Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 04 Mars. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Accès à 19 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/mg7fq9r714/
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Mercredi 4 Mars 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Mercredi 4 Mars 1914 Franco en Belgique Un an : 15 v » » 6 mois : 8 ff. » » 3 mois : 4 fr. Franco en Hollande Un an : 22 fr, » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 587 JOURNAL DE LIÈGE Annonces, , ô la ligne, fO eeni Réclames, » 0 ». » 40 cent Faits divers „ r . ■ » 1 franc Réparations judiciaires * 3 francs informations financières » 3 francs Avis de sociétés i« petite Hp» 30 cent Émissions. franc RÉDACTION TÉLÉPHONE 9!? FEUIILE POLITIQUE, LITTERAIRE ET COMMERCIALE. - FONDEE EH 1764 RÉDACTION ET ADMINISTRATION s BOULEVARD DE LA SAUVENIÉRE, 25 ÉTRANGER Fit ANCE Au Conseil des Ministres Paris, 3. — Le Conseil des ministres, réuni ce matin à l'Elysée, a fixé définitivement la date des élections législatives au 26 avril. Le scrutin de ballottage aura lieu le 10 mai. A !a Chambre Paris, 3. — La Chambre, discutant ce "matin le budget de l'instruction publique, a adopté à mains levées une motion de M. Georges Leygues, acceptée par le gouvernement et tendant à supprimer les droits de scolarité pour les étudiants étrangers. La Chambre a adopté cet après-midi le projet approuvant une convention relative à 'a concession de la construction et de l'exploitation d'un port d'escale avec dépôt de charbon ù Papecte (Océanie). Au sénat Paris, 3. — Le Sénat, continuant la discussion de l'impôt sur le revenu, a adopté les articles de 8 à 15 du texte de la commission, fixant les procédés d'évaluation des propriétés non bâties et les moyens de réclamation des intéressés. Le Reliât en a donc fini avec la contribution foncière non bâtie. Ue Sénat discute ensuite la contribution foncière des propriétés bâties. Il adopte l'art. 21, qui porte de 3.20 p.c. à. 4 p. c. le taux de la contribution foncière des propriétés bâties. Cette mesure doit procurer un supplément de ressources de 10 à 11 millions. Le Sénat a termine l'examen des articles relatifs â la propriété bâtie. Tout le titre premier du projet de la Commission se trouve ainsi revisé. Séance levée. Un accord franco-allemand Paris, 3. — Le Temps publie l'information suivante : On sait que le protocole a été paraphe récemment â Berlin entre les négociateurs français et allemand d'un accord franco-allemand relatif à l'Asie Mineure. Il est probable que prochainement un échange de lettres entre Paris et Berlin consacrera l'acceptation par les deux gouvernements des stipulations de ce protocole dont on connaît les grandes lignes. La Conclusion définitive de l'accord franco-allemand est, d'autre part, subordonnée à la conclusion des accords -anglo-turc, franco-turc et anglo-italien qui, avec l'accord franco-allemand, forment un ensemble dont ies divers éléments ont besoin de se compléter. M pleut des sacs postaux Paris, 3. — Un cantonnier a trouvé ce matin dans le bois de Boulogne, deux sacs postatix neufs qui ont été remis au commissariat.Un troisième sac postal a été trouvé ce matin dans le Faubourg Montmartre. Paris, 3. — La découverte des sacs postaux se multiplie. On a trouvé un autre •sac, au début de l'après-midi boulevard Montmartre. Un troisième fut donné à un commerçant par un habitant du quartier de Notre-Dame-des-Qhamps, qui l'avait reçu en cadeau, il y a un mois, d'un fac-leur de ses amis. Il faut ajouter, d'ailleurs, qu'aucune de ces découvertes ne semble avoir d'intérêt pour l'enquête. Un jeune Tropman aux Assises Nantes, 3. — Aujourd'hui commence devant la Cour d'Assises le procès du jeune Redureau, âgé de 13 1/2 ans qui, le 30 septembre dernier, au. village du Bas Bria-cé, a assassine» sept personnes. Fin de la grève minière Paris, 3. — La reprise du travail s'est effectuée ce matin sans incident dans les bassins houillers qui étaient en grève. ALLEMAGNE Les prochaines grandos manœuvre» Berlin, 3. — Les manœuvres de cet automne auront une importance toute particulière. Les troupes en présence représenteront à peu près 250.(XX) hommes, 50.000 chevaux, 1.060 oanons et 360 mitrailleuses d'infanterie. 4 corps d'armée prussiens et 2 corps d'armée bavarois prendront part à ces manœuvres. Des divisions de cavalerie seront constituées en empruntant des brigades aux divers autres corps d'armée. Ainsi qu'on s'en souvient, leur date est fixée du 14 au 18 septembre. Elles auront lieu au nord du Mein et à l'est de la LaFin. AUTRICHE Le procès des Ruthenes •Marmaros-Sziget, 3. — Le jugement a été rendu aujourd'hui à midi dans le procès des Ruthènes. 