «barbant» Ceci pos.Q, exprimons notre satisfaction pour la fago dont furent exécutées VOuverture de Giïillaume Teil Valse Triste du finlandais Sibelius, absolument carac téristique et les Scènespiitoresques de Massenet, par 1 Cercle symphonique Gantois sous la direction expert de M. Guillemin. M. J. Haesaerta chauté avec infiniment d'émotion 1 cólèbre Tegemoet gaan de notre grand compositeur d> u Heler »Jid. Blaes; Mlle De Vis nous a redonné ave conviction son air dc Ia Reine de Saba ; Mlle Moresmi interpreta deux morceaux qui lui conviennent en tou point: Separation et la Valse de Mireille; M. Vynckc dont la raix timbree gagne de plus en plus, a rócité l prologue de Paillasse, dans un tempo cependant mani festement trop lont. Comme ensembles, neus eümes Ie trio de Jerusalen et le quatuor de Rigolejto. H'y revenons plus ! Qu'il mi soit permis de faire remarquer aux chanteurs qu'il serai préférable d'interpréter 1'un ou 1'autre ensemble de con eert, convenant a leurs raoyens respectifs, plutót qui des rergaines qui ne peuvent porter que confiés a de organes d'exception. Ajoutonsici que le piano fut tem par M. Uyttenhove, dont tout le monde apprécie le solides qurlités d'accompagnateur. Au cours du programme nous eümes le bonheu d'entendre deux solistes instrumentistes. Tout d'abon Mlle Alexis, que nous connaissions déja comme canta trice, et que nous avons applaudi chaleureusement eom me pianiste. Du Morteau de Concert de Chaminade ell-a fait re^sortir Ie earactère absolument fantasque : in troduit. entrecoupé et clóturé par un rutilant thèm< wagnérien, il centient des danses et des ruélodies a l Delibes d'une exécution absolument périlleuse. Mll Alexis s'en est tirée tout en son honneur. M. Astère Bogaert, dont le coup d'archet aristocrati que et sonore, enchante toujours davantage, a exécut brillamment 1'Andtnte de Öallois et avec une atne d> poète la Strtnade slave de Néruda. Cette fête dont lë rapport sera considérable, vu l priv des places et 1'obligeauco de M. Blanc,était donné au profit de Ia Soeiété Pkilantrepique Elk zijn plicht Ce vailla&.t groupement qui s'occupe de 1'adoucissemen du sort de nos prisoaniors de guerre, sous la présidenc active de M. Spijaertet dont le dcvouemeat.inlassabl du secrétaire M. Martini est au-dessus de toutes leuan ges, organise en ce moment une nouvelle tombola, don le succes parait dès a présent encore plus éclatant qu •e'ui de Ia première. Les prix, au nombre de plus d< 200 Ié ja, sont exposés chez M. Dancoine, en face di Theatre Néerlandais,'ok 1'on peut se procurer tous le reuseigneménts. Nous profitons de 1'occasiou pour féliciter chaleureu sement Elk zijn Pliclit de ses efforts constantset una nimement appréciés! * " B. Ëteinniiiue Eanlnise unramquB umuniiB MUSigUES. — P. et A. Beyer, éditeurs de musique, P. Struyf, successeur. Grand choix de inusiques bjelges et étrangcres. Lutherie artistique. Gordes garanties justes sonores. Accessoires divers. BUREAU de change Jules Dospche, 27, dig. de Brabant. JEAN JOSKI, rue du Poivre, 14-16, Foürnitures générales pour Eau, Gaz, Electricité. PAIN. — Le Comité Provincial de la Flandre Orientale est heureux de pouvoir porter a la connaissance de Ia po-pulation de son ressort, qu'a partir du lundi 30 septembre, la ration journalière de pain sera portée de 300 a 330 gr. par habitant et ce jusqu'a nouvel erdre. GUÉRISSEZ rhumatisme, goutte par tisane, elixir et liniment Heyndrickx. Pharmacien Heyndrickx, chaussée de. Bruxelles, 2, Ledeberg-Gand. L'ONGUENT Pédiphile guérit pour toujours cors aux pieds, eeils de perdrix, durillons. Une seule application suffit. Se conserve des années sans perdre de sa valeur. Gacons, pharmacien, rue de l'Eglise, 34, Ledeberg. MAISON B. Van Hyfte, rue basse des Champs, 32.Vente et location de pianos par inois, pour soirécs et concerts. OIGNONS. — Le Comité National de Secours et d'Ali-mentation informe le public qu'il pourra sous peu mettre è sa disposition une grande quantité d'oigaons frais au prix de fr. 0.60 le kg. La vente commencera aussitót après 1'arrivage. •» BANQUE PUnion du Crédit de Gand, Soeiété Anonyme, fondée en 1855. — Capital 2.500.000 fr. Siège Social : place Saint-Michel, 16. Bureaux auxiliaires : rue de Flan-dee, 32 et Avenue Elisabeth, 19, Gand. Toutes opérations de Banque, Change, Dépots de fonds. Encaissement de coupons, Ordres de Bourse, Vérification des tirages. Service financier pour compte de Sociétés. Location de coffres-forts. — Dépots : h découvert et cachetés etc. —^a FOUR A PAIN «-LE MERVEILLEUX ». Cutt le pain, ia viande, Ia patisserie. Sèche les légumes, les fruits, sur feu a gaz et ordinaire. Maison Dutry-Cols»n, rue des Chainps, 12, GAND. ALPH. DE TAEYE, r. de Courtrai, 6, Meubles. Literies. VAN DEN BOGAERT, m. au Beurre, 10, ag. de change LARD ET SAINDOUX. — Pour Ie ratiennemeat de la quinzaine en cours, le Cerwité Pro-vincial de la Flandre Orientale s'est vu dans l'impessi'jilité de faire distribuer 'ulard et du saindoux k la population. Cette sitaation est la conséquence de la grève^qui a éclaté a Rotterdam et qui a empêehé le déchargement des böteaux arrivés au port. Quoiquela grève soit actuellement terminée, le transport en a subi un tel retard qae les conséquences s'en font encere sentir actuellenient. Le Comité Provincial espère que les arrivages seront suffisamaient importants pour reprendre la distribation de saindeux pendant la dernière quinzaiae de ce mois. . Le Comité National de Secours et d'Alimentation (Région Gand-Ur^ain) est heureux de pouvoir annoncer au public qu'a la suite de Parrivage d'une cerlaine quantité de saindoux, il pourra faire une distribution de 400 grammes par tête pour quinze jours. Les ménages qui avaient déja acheté leurs dearées ont pu se procurer cette ration dans le courant de la semaine passée; ils peuvent encore le faire aux jours iÉdiqués ci-dessous : le lundi 16 après-midi pour les persenne* qui deraient se présenter le lundj 9; le mardi 17 après-midi pour les personnes qui devaient se présenter le mardi 10; le mercredi lt après-midi pour les personnes qui devaient se présenter le mercredi 11. LUSTRES en fer. — Liseuses. — L'EIectricité M. C., rue du Hainaut, 8. Le LUNA PUDDING POVVDER est le inoins cher, parce que soii emballage est le moins luxueux. ACHATS de Tapis-de Smyrne et Carpettes persanes au plus haut prix. Ecrire, 84, quai du Nordi LE COMITÉ NATIONAL de Seceurs et d'Aliaientation (Région Gand-Urkafn) attire de nouveau 1'attention du publie sur les prescriptions imprimées sur les cartes de ménage : le titulaire de la carte a en effet pris Pengage-mentque les marchandises achetées ne seront employées que par lui et son méaage. Si. une familie n'a pas 1'inten-tion de consemmer ces