Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1915, 30 Janvrier. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/sf2m61g57j/
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Samedi 30 janvier 1913 3LO centimes le numéro 59,ne année — N* 30 JOURNAL DE GAND [ABONNEMENTS : BELGIQUE : 1 5 fr. par an ; 7-50 fr. pour six mois ; \ fr. pour trois mois Pour l'étranger, le port en sus — „ REDACTION & ADMINISTRATION : 3, RUE DE FLANJJRE, 3, G^lsTE TT^T T?riTJ/~VKTT? ."CC ANNONCES : Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. I i pc avis officiels allemands ARRÊTÉ. I Article premier. — Les ressortissants d l'Empire allemand et des Etats qui ne se troi vent pas en état de guerre avec l'Emgire alli :mand peuvent, s'ils en font la demande, obti nir soit des facilités et des délais pour le pait ment des impôts belges directs dus à l'Eta aux provinces et aux communes, soit la remis partielle ou totale de ces impôts. Les dits cot tribuables peuvent obtenir l'une de ces faveut ■ s'ils ont été forcés, par suite de la déclaratio H de guerre, de quitter leur domicile ou résidei H ce en Belgique, et que cette circonstance 1er I a occasionné un préjudice économique si cot ■ sidérable que leurs facultés et moyens en tar ■"que contribuabies en paraissent sérieuseme. ■ atteints. Toutes les demandes doivent être motivée ■ minutieusement, accompagnées des billets d ■ contributions et de tous autres documents ut ■ les, et adressées à M. le président de l'adm ■ nistration civile de la province dans laqueil I l'assiette des impôts dont s'agit se trouve êtr ■ établie. Art. 2. — Jusqu'au 30 juin 1915, les pre! ■ criptions des articles 15, § 1, n" 1, et 19, n" I de la loi belge du 12 décembre 1912 — R 303 I — sur la suppression du droit de licence pou ■ le débit de l'alcool et de boissons fermentées ■.ainsi que sur la perception d'une taxe lors d ■ la réouverture d'un tel débit, ne seront pa ■ appliquées aux contribuables qui se trouver I dans les conditions prévues à l'article précé ■ dent. Art. 3. — Cet arrêté entre immédiatemen ■ en vigueur. Le chef de l'administration civile près 1 ■ gouverneur-général en Belgique, est chargé d ■ l'exécution du présent arrêté. Bruxelles, le 16 janvier 1915. Le Gouverneur général en Belgique, Baron VON BISSING, Colonel Généra ARRÊTÉ. Les délais pendant lesquels devaient êtr ■ faits les protêts et autres actes conservant le ■ recours, délais prorogés jusqu'au 31 janvie I 1915 par l'arrêté du 18 décembre 1914 (N" 2: [ du Bulletin officiel des Lois et Arrêtés pour 1 I territoire belge occupé), sont prorogés à nou I veau par le présent arrêté jusqu'au 28 févrie 1915. Bruxelles, le 20 janvier 1915. Le Gouverneur général en Belgique, Baron VON BISSING, Colonel Génér; # • • ARRÊTÉ. L'arrêté du roi des Belges du 3 août 1914 I concernant le retrait de fonds sur les dépôi I en banque, reste en vigueur jusqu'au 28 fé vrier 1915 avec la restriction qu'il a subie pa suite de l'arrêté du roi des Belges du 6 aoû 1914 et avec l'extension qui lui a été donnét par l'arrêté du 23 septembre 1914 (N° 4 dt Bulletin officiel des Lois et Arrêtés pour 1< territoire belge occupé). Bruxelles, le 20 janvier 1915. Le Gouverneur général en Belgique, Baron VON BISSING, Colonel Général -A-vis Nous recevons, par l'entremise de l'Administration communale, le communiqué ci-des-! sous : En vue de l'établissement d'une liste, toutes les personnes (y compris celles appartenant au> | ordres religieux) des deux sexes, à partir de l'âge de quinze ans, qui ne sont pas Belges, sans distinction de nationalité, doivent se présenter, le 1" février 1915, au bureau de police de leur section. Il est indifférent si ces personnes habitent ici d'une façon permanente ou qu'elles ne soient ici i que du passage. Celles qui sont empêchées par suite de maladie doivent en donner connaissance à la com-mandature, et y produire un cerfificat médical, jusqu'au 3 février, au plus tard. La non-observation de ces prescriptions aura pour conséquence une punition sévère, aussi bien pour les coupables que pour les personnes chez lesquelles les intéressés habitent. Qand, 23 janvier 1915. Le Commandant. Précautions à prendre Le Commerce et l'Industrie