Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

2143 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1914, 23 Mai. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Accès à 08 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/z02z31q740/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

tT^edi 23 mai 1914 5 centimes le numéro 68me année — 1N° 143 [JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS: REDACTION & ADMINISTKATION : ANNONCES» lamHB- 15 francs par an; 7-50 francs pour »ix mois; 4 franc, pour trois moi» g, RUE DE FLANDRE, 8. GAND ' , . .. , . . . .. Pour- l'étranger, le port en su* TÉ, ÉPH0NR 665 Toir Ie unf au bai de dermère Pa«e du Journal. [Éleçon I D'heroïsme I rs de cinématographie dramati-Krttialilé vous a fourni, ces jours H- un sujet de film exceptionnel. Et Bl'ii vérifier une fois de plus que le B irai combine les événements de la ■'1 dépasse quund il lui plaît toutes ■Rations des professionnels de l'in- " 'ait divers i> héroïque, ■illement. Il s'est déroulé la nuit, ■ ;;t< d'une cabine de préposé aux <Ur la liffne du chemin de fer K dans la banlieue parisienne. ■(Saint-Denis et Pierrefltte, sur cet-Paris-Calais, où les rapides pas-Irambe, le garde sémaphore Ulysse f Pj|[ait, toutes les nuits, dans la Kjuilpiê'à son hiibilalion. au fonc-Kien' de ses appareils. Dans la nuit K, |4, à 3 h. 5, il consignait encore d'un train sur son registre, ■'i'secondes plus tard, il appelait à H''et sa femme réveillée en sursaut. ■|t ie trouvait râlant, à trois mètres Bileviers. Le malheureux avait, à son ■ été frappé par une balle mysté- B imaginez la scène affreuse, dans de la nuit solitaire, à côté des ■éclairent le3 feux colorés des si-■' ^vec son jeune fils et le canton-■mi'siii, Mme Poullain transporta le Hfiid, déjà en proie au coma, dans sa Bre Dans la cruelle évidence du dra-Kiendii. il y a de quoi perdre la tête, ■lime Poullain, qui pendant le jour ^ftson mari dans sa tAche, a comme ■ («science de son importante mis-■('. le culte profond du devoir. Une K retentit, annonçant ie passage ■irait! E' s'arrachant à sa douleur, ^Ert aux signaux, exécute la manœu-Hue sa rude écriture professionnelle, ■un registre, ainsi qu'il est prescrit, Hopie accomplie. Puis elle revient au ■idg mourant... ■ l'alarme est donnée. Un fonc- ■ est accouru, qui a fait stopper le Kislal de Lille, et le corps de l'agoni-■e! déposé dans un fourgon qui l'em- ■ j paris, vers un hôDi'tal. Quelques ■ plus tard, ce n'était plus qu'un ca- ■ Poullain ne l'a pas accompagné ■raient, elle n'a pensé — son pauvre ■«parti — qu'à prendre sa place vide, périlleuse et glorieuse. Et jusqu'au ■ dans cette cabine où elle pouvait ■npé'j à son tour, se raidissant dans ■diction, tandis que sa pensée éper-■:;iait le malheureux avec lequel elle ■ dans le labeur et la confiance, passé ■mble vie, elle assuma sans défaillan-■nécessités du service. ■vaillance et son sang-froid ont évité ■teaslres et sauvé des existences. Fé- ■ le lendemain, par les journalistes, H.;- a dit avec simplicité : ■ Oui, j'avais compris que mon pau- ■ a --i iLLijd.pj/ciait |kis. Il etuil et ne pouvait plus articuler ■ rail dans ses yeux le signe de lu ■ Mais j'ai songé « aux aiuires ». Un ■s allait passer ; si je ne remplaçais ■in mari, n'était-ce pas urne catastro- je n'ai songé qu'à mon devoir, ■l'ompli toutes les opérations régle- ■ Le train est passé, j'ai enregis-passage. Je ne voulais pas qu'on ■Muer un blûme il celui qui mourait moi. D'ailleurs, je ne pouvais pas me félicitez pas, je n'ai fait émouvante el fière beauté dans ■™«s: «J'ai songé aux autres»... Un ^■batl passer, bondé d'êtres ignorants ^PWqui se jouait auprès d'eux, incon-f du péril qu'un oubli pouvait leur ■ «rir. La brave femme n'a pensé r' .