marchandises, elle doit renoncer a les acheter. Le Comité rappelle qu'il est strictement défendu : 1°) d'acheter des marchandises de ce genre; 2*) de les reven-dre ou de les céder a autrui; 3*) de les acheter pour le compte d'autrui; '4°) de prêter ou de céder sa carte de ménage et de faciliter la revente des marchandises; 5°) de donner de faux renseigaements concernant le nombre des personnes qui composent le ménage ou de se servir d'une carte qui menhonne un nombre inexact de personnes. Les délinquants s'exposent non seulement a être traduits devant le tribunal pour escroquerie, mais aussi a être exclu de Ia répartition des marchandises avec lesquelles ils ont commis des abus. CHAUFFAGE AU BOIS : Foyers calorifère, rue des Foulons, 36. SEMELLES et TALONS de CHAUSSURES en «OMEGA ». Plus solides et meilleurs marché que le cuir. Maison Dutry-Colson, rue des Champs, 12, GANB L. BALLIU, rue de la Bienfaisance, 48. Gazogènes. ARRIVAGES. — Les allèges suivantes sont arrivées a Gand pour compte du Cemité Provincial de la Flandre Orientale; « Taba II» avec 1.000.000 kg.de froment ; « Petrus» avec 585.000 farine de maïs ; « Clazina » avec 825.000 kg. de saindoux. ECONOMISEZ vos CHAUSSURES par Pemploi des Protecteurs « DUC » pouf chat'ssures d'homrnes, dames et enfants. Légers - Solides - Pratiques - Élégants. Maison Dutry-Colson, rue des Champs, 12, GAND. FLOR. DE PAEPE, agent de change a Gand informele public que ses bureaux sont transférés rue du Hainaut, 5 (coin rue de Ia Croix, anciennement 15, rue basse des Champs). Même maison Grammont, 16, rue du Pont. POMMES DE TERRE. — Service cornmunal de ravi-taillement:— Le renouvellement des cartes de rationne-ment pour les pommes de terre commencera Iundj 16 septembre. La distribution se fera rue da Jambon, 8, aux jours indiqués ci-dessous : Lundi 16 sept. — 2e section : de 8 1/2 a 9 1/2 h. 3801 a 5000; de 9 1/2 a 101 2 h. 5001 a 6200; de 10 1/2 a 11 1/2 h. 6201 a 7400; de 11 1/2 a 12 1/2 h. 7401 a 9300; le section: de 3 a 4 h. 1 a 1100 ; de 4 a 5 h. 1101 a 2200 ; de 5 a 6 h. 2201 a 3800. Mardi 17 sept. — 3e section : de 8 1/2 è 9 12 h. 9301 a 10100 ; de 9 1.2 a 10 1/2 k. 10101 è 10800'; de 10 1/2 a 11 1/2 h. 10801 -a 11500; de 111/2 a 12 1 2 h. 11501 i 12200 ; de 3 a 4 h. 12201 a 13000 ; de 4 a 5 h. 13101 a 13900; de 5 a 6 h. 13701 a 15500. Mercredi 18 sept. 4e section : de 8 1/2 a 9 1/2 h. 15501 k 16700 ; de 9 1 2 a 10 1/2 h. 16701 a 17800 ; de 10 1/2 a 11 1/2 h. 17801 a 18900; cle 11 1./2 è 12 1/2 h. 18900 a 21000 ; 5e section : 3 a 4 h. 21001 i 22200 ; de 4 h 5 h, 22201 a 23400; de 5 h 6 h. 23401 k 25400. V Jeadi 19 sept. — 6e section : de « 1/2 a 9 1/2 h. 254Öll, 26300 ; de 9 1/2 a 10 1/2 h. 26301 è 27200; de 1G 1/2 è 11 1 2 h. 27201 a 28100 ; de 11 1/2 a 12 1 2'h. 28101 * 29000; de 3 a 4h. 29001 a29f00; de 4 a 5 h. 29901 a 30800; de 5 è6h. 30801 a 32700. Veadredi 20 sept. — 7e seclion : de 8 1 2 h 9 1/2 h, 32701 a 33400 ; de 9 1 2 k 10 1/2 h. 33401 a 34100 ; de 10 1 2 a 11 1.2 Ji. 34101 a 34800.; de 11 1/2 è 12 l/2Jh. 348001 a 35500 ; de 3 k 4 h. 35501 a 36200 ; de 4 a 4 h. 36201 a 38900; de 5^t 6 h. 36901 a 37800.. Sainedi 21 sept. — 8e section : de S a 9 1/2 h. 37101 a 38600; de 9» 1 2 k 10 1/2 h. 38601 k 39400; de 10 1/2 è 11 1/2 h. 39401 a 40200 ; de 11 1/2 k 12 1/2 h. 40201 a 41000; de 3 a 4 h. 41001 è 41800; de 4 k 5 h. 41S01 a 42600; de 5 a 