se demande comment il y a lieu de régulariser une circulation fiduciaire excessive ? En temps de crise, les gouvernements émettent en général des billets de banque à cours forcé destinés à suppléer au manque d'espèces dont souffre la circulation monétaire du pays Tout le monde sait qu'une émission pareil! n'est faite, en principe du moins, que dans I e but de faciliter la vie économique de la nation e i- de surmonter pour le moment des difficulté :- pressantes. Mais tout le monde sait égalemen que ces émissions présentent de grands désa vantages et que si elles ne sont pas conduite t avec beaucoup de circonspection elles ont pou e effet de raréfier les espèces que possède encon le pays, de hausser les prix moyens de tou les produits, d'augmenter considérablement le charges publiques et privées. Seuls les gouvernements peuvent mettre fin : ces maux en se procurant l'or nécessaire pou r mettre hors de la circulation l'émission de pa pier qui a constitué en somme un emprunt gra 1 tuit. Quelle devra être la quantité d'or à mettn " en circulation à cet effet ? L'expérience a démon tré déjà maintes fois que cette quantité pourr; s être plus petite que celle dont le public aurai besoin si on retirait en une fois tout le papier Mais on n'agira pas ainsi ; on fera des retrait: successifs pour laisser finalement entre le: 2 mains du public une quantité de papier raisonna e ble. Une fois, en effet, qu'on s'est habitué ; l'emploi des billets, on continue à s'en servir même après l'abolition du cours forcé, de sorti qu'une certaine partie de l'émission ne devr; r jamais être retirée. L'Etat émetteur aura don< 3 soin d'accumuler, soit dans ses caisses, soi r dans celles des banques d'émission — en leu > restituant les avances qu'elles lui ont faites — 2 des réserves métalliques suffisantes pour fourni s à vue, en échange de billets, l'or nécessaire au: i paiements que le commerce peut avoir à faire ; l'étranger, plus une certaine quotité prête à êtri mise en circulation à l'intérieur même du pays t Une fois ces réserves constituées, on peut abo lir le cours forcé. ; Alors se pose une question délicate : Doit-oi ; rembourser les billets à leur valeur nominale ot en tenant compte de la dépréciation de leu valeur, qui doit s'être manifestement produite' Si la dépréciation est récente et a été consi dérée comme momentanée, ce serait abuser qui de ne pas rembourser au taux d'émission et di laisser la moins-value à charge des porteurs. S ce système était trop onéreux, il n'y a plus qu'ut ' seul autre procédé honorante : rembourser pet s à peu en rachetant au cours du jour et ramene r ainsi progressivement au pair. I Quand la dépréciation est très ancienne, tou . le monde en a tenu compte dans ses transaction: et le pays est en adroit de le faire également r plutôt que de retarder indéfiniment le moment oi il reviendra au cours normal. La difficulté, et ce cas, est de chiffrer le quantum de la perte i consolider. 11 faudrait, pour le faire équitable ment, connaître le pair idéal autour duquel s( font les oscillations momentanées du change Il n'y a qu'un seul moyen pour s'en rapprochei approximativement : essayer de stabiliser pen dant tout un temps, grâce aux mouvements di commerce extérieur, le cours de change ou, di moins, essayer de ne le faire varier que dans de; limites restreintes. Si l'on parvient à réaliset cela, on a une base sur laquelle on peut comptet et opérer le retrait de la monnaie de papier. C'est de cette façon qu'ont agi il y a quelques années la Russie et l'Autriche lors de h reprise des paiements en espèces dans ces pays. La Russie a réduit-, alors le rouble papier è fr. 2,67 au lieu de fr. 4,00, valeur nominale; l'Autriche a remplacé l'ancien florin de 2,50 lr. par 2 couronnes valant chacune 1,05 fr. Les deux gouvernements ont procédé de même. Ils usèrent à l'avance de tout leur pouvoir pour stabiliser le cours du change autour du cours moyen qu'ils avaient cru répondre à la situation du pays. En retirant ou en remettanl en circulation de l'or ou du papier, selon ies besoins, ils empêchèrent les écarts notables de se produire. Après plusieurs tentatives qui toutes échouèrent par suite de circonstances