Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1917, 03 Juin. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Accès à 06 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/w37kp7wn6f/
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JOURNAL DE GAND ' y Ji ^4* «Ji- stavskr::. i aiSHKKSBS iMHBHHBnv •wx-aesesaw- "—^ Ê5C3JE310 IOJH3S FI^JlNURBS /, BONNEMENTS RÉDACTION & ADMINISTRATION : ANNONCES: 0A»e — 8. RUE SE PLANORI, S — Ml» TJFRâHG VIKTST CÎSfQ PAR TKIStESTR'B i TELEPHONE 665 S'adresser rue de 1-Undr*. 3, Gand. _ - ■ «'.ratmc.'aasr l ■ j ■ iiiUlMMM ii ■■■■ ^:-^~n<aa MM——^:aâaa—a—*—M»aM—M»;——é——^———————œ*r±'XvK:vMï~ i mm:?i&*Y>9m*L.K&itri—r—n b c A nos lecteurs Le prix du papier d'impression vient a subir une nouvelle hausse. Alors qu'avat ta guerre il était de 84 francs les cent kilo il atteint actuellement 150 francs ! Ceci nous oblige-, bien à regret, de fixe à fr. 1,25 l'abonnement trimestriel a JOURNAL DE GAND et de porter le pri, du numéro à dix centimes. REVUE des journaux de Sa semaine. LE BRUXELLOIS Du 85. - Italie. — La poste aérienne e Italie. — Rome, 23 mai. — L'on vient d procéder entre Turin et la capitale, à u premier essai de service postal aérien. — Etats-Unis. — La circulation des autc mobiles aux Etats-Unis. — De récentes statis tiques nous parviennent des Etats-Unis. Elle nous montrent l'éïtraorJinàire développe ment de la locomotive-automobile, en Amé riqne. Le « census des autos de tourisme et d commerce, établi au 31 décembre derniei accuse en effet le chiffre énorme de 3,541,73 véhicules à'traction mécanique en circulatio sur le territoire américain. On sait, d'autre part, que le recensemen de la population aux Etats-Unis, effectué e: juillet 1916, indique plus de cent million d'habitants, très exactement 102,017,312. S l'on compare ces deux chiffres, celui de 1 population et celui des véhicules, on en dédui qu'il circule eu Amérique une automobile pa 29 habitants ; encore certains Etats voient-il cette proportion largement dépassée. C'est ain?i que dans l'Iowa et dans 1 Nebraska on a constaté l'existence d'un automobile par 13 habitants. C'est une véri table révolution dans la locomotion. — Le déplacement du Niagara.—On sai que la chute du Niagara est divisée en deu: par un énorme massif rocheux, appelé l'île de chèvres; la formidable chute d'eau est d cette façon coupée en deux tronçons, dont l'u: appartenant au territoire des Etats-Unis, es long de 275 mètres, tandis que l'autre, qn affecte la forme d'un immense fer à cheval e qui fait partie du territoire canadien ne me sure pas moins de 580 mètres. Le mur d roche, par lequel la chute est formée, consist en sa partie inférieure en schiste et en pierre sablonneuses, tandis que le dessus est form de pierre calcaire. Au pied de ce barrage, le eaux tombant d'une hauteur de 55 mètres dé terminent un tel remous, qu'elles rongent L base relativement peu résistante et minent d cette façon le banc calcaire, qui s'effrite len tement mais constamment; l'endroit de li chute recule ainsi imperceptiblement ei amont, avec une vitesse de 1 m. 50 par an Pendant ces dernières décades, les chutes di Niagara ont rétrogradé de cette façon d'envi l'on 178 mètres. Du 27-88. A Bruxelles. — A l'Hôtel d' Ville. — U règne une vive animation parm les dirigeants de la politique communale d Bruxelles. Par suite de l'absence du bourgmestre f.f. Lemonnier et de l'échevin de l'in struction Jacqmain, le nombre des échevin: est tombé à trois ; ceux-ci sont Steens, Halle et Pladet. La loi exige que maintenant ni quatrième échevin soit adjoint au Oollègi échevinal; cette place revient de droit ai plus