Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 07 Mai. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Accès à 06 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/mk6542kc5w/5
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Jeudi 7 Mai 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Franco en Belgique Un an : la w= > >6 mois : 8 ff. » » 3 mois ; 4 fr. Franco en Hollande Un an : 22 fr. » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste. ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÈGE Annonces. . a la ligne, 20 cent. Réclames, . 40 cent. Faits divers . ...» 1 franc Réparations judiciaires » 3 franci Informations financières » 3 francs Avis de sociétés i> petite îîgi» 30 cent. Émissions >1 franc RÉDACTION TÉLÉPHONE 917 FEUÏLLE POLITIQUE, LITTERAIRE ET COMMERCIALE. - FONDÉE EN 1764 RÉDACTION ET ADMINISTRATION s BOULEVARD DE LA SAUVENIÈRE, 25 ELECTIONS LEGISLATIVES du 24 Mai 1914 Arrondissement do Liège LIBERAUX-UNIS CANDIDATS EFFECTIFS M Paul VAN IIOEXiAElU)EN-BRACO-NIEH, industriel, ancien député, ancien sénateur, Liège. , M Xavier NEUJEAN, avocat, député, conseiller communal, Liège. M. Alfred JOUHNEZ, avocat, conseiller communal, Liège. M Victor BOULENGIiR, cultivateur, bourg- meatre. conseiller provincial, Beaulays. M Lèopold CHAUMON T. avocat, conseiller communal, Herstal. M. julien DELAITE, industriel, conseiller communal et provincial, Liège. M. Auguste PONSON, médecin, bourgmestre. Jupille. , M Gustave GIELEN, industriel, Seramg. m' Albert JANSSEN, fabricant d armes, Liège M. Victor HODEIGE, bourgmestre, Gnve- M. Jules NOIRFALISE, avocat, conseiner communal, Liège. . M. Jaccrues BODY, ingénieur agricole, Hol-loKne-aux-Pierres.M Théodore COLUGNON, avocat, Liège. CANDIDATS SUPPLEANTS M. Julien DREZE, avocat, conseiller pro-vincial, Warsage. . .. M Emile (DIGNEFl'E, industriel, conseil-1er communal, Liège. M. Léonce NE 13F, avocat. conseiller com- M. Joseph' MARCOTTY, industriel, bourg- M Fernàn'd^MALLIEUX. avocat Liège. M.' Emile JENNISSEN, avocat, Liège. ETRANGER JKANCE Lot poursuit,» l'isle P'iris 6 - Les trois Chambres de la ^uuè'dâl°cnonclis\ons de la commission M il'conseilla' Maillot, les explications orî'.nnelles île M. Bidault de l'isle, les ou-KorvàtiiSÎis de son défenseur Me Mornard et Infin lWrfïiisitoire de M. le procureur gé- "" Les ternies de Tatrèt seront tenus secrets. Officiers mis à piod .. .. _ m Viviani, ministre înten-,p.d-lu'i o-uerre \ient de soumettre à rasi™atuie du Président de la HépuMi-la Sl^a,é t mettant en non activité pai que un décret. lieutenant Vienne TrSfiSuSïrt Gipon, tous deux du et le sous-neuteinam ^ officiers wiaéU -ur-iris glissant sous des por-avaient été .. . , u,ajrog électoraux du génèl-S Maitrot, candidat à Verdun contre fe député sortant M. Noël, de la gauche radicale. ÎLLLEittAGNË LO* traitumonts dos fonctionnaires Berlin, 6. —• La commission du budget du lteicl'istag a adopté aujourdllïui, en première lecture, à l'unanimité, une loi portant modification des traitements des fonctionnaires, bien que le seciétaire d Etat aux finances eut déclaré que les conclusions de l.i commission portant relèvement des traitements des hauts fonctionnaires eus-sent éié jugées inacceptables par le gouvernement.ANGLETERRE La question de l'Ulster Londres, 6. — Le Times se dit en mesure d'uanoiicér qu'une entrevue privée a ou lieu hier entre -M. Asnuith, premier ministre M. Bonar Law, clief d-il parti confier-, atcur, et sir" Edward Carson, chef des DroteJtaîaires de 11 lster. Cent soixante députés libéraux et un nombre au j'en moins élevé de députés unioniste ont donné leur assentiment au régime fédéral comme étant le seul moyen de sortir de l'impasse où I on se trouve, dans 1 ai-faire de LU lster. ESI5 AU NE GrùïJ maritime B'iVtr. 6. — Les capitaines, officiers et mèc-in'icifcns de la marine marchande ont déchiré l-i wive Générale à partir de minuit Leurr^S"*» de Barcelone, Gijon, Santander, lit- Coir.igne, Seviile et autres poris ont adhéré au mouvement. De nombreux navires sont immobilises a Bilbao el daii^ divers auti^s ports. AUTItICHE JLa santé do l'empereur *"exim V — L'Empereur a passe un< Ibojuiu nu& .11 n'y a pas de changement i signaler d&Gt$ son état. SUEDE La sroi Stockholm, G. — Coatr&to^ftt au brui qui u couru, l'état du Roi n'inspire j;.as 4'l!) quiétude nouvelle. Le bulletin rédigé û$ j^urd'liui constate que l'amélioration a fai d'îiicontestaL'les progrès. Le Roi a aug imcaifté de poids en une semaine, de pin .d'un kilogramme. Il y a moins de gôa •dans ses jnouvements. 