politiques ou autres venant entraver leur combinaison, ils réussirent finalement à maintenir à l'étranger le cours du papier autour du taux choisi comme répondant approximativement à la situation monétaire réelle du pays. De la sorte, ce taux représentait exactement la valeur du papier au moment où il fut pris comme base de remboursement des billets. La reprise des paiements en espèces oblige l'Etat, c'est-à-dire généralement la banque d'émission de cet Etat, à maintenir dans le pays un approvisionnement de métal suffisant. Pour défendre cet approvisionnement, il y aura probablement lieu d'élever pour un certain temps le taux de l'escompte; il y aura lieu également d'habituer le public à faire de nouveau usage de numéraire dans les transactians courantes et de ne pas accaparer les espèces pour les cacher. Ce dernier point pourra être réalisé en retirant avant tout les petites coupures. C'est faute d'avoir suivi ces règles de prudence que l'Ilalie, qui était sortie en 1883 du régime du cours forcé, a dû y rentrer en 1894, après onze ans de régime monétaire sain. La dépréciation du papier italien qui avait varié de 5 à 15 p. c. dans la première période, puis avait complètement disparu, revint en 1893. De ; 1894 à 1901 la moins-value des billets sur l'or : resta comprise entre 4 et 12 p. c. Grâce à une t politique financière plus prudente, l'Italie put > enfin se débarrasser de cette charge et revenir t en 1902 à une circulation normale. — De même l'Inde anglaise, où l'argent avait à un certain > moment pris le caractère d'une véritable monnaie fiduciaire, n'a pu arriver à la fixité de : valeur de sa monnaie qu'au prix des plus grands > et des plus sages efforts. L'Espagne, par contre, J qui souffre depuis longtemps de l'abus des émissions de papier, n'a pas encore pu revenir \ à une situation monétaire normale, r ECHOS Un Hôtel des Invalides bavarois j A Munich une association s'est formée « Bayerliches Kriegsheldenheim » qui fera construire une grande maison, pour y héberger, sans distinction de confession religieuse, les invalides de la guerre. i Une Revue i Dans la provincé de Brandebourg, le « land- ; sturm » non exercé militairement des années i 1888, 1887 et 1886 a été convoqué pour être : passé en revue. ' Les Canards Voici une série de télégrammes de guerre . imprimés par le journal brésilien « Tribuna» : 3 août. L'empereur François Joseph est tué ( par un Serbe. 6 août. L'Allemagne envoie un ultimatum à l'Italie. 6 août. L'Allemagne envoie un ultimatum à l'Espagne. 7 août. Le Gouvernement néerlandais expulse 5000 allemands. 8 août. Dans la Mer du Nord 19 navires alle-, mands sont coulés. 9 août. Les Allemands qui enhirent à Bruxelles furent désarmés. ; ...11 est vrai que le Brésil est si loin l ! LA GUERRE Sur le front occidental i Bulletin allemand affiché à Gand , Grand quartier général, 27 janv. — Dans les i environs de Nieuport et d'Ypres des combats i d'artillerie. i Au sud-ouest de La Bassée l'ennemi essaya en vain de reprendre les positions perdues. . La lutte sur la hauteur de Craonne n'a pas eu de résultat. L'ennemi perdit plusieurs points retranchés; on lui prit 865 hommes non blessés, 8 mitrailleuses, 1 dépôt du service du génie, et un abondant matériel. Au nord de St-Mihiel nous avons pris des positions françaises. Communiqué officiel allemand. Grand quartier général, 26 janv. (Wolff). — L'ennemi a bombardé hier les villages de Mid-delkerke et de Westende-bains. Un grand nombre d'habitants ont été tués ou blessés, parmi lesquels le bourgmestre de Mid-delkerke. Nos pertes d'hier sont sans importance.Des deux côtés du canal de La Bassée nos troupes ont attaqué les positions anglaises. Tandis qu'au nord du canal, entre celui-ci et Guvenchy, les Allemands, assaillis en flanc, ne parvenaient pas à obliger les Anglais à se retirer, une attaque des troupes badoises au sud du canal eut un résultat très favorable pour nous. Une position anglaise sur un front de 1100 m. fut prise d'assaut, deux points fortement retranchés sont tombés en notre pouvoir, 3 officiers et 110 soldats ont été faits prisonniers, un canon et 3 mitrailleuses ont été pris. Les Anglais ont essayé en vain de prendre les positions