6 h. 42601 a 44100. Les numéros appelés sont ceux de la carte brune (carte de charbon). Les personnes doivent se munir de la carte du Comité National et de la carte brune.' On doit se pri-senter aUx jours et heures indiqués; ceci est valaèle éga-lement pour les instifuts. La carte de rationnement se compose ^e deux parties : la partie A doit être soigneuserrient censervée par 1'ache-teur; les cartes perdues ne sont pas remplacées. Le beati» quier y inscrit son nom et adresse. Aussitót après avoir re-9u la nouvelle carte, 1'acheteur doit, après 1'avoir signée, remettre la partie B a un boutiquier choisi par lui. Seuls les beutiquiers patentés et agréés par le service peavent accepter ces cartes. Trés important: Les personnes qui bénéScient d'eeu-vres eomme celles des jardins ouvriers, du coin de terre, etc., tous les sous-locataires, les cultivateurs privés, les families inscrites au « Eigenakker », au « Burgerakker », aa « Werkmansakker» ne peuvent pas se présenter avec les numéros appelés ci-dessus ; tous seront appelés ulté-rieuremeiit. Ceci est valable pour les families et instituts qui parlicipent entièrement eu partielleaient au rationnement en poaimes de terre. MADAME ED. D'HOOSSCHE a Phonneur d'informer sa clientèle, que son magasin de fourrures et de modes est transféré de la rue aux Vaches, 5, au Bd Albert, 39. MACASIN COMMUNAL n. 1. — Les articles seront vendus dans 1'ordre suivant : 8e section, les 16 et 17 septembre ; 9e section, les 18 et 19 ; 10e section, les 20 et 21. SONNERIES ÉLECTRIQUES. Geniets, 14, r. Brabant. PLUS DE CHARBONS a trouver en ce»moment. Faite» vos approvisionnements de bois a brüler pour 1'hiver dèe maintenanl et avant la hausse; c'est un bon placement d'argent : Chênes (en petits blees) k fr. 13,50 les 100 k" j livrée Sapin » a fr. 12,— » ! « Canada » k fr. 11,00 »- demicile Poids garanti. Rue d'Egmont, 19 (Pare). BRIQUETTES. — P. B. C. — Les bons aeront re*i« coatre paiement rue des Bruges, 26, de 9 * 11 1/2 h. et de 2 a 4 1/2 h. Landi 16 septembre, 51801 a 52100; *ardi 17, 52101 k 52400; mercredi 18, 52401 a 52700; jeudi lf, 52701 a 53001; vendredi 20,13001 k 53400; samedi <21, 534*1 a 13800. Cacao sucre « MARGOT », Café mélange «LEXTRA», Amidon composé « LE LIS », Butter-Cream. Vente en gros, LÉON ROTSAERT, 7, rue de la Poudrière, (prés Boulev. St-Liévin). G. WTTERWULGHE. Ag. de change, agréé, 5f, tea-pure, r. g. Nég. fonds publics, c.oup.ohèq., monn. étrang. POUSSIÈRE DE COKES. — La vente se fera k 1'Usine a-gaz dé 7 1/2 a 11 h. et de 2 a 5 h. sur présentation de la partie A/B de Ia carte brune. Le prix est fixé k 2 fr. par doublé ration.de 100 kg. Lundrló septembre matin 38101 a 39000, après-midi 39001 a 39600; mardi 17, matin 39601 a 40500, après-midi 40501 k 41100; mercredi 18, matin 41101 a 42000, après-midi 42001 a 42600. CONFISERIE chocol. Ed. De Vynck, r. St-Georges,22. FOURRURES : La Maison Ch. Robert informe son honorable clientèle qu'elle vient d'ouvrir un nouveau magasin de fourrures Marché aux oiseaux, n. 8, Gand (4 coté de Pancien magasin actuellement réquisitionné),. L'HEURE d'hiver entrera en vigueur pendant la nuit du 15 au 16 septembre; le lundi 16, k 3 h. du matin, toutes les horloges seront retardées d'une heure. PAPIERS et sachets, Van den Breen,bdde 1'Abattoir, 17. PRÊTS.Achat, vente propriétés.Minnaert, bdBéguin.21. POUR RAPPEL. — Dimanche 