ancien membre du conseil. Louis Ber trand entrera donc au Collège ; il appartien ià la minorité catholique. Le Conseil communal proposera-t-il que d'autres conseillers soient e chargés d'aider les échevins dans leurs travaux? Cette question est beaucoup discutée et l'on parle déjà de Paul Demot, fils de l'ancien bougmestre, Raimond Bon et Bau-wens. La majorité tiendra une réunion officielle pour trancher cette quesiion. Du 31. — La mort de Raoul Warocqué. — Nous apprenons la mort de M. Raoul Warocqué, député de Thuin et questeur de la Chambre des Représentants. Lé défunt était un des plus grands industriels du pays. Il avait une fortune immense. M. Warocqué avait les plus gros intérêts dans les charbonnages de Mariemont et dans n les nouveaux charbonnages de la Campine. e Malade depuis longtemps, il avait été récem-n ment faire une cure à l'étranger. Il est mort à l'âge de 47 ans en son hôtel, 45, Avenue des Arts. Les funérailles auront lieu jeudi matin. g —Londres, 29 mai. (Reuter.) — Léopold de Rothschild est décédé ce matin. Mort d'un ingénieur anglais. — On annonce la mort de Sir Alexander Binnye, l'in-e génieur qui i.erça le tunnel de Blackwall, sous la Tamise. Sir Alexander Binnye était 3 âgé de 78 ans. i — Etats-Unis. — Carnegie mourant. — Berlin, 30 mai. — D'après de nouvelles de t Washington aux journaux parisiens, Andrew i Carnegie est mourant. s — Pour tuer les mouches.— Voici revenues i les mouches, semeuses de microbes pathogè-i nés. Tuons-les sans pitié, demande la Science t et l'Hygiène prophylactique. Voici pour cela r un moyen pratique : Dans une chambre d'un s village breton on a tué, en huit jours, 40.000 j mouches avec le procédé suivant : 3 j! On remplit tous les matins cinq grandes 3 | assiettes creuses d'une solution de Formol au - f dixième, c'est-à-dire : Formol du Commerce 100 gr. t j Eau 900 gr. c | et on place ces récipients sur des meubles, au ? j centre et aux quatre coins de la chambre ; puis 3 on ferme portes et fenêtres à peu près her-1 métiquement. Le soir, les mouchés jonchent t le sol et celles qui survivent sont immobiles i et agonisantes. t En répétant cette petite opération une ou deux fois par semaine dans les logements 3 envahis par ces hôtes aussi malsains qu'in-3 commodes, on est certain de taire disparaître s les mouches qui. ainsi que cela a été maintes 3 fois prouvé, sont un des facteurs les plus s puissants de la contagion morbide. Si on ne peut pratiquer complètement cette i opération, on peut laisser à demeure un bol 3 ou une assiette remplie de formol dans les chambres; la destruction des mouches ne sera i pas aussi complète, mais on peut être certain j que les 5/8 disparaîtront chaque fois. C'est surtout dans les chambres des mala-i f des, dans les écuries, les cuisines, les cabinets d'aissance, dans les dépendances des fermes que l'emploi du formol et précieux : il est ; absolument inoffensif pour les gens et les i animaux, c'est un antiseptique puissant et un 3 insecticide parfait, sans aucun danger poulies meubles, tentures, draps, etc. Le formol vaut 1.30 le kilo. s Avec un prix aussi minime on ne peut t hésiter à assainir les endroits habités, surtout i quand ils sont envahi» par des mouches, moustiques et autres compagnons aussi peu agréa-i bles et aussi dangereux. HET VOLK : Du 89-30. — Le Havre. — Le Président ; Sehollaert en danger de mort. — On annonce \ du Havre que M. le Ministre d'Etat Schol-| laert, président de la Chambre des Représen-j tants, est à la mort. VOORlilT Du 89. — M. Jean Lampens en liberté. — Samedi une bonne nouvelle nous attendait quand nous entrions à Ja rédaction : on nous annonça que