que nous avions établies aussitôt, mais ils furent repoussés avec de fortes pertes. Nos pertes sont relativement peu importantes. Sur les hauteurs de Craonne, au sud-est de Laon il y a eu des combats très favorables pour nos troupes. Dans le sud des Vosges les attaques françaises échouèrent toutes. Nous avons fait 50 prisonniers.Communiqués officiels français Paris, 24 janvier, 11 h. du soir (Reuter). — Les Allemands ont bombardé violemment Zille-beke et ont entretenu un feu d'infanterie nourri près du château Heurentag. Pas d'attaques d'infanterie. Quelques bombes sont tombées à Arras. Au nord de la ville feu d'infanterie. Dans la région d'Albert, l'ennemi a lancé des bombes sur la Boiselle, mais notre artillerie a réduit la sienne au silence. Un feu d'infanterie violent dans la région de Carnoy. En Argonne, les combats dans la contrée Four de Paris ont cessé. Nous avons conservé nos positions à l'exception d'une tranchée de 50 mètres, détruite par les grandes bombes ennemies.En Alsace, la lutte se poursuit aujourd'hui dans la région d'Uffolz et Hartmannsweiler Kopf. Nous nous trouvons là devant les fils barbelés des ennemis. Sur les événements d'aujourd'hui pas de nouvelles encore. Paris, 25 janv., 3 h. (Reuter).— A l'est de St-Georges, nous avons progressé.sSur toute la partie du front belge il y a des combats d'artillerie.De la Lys à l'Oise, l'artillerie se fit entendre par intermittence. Sur le front de l'Aisne, rien n'est à signaler, excepté que, prês.de Berry-au-Bac, une contre-attaque fut repoussée. Les tranchées disputées sont restées en notre possession. En Champagne, nous avons détruit plusieurs travaux de défense et de refuge des Allemands. En Argonne et dans le bois de La Guerie, notre artillerie mit fin à un violent feu d'infanterie.Sur la Meuse, notre artillerie a achevé la destruction des ponts en bois, jetés par l'ennemi sur le fleuve. Dans les Vosges et en Alsace règne un brouillard épais. En Flandre De la « Kôlnische Zeitung » : — Un correspondant du « Tijd » apprend à l'Ecluse que Pas-schendaele et peu après Morslede ont été repris par les Allemands; par contre les Alliés occupent encore toujours Bixschoote. Le Alliés ne pouvant faire avancer leur artillerie à cause des inondations, l'infanterie ne sait plus résister au feu des canons allemands qui avancent toujours vers le sud. Nouvelle offensive française On mande de Zurich que dans l'Argonne et les Vosges les luttes se poursuivent acharnées et meurtrières. Des deux côtés les pertes sont énormes. Les Français préparent vraisemblablement une nouvelle offensive dans les Vosges. Les écrivains militaires français attachent une grande importance à ces combats dans l'Alsace, qui sont les précurseurs de la grande bataille prochaine. Sur le front oriental Bulletin allemand affiché à Gand Grand quartier général, 27 janv. — Au nord-est de Gumbinnen l'attaque n'a eu aucun résultat; les pertes russes ont été très importantes sur certaines parties du front. Eu Pologne, pas de changements. Communiqué officiel allemand Grand quartier général, 26 janv. (Wolff). — Au nord de Gumbinnen les Russes ont attaqué sans succès les positions de notre cavalerie. Sur tout le front en Prusse orientale un violent combat d'artillerie. Au nord de Wlodzlawek, de petits combats favorables pour nous. En Pologne, à l'ouest de la Vistule et à l'est de la Pilica, rien d'important. Communiqué officiel autrichien Vienne, 26 janv. — La situation générale ne changea pas. Dans le combat d'artiilerie tfes deux côtés de la Vistule, devenu plus violent ces derniers jours, notre artillerie a eu des succès d'importance à l'ouest de Tarnow. Un parc de train russe a été détruit et plusieurs compagnies ennemies ont été chassées de Zglobice, au sud-ouest de Tarnow. Le feu de nos canons continua à certains points pendant la nuit; le matin le feu devint encore plus violent. Dans les Carpathes on s'est battu hier toute la journée. Dans les vallée de l'Ung, de la Latorcza et de la Nagyag, l'ennemi fut obligé d'évacuer des positions stratégiques ; les contre attaques n'eurent pas de succès et échouèrent malgré les grands sacrifices. En Bukowine, pas de combat. Une audience L'archiduc