32 prévenus ont été condamnés à la prison pour excitation contre la religion et l'Etat. In, peine la plus forte, 4 1/2 ans de prison ' et 100 -couronnes d'amende, a été infligée 'à Kabakynk, le principal accusé. Un autre, Nicolas Szabo, a été condamné ù trois ans de prison- et 400 couronnes d'amende. Les autres prévenus ont été condamnés -à des peines variant de 6 mois & 2 1/2 ans de prison. Des amendes ont été, en outre, infligées â chacun» d'eux. 23 inculpés ont été acquittés. On a tenu compte de la prison préventive à chacun des prévenus condamnés. Explosion d'un engin Fiume, 3. — Une bombe a fait explosion vers minuit dans le jardin du palais du gouverneur. Elle n'a causé aucun dommage sérieux. On n'a pu découvrir l'auteur de cet attentat. TURQUIE Acte de brigandage Constantinople, 3. — Les deux filles di général Liman von Sanders et un officiel allemand en civil qui les accompagnait oni été, au cours d'une excursion à Boicas, sui la rive asiatique du Bosphore, sommés pai trois soldats turcs de leur remettre tou leur argent. Après s'être fait remettre un< somme de 30 livres, les soldats turcs ou pris la fuite. Aussitôt pré'venu, le général Liman voi Sanders a fait les démarches nécessaire: auprès de la police militaire qui a arrêt) les coupables et les a punis sévèrement BALKANS Le soulèvement de l'Epïre Athènes, 2. — Koritza a été remis au joura'hui aux autorités albanaises. Le mes sage officiel annonçant le fait n'ajoute au cun d'etail. Le gouvernement hellénique a réussi è réprimer l'esprit révolutionnaire & Koritz et à IColonia, mais les rebelles sont ea core maîtres de la situation à Santi-Qut ranta et â Del vin o. Le préfet de Santi-Quaranta a télégrapni à huit heuresi ce matin que 700 insurgé se sont prononcés en faveur de l'autone mie. Avec un renfort de 500 hommes venu des pays avoisinants, ils ont occupé un position stratégique à Yasta. Les autorité sont impuissantes. Dclvino est gardé par 1.500 rebelles l'intérieur de la '.ville et par 2.500 campé à l'extérieur. Les rebelles ont notifié aux fonctionna: res grecs que leur autorité ne sera pas re connue plus longtemps. L'officier commar dant la garnison craint que ses troupes n refusent d'exécuter l'ordre de tirer sur le insurgés. Cette déclaration est intéressante, en ra: son de l'espoir du gouvernement provisoir qui, non seulement compte sur la neutre lité des troupes, mais encore espère* q.u'ui grand nombre de soldats nés sur les tei ritoires cédés <à l'Albanie déserteront pou se . joindre là leurs frères dans leur lutt pour la liberté. Selon des informations reçues par le ce mité épirote, l'année greoque d'occupatioi est d'environ 6.000 hommes, et la gendar merv» dont dispose le çrouverrlement alba nais ne dépasse pas 2.500 hommes. Si les fonces des rebelles se trouvaien renforcées par des soldats déserteurs î'é crasement de l'insurrection présenterait d< grandes difficultés dans le cas où les fond nécessaires pourraient être réunis. Les souscriptions continuent à affluer ai fonds de guerre épirote. mais le montan requis n'a. pas encore été atteint. Les mesures prises par le gouvernemen pour prévenir l'extension du. mouvemen dépassent les promesses faites aux puis sances. L'opinion publique commence fà 9'émou voir en faveur des Epirotes, et c'est seule ment grâce au grand prestige de M. Veni zelos que le mouvement ne devient pas national.Le prince de Wiod à. Constantinople Constantinople, 3. — Dans les milieu? albanais de Constantinople, on déclan qu'on verrait avec satisfaction le prince de 'Wied faire un voyage à Constantinople On. considère que la réception du princ< par le Sultan produirait dans les milieu? albanais une impression favorable qui atté nuerait le mécontentement manifesté pai les Albanais musulmans du nord qui insistaient sur le choix d'un prince musulman.L'occupation de Kori.txa Janina, 3. — On confirme que dans U journée d'hier 800 hommes de la gendar merie albanaise, commandés par des offi ciers holandais, ont occupé Koritza. Il n'j a eu aucune manifestation de la part de k population. Les troupes grecques n'ont pa: encore évacué la ville. L'aviation en Albanie Vienne, 3. — Suivant les journaux, Es sad pacha, lors de son séjour à Vienne £ exprimé le désir de voir 2 aéroplanes ai lemands et un autrichien entreprendre ur vol de Neuwied à Duratzzo. Les pilotes porteraient au nouveau souverain un< adresse du maiie de Neuwied et resteraien en Albanie quelques mois pour former de; élèves aviateurs albanais. Paroles rassurantes Vienne. 3. — On mande de Belgrade ai Neues Wiener TageblaU que M. Pasitch président du Conseil, a fait à la commis sion des finances un exposé très rassuran sur la situation balkanique. Le ministrt a déclaré qu'aucune complication n'était i craindre cette année et que la paix étai garantie pour plusieurs années. SEIIB1E Un anniversaise On mande de Belgrade au Temps • Oi «annonce de Prichtina que le Roi Piéride Serbie et le Roi Nicolas de Monténégr. se rencontreront prochainement â Prichti na ou ils viendront assister aux fêtes se 1 en n elles qui seront célébrées en comme moration de la bataille livrée en 1389 ; Kossovo pendant les grandes guerres d 1 Indépendance. BRESIL Election du président et du vice-prêsideni & On mande de Rio-de-Janeir< au levips : M. Wenceslas Braz, vice-président de 1î République et le sénateur Urbano Santo, ont été élus respectivement sans concur rents président et vice-président des Etats Lnis du Brésil pour la période du 15 no vembre 1914 au 15 novembre 1918. MEXIQUE L'oxécutïon de Bonton Washington, 2. — M. Perceval, consu britannique à Galveston. Mme Benton e les commissaires ne sont décidément pa partis. Ils ont été retenus hier à Juare par