15 Sept. Grande feire de bienfaisance organisée au profit de-la-tombola des orphe-lins de la guerre. Concert promenade. Attractions nom-breuses. Tobbegan. Chevaux de bois. Manége vélodrome. Palais de 1'Electricité. La grotte lumineuse. Théatre esthé-tique. Concours régional de beautév« 't Lfflleke ». Station anti-neurasthénique. La sortie des géants escortée de la garde des «Ware Vrienden». Autres attractions telles que Massacre. Jeu de porcelaines. Cotillons. Chanteurs comi-ques et dc genre. Gauffres, patisserie, buffet froid tenu par les maisons Broeckaert, Max et Folieman. Nul doute qu'une affluence nombrcuse dc visiteurs se rendra dimanche aux jardins du « Trianon », rue du Patijntje, ■ prés Ia gare Gand-St-Pierre, è deux minutes du terminus tram 7. FERNAND Mestdagh, coiffeur de dames, r. a.Vaches, 5. HÉMORRHOiDES 1 ! — R. Baetslé, 56, rue Charles Quint.— Alb Baetslé, 48, avenue Elisabeth, Gand. COMITÉ Provincial des Orphelins de.la Guerre.— Don de Mad. Ve A. St. C. D. V. par 1'entremise de Mlle R. Beernaert, 100 fr. FONDS publics. — Gillet, rue longue des, Violettes, 37. ASSORTIMENT COMPLET d'OUTILS pour SABO TIERS. Qualité supérieure. Maison Dutry-Colson, rae des'Champs, 12, GAND. THÉATRE PATHÉ. — Henny Porten dans P«Epreuve» comédie vaudeville en 4 actes, série d'or 1918. Grand succes. nrnwrrrar» le comte DE Monte-Cristo PAR ALEXANDRE DUMAS — Aussi, dit le-Jtunè hosime, jt n« compt» !ue sar votre émotion pour saaver Albert. — Moi, éma ? dit Monte-Cristo. — Ou sur v#tre générosité, aon ami; süt' ae votre coup comme tou? 1'êtes, je puis vöus «re une ckose qui serait ridicule si je la disais i un autre. — Laquelle? — Cassez lui un bra*, bles«ez-l«, Mais n» le Uez pas. . —Morrel, écoutez encore ceci, dit le comte, J'n'ai pas besoin d'ètre eacoarasé aménager " de Morcerf; M. d» Morcerf, je vous 1'an-nonce d'arance, sera si bien ménaeé. qu'il reviendra tranquillement avec ses deux amis, . tandis que moi... — Kh bien ! vous ? — Oli! c'est autre chose, on rae rappor-'era, moi. — Allons donc! s'écria Maximilien lio de lui. — C'est comme je vohs 1'annonce, mon eh Morel; M. de Morcerf rae tuera. Morel regarda le comte en liomme qui i comprend plus — Que vous est-il douc arrivé depuis hii soit, comte ? — Ce qui est arrivé a Brutus la veille c la bataille de Philippes : j'ai vu un f'antom — Et ce fantême ? — Ce t'antöme, Morrel, m'a dit que j'ava assez véeu. Maximiliea et Emmanuel se regardèrenl Monte-Cristo tira sa montre. — Partons, dit-il, il est sept heures cin minutes, et le rendez-vous est pour huit hei res juste. Une voiture attendait toat attslée ; Monti Cristo y monta avec ses denx témoins. En traversant le corridor, Monte-Cris! •'était an êté poar écouter devant une port et Maximilien et Emmanuel, qai, par discn tion, avaient fait quelques pas en arant, cri rent entendre répondre a un sanglot par » soupir. A huit heures sonnantes on était au rende; vous. — Nous voici arrivés, dit Morrel en passai la tête par la portière, et nous sommes 1< premiers. — Monsieur m'excusera, dit Baptistin qi arait saivi son Maitre avec une terreur indi cible, mais je erois aperceroir la-bas une voi ture sous les arbres. Monte-Cristo sauta légèrement en bas d sa calèche et donna la main a Emmanuel et; Maximilien pour les aüer a descendre. Maximilien l'etint la main du comte eutr [es siennes. — A la bonne