3UR0C ChutS mortelle d'un ^fflcier aviatoui Rabat, 6.. — Au cours u '1!1? reconnais sanco effectuée sur la ligne d'étape Moknes Ito. un aéroplane monté par le lieu£?ua» aviateur Sainte Lague et le saj:eur Boil nereau, a caipoté dans un virage et es tombé d une hauteur de 40 mètres sur 1( champ d'atterrissage d'Ito. Le lieutenan a été retiré mort des débris de l'appareil. Il avait une fracture à la base du crâne. iLe sapeur n'a eu qu'une entorse à la main, sans gravité. Suivant des témoins, e'est un coup de vent qui, dans le virage ,a fait basculer l'appareil et a provoqué la dirute à une trop faible hauteur pour que l'aviateur ait le temps de relever l'aéroplane. ETATS-tiTTS Le navire en feu dans l'Atlantique New-York, 5. — Le mystérieux navire en flammes signalé par le Sedlitz est le navire anglais Columbian, se rendant d'Anvers à New-York. Un radiotélégramme qu'on vient de recevoir du Frauconia annonce que ce dernier navire a recueilli aujourd'hui une embarcation contenant treize survivants du Columbian, et qu'il est maintenant à la recherche d'un second canot à bord duquel se trouvent le capitaine, le second et dix-sept hommes. Selon les maigres détails parvenus, le Colu-mbian i pris feu samedi soir, et presque aussitôt une série de violentes explosions se produisirent qui détruisirent l'appareil de télégraphie sans fil. I)nas l'embarcation recueillie avec treize survivants se trouvait le cadavre du chef stewart. On croit que le Columbian n'avait pas de passagers à bord. New-York, G. — Un radiotélegramme reçu du navire Manhattan par voie de l'île de Sable annonce que ce vapeur a sauvé le capitaine et 13 hommes de l'équipage du vapeur Columbian. Un mécanicien a été tué par une des explosions qui ont eu lieu à bord du vapeur et un matelot s'est noyé en sautant du navire. Le Manhattan continue !.'i rechercher le troisième canot contenant ilO hommes. Le nombre total des sauvés est maintenant de 27. Le CûfiSii iexieo-Âméricaiu Les piogrè& dos révolutionnaires Washington, 5. — Selon des dépêches de Mexico, le général carranziste Zapata, opérant ûans le sud, aurait l'intention d'attaquer la capitale aujourd'hui. On peut rejeter cette nouvelle cuiiume improbable. Les forces que commande Zâpata, et qui comptent environ 20x'JQ hommes, sont trop mal équipées pour pouvoir attaquer avec des chances de succès Mexico, la principale forteresse de iiuerta. Zapata sera la premier général révolu-tionnaiie à s'appuoeher de la capitale. Il pourra faire des incursions dans la banlieue, mais il attendra l'arrivée des autres généraux carranzistcs venant du nord et du nord-ouést pour entrer avec eux dans la capitale. Pour pouvoir suivre plus facilement la marche des événements au Mexique, il est nécessaire de donner quelques explications.Aucune comparaison n'est possible entre les opérations militaires qjui Se poursuivent au Mexique et celles dont l'Europe {fourrait être le théâtre, comme elle le fut dernièrement dans les Balkans, par exemple, ou celles même qui peuvent se dérouler en Afrique. L'armée de Huerta, pas plus que celle des révolutionnaires, n'est une armée, au sens propre que nous attachons à ce mot. Ce sont plutôt des bandes, peu exercées, peu instruites, souvent mal équipées, ayant peu d artillerie. Elles ne livrent pas des batailles en rè*gle, et ont plutôt recours aux méthodes des Boers pendant la guerre du Transvaal. Mais, dans le cas actuel, les forces du général Carranza se fLattent pour_une idée ; celles du. président Iiuerta souvènt parce qu'elles y sont forcées. Les révolutionnaires, qui sont aujourd'hui complètement maîtres de la moitié noru du pays, se trouvent en outre un peu partout, dans la moitié sud. Ils y sont bien accueillis par les populations et y font facilement des recrues. La situation est toute différente en ce qui cpi&erne les troupes du général Iiuerta. Pour combler les vides qui se produisent dans les rangs de son année, il a dû avoir recours à toutes sortes d'expédients.Un des chefs huertistes le général IMiaas, qui commandait i\ la Vera-Cruz, disait, il y a quelques jours, au consul de (France dans cette ville, qu'il ne pouvait pas s'opposer au débarquement des troupes américaines, parce qu'il n'avait que cinq cents iwnmes — dont seulement cinquante sur lesquels i\ pouvait compter, Tes autres quatre cent çifiquanU étant des forçats qu'il avait plis dans l.es prisops f}es environs dû la Vera-Cruç; En ce moment, les tees révolutionnaires sont divisée» en quatre armées — si l'on peut dire ainsi ■— opérant dans le nord-est. le nord-ouest, au centre, autour de Saltillo, et plus au sud, et également au sud inêône de Mexico. (I.es trois premières descendent vers la capitale, essayant également de s'emparer ' dos pfifh ; ]'armée du sud, la plus mal 6];aipéc .de'^oufes. monte vers le nord. La force 4e chaci^ dô ££$ armées est de 41* à vingt mitfe hommes. Les {oyc§3 gj)cor.e fidèles à Huerta sont sensiblement Jîiojns importantes. On dit à Mexico fjwf*!w le eoip^at de Saltillo, les révolutionnaires auront épuisé leurs munitions et qu'ils ne p&WMnt continuer leur marche en avant pendant un certain temps. Vf?# femme en conseil d® guerre '' Lu V&r&rCfjjj>z 5. — L'autorité militairt L américaine a fait ' ij>'r£t£r une femme que l'on accuse d~'avoir tué à w/Ulte ;Jp /usi huit marins ou soldats d'infanterie çje h!-i rine américains pendant les premiers jouj: de l'occupation de la ville. On a perquisitionné dans sa maison e 1 l'on y a découvert une grande quantit d'armes et de munitions. Cftlf'Ô femme va passer devant le consei ^ ' de .^ucrr^ .--O.iffl l'fHf,ulnation d'assassinat. s L'altitude de l'Angleterre e Jyon4res, 5, -— Un membre de la Chamfir des < ,)//>fHUfies ayant demandé cet après midi le tfps affaires étrangère aï ait ^mandé au gQuveruphWut $tp.U Unis de renonJ"" * c" "P*"1, *9» i . lirait du, général Huer":; tien plus importante que le rétablisst.. de la paix et la protection des existence i. et des intérêts industriels au Mexique, si Edward Grey a répondu. ~ Une médiation a été entreprise par le < trois gouvernements xle l'Argentine, di : Brésil et du Chili, et il ne serait d'aucun. - utilité au gouvernement britannique de fai re de sa propre initiative des propositions distinctes, soit à Washington, soit à Mexico. Les Belges de Mexico Francfort/Mein, 6. — La Gazette de Francfort reçoit de la Vera-Cruz un télégramme disant que les sujets belges de Mexico ont été avisés qu'en cas de danger ils doivent se réfugier sous la protection allemande. Délégués mexicains auprès des médiateurs Mexico, G. — Les gouvernement mexicain a désigné MM'. Rabosa Louis EJguerro et Auguste Rodriguez, jouissant au Mexique d'un© réelle autorité et offrant toutes garanties d'impartialité, pour servir d'intermédiaires auprès des Républicains du Sud qui ont oflert leur médiation. Ponts coupés à La Vera-Cruz La Vera-Cruz, 6. — On confirme que le pont de San Francisco a sauté ainsi qu'un autre plus petit situé tout près de la Vera-Cruz.Le lieu des négociations Washington, 6. — Un haut fonctionnaire affirme que les Etats-Unis ne voudront pas borner la médiation à un règlement pur et simple de l'ineident de Tampico mais qu'il faudra l'étendre à l'intégrité du problème mexicain et à l'établissement définitif d'un gouvernement constitutionnel. Jusqu'à >ce moment les forces américaines resteront probablement à la Vera-Cruz. Les médiateurs auraient fait un deuxième appel pour un .armistice au général Carranza afin qu'il puisse envoyer un représentant là Nia-gara-iFalls. Ce lieu a été choisi en raison de la proximité des Etats-Unis et de la facilité des communications téléphoniques. Niagara-Falls est une station de villégiature ce qui enlèvera toute idée d'une influence anglaise et européenne. DerniereHeure V w Berlin, 6. — Le secrétaire d'Etat aux finances a annoncé à la commission qu'un projet de loi augmentant les dfloits de douanes sur les vins importés en Allemagne sera incessamment soumis au Conseil fédéral. Berlin, 6. — La Tayeische Rutulchau annonce qu'un ingénieur allemand serait parvenu à remplacer la toile d'aéroplane par une matière transparente analogue au celluloïd, rendant les appareils beaucoup moins visibles et le tir dirigé contre eux beaucoup plus difficile. Wilhemshaveïi, 6. — Le petit croiseur garde-pèche Zietcm a capturé cet après-midi, au nord de l'île de Norderney, le vapeur de pèche anglais Gij 1120, du port de Gritoieby. La bateau anglais péchait dans les eaux allemandes. 11 a été amené ce soir à Wilhemshaven. •fr Gênes, G. —. Le Holicnzollern et les navire*; qui l'accompagnent, ont jeté l'ancre cet après-midi, à -i heures, devant Porto-Fino Le navire avait passé hier devant Messines et Naples et aujourd'hui devant l'Ile d'Elbe. L'Empereur et l'Impératrice ont pris le thé chez l'ambassadeur baron von Schwar-zemstein, au château de San Giorgio. Le Hohcnzotlcrn et les autres navires ont repris, la mer à 6 h. 15, à destination de Gènes. ■X* Durrazo, 6. — Au nord-ouest de Dîbra, un détachement de troupes serbes a franchi la frontière, occupé *ïû fortifié, en ter-tiroire albanais, une hauteur qu'elles ont garnie de canons. * Port-au-Prince, 6. — Le représentant de l'Angleterre a remis un ultimatum demandant le. payement d'une indemnité de (J200 dollars pour la destruction d'une scierie appartenant à un sujet anglais et qui fut incendiée par les révolutionnaires. L'ultimatum expire ce soir. L'Allemagne et îe Congo La vente prochaine du Congo belge est annoncée par plusieurs feuilles berlinoises, dont la Gazette de la Croix et la Deuts-clw Tayeszeitung. A en croire le correspondant bruxellois de ce;; journaux, la Belgique est lasse de dépenser, d'énormes sommes pour l'entretien de son domaine africain, et songe à se défciire de ce coûteux empire d'outremer.<( Il ne s'agit pas, lit-on dans la Deutsche TaycszeUunyj d'une proposition frivole émanant de parlementaires hostiles à toute conquête coloniale, mais bien d'un plan qpi psi pris en considération par les plus sincy:'c§" pârfcgaijft de la politique pplo-niajc, On ' s'accoutume à Bruxelles peu £ peu à l'idée que la Belgique sera tôt "ou tard hors d'état de diriger cette vaste entreprise. Ce moment pourrait bien être plus proche qu'on ne croit. » La crise du caoutchouc prive la colonie de ses recettes. Les dépenses s'élevanl chaque année régulièrement à 75 millions de francs, des milliards seraient nécessaires pour exploiter cette vaste contrée. La métropole est trop petite pour les fournir. Pac routre, les partisans de la vente sup. I-ut^iu. jiéja tout ,qe qu'on pourrait faire avec Tes sôrnnieVconsidf'ràblés q'iip rapbor terg.it cettg opération. Nous n'en sôifcmei pas encore là'd'ailleurs. •• La FïiiUGfi a nu. droit de préemption sui la colonie belge, li est évident que droi théorique pourrait conserver toute sa forci dans la pratique. Les puissances qui possè dent des intérêts dans l'Afrique centrale ni pourraient permettre un tel déplacemen de forces dans le continent noir. La. vent. ; devnficpssairanient avoir pour hase ui ' accord eiHi'b !a Pr&jipb, e . l'Angleterre. D'ailleurs, il faut ajouter qu \ les milieux gouvernementaux et une bonn part de la presse de Belgique s'opposen . avec vigueur à tout projet oui tendrait priser le royaume de sa colonie africaine Cependant on est en droit de se demande si les faits ne l'emporteront pas sur le . ne serions pa 5 du tout etojiné's 'dé vojr' fOytC question dru • golaisç devenir à brèf d*iai actuelle:'C'és s pour cela qu'il nous a paru bon d'adresse " o'e,* a.y;'-Wi«seiji.6nt aiix milieux qolôniau .V jf ; U* journaux français sfémeuvent de e 1 il-'SS'M' nan^ermaniste, auquel il 3 .Ltl ~Utllit î'Hië ff iinpoftaiVpe flii' '' n'en mérite. ; Le Temps écrit : i « Cette correspondance de Bruxelles e: î d'un pessimisme si exagéré, si évidemmei voulu, que bien des conjectures se préseï tent à l'esprit de ceux qui en recherchent l'explication. Toutefois l'accueil empressé que la presse allemande fait à ces informations est un indice qui mérite l'attention. Les milieux coloniaux allemands considèrent déjà qu el'Angola est depuis quelques semaines tombée dans la zone d'influence de l'Eimpire. Ce sont maintenant les riches territoires du Congo belge qui vont exciter leur appétit. » Le Budget Anglais Pour la première fois, le budget anglais dépassera cette année 5 milliards. Les dépenses pour -19144015) s'élèvent en effet, d'après les déclarations faites par M. Lloyd George, à 5 milliards 250 millions. C'est en chiffres ronds 350 millions de plus que l'année dernière. D'où provient ce supplément de dépenses ? C'est d'abord l'expansion normale de tous Tes services ; de ce fait, les dépenses se trouvent augmentées de plus de 200 millions ; la marine réclame à elle seule 70 millions, l'armée 15 millions, les réformes sociales et divers chapitres le reste. C'est ensuite la nécessité de venir en aide aux budgets locaux ; au cours des dernières années, le Parlement a voté une foule de réformes sociales qui ont augmenté daiàs- des proportions considérables les charges de ces budgets ; on a obligé les autorités locales à construire des écoles, des routes, des égouts ; elles ont obéi, mais aujourd'hui leurs budgets sont terriblement surchargés et beaucoup d'entre elles ont atteint la limite de l'effort possible. Les charges qui leur out été imposées sont d'autant plus lourdes que d'un avis unanime, la répartition des impôts locaux est infiniment moins rationnelle que celle des impôts d'Etat et que ces impôts, en principe basés sur le loyer, pèsent très lourdement sur les classes pauvres. Pour remédier à cet état de choses, le système des impôts locaux sera tout d'abord quelque peu fr-emaniét, de façon ià le rendre plus équitable et moins lourd. D'une façon générale on ne tiendra pas seulement compte, pour fixer lesa'ites taajes, de la valeur locativc de l'immeuLvle ou de la. propriété ; on tiendra compte (les améliorations apportées par le propriétaire. En outre, la contribution de l'Etat aux budgets locaux augmenterait de façon sensible^ — M. Lloyd George propose de l'élever cette année de 105 millions. Comment! le cihanceflieir d/e .'l'Echiquier croit-il pouvojr compenser toutes ces nouvelles dépenses ? L'année dernière, bien qu'on eût à faire face à une augmentation de dépenses d'environ 200 millions, la prospérité a permis d'éviter les impôts nouveaux : le ministre des financés déclarait en exposant son budget, que le développement normal des diverses sources de revenu lui donnerait sans difficultés ces 200 millions : l'événement a pleinement justifié ses calculs ; les recettes ont dépassé ses prévisions de près de 50 millions, lui permettant ainsi non seulement de faire fy.ee au budget primitif, mais à d'importants crédits supplémentai res. Cette année, malheureusement, les circonstances ne sont pas aussi favorables. Bien que la crise écor il nque qui sévit sur le continent n'ait jusqu'ici atteint l'Angleterre que très indirectement, bien que la situation générale du commerce et de l'industrie reste très bonne, on ne saurait espérer du développement normal des impôts existants un supplément de 250 millions (le développement normal des diverses sources du revenu donnera environ 100 millions). Cette année, il fallait donc trouver autre chose : le chancelier de l'Echiquier, fidèle à sa méthode, demandera uniquement les nouvelles ressources aux impôts directs : income tax, impôts de succession. En ce qui concerne l'income tax, aucun changement pour les revenus inférieurs à 25.000 francs ; de 25.000 à 37.500 Tincome tax sera désormais fixé à 4.2 % ; de 37.500 à 50.000, 5 % ; de 50.000 à 62.500, 5.80 % ; de 62.500 ù 75.000, 6.20 %. La taxe supplémentaire ne frappait jusqu'ici que les revenus supérieurs à 125.000 fr. ; désormais elle frappera tous les revenus supérieurs à 75.000 fr. mais elle ne f? appera que la portion de ce revenu dépassant 02.500 fr. ; c'est-à-dire qu'une personne ayant 80.000 francs de revenu payera l'income tax ordinaire sur 62.500 francs et la taxe supplémentaire sur 17.500 francs. Les droits de succession ne sont pas modifiés pour les fortunes inférieures à 1 million 500.000 francs ; ils sont augmentés de 1 % entre 1.500.000 et 2.500.000, et de 5 au-dessus. Ils atteindront ainsi 20 % sur ces fortunes. La (jiuerre des classes ■ —a» s»- L'acharnement que la Gazette de Liège et le l'euplc, réunis dans une même haine, mettent à attaquer le premier candidat de la liste libérale, M, Van Hoegaerden, constitue le plus précieux hommage qu'on puisse rendre à son dévouement et à son activité.D'un œil inquiet, nos adversaires suivent les efforts déployés depuis plusieurs années par le président de l'Association Libérale pour organiser la propagande dans tout l'arrondissement. Sur son impulsion, des cercles libéraux ont été créés dans les milieux les plus indifférents. Payant de sa personne, dans toutes les circonstances, M. yan Hoegaçr-, den a parlé à foutes leè tribunes. 'Grâce à son jnitiafive, nqs ^oç|fines. ont pu pénétrer Oâns des 'légions abandonnées jusqu'ici aux cléricaux ou aux socialistes, [ On rcMPi;rond ]a oolère de ces derniers ' qui rencontrent sur leur chefqip. u'a augsj " redoutable concurrent. ^ I.c Peuple, en s'atlaquant aussi violem-j ment à M. Van Iloegaerden, croit pouvoir J incarner en lui tout le patronat, toute l'in- • dustrig. et le charge de t0U§ les péchét ; d'Israël. Que diraient bien à leurs élec-l teurs les orateurs socialistes s'ils ne les £ llattaient en pleurant sur leurs misères el x en endossant toute la responsabilité des maux sociaux aux chefs d'industrie en gé néral et aux libéraux en particulier. s C'est l'aliment à cette guerre des classer dont les meneurs vivent. C. est 'i .o^.ratîof (le la thfese collecçfviste qù-'lF eét 'bon d'6' * Voqtier'dé temps eh temps aux yeux de; r fnaHieUreiix naïfs comme un ultime espoir x Avec céla, il faut sbuffler ^a haine, exci t^î' l'envie,' femu'èr tè fond iboueux de; ^ 'I/ê Môiifênt'' esï'vranhenj bien choisi pou traiter its; industriels-en "enneniis du pe'ù r lé ' j'i tors1 gué' dans' vtjuites les \isihes q\ In l'I'PfH!'!•!' Qu fHlVUil M* ouvriers et sauve Kagûe-paûi. 'î i ' C ,.,,,,,7 ,,ôm.'Cux cie i'aubaine it I es clencau-s. --- . i- I ont emboîté le pas aux socialistes. La Gazette de Liège se distingue en cet exercice. La pauvre vieille prend bien un$ mine effarouchée devant le vacarme déchaîné par les socialistes au meeting libéral de Seraing. Mais elle fait tout ce qu'elle peut pour attiser les haines autour de M. Van Hoegaerden. Ainsi elle renforce la thèse collectiviste, collabore à la guerre des classes, dont elle dénoncera plus tard les horrifiques conséquences. Tout lui paraît bon quand il s'agit d'accabler un libéral.L'activité vraiment admirable dont M. Van Hoegaerden fait preuve dans cette campagne électorale gêne énormément l'organe des cléricaux liégeois. Il eut été si commode de pouvoir utiliser à nouveau l'épou-vantail du cartel pour les élections du 24 mai. La présence de M. Van Hoegaerden sur la liste libérale anéantit tout ce beau plan de campagne, et la pauvre Gazette se venge de sa cruelle déception. Elle a d'autres raisons de lui en vouloir. A un des derniers congrès de iMalines, toute une savante stratégie a été préconisée pour assurer la conquête aux cléricaux de. tous les sièges vacants dans les conseils d'à-, nistration. "Encore une fois, M. Van Hoegaerden, qui a acquis par son travail et ses connaissances une .grande influence dans le monde industriel, vient troubler la fête, en faisant s'effondrer comme château de cartes toute l'ceu<vre de cléricalisation des mines et des usines. Il est fait un crime à un industriel libéral de consacrer son temps à la politique. M. Van Hosgaerden n'a rien à demander t'i la politique que la satisfaction de défendre les idées et les principes qui lui sont chers. Il apporte au contraire à son parti l'appoint de son influence personnelle et Ci son pays le précieux concours de sa débordante activité. Qr.oiqu'en pensent le Peuple et la Gazette de Liège, il est utile cjue l'industrie soit représentée à la Chambre par des hommes compétents, intimement mêlés au mouvement des affaires. C'est de l'intérêt public. 11 est heureux que, malgré les avanies dont ils sont poursuivis, il y ait encore des hommes assez courageux, assez stoï-ques, p:.ur se consacrer à la vie politiq/ue. Le Peuple et la Gazette de Liège auront beau rivaliser de violence, ils ne décourageront pas un homme de la trempe de M. Van Hoegaerden. La Mêlée des partis Si les écoles cléricales daignent recevoir les subsides de l'Etat, en revanche, elles entendent bien qu'aucune limite ni restriction ne soit apportée à leur liberté. De l'argent, soit, mais un contrôle, non. Favorisées sous le rapport des subsides, elles n'auront à se soumettre à aucune des obligations auxquelles sont astreintes les écoles communales. Il y a bien l'inspecteur de l'Etat qui pourra dépasser le seuil de l'école livre. Mais ordre lui sera donné de ne rien voir... D'ailleurs, il ne peut se prononcer ni sur le choix des maîtres, ni sur les méthodes pédagogiques, ni sur la discipline, ni sur les manuels scolaires... M. Woeste l'interdit au nom de la liberté. Ce n'e-st pas la seule différence qui s'établira en faveur des écoles congréganistes. Les députés libéraux ont. demandé que toutes les écoles subsidiées par l'Etat soient soumises à un régime qui leur interdise de blesser les convictions politiques ou religieuses des familles. iCetie légitime demande fut repoussée sans examen. Puisque les instituteurs congréganistes vont être salariés par l'Etat, n'est-il pas juste qu'on leur applique les mêmes règles ou'aux instituteurs communaux, notamment en ce qui concerne leur intervention dans les luttes politiques? Tel n'est pas l'avis de M. Pon'let, ministre des sciences et des arts, qui vient de s'expliquer en ces termes au Sénat : « On m'a interrogé sur l'application de la circulaire relative à la mêlée des partis. A la Chambre, nous avons été tous d'accord pour déclarer que, d'une façon générale, l'instituteur ne doit pas se mêler aux luttes politiques. On nous demande si les circulaires qui visent les instituteurs communaux viseront également les instituteurs des écoles adop-tables. Si le projet accorde plus d'égalité aux écoles adoptables qu'aujourd'hui, cette égalité est loin d'être complète, notamment en ce qui concerne le traitement et la pension, et cela est particulièrement vrai pour les instituteurs congréganistes. o> Si le gouvernement interdit aux instituteurs communaux de se jeter dans la mêlée des partis, c'est dans l'intérêt de l'école elle-même, ouverte à tous les enfants d'une commune ; dans l'immense majorité des communes, l'école communale est ru-nique école qui s'offre aux parents • n'est-il pas blessant pour ceux-ci de voir l'instituteur auquel ils doivent confier leurs enfants, prendre parti contre leurs idées. L'école adoptablo n'est pas nécessairement, elle, ouverte à tous ; par son caractère confessionnel, elle ne s'adresse le plus souvent qu'à des familles déterminées. Si un instituteur de cette école se jette dans les luttes de partis, il courra le risque de voir les parents s'écarter de son établissement, voilà tout ! J;', sais, comme ministre de l'instruction publique, combien les instituteurs, mes sont les victimes des luttes" politiques. C'est une des' ' raisons fondamentales qui' ont. déterminé la circulaire de 1(896. Vous soulevez d'ailleurs ici une question purement théorique. Nul ne constate, en effet, que les instituteurs des écoles ador.-tables se jettent dans' la mêlée des partis.)^ Naturellement pour M. Popllet, des instituteurs qui dressent leurs él^Yes à déchi^ rer les affiches électorales des libéraux, & siffler, à huer les orateurs de passage village, à leur jeter dos» pierres, et qui s'amusent à singer l'enterrement de candidats libéraux ou à brûler des hommes de paille ornés de drapeau bleu ou rouge, ces , instituteurs ne font rien de répréhensible. M. Poullet leur donne sa sainte bénédiction, en même temps que sa non moins sainte galette, • ' " ' Une Leçon de Bravoure 1 Gq-ci(e de fyiifjjf,g, dans un article qu't.uo. s'èffpvce de ' rendre venimeux, ($-• mandé 'où"e'thty \I. tyaV Hoegaèrde$ ftVl - ïneoting libéral de Seraing, \ Si eonu'uère avait eu' le courage de mcttiirev- k tout do son nez à ; mon, olle aurait pu s* elle-même eue ,, * compte par eiuj meint, que Van Hoegaerden était , XJCI cl, Ijien dans la salle, mêlé à la foule des auditeurs, Si,: après le beau discours de M. Hy-mana, il a brûlé la politesse au contradicteur 'socialiste, c'était apparemment pour ne pas être tenté de lui répliquer, en allongeant inutilement la séance, contre le gré du comité. M. Van Hoegaerden; craint si peu la contradiction que, dimanche matin, à Hollo-gne et mardi, à Sclessin, il était aux prises avec les socialistes. Quand notre confrère de la Gazette de Liège en fera autant, nous le sacrerons chevalier sans peur et sans reproche. 11 aime mieux politicailler dans le pieux abri de la rue de l'Official. C'est sa manière à lui d'être brave. Aussi a-t-il le droit de sç montrer exigeant... pour autrui. Revue de la Presse L'INCIDENT DE SERAING Cette pauvre commune de Seraing a conquis une bien triste notoriété. Voici en quels termes /'Indépendance Belge tire la moralité de cet incident : Les journaux catholiques font leurs choux-gras de9 incidents qui se sont produits à la réunion politique organisée dimanche à Seraing et où M. Paul Hymans exposa le programme libéral. Une bande de braillards socialistes envahissant la salle, où se tient une réunion libérale qui n'aviait pas été annoncée comme devant être contradictoire, c'est évidemment fort drôle, et les socialistes interrompant sans cesse l'orateur libéral, l'empêchant de parler, couvrant sa voix par le chant do 1' « Internationale », tout cela ré-Aéle évidemment chez ces pauvres gens un manque de maturité politique qui est fort à déplorer. De même, tandis cyue M. Hymans avait développé le programme libéral et avait commenté la portée des élections du 24 mai, on vit l'orateur socialiste qui lui donna la réplique se placer tout de suite sur le terrain des personnalités, attaquer MM. Van Hoegaerden, Digneffe et Grenier, faire le procès des « patrons » libéraux. Ce vilain sentiment que l'on a défini au. dernier congrès socialiste, quand on y discuta la question du cumul des mandats, « l'envie démagogique » s'étala ici dans toute sa laideur. La haine du bourgeois, du patron, de la puissance,d'argent s'affirma à ce meeting de Seraing avec une violence rare et, s'il est vrai que ce soit là la mentalité socialiste de l'heure présente, il n'y a pas à féliciter ceux qui firent si lalx>-rieusement l'éducation politique du prolétariat organisé. Nous ne songeons nullement à rendre le parti ouvrier dans son ensemble responsable de l'attitude des socialistes de Seraing; mais il est une dh'ose sur laquelle, en fin de compte, il serait utile d'être fixé : qui parle et qui agit réellemc-nt au nom du parti ouvrier ? Sont-ce les mandataires qui, au Parlement, font preuve de sens politique en préconisant la marche parallèle des deux gauches ? Ou bien sont-ce les énergu-mènes qui vont troubler les réunions publiques des libérapx et qui traitent le parti libéral en parti ennemi de la démocratie ? Si les mandataires du parti ouvrier ne sont des chefs que de nom, impuissants à contenir et à diriger les masses populaires qui vont au gré de leurs instincts mauvais, il faut qu'on le sache, afin qu'il ne soit plus possible de se tromper sur la valeur de leurs gestes politiques. Pour nous, l'affaire de Seraing ne nous gêne nullement : elle a bien marqué toute la différence qui existe entre les procédés et la mentalité des libéraux et ceux des socialistes — et elle inflige un démenti catégorique à la presse cléricale qui s'obstine à déclarer chaque matin que le cartel survit dans la coulisse. En Belgique Une parado M. Speyer à l'article 11 concernant l'Obligation scolaire, avait déposé au Sénat un amendement tendant ià rendre plus net le texte primitif. Celui-ci est tellement mal conçu que les tribunaux peuvent appliquer la peine de la prison subsidiaire aux parents n'envoyant pas leurs enfants à l'école. La Droite du Sénat qui repousse cette pénalité avait donc mille raisons d'adopter la proposition Speyer. Elle l'a repoussée parce qu'elle n'entend pas renvoyer le projet Poullet à la Chambre, M. Vandenpeereboom a déclaré après le vote que la Droite était unanime à ne pas désirer la peine de la prison. Mais comme l'a parfaitement dit M. Speyer, c'est là une pure parade. La ■cour de cassation ne saurait en tenir compte. Toutes les déclarations de M. Vandenpeereboom n'ont aucune importance devant les tribunaux. Elles ne remplacent pas le moindre texte légal. Aussi, la loi devra-t-elle être revisée prochainement...Attitude illogique L'attitude de la presse dévidait) est parfaitement illogique. D/uno part, elle prétend que le Cartel n'est dénoncé que pour la fqrhib, de l'autre elle montre avec joie les libéraux et les socialistes aux prises ! 11 faudrait cependant s'entendre... Si le cartel existait encore dans les es.pri<s, pourquoi les socialistes se plairaient-iis à injurier les libéraux ? Le meeting de Seraing, des articles du Vooruit, et d'autres incidents démontrent qu il y a trois partis en Belgique, indépendants l'un de l autrev que le cartel n'existe plus et que les cléricaux en prétendant qu'il su.bsiate, tout en montrant libéraux et socialistes aux prises, se couvrent de ridicule. Il y a des limites à l'illogisme. Un projet La Chambre a terftiVH* première lec-ture l'examen cl^ assurances sociales. Mar-^ W-jT^iit plus que quelques députés présents quand le président a lu les derniers articles. Le second vote aura lieu aimy«u;d'h|Ur. Ra. renient, projet de sei^v^û\)l^ importance, au ra été enlevé ^ quelquçs'séances. A^irc-fois, ou "trouvait que ceMajftÇS cu|srô^s sè'prolongeaient tvoiv ----- vapnote* vous'là loi sur les c}i\ travail ! - aujourd'hui nos tombent dan: . un excite 11*1 ont murcli^'galop... ^ Que en résulter ? Attendez l'appli canon de la loi et, de toutes parts, s'élève jvnt des protestations véhémentes. Il n faut d'excès en rien... Cette vitesse é-Jeotri que contraindra la législature à recommeii cer ce qu'elle a édifié au galoip. D'ici là le mutualités auront à articuler leurs griefs Nouveaux échecs Le Journal de Bruxelles a prétendu que M. Hubert ne démissionnerait pas... La Chambre, cependant, l'invite à s'en aller sans y mettre de forme. Oh non ! A la dernière séance des assurances sociales, il avait repoussé le libre choix du médecin en déclarant qu'il entraînerait des charges si importantes qu'il n'accepterait plus la responsabilité du bon fonctionnement de la loi. Aussitôt, la GhJambre s'est empressée de voter le liibre choix du médecin comme l'avait demandé M. Lambo-relle. Premier échec... A l'article 9, il est dit que les assurés n'ont droit aux avantages de la loi qu'après six mois au moins de versements ininterrompus.M. Hubert a proposé un an. La Chambre, presqu'à l'unanimité, a maintenu les six mois. Second échec... Enfin, toujours tenace, le ministre a repoussé le liibre choix du médecin pour les conseils régionaux comme pour les mutuel-listes.De suite, la Chambre s'est montrée d'un avis opposé. Troisième échëc... Et M. Ha-bert resterait l La droite cependant insiste pour qju'il s'en aille. U lui .faut un amour-propre tout particulier pour résister à tant d'humiliations.Leur Bilan On lit dans le Bilan publié par les cléricaux que « le compte de chaque budget révolu se soldait régulièrement en boni» et que malgré tout cela, l'opposition s'obstine u répéter que le gouvernement surcharge le budget extraordinaire pour soulager indûment le budget ordinaire d'une bonne partie de ses charges normales o». Et il ose ajouter : « C'est nier la lumière du jour ». C'est le Bilan qui nie la lumière du jour. Ou plutôt il profite des ténèbres dont ie gouvernement enveloppe ses budgets pour faire croire le contraire de la vérité. La brochure qu'a fait paraître le Conseil national du Parti libéral sous le »itre La gestion firiancièrc du gouvernement clérical, expose <?n détail tous les expédients auxquels les ministres des finances ont eu recours pour équilibrer leur budget. On peut en compter jusque huit. Un des plus jolis trucs consiste à ne pas faire emploi des crédits. Ce fut le cas pour le budget de 1903 qui solda par 2.900.000 fr. de boni grâce à ce fait que 3.500.000 fr. de crédits inscrits au t.vudget pour le renouvellement du matériel du chemin de fer n'ont pas été utilises ! C'est aussi à cause de pareils tours de prestidigitation que le désarroi du rail-wa-y a atteint de telles proportions que les industriels catholiques eux-mêmes ont protesté contre l'incurie gouvernementale1. L'inscription de millions de dépenses improductives au budget extraordinaire est un autre exemple de ces manœuvres malhonnêtes qui trompent le pays. Les mooting-s dans les hôtels de vifle M. Rens, député libéral d'Alost, a signalé au ministre qu'à Ninove, des meetings électoraux sont organisés dans les locaux communaux et a demandé si ce choix est devenu chose régulière. Voici la réponse de Mi. Poullet : « Il résulte des renseignements qui me sont parvenus que, sauf ià Liefferingen, aucun meeting ou réunion politique n'a été tenu dans une salle de classe communale dépendant des localités désignées par l'honorable membre. Des instructions seront données à l'administration en cause pour éviter le retour du fait constaté. En ce qui concerne le reproche adressé à l'administration communale de Moerbeke p v a lieu de remarquer que l'usagé des locaux de la maison communale ne rentre pas dans la catégorie des actes soumis au ?,°?trSle ^, f autorité supérieure par l'article <0 de la loi communale. » Allons-nous voir les salles de mairie transformées en salles de meetings ? Dans une commune voisine, à Seraing, la salle du Conseil abrite déjià une école socialiste où l'on enseigne la doctrine chère à Karl Marx. A la Commission des XXXI La Commission des XXXI a tenu une nouvelle réunion mercredi, sous la Wsi dence de M1, 't Kint de Roodenbeke. Au début de la séance, le prôsidpnt i rendu hommage à la mémoire de M Sam PrthlPt- aiJLn°Uhaité bienvenue à M. ment dA,viella» «omm.e en son remplace- riio1' ^or9,lo,'e d'Exaerde a terminé son rnio"UIM' l)U-s Ver}iaegen a pris la pa-\ notamment -dit que les classes ouviifti-es, tant socialistes qu'antisocialîstes, ^Clament la suppression du suffrage plu-' , a exprime le sentiment qu'il serait possible d'adopter un système qui, sans consacrer le S. U. pur et simple, serait démocratique tout en donnant les garanties nécessaires. M. Woeste a contesté que les ouvriers antisofcialistes soient adversaires du suffrage plural. Il affirme que celui-ci n'est pas un système empirique. On ne peut y renoncer que pour une formule qui lui soit supérieure. On a clos ensuite la discussion générale M. Dejace a exposé le résultat de l'examen auquel s'est livrée la sous-commission chargée de coordonner les diverses propoi-sitions déposées. 'MM. D.ï>strôe, Prins et Orban ont échange tours vues au sujet du classement des formules et de l'ordre à suivre dans la discussion et le vote. Le phosphore et les allumettes Le gouverneront vient de déposer un projet de loi relatif aux allumettes. Il est interdit sou -5 peine d'une amende de 21» a 2.000 francs de fabriquer, de vendre et (le détenir, pour les vendre, des alluînet-tes contenant du phosphore blanc. Seront saisis, confiinqués et détruits les produits faisant Tobjet de cette interdiction et les instruments ayant servi à les fabriquer. Ce projet n'a pas été présenté plus É06 en présence de l'abstention de plusieurs pays producteurs, au lendemain des résolutions prise» par la conférence diploma-tjque dfc ïîerne. Cette abstention ayant ces-s£, la Belgique estime pouvoir se joindra aux Etats contractants. Le chemin de Ter du Mayumoe Le rapport de la section centrale- qui a eu à approuver la convention intervenue le 10 juillet 1913 ^ntre la colonie du Congo belge et la Société des Chemins de fer vicinaux du Mayumbe, vient d'être distribué.Il constate que tes tarifs fixés par la Société sont trop élevés. Ils sont tels que sur certains trajets, le portage n'a pas cessé, parallèlement à la ligne. Sur le tronçon que l'Etat a construit et qu'il exploite, les tarifs depuis le 1er juillet 1912 ont été réduits de 50 p. c. i De là le rachat pour généraliser cette mesure.

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Cet article est une édition du titre Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1832 au 1940.

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