^différents qui ne connattronl jamais l'héroïsme auquel s ils doi-■' «1er encore. Et oe geste d'abnéga I1;* en a fait un touchant hommage, naïve religion du devoir, a,u pau V'. '"' lui venait de tomber fi st>s oô ne voulais pas qu'on pflt donner f "?;J celui qui mourait près de moi ».. PUJe bldmer,.abattu, de rejvoint M relever pour s'acquitter oe sa tacne oe sauvegarde, mais on n'eût peuit-être pas compris, oroyait-elle, qu'il eût négligé d'inculquer sa vaillance, son dévouement et sa ponctualité à ceux qui pouvaient avoir à le suppléer en cas de défaillance involontaire et imprévue. L'honneur des petits est souvent dans ces traditions de courage tacite et de stoïcisme tranquille, et combien de tel= exemple.; nnnaraissemt plus nobles dans leur beauté douloureuse, dans leur héroïsme contracté, que '"■? tapageuses vertus littéraires dont l'étalage encombre les panégyriques empanachés de l'action bel-iiaueuse et conquérante... Cette, haute leçon de solidarité humaine, éclose, h la faveur du sinistre et lâche exploit d'un assassin inconnu, s'apparente h celle que donna M ' 'ntelot, cardien.ne du phare de Kerdonis, dans l'été de 1011. On n'a pas oublié l'exaltante abnégation dont fit preuve cette autre modeste héroïne quand, dans son phare isolé au bord 1 de l'océan sauvage et ténébreux, ayant, elle aussi, vu son mari succomber subitement à ses côtés, elle s'astreignit jusqu'au matin, au milieu des embruns, à diriger de ses faibles mains, avec l'aide de ses netits enfants, le tournoiement de la lanterne ''ont un .'""ident avait, dérangé le méra-«me — afin qu'aucune erreur ne pût dé-•>>':'ente>r dans leur r- ufe 'rs vaisseaux qu' passaient au large. Enseignements admirables et réconfortants ! Us attestent avec une éloquence ' surhumaine la noblesse de l'obsour instinct altruiste. Quelle lueur splandide ils projettent. pour la rr ' -sion des sceptiques [ intransigeants, sur le monde qu'ils disent livré à la ruée des seuls appétits égoïstes... Il y a donc encore des gens — et ils ne sont pas de ceux oui ont eu le profit d'une , haute culture intellectuelle et morale — qui savent s'oublier, faire abstraction des élans dictés par les sentiments personnels, pour , n'écouter que l'ordre sévère donné à la ; conscience attentive par une voix souveraine, de ne penser par fonction qu'au salut ' des autres, de ceux qu'on ne connaîtra pas, qui ne seront jamais reconnaissants, mais dont l'existence se confie par un contrat ' tacite à ses anonymes gardiens... Et vienne l'instant, où ceux-ci auront à montrer la qualité de leur lime, cette impérieuse no-. tion de la responsabilité illuminera, fulgurante, la minute où l'être doit se révéler à lui-même. Quelle somme d'héroïsmes obs-1 curs n'a-telle pas déjà suscitée, et de quel-' les beautés épiques s'enrichirait chaque semaine — si l'on savait tous leurs exploits inconnus — l'épopée des simples en qui l'acceptation de la tâche quotidienne implique tant de courage secret et de viril ' désintéressement !... t Tandis que, libérée de sa besogne, Mme Poullain croyait pouvoir pleurer en paix, ._ les hommages sont venus, la noble femme " a appris que le gouvernement lui décernait ^ une récompense exceptionnelle. Sans doute elle se trouva suffisamment récompensée par le sentiment du devoir accompli, et sa , médaille d'or ne lui rendra pas son brave ; homme. Mais c'était un geite nécessaire, Impérieux, que celui qui signale aux ' foules en le consacrant ainsi, l'acte exemplaire, l'exploit d'humanité supérieure par enuel une race s'illustre en montrant ce ju'on peut attendre de ses réserves de vail-ance lucide et de profond altruisme. S " ECHOS An ! ça, la loi n'exisle-t-elle donc plus pouj* messieurs les cléricaux ? demande un de ik confrères bruxellois.» Dimanche dernier, à X..., en Brabant, 1 ries propagandistes cléricaux au service de M. Z... ont organisé, sans aucune autorisation, une loterie. Le gros lot était... une 1 vache ! Cette vache — qui était une génisse — était indiquée au catalogue comme valant 850 fr. En réalité, on en aurait obtenu tout au plus 500, parait-il. Quoi qu'il en soit, séduits par l'appât du gain facile, de biuves uuiiivu.cuià se sont rendus, en grand nombre, au local catholique, où s'opérait le tirage. Bien entendu, l'entrée était payée un franc, moyennant quoi l'on avait droit à un billet. On sait ce que c'est que les