ordre du général Carranza. Cette nouvelle a produit une sensatio: énorme ià Washington. Le général -Carranza agit selon cette th'éc rie insoutenable que la Grande-Bretagn seule a le 'droit d'intervenir auprès de lui » propos d'un sujet britannique. Le ministre des affaires étrangères . adressé au général Carranza une note 1 requérant, en termes énergiques, d'autor ser l'examen du corps de M. Benton. Le .président est convaincu que cet ex? men sera autorisé éventuellement, et il s refuse toujours à prendre en considéra tio l'idée d'une intervention. — Les Etats-Unis, argue-t-il, sont asse forts pour attendre la fuite du présidei Huerta, Dans d'autres milieux, on croit possiib' que si le général Carranza persiste dar 9011 impudente attitude, l'opinion publiqi américaine demande qu'on agisse vigourei sèment et môme qu'on force la main a • président Wilson. On ne pense pas que l'Angleterre inte ; 1 auprès du général Carranza, o . Quelle pousse les choses à l'extrême avi ios Jtitats- Unis. Londres, 3. — Chambre des Commune — Sir Edward Grey, parlant de la situ "On créée par la mort de M. Benton, "d que. les difficultés persistantes qui ento' rent 1 enquête donnent toutes la preuve qi les Mexicains responsables désirent cacb la vérité. Le ministre montre les efforts faits pi les Etats-Unis dans cette affaire et fait re sortir q,ue l'Angleterre n'a pas le droit < demander aux Etats-Unis de recourir à force. Elle doit cependant réserver ses droi a d'obtenir réparation au moment où il sera l- dans son pouvoir de le faire. Le ministre déclare qu'on ne peut admettre que la Grande Bretagne doive en-é voyer une force armée au Mexique. Il es-s time que le blocus d'un port ne tendrait - qu'à servir ceux auxquels le gouvernement s demande réparation, e Le gouvernement, ajoute-t-il, n'a Jpas s l'intention d'abandonner l'affaire. 3 Paris, 3. — L'aviateur Bonnier, venant d'Egypte, a fait en aéroplane, par étapes successives, le voyage- depuis Marseille. Il 3 est arrivé à 5 h. ià Issy-les-Moulineaux. Une chaleureuse réception lui a été faite. 1 Marseille, 3. — Une violente bourrasque 11 sévit depuis hier soir sur toute la région. * Au large, la mer est démontée ét par suite les navires arrivent avec des retards. On ne signale aucun accident grave, i * Toul, 3. -- Le dirigeable Adjudant-Vin-ceno, parti ce matip à 11 h. 20 d'Issy-les-Moulineaux, avec six passagers, est arrivé t à Toul à 3 h. 30. ■X- Perpignan, 3. — A Faulille, iprès de 5 Port-Vendres, une explosion de dynamite s'est produite. Il y a plusieurs morts e' i un certain nombre* de blessés. - Port-Vendres, 3. — C'est une explosion ; analogue à celle du 29 mai dernier qui a i eu lieu cet après-midf, à 3 heures, dans une usine de Faulille, où l'on fabrique de la dynamite. L'appareil servant à la fabrication de la nitro-glycérine et au pétrissage a sauté. Dès les premières opérations de secours on a trouvé quatre cadavres affreusement déchiquetés. On craint qu'il n'y ait de nombreux blessés. ■X* Athènes, 3. — On mande d'Argiro-Castro | qu'en dépit ide toutes les mesures militai-1 res, 3.0(X) insurgés ont réussi à se réunir au dehors de la ville et. après un Te Deum : chanté par les métropolites de Volas et de Drino-polis, ont proclamé l'indépendance ; j de l'Epire. ( M. Ghristihakis Zographos a proclamé • l'autonomie de l'Epire. Il a dit que la Grè-I ce a dû sacrifier l'Epire là des intérêts su-i périeurs, mais que le peuple épirote se i tiouve dans l'impossibilité de se soumettre : au joug d'un peuple barbare. Il a ajouté . . que les garanties promises ne sauraient ; être assurées et que les Epirotes réalisent i aujourd'hui un rêve caressé depuis cinq siècles et qu'ils sont décidés à mourir pour i ; la liberté. ; M. Zographos a proclamé l'égalité de j tous devant la loi et menacé de sanctions | sévères tous les perturbateurs de l'ordre. : Il a terminé sa proclamation par des vivats en l'honneur du Roi, de l'armée et du peuple grec. 1 Les manifestants se sont rendus ensuite 1 en groupes devant le Palais du gouverne-! ment, où le métropolite de Vêlas a haran-' gué la foule. Ils se sont enfin dirigés vers 1 j la métropole où ils ont arboré le drapeau | du gouvernement autonome. Ce drapeau est semblable au drapeau grec, mais porte j ' en plus au centre un aigle noir bicéphale surmonté d'une couronne, d'une épée et ' ; d'un globe de couleur rouge. i ! Les révolutionnaires ont respecté les au-l torités. On remarquait la présence de soldats l grecs parmi les manifestants. ■X- Sofia, 3. — En réponse aux dernières démarches du gouvernement grec, par l'entremise de la légation de France, M. Ra-doslavoff a pris des dispositions pour que x les chargés d'affaires gréco-bulgares aient * rejoint leurs postes respectifs vers le mi-j lieu de mars. Le chargé d'affaires de Bulgarie sera le ~ conseiller Radoslavoff. -£ , Bucharest, 3. — Le prince Nicolas, deu-a xièine fils du prince héritier, qui s'est fait dernièrement une blessure à la main avec une arme, vient de subir une petite opération qui a parfaitement réussi. ■* Washington, 3. — Sir L. E. G. Carden, : ministre de Grande-Bretagne à Mexico, est > arrivé hier soir. Il aura aujourd'hui un entretien avec le orésident AVilson. l ' * j Tokio, 3. — iLe ministre de la marine, prenant la parole à la commission du budget de la Chambre des Pairs, 'a déclaré que la réduction projetée de 70 millions de yens dians les crédits navals entraverait sérieusement la défense nationale. Il a ajouté qu'il serait impossible de maintenir les torpilleurs et contre-torpilleurs. La Chambre des Pairs a proposé une ré- 1 duction de 40 millions en dehors de la ré-t d'uction de 30 millions demandée par la s Chambre des députés. 