heure, dit-il, voici une mail ïomme j'aime la voir a un homme dont la vi' :-epose dans la bonté de sa cause. En effet, dit Emmanuel, j'aper$ois deu: ennes gens qui se promènent et semblen ittendre. Monte-Cristo tira Morrel, non pas a part nais d'Hn pas on deux en arrière de son beau rère. — Maximilien, lui demanda-t-il, avez-vou: e cceur libre ? Merrel regarda Monte-Cristo avec étonne nent — Je na vous demande pas une confldence ;her ami, je voas adresse une simple ques ion; répondez oni ou non, c'est tout ce que j( rous demande. — J'aime une jeune fille, comte. — Vous 1'aimez beaucoup ? — Plus que ma vie. — Allons, dit Monte-Cristo, voilé, encon ine es'pérance qui m'échappe. Puis, avec un soupir : — Pauvre Haydée ! murmura-t-il. * — En vérité, comte ! sécria Morrel, si je tous connaissais moins, j* vous «roirais moins orave que vous n'êtes! — Parce que je pense a quelqu'un que je /ais quitter, et que je sqtpire! Allons donc, Morrel, est-ce 4 un soldat de se connaitre si aal en courage ? est-ce que c'est la vie que e regrette ? Qn'est-ce que c.ela me fait, k moi, lui ai passé vingt ans entre la vie et la mort, le vivre ou de mourir ? D'ailleurs soyez tran-luille, Morrel, cette faiblesse, si c'en est une, ist pour vous seul. Je sais que le monde est in salon dont il 1'aut sortir poliment et hon-ïêtement, c'est a-dire en saluant et en payant ies dettes de jen. — A la bonne heure, dit Morrel, voila qui ist parler. A propos, avez.vous apporté vos irmes ? — Moi! pourquoi faire ? J'espère biea que :es messiesrs aaront les leurs — Je vais m'en informer, dit Morrel. — Oui, mais pas de ségociations, vous m'en-endez ? — Oh ! soyez tranquille. Morrel s'avanija vers Beauchamp et Clia-eau Renaud. Ceux-ci, voyant le mouvement te Maximilien, firent quelques pas au-devant le lui. Les trois jeunas gens se saluèrent, sinon ivec affabilité, du moins avec courtoisie. — Pardon, Messieurs, dit Morrel, mais je ï'aperijois pas M. de Morcerf! iKwrmmrr 'i "!'■ iiimi — Ce matin, répondit Chateau-Renaud, il ious a fait prévenir qu'il nous rejoindrait sur e terrain seulement, — Ah ! flt Morel. Beauchamp tira sa montre. — Huit heures cinq minutes, i] n'y a pas de emps de perdu, monsieur Morrel, dit-il. — Oh ! répondit Maximilien. ce n'est point ans cette intention que je le disais. — D'ailleurs, in ter rompit Chateau-Renaud, oici une voiture. En effet, une voiture s'avamjait au grand rot par une des avenues aboutissalit au car-efour oü Poa se trouvait. — Messieurs, dit Morrel, sans doute que ons vous êtes munis de pistolets. M. d» fonte-Cristo déclare renoncer au droit qu'il vait de se servir des siens. — Nous a vons pi évu cette délicatesse de la art du comte, monsieur Morrel, 1'épendit leauchamp, et j'ai apporté des armes, qa» ai achetées il y a huit ou dix jours,' croyant ue j'en aurais besoin pour une affaire" pa-sille. Elles sont parfaitement. neuves et 11'ont ncore servi a personne. Voulez-vous les isiter ? — Oh! monsieur Beauchamp, dit Morrel en 'inclinant, lorsque voas m'assurez que M. d» lorcerfne connait point ces armes, vous pen-ez bien, n'est-ccrpas, que votre parole me LIffit ? {■& svivro.)

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Cet article est une édition du titre Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Gand du 1856 au 1923.

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