loteries, et pourquoi or^_ne en organiser syns l'jiu de torisation aes pouvoirs compétents. Les as créateurs de ce nouveau genre de propa- n- ?ande électorale n'auro-nt pas eu grands sa rais et, peut-être ont-ils fait des bénéfices à N'importe ; nous avions déjà, au Parle- ►n- ment, l'Eminence aux saucisses, et le mi- >st listre aux caramels. Quand Z... entrera à ta- a Chambre, on pourra saluer avec plus en 3e respect cet inventeur, — l'inventeur de .es a vache électorale. iu-r vw% ?r- Petite histoire édifiante. e« Comme l'Etat avait exproprié el- l'immeuble appartenant à la Loge « Union et Progrès », de Bruxelles, ie, en vue ae la Jonction, elle demanda de îx- pouvoir le louer jusqu'au jour de la dé- ite molition ne L'Etat réclama 15,000 fr. de location 11. L'Union et Progrès ne voulut payer que on 10,000 fr. îé- L'Etut demeura intraitable. Sur ces en ird trefaites, le local de » Patria », le Cercle nt, catholique, fut également exproprié et il te- fallut le démolit' sans délai. au Que fit l'Etat ? de H loua à ses amis l'ancien local de l'U its nion et Progrès, moyennant... 3,000 fr. ! •ne S'il s'était agi de la Société secrète du -a- « Tiers-Ordre », combien l'Etat aurait-il ré lé- clamé ? 300 francs ? jijj vvw Voici ce qu'on peut lire en tou-tes lettres dans le numéro du 18 ioe mai 1914 de la Gazette de Liéije : -jet « Le gouvernement catholique a r0. fait face à d'énormes accroissements de ]es charges, durant; trente ans, sans recourir ;nf A d'autre imnût nouveau que les droits sur ■ les alcools. Pourquoi n'en serait-il pas de n|e même dans la suite ? Lnie » Grâce aux journaux catholiques, tes -rUj rentiers ont done rappris avec plaisir que ms transactions de Bourse ne sont Frappés )ur d'aucune taxe, les motocyclistes savent ja qu'ils ont été épargnés par le ministre des ai_ finances * les occupants de maison sont en lut chantés de savoir que ies droits sur les po-aS) lices d'assurances ne leur coûteront rien, ajg les commerçants sont ravis de ce que ies rat ouvertures de crédit sont sorties indem-în. nés de l'aventure ; et ainsi pour tout le '|n reste .. 10- ju- Imposés et contents. 1er Des citoyens qui bénissent le gou bs- vernement d'avoir fait voter de iel- nouveaux impôts, ce sont les di lue recteurs et administrateurs des compa-ex- gnies d'assurance contre les risques d'in-en cendie. me En effet, le nouvel impôt sur le montant iril de sommes assurées leur rapporte gros Ils ont eu soin, dans les polices, de met-me • re l'impôt à charge de l'assuré en ajou ix, tant le droit de le percevoir par antieipa-me tion avec augmentation d'un cinquième ait pour frais. jte Chaque fois donc que les assurés paient sée à l'Etat deux centimes pour mille franc? sa de capital assuré, la compagnie ajoute un !ve cinquième qu'elle encaisse. re, Elle bénit l'Etat, et les assurés, bonas- ux ses, se laissent vider le gousset. m- vvw Une pétition. 9e La Cour d'appel de Bruxedles, iil- ne voulait pas donner un démenti au roi, qui avait proclamé que l«e poète Emiii-e Verhaerem était un grand Bel-—- ge, a bien voulu maintenir Verhaeren sur ies listes électorales d'où le nommé Arsène Thiran, secrétaire de l'Association catholique <le Moins, avait voulu le faire rayer, sous le prétexte que, loin d'être un grand Be.lge, iil n'était, pas Belge du tout, onc Mais ce n'est pas parce que ce Monsieur ix ? n'a pas réussi dans sa petite entreprise >ru- électorale que son intention n'en était pas moins extraordinaire... Aussi, notre spiri-îuel confrère Pourquoi Pus? a eu l'ex<#el-d.e lente idée de proposer que l'on confère 3n" l'immortalité au persécuteur d'Emile Ver-Jne haren. "A cet effet, 3a présente pétition a été adressé© aux bourgmestre, échevins et ' conseillers communaux de la ville de Mons : aiy « Nourris dans l'admiration de l'héroïsme Dul civique aussi bien que de l'héroïsme guer-. rier, sachant se dégager de toutes Jes par-tialités qu'engendrent les intérêts,*la poli-•j"1' tique e|. les écoles, les soussignés ont ap-Jj°" précié l'acte de M. Arsène Thiran, secrétai-re de l'Association catholique de Mons, si-an gnant une pétition à la Cour d'appel et dé-, niant ù Emile Vei hneren la qualité de Bel-ge, aux fins d'obtenir sn radiation des lis--'U1 tes £lecto£a.le§ de la cQmm-une' da.Boiâin.