Charles-François-Joseph a été reçu par l'empereur en audience ce matin. La conversation a duré plus d'une heure. L'anniversaire de l'Empereur La fête de l'anniversaire de l'Empereur à Berlin se réduit cette année à une cérémonie religieuse à la cathédrale. Le Kronprinz et les princesses de la maison impériale y seront attendus. Les princes présents à Berlin y assisteront également. Démission du Président du Conseil autrichien Un avis télégraphique reçu à Rome prétend que sous peu le président du Conseil, le comte Sturgk, démissionnerait. Son successeur serait le D1 von Bilinski, le ministre des finances austro-hongrois. La Tribuna de Rome commente fort cette nomination éventuelle, qui prouverait une fois de plus l'influence prépondérante de la Hongrie. Formation de légions polonaises russes Le comité national polonais a publié une proclamation, disant que le Grand-duc a donné son approbation au projet de formation de légions polonaises, se composant chacune d'infanterie, cavalerie et artillerie et commandées par des officiers polonais. La misère Les milliers d'habitants des Carpathes qui se sont enfuis de leurs habitations devant les troupes russes, traversent pour le moment une période effrayante. Ils vivent dans des grot'es et des trous, n'ont plus au corps que des haillons et vivent dans la plus grande misère ; il n'y a pour ainsi dire plus de nourriture. Ajoutez que l'hiver sévère rend les loups plus hardis ; ils commencent à s'attaquer aux hommes.En Pologne également, la situation est triste. En Italie Italie et Roumanie Le journal russe « Retsj » contient un article de son collaborateur diplomatique. Celui-ci dit : Il est en effet exact et en concordance avec les faits que l'Italie et la Roumanie se préparent à la guerre, mais dans les milieux diplomatiques bien informés on n'y attache pas une importance exagérée. Nos diplomates ne croient pas à un» intervention prochaine des deux pays; mais ils ont probablement décidé d'attendre le moment du changement de la carte européenne pour dicter leurs volontés. En tout cas jusqu'ici aucune communication n'est parvenue qui démontre que l'Italie, la Roumanie et la Grèce soient fermement décidées a jouer un rôle actif dans cette lutte des peuples. Au Portugal La démission du ministère Lyon, 26 janv. — Le ministère portugais a démissionné. Le Général Pimento Castro a pris provisoirement la présidence du cabinet et la direction de tous les portefeuilles. Sur le front austro-serbe Communiqué officiel autrichien Vienne, 26 janv. — Le calme règne sur cette partie du théâtre de la guerre. En Turquie Renforts On mande d'Athènes que deux wagons de matériel pour la construction de sous-marins sont arrivés pa.r Philippopolis à Constantinople. k V ! S Les personnes qui désirent se charger de la vente du JOURNAL DE GAND soit à Gand, soit dans d'autres localités du pays, sont invitées à se présenter au bureau du Journal, rue de Flandre, 3, ENTRE 8 et 10 HEUr ES du matin. Sur le front russo-turc Communiqué officiel turc Constantinople, 26 janv. — Le grand quartier général annonce: Sur le front du Caucase tou.t est calme. Constantinople, 26 janv. (Wolff). — On annonce d'Erzeraum que les canons enlevés aux Russes pendant les derniers combats sont arrivés ici. ■ La situation militaire dans le Caucase (Source turque) Constantinople, 26 janv. (Wolff). — La presse russe a publié ces derniers temps des nouvelles du théâtre de la guerre dans le Caucase qui annoncent une grande victoire rus^e et affirme qu'un corps d'armée turc tout entier a été fait prisonnier. Il n'y a rien de vrai de tout cela. Voici la vérité: L'armée turque avait, après une longue pause, repris son offensive. Après des combats dont le succès fut de notre côté, les Russes furent repoussés sur tout le front en laissant entre nos mains des canons, des mitrailleuses et des vivres. Par cette avance, les troupes turques étaient arrivées jusque très près de Sariikamisch, 20 kilomètres à l'est de la frontière.

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Cet article est une édition du titre Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Gand du 1856 au 1923.

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