2 _______ 1 One Conférence de I. Paul Hymans ^ Nous lisons dans lo Figaro ; [_ « Hier soir, à la Sorbonne, nous avons entendu le discours de mieux ordonné, le plus fun, le plus fort, le piuis intelligent, e le plus élégant, le plus harmonieux, le n mieux dit. Un Belge le prononçait. C'est M. Paul Hymans, membre de la Chambre z des Représentants en Belgique, chef du Lt parti libéral, et qui serait ministre, sinon président du Conseil, si le parti càtho-e liquo, aux dernières élections, eût perdu s la majorité. e II faut savoir gré à la Société des Confé-i_ rences étrangères et à son président, no-u tre très distingué confrère M. Ernest-Charles d'avoir appelé à Paris un orateur de cette r. taille. Car M. Paul Hymans, homme poli-u tique de premier plan, ihomme d'action et >c « doctrinaire », ainsi qu'on l'a dit, est, par surcroît, un grand orateur, et la société d^Ernest-Charles est dans son programme s. quand, après un Graça Aranha ou un Fer-}- rero, elle fait entendre un Paul iHymans. it Edmond Rostand et M. Louis Barthou, qui i- parièrent aussi sous ses auspices, peuvent ie reconnaître en lui un orateur, un analyser te, un peintre, enfin un artiste de la grande race. ir M. Paul Hymans avait le propos de nous s- entretenir do la Belgique politique d'au-ln jourd'hui. Il l'a fait avec une précision el la une richesse incomparables. Ses origines, ts ses aspects, ses caractères, sa force, sor rôle enfin, il nous a, en termes ramasse© et imagés, tout montré de sa Belgique. Gomment elle accomplit sa révolution en 1830 ; comment elle conquit son indépendance et réalisa son unité profonde; comment, par sa constitution, qui demeure un modèle, elle mena à bien une « opération constructive » qui, après quatre-vingts ans, demeure inébranlable et incontesiée ; comment elle se donna, comment elle aime et reispecte la liberté, toutes les libertés 5 comment elle organisa sa vie politique et passa, sans secousse, en 1893, du vote censitaire de 130.000 électeurs privilégiés au vote plural et universel de 1.500.000 citoyens ; comment de bourgeoise elle se fit populaire ; comment le fragile royaume de 1830 est devenu à la fois, en trois-quarts de siècle, une Belgique «démocratique et catholique», où- fleurissent les mœurs politiques les plus libres, une Belgique sociale, où pullulent l?s œuvres, les associations de toute nature, une Belgique intellectuelle, dont un Maeterlinck et un Ver-haeren sont les parures, une Belgique économique, enfin, industrielle, commerçante, coloniale, pratique et réalisatrice, « surprenante de vie et d'ardeur»... : tels furent les thèmes essentiels de l'exposé de M. Paul Hymans. Cet exposé a valu par la nettete, certes, mais surtout par la sûreté et l'élégance de la forme, par la solidité et l'art d'une phrase toujours admirablement construite, souple et fine, où l'improvisa^-tion ne tolère ni une négligence ni une imprécision. Mais où l'orateur belge excelle, c'est dans le portrait. Il nous en a tracé deux, celui de Frère-Oit;an et celui du roi Léopold, tniïl i-ont, par le choix et la perfection du trait, par la richesse d'évocation, par la couleur, des modèles du genre. Il faudrait les citer, mais le discours n'était pas écrit, et ne fut pas sténographié : les amis du beau langage le regretteront. Le succès de M Paul Hymans fut considérable, le mot n'est pas excessif, et des salves répétées saluèrent, quand il eut fini, le brillant orateur qui venait de conquérir un public enthousiaste. Avant lui, M. J. Ernest-Chrales avait, dans les termes les plus e'loquents, rendu hommage à sa haute renommée et remercié en sa personne la Belgique de l'hospitalité cordiale qu'elle réserve nBUx conférenciers français. Pour finir, M. Paul Dou-mer, qui présidait, trouva les mots les plus heureux pour saluer M. Paul Hymans et, avec lui, la Belgique fraternelle. Paris n'a pas souvent la chance d'assister »à des jeux oratoires d'une telle qualité : que la Société des -Conférences étrangères soit louée. » Georges BOURDON. La Clériealisation des Administrations «cQ-O-C»- ' La question du désarroi qui a sévi, pendant deux longs mois d ais l'exploitation de notre railway nationa' a mis à nu la . plaie qui gangrené tous s ministères. Cette plaie, c'est la cléricalisation de l'administration •. c'est la subordination des plus graves intérêts publics, à l'intérêt politique d'une majorité et d'un gouvernement sectaires. Les journaaix officieux ont cru se tirer d'aiïaire en faisant remarquer qu'un bon nombre de hauts fonctionnaires des chemins de fer étaient des libéraux, ce qui ne surprendra que ceux qui ne connaissent pas les conditions du recrutement de nos grandes administrations techniques. En ce qui concerne les