- » Ils estiment que M. Arsène Thiran s'est ain;i signalé à la Belgique, à l'Europe, au monde, au présent et ù l'avenir et que la ville où il déploie son activité se doit d'ores et dé.iii de consacrer l'immortalité qu'il a bien gagnée. \ » C'est pourquoi, Messieurs, nous vous prions d'ordonner qu'une des rues de votre ville portera désormais le nom de rue Ar ad ne Thiran. » Suivent les signatures. EJIe appartiennent au monde du barreau, des arts, de la médecin e. <!e l'administration, des lettres, de i'Upiversité, de l'industrie, de la musique, de la Presse et du Parlement ! Et Voilà M. Arsène Thiran, qu'emj>êcha de dormir la réputation acquise par M. Ri-baucourt. le député qui appela Victor Hu-i?o : » individu », sur un joli socle. Ga.gr qu'il s'y trouve h son aise et que si c'était à recommencer, il recommencerait ! La politique, décidément. ;esi une belle chose et qui permet de tout braver. %%%% Fanfare et goupillon... Alost a beau être le fief électoral de M. le néo-comte Woeste, ce n'est pa« moins une ville où l'on ne s'en-iuie pas. é Sous ce titre prometteur : Nouveauté rt{ jouissante, la cléricale Volksstem nous ap prend que, dorénavant, les élèves de l'école de pupilles de J'armée n'iront plus ci la messe de 8 heures, mais à celle de 11 heures A l'avenir, la fanfare de l'école précédera les groupes d'élèves, lorsque ceux-ci se rendront h l'église de St-Martin pour assister A la messe de 11 heures. Immédiatement après la messe, petite promenade de long des principales rues de la ville, musique en tête. Les petites promenades du dimanche au ront lieu comme suit... (ici l'itinéraire de ces démonstrations religioso-militaires), et la Volksstem conclut ainsi : «< Sans le moindre doute, cette innovation plaira beaucoup à la population d'AIost. » Heureux Alostois, heureux pupilles, plus heureux aumôniers ! Si après cela ils n'apparaissent pas comme nos maîtres définitifs, c'est que nous sommes au royaume des aveugles... Avec ostentation, nos futurs défenseurs seront conduits à l'église A grand renfort de marches allètfres. et en reviendront au u ae- pots un is gui lerets. Leur rnys ieisme... relatif y trouvera des satisfactions contradictoires. Mais les dirigeants "rthodoxes auront obtenu leur petit effet, qui est de montrer publiquement, qu'As mènent tambour battant le peuple passif de leurs dociles compatriotes, et l'étranger Irmeurera ahuri au spectacle de ces cor-'•ges biuyamment édifiants — en se demandant s'if ne s'est pas égaré par mé-urde dans quelque cité fanatique de la lévote Espagne monacale... vv*-* L'augmentation du tarif des voyageurs aux chemins de fer. La presse cléricale dément formellement la prochaine augmentation — par prochaine est entendu simplement que les élections doivent être passées - du tarif des voyageurs aux chemins de fer. Ce faisant, elle nie cependant, ce qui est plus fort encore, une chose déjà accomplie • il est une augmentation de ce tarif qui est déjà réalisée, et oui prendra cours dans dix jours. • On sait que l'administration peut accorder aux * » sociétaires » l'autorisation de prendre certains trains spécifiés comme non accessibles aux Sociétés voyageant avec la réduction de 50 p. c. Jusqu'ici, quand cette autorisation était accordée, les sociétaires bénéficiaient néanmoins de cette réduction de 50 p. c. Or, l'Indicateur, à la page 718, publie ce petit avis, marqué tout au bas de la page à la faveur d'un renvoi : <> A partir du 1er juin, la réduction consentie (lans ce cas sera de 35 p. c. du prix des billets simples et. s'établira sur le tra-• jet total porté sur le billet, môme s'il n'y a emprunt dts trains envisagés que sur une partie du trajet. » Donc, en certains cas, le tarif des « voyages en société» est déjà augmenté de 15 p. c. D'autre part, en ce qui concerne l'augmentation du tarif des abonnements, interviewé par 1a Pu sse, M. Segers n'a pas osé s'engager à faire une déclaration catégorique. se bornant à dire qu'il ne s'occupe pas du tout de ceh nour le moment (sic). Bien mieux le ministre a ajouté textuel-lemuit i st »Je n'ai pas encore examiné à ce point v' lu de vue la balance des recettes et des dé- p la penses, qui serait la c'ef de la solution le -S jour où la qustion d'augmentation vien-a drait à se poser. 