notre ami Jean Lampens avait été mis en liberté vendredi soir par ordre de l'autorité allemande. Nous sommes très heureux de la mesure prise par l'autorité allemande; tous nos amis seront de cœur avec nous. Les stratèges en chambre ii y a 2000 aïs Nous ne visons absolument personne. Pourtant, un grand nombre de nos concitoyens feraient bien de méditer un peu les lignes qui vont suivre. Elles retracent le discours du consul romain Lucius Àemilius tel que Tite Live l'a consigné dans son Histoire Romaine (livre 44, chapitre XXII). Lucius Aemilius avait été chargé de conduire la guerre en Macédoine(168 avant l'ère chrétienne). Avant de partir, il s'adressa publiquement à la population de Rome, lui dit qu'il ferait son possible pour terminer la guerre dans le plus court délai, et fit en outre les recommandations suivantes : «Citoyens! Vous n'ajouterez foi qu'aux nouvelles que j'adresserai moi-même, soit directement au peuple, soit au Sénat. Gardez-vous bien de faire crédit, par votre crédulité, à de faux bruits venant de source suspecte. Maintes fois, et notamment déjà dans la présente guerre, j'ai remarqué que même les esprits les mieux équilibrés ne parviennent pas à se soustraire à la mauvaise inlluence de bruits de ce genre. A toutes les réunions, à tous les repas, il se trouve des gens qui conduisent les armées,savent où se trouvent leurs camps,connaissent les villes où elles établiront des garnisons ou des dépôts d'approvisionnement,expliquent les directions dans lesquelles se feront les transports par terre et par eau, prédisent quand où s'engageront les batailles, indiquent les moments où les belligérants seront inactifs. Et il ne leur suffit pas de décider ce qui devra arriver ; si le consul a fait quelque chose qui ne tombe pas dans leur plan, ils l'accusent et le traînent devant votre tribunal. Voilà de grandes difficultés pour ceux qui sont chargés de conduire les choses. En fait, personne ne possède à l'égard des bruits malintentionnés, la fermeté et la confiance de Fabius (Cunctator), qui préférait laisser limiter par le peuple trompé l'autorité dont il jouissait, plutôt que d'agir à l'encontre de l'intérêt public afin d'être loué par la foule. Non que j'appartienne à la catégorie des gens qui croient qu'un chef d'année n'a pas besoin de conseils! Au contraire, un chef d'armée i qui voudrait uniquement suivre sa propre ! inspiration me paraîtrait plus fier que sage. ? Que faut-il par conséquent ? 11 faut avant tout que les conseils soient donnés par des hommes éclairés, capables au point de vue militaire, et qui unissent la science à la pratique. Ensuite, les conseillers doivent se trouver sur place, connaître le pays et connaître-l'ennemi, pouvoir profiter des occasions favorables, bref, ils doivent naviguer sur le même navire et partager les mêmes dangers que le chef. Si par conséquent il en est un parmi vous qui croit être capable de me donner, dans l'intérêt de la République, des conseils éclairés, l'Etat ne peut dédaigner sa collaboration, et je le prie de m'accompagner en Macédoine. Je lui fournirai tout : navire, chevaux, tentes, approvisionnements. Mais, si l'on décline l'effort à faire, et qu'on préfère le calme de la ville à la fatigue du camp, que du moins on renonce alors à vouloir tenir la barre tout en restant sur terre ferme. La ville a déjà suffisamment de sujets de conversation. Puissent ces commérages s'y limiter, et que l'on sache que nous n'acceptons qu'une seule espèce de conseil» : ceux qui nous sont donnés sur le terrain même des opérations ». < I «5 Skrailqia Gutalii TROISIÈME VENTE DE COMBUSTIBLES. (Suite). — Les numéros ci-dessous (carte rose du magasin communal) peuvent prendre leur combustible aux jours indiqués de 3 à 6 h. à l'Usine à gaz (entrée par le boulevard du Gazomètre). Lundi 4 juin, n°s 15001 à 17500. Mardi 5 juin, n°' 17501 à 20000. Mercredi 6 juin, nos 20001 à 22500. Le prix du combustible est de fr. 3,60 le sac de 50 kg. Les personnes qui désirent recevoir leur charbon à domicile doivent se procurer leur bon le samedi 2 juin au plus tard aux bureaux du service du gaz, tous les matins de 9 à 12 h. en présentant la carte rose du magasin communal. Ces bons ne peuvent être confiés qu'aux camionneurs agrées dont la liste est affichée aux bureaux précités et qui transportent le combustible à domicile à raison de 0,50 fr. par sac. Ceux qui prennent personellement livraison de leur charbon à l'Usine à gaz doivent le payer là ; la livraison se fait sur présentation de la carte de ménage du magasin communal. Les nouvelles cartes jaunes de charbon n'ont aucun rapport avec la 3e vente. Elles ne seront utilisables qu'après le lr juillet. Mimons lUOiyUljj}. P. STRUYF, stiKMSfur Grtud choir de nsusiques btlfta et étr»ngùre«. Lutherie artistique. — (Toréci g-ar»nti« jmte* et sonores. — Acceuoires dirers. (1182) SERVICE COMMUNAL DE RAVITAILLEMENT. — Vente de charbon par carte spéciale de rationnement. — Les habitants qui désirent recevoir régulièrement et directement chez eux, à chaque distribution, les 50 kg. de charbon, auxquels leur donne droit leur carte de charbon, doivent la remettre à un des négociants patentés ou à une des sociétés coopératives s'occupant du négoce en charbon, parce que ces négociants, ainsi que ces sociétés sont seuls admis au déchargement des bateaux de charbon. Les habitants qui désirent enlever eux-mêmes leur charbon au bateau, soit personnellement, par groupe ou par camionneur à leur choix, doivent, en remettant leur carte à un négociant en charbon patenté ou à une des sociétés coopératives s'ooeupant du commerce en charbon, faire remarquer qu'ils feront l'enlèvement au bateau personnellement ou par tel camionneur à désigner. Le négociant ou la société coopérative donnera décharge de cette demande pour justification ultérieure. Tout camionneur qui a fait la récolte des cartes, doit dresser une liste en double des cartes (noms, prénoms, adresse et nombre de personnes composant le ménage) dont il doit soigner les intérêts et remettre un exemplaire de celle-ci avec les cartes à un des négociants en charbon patentés ou à une des sociétés coopératives. Le bureau du Gaz, rue Borluut, 26, ne reçoit uniquement que les cartes pour l'enlèvement individuel du charbon, à l'usine à gaz. Pour les ventes, par carte de rationnement, le prix des charbons sera le même à l'usine à gaz, aux bateaux des négociants patentés ou aux sociétés coopératives. La remise à domicile du charbon se fera à raison de 0,50 fr. les 50 kg. Chaque négociant en charbon patenté, chaque société coopérative ainsi que l'Usine à Gaz, qui s'étant occupé de la récolte des cartes de charbon,devront remettre cellse-ci ainsi qu'une liste mentionnant : un numéro d'ordre, noms, prénoms, demeure et nombre de personnes composant le ménage, au bureau rue du Jambon, 8, le samedi 9 juin. C'est d'après ces listes que sera établie la quantité de charbon à recevoir par chaque négociant. Société ou l'Usine à Gaz Les personnes qui auront à se plaindre, devront le faire par écrit et remettre leur , 'ainte au bureau rue du Jambon, 8, à M. Jos. De Vynck. Les bureaux sont ouverts de 8 1/2 à 12 et de 2 1/2 à 5 heures, les jours ouvrables. EDNIFDIF1 êleotr. trè» soignées KUHIitHUa QENIETS, 14,r. Brabant (.78S) RATIONNEMENT de la viande. — Pour-la vente du samedi 2 juin, les bouchers ne pourront remettre que 65 gr. (viande et os) par personne. LA BANQUE l'Union du Crédit de Qicd, Place Saint Michel 16, bonifie ac-t-wllement un intérêt d» 2 1/2 % sur les fonds déposés en compte de quinzaine. (1038) SERVICE communal du lait. — Avis aux malades. — Il est porté à la connaissance des porteurs de cartes pour malades que dans le cas où le lait ne leur a pas été remis à domicile, il est de leur intérêt de s'informer le lendemain matin, dans le débit de lait pour enfants et femmes en couches le plus rapproché, s'ils ne peuvent y être servis à la suite d'arrivages imprévus. Seules les personnes qui n'ont pas été servies la veille peuvent être servies de cette façon et doivent présenter leur carte non estampillée. Dans le cas où la quantité de lait disponible permet cette distribution ; elle se fera exclusivement du 11 à 12 h. et un tableau noir annoncera journellement si ce service peut avoir lieu ou non. Les bureaux de vente pour les enfants âgés de moins de six ans et pour les femmes en couches sont : Local Duhayon, rue Haut-Port; id. Rooigem, boulevard de Rooigem; id. St-Sauveur, nouvelle rue porte du Sas; id. Sacré Cœur, rue de l'Ange, M'-St-Amand ; id. Chaussée deCourtrai, 164; id. fabrique de tapis, Gendbrugge. — Il est porté à la connaissance des intéressés de la 6' et de la 3e section et aux habitants de Ledeberg et Gendbrugge qu'à l'avenir de distribution de lait pour malades se fera dans les locaux de Rooigem pour la 6* section, fabrique Casier pour la 3e section, fabrique de Tapis pour Ledeberg et Gendbrugge. Ce service se fera de 11 à 12 h. Bail i bPûien ch^-^cLda S'adresser : P. Behaegel, il- des Moine», 13, Gand. («»•) Feuilleton du Journal de Gand. 27! Le Comte DE Monte-Crist< TÀM ALEXANDRE DUMAS « — Monsieur, dit le président du ton plus sérieux et en se levant, prenez gardi ce que vous dites; vos paroles nous démontr clairement que l'on s'est trompé sur vo compte à l'île d'Elbe et qu'on nous a tromp La communication qHÎ vous a été faite ti à la confiance qu'on avait en vous, et par c séquent à un sentiment qui vous honore.Ma tenant nous étions dans l'erreur : un titre un grade vous oat rallié au nouveau gouv nement que nous voulons renverser. Nous vous contraindrons pas à nous prêter vo concours; nous n'enrôlerons personne con sa conscience et sa volonté; mais nous v< contraindrons à agir comme un galant ho me. même au cas où vous n'y seriez point d posé. > Il — « — Vous appelez être un galant homme | connaître votre conspiration et ne pas la révéler ! J'appelle cela être votre complice, moi. Vous voyez que je suis encore plus franc que vous... « — Ah ! mon père, dit Franz, s'interrom-pant. je comprends maintenant pourquoi ils t'ont assassiné. Valentine ne put s'empêcher de jeter un regard sur Franz; le jeune homme était vrai-jp ment beau dans son enthousiasme filial. ^ Villefort se promenait de long en large der-^ rière lui. tre Noirtier suivait des yeux l'expression de chacun, et conservait sjn attitude digne et sévère. Franz revint au manuscrit et continua : )n- m- « _ Monsieur, dit le président, on vous a et prié de vous rendre au sein de l'assemblée, el'~ on ne vous y a point traîné de force; on vous ne a proposé de vous bander les yeux, vous av»z :re accepté. Quand vous avez accédé à cette dou--re ble demande, vous saviez parfaitement que IUS nous ne nous occupons pas d'assurer le trône de Louis XVIII, sans quoi nous n'eussions pas ls" pris tant de soin de nous cacher à la police. Maintenant, vous le comprenez, il serait trop commode de mettre un masque à l'aide duque on