chemins de fer, les ingénieurs des voies et travaux étaient, jusqu'il y a 25 ans, recrutés parmi les ingénieurs sortis de l'école du génie civil de Gand, les ingénieurs de la traction et du matériel, parmi les ingénieurs sortis de l'école des mines de Liège, en suivant le classement des examens-concours subis chaque année par les ingénieurs honoraires des Ponts et Chaussées â Gand et ceux | des mines à Liège. Ce système assurait ù l'Etat- un recru-j tement d'élite et parmi ces ingénieurs, si j les libéraux étaient peut-être en majorité, : comme ils le sont en général dans le monde | ingénieur, il y eut aussi pas mal de catho-! liques parvenus aujourd'hui aux plus hauts grades dans les administrations des c!he-mins de fer de l'Etat, des .Mines et des Télégraphes.Il y a 25 ans environ, ce système fut modifié pour permettre aux ingénieurs de Louvain de s'introduire dans les administrations techniques de l'L\tat, mais le concours fut maintenu comme principe du recrutement ; ce concours ouvert entre les ingénieurs de toutes les écoles pourvus des grades légaux, est organisé par l'Administration entre les divers postulants. Des jurys combinés de fonctionnaires et de professeurs procèdent au jugement des épreuves.Il s'est trouvé que celles-ci, sans attirer toujours les têtes de promotion, qui trouvent là se placer facilement dans l'industrie, ont permis l'entrée d'une petite proportion d'ingénieurs de Louvain et de Bruxelles, bien que, pensons-nous, la majorité des ingénieurs admis sortent encore des écoles de Liège et de Gand, et comptent parmi eux bon nombre d'ingénieurs catholiques occupant des postes importants \ dans les administrations centrales où le gouvernement le® {nomma de préférence aux ingénieurs libéraux. Cela, ne serait que demi-mal, sinon au point de vue de la justice, du moins au point de vue de l'administration, mais cela n'a pas suffi à nos maîtres, qui poursuivent la cléricalisation à outrance de tous les services publics. Aussi, depuis un an ou deux, les concours semblent avoir été suspendus et M. Helleputte poursuit-l'étude d'une réorganisation du corps des r'onts et Chaussées, dont l'un des buts, semble-t-iil, est de donner plus libre carrière à l'arbitraire ministériel dans le recrutement di; personnel technique. 'Mais, ce qui a surtout contribué à désorganiser les grands services tels que ceu> des chemins de fer d'e l'Etat, c'est l'intro duction entre le Ministre et les hauts fonctionnaires, d'éléments irresponsables, de secrétaires politiciens presque omnipotent' qui font la pluie et le beau, temps au Ministère, et qui sont, en fait, les chefs néeli du département. En même temps, M. Vandenpeereboom ei ses successeurs ont énervé la discipline er accueillant les plaintes, les dénonciations 6urtouit celles appuyées par le curé et er rendant les fonctionnaires justiciables d'ur conseil d'appel où "ils se présentent, le plu« souvent, comme accusés. La désorganisa tion est arrivée .à un point tel que M. Var de. Vvvere vient d'être obligé de modifie] | les attributions et le fonctionnement de c< [ conseil d'apppj. ] L'autorité des fonctionnaires supérieurs spécialement de ceux suspectés de libéra-lis/ne, s'est trouvée ainsi ruinée en haut ae l'échelle par l'ingérence des secrétaires volants, et en bas par l'indiscipline du personnel inférieur, soutenu par des interventions politiques et extra-administratives Ç€ sont ces microbes politiques qui sont la cause principale du désarroi qui règne a l'administration des chemins de fer et qm menace" de s'étendre aux autres administrations de l'Etat. Le Désarroi des chemins de fei Alors que le XXe Siècle ne QU.U1; pamphlet politique dans la protestaJor des Associations industrielles et commerciales, les catholiques liégeois ne sont pas de cet avis. A la séance de dimanche de l'Union Catholique, réunie pour le choix des candidats à l'élection législative et à laquelle assistait M. Berryer, on a soulevé la question du désarroi de notre réseau ferré. M. Ernest Brassine, lisons-nous dans la Gazette de Licge, se lait l'écho des doléances dont la presse est continuellement saisie par les industriels et les commerçants, à propos des contretemps et du désordre qui règne diains le trafic sur les voies ferrées. L'interpellateur s'attacha à plaider la cause du petit personnel des chemins de fer qui n'y peut"« mais » et opina qu'il fallait trouver à cette situation anormale et intempestive des causes plus profondes. Il dit combien le commerce et l'industrie avaient à souffrir de l'irrégularité du service des transports et pria instamment MM. les députés d'appuyer par leurs démarches et leurs influences les desiderata des intéressés.M. Jules Dallemagne, qui répondit, ne contesta nullement que Ja situation est très ennuyeuse, mais plaida les circonstances atténuantes pour M. Van de Vyvere. Voici ses conclusions : « Des travaux importants s'imposent pour dégager les Guillemiins. M. le représentant Jules Dallemagne, qui ne l'oublie pas, a été nommé rapporteur du budget de 1914 des chemins de fer, et préconise le plan de travaux suivant : 1) Dédoublèment des voies existantes entre Liège et Chênée,donc 4 voies au lieu de 2 ; 2) Construction d'une ligne l-'exfoe-Kinkempois qui détournerait du plan incliné d'Ans une partie considérable du transport des marchandises ; 3) Electrification du réseau, entre les Guille-mins et Ans pour la montée du plan incliné. Cette réforme supprimerait la remorque des trains par 2 et 3 locomotives d'allège. Agrandissement de la gare d'Ans-Est qui reçoit le trafic d'une ligne industrielle venant de Flémalle et de la station principale d'Ans Etat. 5) Mise à 2- voies de la ligne de Herve, travail avancé déjà, car des sections achevees pourront être bientôt utilisées. » Il y a plus de dix ans, hélas ! que presque tous ces projets ont été décidés. M. Dallemagne n'a pas dit pourquoi on avait tant tarde â les commencer. D'autre part, la Gazette de Liège publie une information qui montre que l'on a fini par s'apercevoir à l'administration que l'on faisait fausse route : « Des primes, annonce-t-elle, ont été restituées aux chauffeurs et mécaniciens qui regagneraient du temps perdu. Pour toute minute de regain 10 centimes sont attribués aux machinistes et 5 centimes aux chauffeurs.» Plus de 40 chefs de station ont été suspendus, mis en disponibilité ou !à la pension pour manque de zèle pendant le désarroi. » Est-ce l'effet de ces mesures ou du rapport du malencontreux détournement du trafic du Nord-Belge vers Landen, toujours est-:l que la marche des trains a laissé beaucoup moins à désirer cette semaine. En Belgique La loi scolaire au Sénat La séance d'hier après-midi a été consacrée à la discussion, des articles relatifs aux travaux saisonniers et les membres de la gauche ont fait ressortir les abus qui peuvent résulter de la latitude laissée au ministre 'à ce sujet, au point de vue de la fréquentation scolaire. Une discussion assez vive a surgi lorsqu'il s'est agi de fixer la diate de la prochaine séance de la commission. Le président proposa de siéger tous les jours de la semaine, m'ême au-delià de 5 (heures MM. Iiouzeau de Lehaie et Wiener on: protesté contre un tel régime et, finale ment, il a été décidé que l'on siégerai' to'is les jours de la semaine, de 2 à 5 heu res, sauf samedi. i. a commission a terminé la discussioi de l'article 7. Au vote, un membre de !<' droite, le marquis de Beauffort, s'est abs ten.i sur tous les articles discutés jusqu'î présent. Quand la loi scolaire pourra-t-elle veni devant de Sénat ? La plupart des membre de la Commission estiment que le déba commencera après les vacances de Pâques Rendez le tablier Du Bien Public cette petite leçon au sénateurs de droite : « Certains membres catholiques de 1 Commission sénatoriale pour l'examen d projet scolaire, «paraissent envisager ave optimisme la nomination de M. Flécihe comme rapporteur. Cette nomination, nous l'avons dit, n'o fre rien d'inquiétant pourvu que le Séne sache faire son devoir. Mais l'optimism manifesté par nos amis nous rassui moins. Ces honorables ne cher c lient-ils pc à se faire illusion, et à faire illusion autrui, sur les conséquences possibles c leur maladresse? Lorsqu'une cuisinière a laissé tomber si: le parquet le beau service en porcelain elle s'empresse de crier à Madame, qui f trouve dans la pièce ,à côté et qui s'émeul «Ce n'est rien, Madame! une mauvais assiette qui se casse». Tout de même, M; dame fera sagement d'y aller voir. Sino ; sa. porcelaine cassée, qui pourrait être ra commodée encore, risque beaucoup de prei dre le chemin de la poubelle aux déchet Et le Sénat fera bien d'y aller voir, li aussi... » 1 La loi sur le travail des femme MM. Feron, Miasson et Crick viennent c déposer l'amendement suivant à l'artic ' 2 de la loi sur le travail des femmes doi la. Chambre commence aujourd'hui me credi la discussion en seconde lecture ; « Toutefois dans les restaurants et dé ! [bits de boissons, le travail des femme: majeures pourra, dans les limites fixée ' par les règlements de police pour l;puver ture de ces établissements, être prolongé, au-delà de neuf heures du soir à la condi > tion que l'intervalle entre la cessation et lt > reprise du travail reste de onze heures ai i minimum. » La pêche au Congo Le chialutier à vapeur « O 130 Jaoq.ue line. », capitaine Arsène Blondi, avec ur équipage de quinze pêcheurs ostendais, c I quitté hier le port d'Ostende en destina 1 tion. du Congo. j Cet événement mérite d'être signalé sous ! différents rapports, en ce sens que non seu-i lement c'est le. premier chalutier à vapeur qui se rend au Congo pour y pratiquer la • nSêcft " dans l'Océan, au nord et au sud de | niais que c'est même le premier 1 chalutier 'qui v» entreprendre une campagne de pêcSie en en °"lr!„Lers un. bateau belge, constru.1^ aux <J' I Cockerill, à Hoboken, et il a équipage entièrement belge. Le « O 130 » est un bateau de 70 U>ii.nes en acier, appartenant à la Société des pêcheries à vapeur, et il vient d"être complètement transformé en. vue de sa nouvelle destination, et ce nour compte de la Société d'études des pêcheries du Bas-Congo. Tout le long des parois intérieures, on a mis une couche de liège pour empêcher la chaleur ; on a placé l'éclairage et la ventilation électriques : on a établi des installations frigorifiques, une machine pour la fabrication de la glâce, une forge pour faire des réparations éventuelles à bord. Disons à ce propos que la Société études des pêcheries du Bas-Congo a déjlà fait construire tà Banana une fabrique de glace artificielle ainsi que des installations pour la saurisserie et qu'il possède déjià deux petites chaloupes de pêche à voiles. Le « O 130 » fera escale à Dakar pour y faire du charbon et de l!à se dirigera directement sur Banana, où il arrivera probablement fin mars. Souhaitons que cette hardie initiative réussisse pleinement. Chronique Locale LA JOURNEE Mercredi 4 mars, 63e jour de Vannée, St-Casimir. Lever du soleil 6.22, coucher 17.27. Lever de la lune 8.35, coucher matin. MU8EES Musée des Beaux-Arts, rue de l'Académie. — Ouvert de 10 à S heures. Musée d'armes. — De 10 à 12 et de 2 à 4 heures. Hôtel d'Ansemfcourg. — De 10 à 12 et de 2 à 4 heures. EXPOSITIONS Au Cercle des Beaux-Arts, boulevard de la Sauvenièru. — De 10 à 1 heure et de 2 à 6 heures : Exposition des œuvres de M. C. Jacquet, de Mlle Z. Fattizc, peintres, et de M. J. Geleyn, sculpteur. Visible jusqu'au 5 mars. Saile des Chiroux. — o2e salon de VŒu-vre des Artistes. CONFERENCES Salle Académique de l'Université. — A S 1/2 /t., conférence par M. Nève ; sujet : L'orientation ,actuelle de la hilosophty française. THEATRE8 Théâtre du Gymnase. — A 8 h., L'Anglais tel qu'on le parle et Musotte. Pavillon de Flore, r— A 8 h., Titine es! bizèe,revue. MUSI0S-HALLS ET CINEMAS Cinéma Royal (Régina). —■ Music-Hall cinéma. Spectacle permanent. Cinéma Pathé. — Tous les soirs à huii heures, cinématographe; les jeudi et dimanche,. matinée à 3 heures. REUNIONS ET FETES DIVERSES Palais de Glace. — Patinage sur glaa de 10 à 12 112, de U 1/2 à 18 1)2, de 20 c 23 1/2 heures. EPIIEMERIDES Il y aura donc toujours quelque chos> pour nous empêcher de retrouver la paii si nécessaire en ce moment. Nous sorton, des pierrots et des jours de Carnaval e nous voici dans la neige et dans le froid Nous espérions, au lendemain de tout c. bruit pour rien, goûter un peu de la bonn joie saine de ces jours de soleil promis pa Février mourant ; mais noiis voici tout a\ souci de craindre les tours mauvais d l'hiver. Picstons chez nous, n'allons plus comm Vautre semaine voir les jardiniers du Par d'Avroy qui enfonçaient dans la terre de œufs verts et bruns, n'allons plus voi devant les magasins les promeneuses qv avaient déjà leur sourire du Jeudi-Saim 1 Allumons du feu, fermons la porte, 01 crons un livre, et, comme dit le sage, lait sons pisser le mouton. Compère GuillerL ^ Le temps. — Que cela soit l'effet de gaulées, cfue cela soit, selon la logiqi de la saison, que nous devions plutôt tir< de cette constatation des motifs de confiai s ce, tout cela ne peut nous empêcher e trouver ce temps détestable et de souha x ter que mars soit moins selon sa disciplii a militaire. c Mais songeons -au dicton qui nous ave ^ tissait dimanche : Quand mars entre commu un lion i- Il s'en va comme un mduton. ■k Si c'est faire le lion que de nous donn e des rhumes et de nous je.W de la neig e nous pouvons espérer ui\ beau début 1 •s printemps. e Dans la rue. — u .faudra que le ra commodcur paisse par île Carré où l'c r phaltC;, la pitoyable asphalte que les J ?, lemands ont répandue, /dans nos rues, s ,e miette, pouirrit et se crejuse en ornières. A' : croisements des voies dju tramway, au co e- deg rues de la Cathédraile et de l'Universi 1- le long des rails, il y^ a des trous où 1 n passants se tordent à t'out instant le talo On demande le racicommodeur ! î" Le ministre répond... _ Question M. Léonard du 25 février ; « M. le minist » voudrait-il faire co;'nnaître les motifs -» désarroi et de l'emnom!,rement aux gai s » de Bruxelles-Ouest. Anvers, Schaerbe e »> et sur la ligne de Schaerbeek à WeJko e » raedt ? it » Que compte-t-il f aire pour y mettre fi r- » Réponse : A l'iieurc actuelle, l'enco » brement tend à 1 disparaître à Bruxel »> (Ouest), Anvers, Schaerbeek, Jlinsi que » sur la ligne de Schaerbeek à Welken-» raedt. » Sauf circonstances climatériques défa-» vorables ou événements imprévus, on » peut espérer que la situation rentrera » bientôt dans la normale. » Et voilà! La providence ou le hasard, ou le vent résoudront le problème. Question de M. Galopin du à) février : « La Société des Tramways liégeois » ayant vu refuser sa demande de prolon-» gement jusqu'à Haccourt, de la ligne » n° 6 (Liège au village de Vivegnis), le » projet a été repris par la Société natio-» nale des Chemins de fer vicinaux. » M. le ministre ne pourrait^! me dire » où en est cette affaire ? » Réponse : La Soeréte' nationale des Che-» mins de fer .vicinaux poursuit l'étude de » ce proj^tf' dont elle élabore en ce mo-» ment le mémoire descriptif. » Hélas ! on sait que cette société n'est jamais pressée en pays wallon. Et M. Galopin, fort indiscret, a demandé encore : Question : « Ml le ministre ne pourrai.t-il » me dire à quel point en sont les né.