9 •> Car après tout, un département doit l1. être n ené un peu à la manière d'une affai- ! re re. Ce n'est pas parce que c'est un service r- de l'Etat qu'il doit s'arranger de façon à j solder en déficit : or, les salaires augmen- . lt tent ; le combustible augmente; les achats .• de matériel coûtent cher : tout ce qui est ., le dépense va crescendo, c'est certain ; et J" e, nonobstant ces majorations du prix de revient, les prix des abonnements restent v' ia extrêmement bas. » ^ i- Est-ce clair? Voyageurs, à vos poches! Ll- VWV Le voyageur et le curé, lit Le Journal de Bruyes raconte la cocasse histoire que voici : le La scène se passe en chemin de ter, sur la route de Willebroeck à Malines. Dars un compartiment de seconde classe, ^ un voyageur, tenant entre les mains an | aj numéro de l'Etoile belqe dont il vient d'à , sj chever la lecture, bat une flemme dans un ce in du wagon. En face du dormeur un , gros curé, à face rubiconde, fait mine de ' ,ti dévorer les feuillets d'un gros bréviaire. De temps à autre l'ecclésiastique lance par- l( dessus ses lunettes d'or, un furtif regard '' ^ vers son compagnon de voyage, l'i A certain moment, ce dernier s'aban- (| donnant tout entier aux douceurs d'un x_ bienheureux sommeil, laisse tomber in- n ']r consciemment sur le plancher de la voi- ' ture, le numéro du journal qu'il tenait en ^ le mains. ,,s Le cure aussitôt se baisse pour le ra- '! masser et d'un geste rapide il fait dispa-(| raltre par' la fenêtre de la portière le pa- " jr pier mécréant qui offusquait ses yeux. fl Mais le voyageur, se réveillant brusque- J ment, avait vu, et, en moins de temps qu'il J jjj ne faut pour le dire, le bréviaire du saint c „ homme avait pris ie chemin de l'Etoile. s 1S — Nous voilà quitte dit-il au frocard a stupéfait qui, ne sachant quelle contenance j? |{_ se donner, descendit au premier arrêt sans 1P demander son reste. ci p? L'utile certificat. Voici une petite histoire parfai-tement authentique qui en dit long . sur l'esprit qui règne aux bureaux j"' de la guerre, t 1 Un échevin d'une commune rura'e rece-I1' vait, il n'y a pas longtemps, la visite d'une 0 l.® brave femme, qui venait lui demander pour a son fils les papiers nécessaires pour en- n -r trer à l'école des pupilles de l'armée. S'é-r" tant renseignée dans les bureaux, et de ^ j*" crainte d'omettre quelque formalité, elle " p" avait dressé une petite liste des papiers a la indispensables qu'elle communiqua à l'é- ^ chevin. Celui-ci vit avec stupéfaction fi- d s gurer le certificat de première communion. r 's — Mais, ma bonne dame, dit-il, vous n'a- s vez pas besoin de cela. F — Si fait, monsieur, fit-elle, si fait. L'of-l" ficier a insisté sur ce point, me disant que, f' comme il y avait beaucoup de candidats, on choisissait toujours « les meilleurs ». Cela se passe de commentaires... ^ - _ • A PARIS [e LE MINISTERE DOUMERGUE ET LA ri ie REUNION DES CHAMBRES. — DEMIS- nt SION ? — UN CABINET VIV1ANI. t -ii Le ministère Doumergue démissionnera- s ps t-il au moment de la réunion des Chain- d te bres ? Il n'y a guère qu'un précédent. C'est r, celui du ministère Waideck-Rousseau. En- d Jé core, Waideck-Rousseau, au début d'une b in nouvelle législature, avait il démissionné pour raisons de santé. II exerçait d'ailleurs v n- le pouvoir depuis deux ans. M. Doumergue I' ix ne peut invoquer les mêmes motifs. Il n'esl r a- président du Conseil des ministres que de cl a puis un petit nombre de mois, et sa santé c ne est f orissante. Alors ! Le bruit de sa démission semble prendre néanmoins quel- l a- que consistance. On peut parfaitement ad- t 15 mettre que M. Doumergue ait plaisir à s'en f aller sur 1111 succès, comme on dit. Les élec- r g- tions législatives ont consacré la victoire f n- de la politique démocratique qui est, en as somme;; ,a politique de M. Doumergue. A \ lé- législature nouvelle, * difficultés nouvelles, t pe hommes nouveaux... Sans doute. Et M. ?