surprend le secret des gens, et de n'avoi ensuite qu'à ôter ce masque pour perdre ceu qui se sont fiés à vous. Non, non, vous aile d'abord dire franchement si vous êtes pour 1 roi de hasard qui règne en ce moment, o pour S. M. l'empereur. « — Je suis royaliste, répondit le général j'ai fait serment à Louis XVIII, je tiendrf mon serment. « Ces mots furent suivis d'un murmure gé néral, et l'on put voir, par les regards d'u grand nombre des membres du club, qu'il : agitaient la question de faire repentir M d'Epinay de ces imprudentes paroles. « Le président se leva de nouveau et impos silence. " — Monsieur, lui dit-il, vous êtes un hoin me trop grave et trep sensé pour ne pas com prendre les conséquences de la situation o nous nous trouvons les uns en face des autres et votre franchise même nous dicte les condi tions qu'il nous reste à vous faire : vous aile donc jurer sur l'honneur de ne rien révéler d ce que vous avez entendu. « Le général se leva de nouveau et impos silence. « — Si vous parlez d'honneur, commence 1 par ne pas méconnaître ses lois, et n'impose; r rien par la violence. e « — Et vous, Monsieur, continua le prési 7, dent avec un calme plus terrible peut-être qu e la colère du général, ne touchez pas à votri u épée, c'est un conseil que je vous donne. « Le généraHourna autour de lui des re ; gards qui décelaient un commencement d'in ,i quiétude. Cependant il ne fléchit pas encore au contraire, rappelant toute sa force : " — Je ne jurerai pas, dit-il. i « — Alors, Monsieur, vous mourrez, répon s dit tranquillement le président. «M. d'Epinay devint fort pâle : il regards une seconde fois tout autour de lui; plusieur; i membres du club chuchotaient et cherchaien des armes sous leurs manteaux. « — Général, dit le président, soyez tran quille; vous êtes parmi des gens d'honneur qu i essayeront de tous les moyens de vous con i, vaincre avant de se p#rter contre vous à li dernière extrémité ; mais aussi, vous l'ave; i: dit, vous êtes parmi des conspirateurs, voui s tenez notre secret, il faut nous le rendre. « Un silence plein de signification suivit ce: i paroles ; et comme le général ne répondai rien : ? « — Fermez les portes, dit le président au: huissiers. : « Le même silence de mort succéda à ses paroles. « Alors le général s'avança, et faisant un î violent effort sur lui-même : s 0 — J'ai un fils, dit-il, et je dois songer à lui en me trouvant parmi des assassins. « — Général, dit avec noblesse le chef de l'assemblée, un seul homme a toujours le droit ; d'en insulter cinquante : c'est le privilège de la faiblesse. Seulement il a tort d'user de ce droit. Croyez-moi, général, jurez et ne nous insultez pas. « Le général, encore une fois dompté par i cette supériorité du chef de l'assemblée, hésita > un instant; mais enfin, s'avançant jusqu'au t bureau du président : « — Quelle est la formule ? demanda-t-il. « La voici : i « Je jure sur l'honneur de ne jamais révéler « à qui que ce soit au monde ce que j'ai vu et l « entendu, le 5 février 1815, entre neuf et dix : « heures du soir, et je déclare mériter la mort s 11 si je viole mon serment. » « Le général parut éprouver un frémisse-s ment nerveux qui l'empêcha de répondre pendant quelques .secondes: enfin, surmontant une répugnance manifeste, il prononça le ser-: ment exigé,mais d'une voix si basse qu'à peine "g . 1 . !L«!—BBSB Dimanche 3 juin 1917 O centimes le numéro 61me année — Nrs 148-134

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Cet article est une édition du titre Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Gand du 1856 au 1923.

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