^o-» dations pouf le racihiat du pont d'Ar-» gâteau ? Quand croit-il que sera, enfin, » supprimé le droit de péage de ce pont? M. le ministre a répondu hier : (« Ainsi que je l'ai déclaré en réponse ôi » une question posée par la section cen-» traie qui a examiné le budget extraordi-» naire do 1914, « les négociations en vue » du rachat du pont d'Argenteau, sur la » Meuse, sont sur le point' d'aboutir. » Le doublement de lig'r.e des Plateaux do Herve. — La double voie du chemin de fer de» Plateaux de Herve finira par être terminée... â Pâques ou à la Trinité ! Un effort puissant va être fait et l'on va adjuger pour 7.000 francs — vous lisez bien sept mille — les trois tabliers métalliques des viaducs situés entre les stations de Micheroux et de Herve. Le travail de doublement de cette lig'.ne est commencé depuis cinq ans et du train dont on marche •— il est vrai que plus rien ne marche sur notre railway ! — il faudra encore un lustre pour armer une quarantaine de kilomètres de voie ! Notez qu'il n'a pas fallu compter avec les lenteurs des expropriations, car les terrains pour établir la double voie sont en grande partie la propriété de l'Etat. Lors de la construction de la ligne par la Compagnie des Plateaux de Herve, err 1875, il ne fut établi qu'une simple voie, mais tous les ouvrages d'art, piles de ponts, viaducs, etc., furent construits pour recevoir un second tablier. La seconde voie ne nécessite donc pour l'établissement de son assiette que des travaux de terrassements : déblais et remblais et quelques tabliers métalliques. Les conférences — Continuant la série des conférences sur le théâtre organisées par l'Association pour l'extension do la langue française, M. Georges Ricou a parlé hier à l'Emulation, devant Je s membres de cette association, du Théâtre de Passion et plus spécialement du Théâtre de :Porto-Riche. M. Ricou .est le secrétaire général de la; Comédie Française. C'est un causeur brillant. à l'esprit d'analyse et de synthèse. Il a montré dans l'œuvre douloureuse jusqu'à la cruauté et animée de vie frémissante de l'auteur d'Amoureuse, le type donjuanesque de « l'homme à femmes » séducteur vite las de ses conquêtes qu'il repousse avant même de les avoir aimées. C'est ce personnage, dans lequel Porto-Riche s'est plu à pousser le plus loin possible le portrait psychologique, qui crée autour de lui de la tristesse, de la désillusion, de la trahison et de la mort. M. Georges Ricou, avec une subtilité de compréhension remarquable, étudia les problèmes du sentiment et de la passion dans les diverses pièces de Porto-Riche : Amoureuse, la Chance de Françoise et le Passe. Mlle Lucie Brille, du Théâtre National do l'Odéon, lut, avec le conférencier, des fragments de ces œuvres. : Artiste admirable d'expression, d'intelligence et de diction, Mlle Lucie Brille a été très applaudie. M. Ricou ne le fut pas moins, et ce fut parmi tant d'autres inté-> ressantes, une des belles séances de l'Association pour l'extension de la Langue , française. Dans la gendarmerie. — On sait • que la gendarmerie est pourvue depuis peu d'un dépôt de remonte. Afin de l'alimenter, et aussi sans doute ' pour .parer aux éventualités pouvant résul-- ter de la diminution de chevaux irlandais r dont, jusqu'à présent, le corps était pour-t vu, des instructions viennent d'être don-' nées à tous les commandants des brigades du pays pour rechercher et signaler les ' chevaux pouvant convenir pour la gendar-' merie. ^ Le prix offert sera au maximum de 12G0 r francs plus une prime de 50 francs du Jockey Club, soit «1250 francs. Deux catégories de chevaux seront particulièrement recherchées : les chevaux de selle de 3 ans et plus nés et élevés dans le pays ; les chevaux de selle nés et élevés à. l'étranger, de 4 ans et plus. S LOs nouveaux timbres. _ n paraît s que l'on va renoncer définitivement à nos e timbres-poste et qu'ils vont être remplacés (1. par des timbres gravés en taille douce. Cer-x_ tains de ces timbres seront notamment & e sujets, entre autres celui de deux francs représentant un officier faisant reculer un [C marchand d'esclaves devant le drapeau de la civilisation tandis qu'un nègre brise ses r_ chaînes et qu'une négresse élève son bébé vers l'homme blanc en un geste de libération.C'est très postal puisque cela symbolise... l'a ff ra nch issemen t. ;r 'Mais nous voudrions d'autres symboles : e, le timbre de cinq centimes pourrait reproie du ire une petite carte de Belgique. Ce serait le... sol natal. Le timbre de cinquante centimes pour-c- rait figurer un verre d'eau sucrée. C'est le s- morceau de sucre qui serait... dissous. '}" Clovis nous paraît désigné pour illustrer é- le timbre d'un franc. ix On peut imaginer des symboles aussi in-in .génieux pour les autres valeurs, é, Notons un détail important mis en lues mière par la. presse officieuse : n. (( Les nouveaux timbres seront rectangulaires. » , C'est trète curieux. Serait-ce une conces-Ul' sion au cubisme ? re lu ^u chemin de fer _ On nous in-es forme que les modifications ci-après sont ek apportées, à titre provisoire, au service des n- trains de voyageurs depuis le lundi 2 mars : Itinéraires modifiés : les train® 672, 73, 1? 71. 75. 77, 78, 80. 81, 82. ,83, 84 et 85 smit m- I Supprimés sur la section Liège (Palafs)-!es ! Liécre (Viv'e'-rnisV

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Cet article est une édition du titre Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1832 au 1940.

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