■). Doumergue, qui est un esprit délié, se rend el- parfaitement compte que, en démission- c uawLà t'Ueure actuelle, il iiourrait conser ver longtemps Te prestige du général vlctc rieux. Sa situation personnelle dans l Parlement en serait augmentée. Ce qui pourrait le faire demeurer ai pouvoir, c'est de voir quel einpressemen mettent tous les journaux hostiles à la poli tique démocratique à donner sa démissioi comme certaine. La nouvelle en a été lari cée par le Petit, Journal, que dirige M. P: clion. Elle a été répandue par les journau: de même opinion. Il est hors de confestc tion que dans tous les milieux modérantis tes, on éprouve un vif plaisir à se persua der que cette démission se produira. On es père, en effet, que tout autre président di Conseil sera moins « à gauche » que N. Doumergue. Ces espérances peuvent-elles être just: fiées ? C'est la question. Il faudrait alors admettre que M. Viviar 1 serait disposé à pratiquer une politique c ooncentrait.iion de modérés. Tout le mond< en effet, s'accorde à dire que, au premie juin ou seulement au premier novembre M. Rene Vivian i serait le successeur d M. Doumergue à la présidence diu Conse des ministres. M. Viviani est un homme de grand t( lerit. Mieux que cela, il a une personnalit< Il ne se laisse pas volontiers imposer de idées. Il est u.11 ministre qui gouverne, 1 l qui gouverne pour appliquer ses doctrine à lui. Voi'!à qui êst assez rare dans le moi de parlementaire contemporain. S;i carrière politique le désigne pour u ministère de gauche. Quand il était dépu! de Paris, du cinquième arrondissemen que représente maintenant le savant Paii levé, il était nommé par tous les sooiali: les et radicaux-socialistes de la circonscrii t»on. La politique de défense laïque s'affi. ma sur son nom. M. Viviani fut battu ur fois à la députa tion par Auffrey, celui qi Jaurès appelait «un triste et répugnai I jésuite ». >et qui était assurément un cléi cal forcené. Ensuite, M. Viviani le battit son tour.... Dans cette lutte, cléricaux I anticléricaux se comptèrent. M. Viviani e .,11* .i.,-,.,;- • ... -1 .. 1.^.. .1.,,.^ io rrji. ' une circonscription moins violemment ag tée ; il y est encore le représentant des groi pes de gauche. Ministre du cabinet Clemer ceau, chargé diu ministère <lu Travail e de la Prévoyance sociale nouvellement cré( il s'adonna à la grande œuvre essen<iell< ^ ment démocratique des retraites ouvrière; J Ministre de l'instruction publique dans 1 cabinet Doumergue, il se montra défenseu éloquent et actif des lois de laïcité. Un d:is , cours qu'il prononça sur ce sujet toujoui . actuel fut affiché dans toutes les comim îles de France. Tout 'dans lu carrière, politique de M. V viani semble attester que M. Viviani, appi lé au pouvoir, doit gouverner uniquemei avec les gauches, dont il est, et, s'il succi de à M. Doumergue, continuer la .potetiep] de M. Doumergue. Et il serait bien surpn nant que M. Viviani. président du Coi seiil, démentit M. Viviani journaliste, d' puté et minisire... r rriMr't.'T PUADT 1?6 U htralité st les Qéntai Pour les cléricaux, la neutralité est l'abo-\ inination de la désolation. C'est pour ruiner le principe de la neutralité défendu par le libéralisme qu'ils ont successivement fait voter les lois scolaires . de 1884, 1895 et de 1914. ,1 Ils poussent l'intolérance jusqu'à oon-damner la neutralité des associations de e boys scouts ! ô Si des boys-scouts catholiques se trou-s voient côte à côte avec des boys-scouts pro c lestants, « l'Ame catholique se trouverait I neutralisée », a écrit l'évêque de Rayonne. dans une lettre adressée le 3 mai 1914 à son é clergé. Les cléricaux prétendent n'admettre 1- l'exclusion de la politique qu'en un seul domaine : c'est en matière de syndicats. Ils i font appel à tous les ouvriers ! Et ils se :- montrent aussi hostiles au patronat que les e plus fougueux socialistes, n Ne craignent-ils point que l'âme des ou-\ vriers catholiques se trouve également neu-i, tralisée ? '. Mais on voit clair dans leur jeu. d Ils ne poursuivent d'autre but que celui i- d'engluer toute la classe des travailleurs. Ensuite, hls jetteront le mas<iiie. (VOLEUSE DE BONHEUR toD ROMAN DRAMATIQUE 5 PA.H LEON SA.Z1 JE PREMIERE PAflTJE ■e Martyre de Lucienne madame, répondit Florentine. ™ une tristesse dans lu voix, elle vois accompagne jusqu'à la porte, ûJs dus au revoir. •l'une avait sonné. •'«ntenant, je m'en vais, fit Flores- fcnuiieut ?... Vous en aller ?... Où ^oas alW à cette heure... si loin ^ liasanl... Le bois de Vinoennes * si loin... et peut-être là, trouve-1 "o cota pour me reposer. ^ le bois? ais oui, madame. "nt l'étoniiement douloureux de Lu-ïlf'le sourit. I rassurez-vous, madame, ce w sera pan lt. première fois que oela m',arrive.— Non, nom, dit Lucienne, la retenant par la main. Vouj n'allez pas vous sn aller .ainsu, me quitter de la sorte. »Je vous garde au moins .jusqu'à demain.A vu tint que Floresitiine ait eu le tempe de protester de se défemlre, la porte die la villa s'ouvrit. Kardec apparaissait, un flambeau du jardiin, à la niai,!. — Ah I madiune, madame, s'écriait-dd, quelle peur vous nous faites... Enfin, vous voi'Ui. — Oui, mon bon Itardoc. — K obéit est dans un état de fièvre alarma r.t. — Vraiment ? — Vous deviez revenir tout de suite... — C'est vrai. — Et la nuit va finir! Personne ne dort à la maison. Pour accentuor ce que disait Kardec, du :'ond (Su Jardin une petite voix retentit, joyeuse : — Pajia. mon papa, c'est ma bonne madame.Eit sur ie gravier, des pas menus, mais i pressé d'uin enflant qui arrivait, se firent entendre. itou aprèis, en deux bonds, Roger se trouvait dans les biais de Lucienne, et l'embrassait. i — Oh ! que tu as été longue, ma bonne i madame... j'ai uu peur que tu ne reviennes pas. , 3 — Si, mon chéri... tu vois bien... je suis . vornue... mu voici.. Kardec, après avoir fermé la porte de la villa derrière tas deux femmes, les pié céda, éclairant ie chemin avec son flambeau.Du coin de l'œil, le timonier avait regardé Flcres'tme aui, timide, se tenait en p. Que pensa-t-i] dans sa rude tète de vieux Béton méfiant ? lt On ne le sut pus, mais il changea de I- côté sa pipe au court tuyau, il la lit voyager du coin diiwt au coin gauche et lâcha, aussitôt une large bouffôe de fumée. l<ou.r qui connaissait le brave homme, u c'était un sjfe'ne de préoccupation. „ 11 ne lit aucune objectai, ne parla point ù Floresitine, à Lucienne, au sujet de cette inconnue. Il marcha devant, tenant haut son flambeau.Roger pariait pour lui. 13 — Tu us été à Peuris, dis, ma bdnne madame, demanda-t-il à Lucieiuie. v — Oui, moai chéri. — C'est pour ça qu tu es restée si longtemps ? — C'efct pour çu. — Tu us vu Simone ? rt LucKiwie poussa un mloureux soupir. — Hélas 1 non, mon n..jjnon, je n'ai! pas vu Simone. lu L'enfant, peiné, reprit : '■ — Oh I qn.el malheur... moi, je croyais que tiu me ,e ramèneifais. a" — C'étaiit moin dteir ill</.l espérance, mais je n'ai pas pu. n.j — C'est contrariant ; j'aimerais tant voir Simone. ie L'enfant et les Irois grandes pei-sonnes, 9ilenciieuseme.nt, agitées par des pensées diverses, traversèrent le jardin. — Tu viendras voir mon papa, dit Ro-™ ger ; il veut te parler. — Oui, mon petit, je vais près de ton is père. f Roger prit sa course. la Le grand galop était vraisemblablement é son allure normale. n. Lucienne ne tarda pas à suivre Roger. Kardec l'avait conduite tout d'abord e- dans une pièce précédant le salon dans le-3q quel reposait l'explorateur. Un grand feu de bois brûlait lù dains la cheminée, emplissant taule la chambre d'unie agréable tiédeur qui luisait un délicieux conlraS'te avec lu liolda température de bruine, de neige fondue qui régulait de-hoia. î] f " . Lucienne et Flores Line greilotaient. Kardec avança des sièges. Cependant, Lucienne eumineuiçait à enlever le petit manteau qui la couvrait. Florestlne lui prêla adroitement son aide. Il ne savait pus débarrasser Lucienne. C'était la seule chose que Kardec ne savait pas faire. Sa foi naïve de Breton superstitieux paralysait tous ses mouvements. [■our lui, Lucienne 6Lu.it une sainte. 11 avait peur d'y toucher, peur de lui fume mal avec ses grosses mains cependant si adroites. — C'est plus délicat qu'une fleuir ! disait-il.Généralement, c'était Robert — en des temps plus heureux — qui s'acquittait de oe soin. A préseait, Roger s'en chargeait. El le garçonnet ne s'y prenait pas mal du tout. Ce soir, Florestine débarrassa la jeune femme. Immédiatement, Lucienne, qui en avait l'habitude, reconnut la main d'une femme habituée à ce travail. Mais à la clarté de la lampe, à la lueiur du foyer, Kardec aperçut la robe de Lucienne toute maculée de boue. — Vous êtes donc tombée, madame ?" s'écria-t-il. Confuse, Lucienne répondit : — Tombée, oui, en effet... Les trottoirs sont grus.... » Je suis tombée. — Vous vous êtes fait mal ? — Non, Kardec. — On ne tombe pas sanj se faire mal, «pendant. — Assurément... mais un.' simple glis- p sade... » Puis, j'ai été heureusement soutenu. ^ par Florastine. » Le Breton donna un second coup d'oeil à uj la bonne femme. v ^ Celle-ci était à présent eu pleine lumière Su figure se voyail nettement. Kardec, pour mieux voi*', par habitude ■ dp regarder au loin, clignait ues yeux, fer- 1 inuit un œil, tenait l'autre mi-ouvert. C'était celui qu'il appelait sa lunette. j1 II est de fait qu'avec cet œil, 11 voyait " toujours, avant l'officier de quart, la pain-le des nia&ts d'un navire grimpant dans l'hoiizan. C'est lui qui indiquait aux lunettes tu bord la direction à prendre. Avec cet œil aussi perspicace que per- n çant, il examinait Floresline. r Comme la première fois, oet examen fut favorable à la brave femme, car Kardec s aussitôt cessa de cligner de l'œil. v Il fit entendre un sourd grognement, qui voulait dire : « Ça va bien I « d Puis, rassuré sur l'étrangère qui étui I s entrée dans la maison d'une façon si inut tendue, de laquelle jamais, jusqu'à ce joui', g il n'avait été question, il vaqua à son ser vice. Roger, cependant, était revenu. — Mon paipa, dit-il à Luaienoe, veut voit? voir... Lucienne, débarrassée de son manteau. a de son c!r, au, ayant de quelques coups de doigts légers et habiles, réparé le désordre de sa chevelure blonde, prit la moi:' die l'enfant. N — Viens, mon chéri, dit-elle à Roger ; allons trouver ton père. ' XXV j CELLE QU'ON ACCUEILLE Robert Le Braz était soutenu par une B — " pile d'oreillers convenablement disposés par Kardec pour que 1 orateur pùt se cT" re presque aasis dans son lit. Dès que Lucienne parul, il tendit vers 1 elle sies mains plus pûles encore, ses mains fiévreuses. — Oh I madame, fit-il d'un ton de doux reproche, que vous nous avez causé d'in-quiétude !... Que vous est-il arrivé ? — Pardonnez-moi, répondit Lucienne mais si vous saviez quelles nouvelles lor t tures me sont infligées, vous auriez pitié. — Encore de nouvelles peines ? i — Les plus cruelles... les plus atroces. « Si grandes que, peut-être, je me dépar lirai de ma ligne de oonduite. » Si violentes, que leur exaspération peu - me faire accomplir ce qu 'ai toujou-r? repoussé comme une abominable félonie, t — Qu'est-ce donc?... Je croyais qu'à pré c seuit la coupe de douleurs T'ait pleine poui vous. i — Elle ne l'était pas... puisqu'en voie d'autres que vous ne pouvez même pa# I soupçonner. — Apprenez-les-moi ?... Si je puis vouf soulager. Lucienne secoua la tête. — Je n'aurai maintenant de soulagemcii que dans la tombe I murmura-t-elle. — Oh! parlez... parlez vite! dit Robert Lucienne, désolée, partant en sanglots s'écria : — Simone est mourante : Robert, supéfail abasourdi par cette non velle, répéta, ne pouvant y croire : — Simone est mourante ? Lucienne ajouta : — J'ai appris la chose d'un bon v4eou curé qui veut bien s'intéresser à notre mai heureux sort.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Gand du 1856 au 1923.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes