Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 03 Fevrier. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0c4sj1bf8s/
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Mardi 3 Février 1914 UN NtJ'MteRO CINQ CENTIMES Mardi 3 Février 1914 Franco «n Belgique Un an : lô *, j » 6 mois : 8 fr. » » 3 mois : 4 fr. Franco en Hollande Un an : 22 fr, » Union postale * 32 fr. On s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 «.-«--lave vreaafSiarKPSBii WBmUBSXZXÏX J.ggWCTB>r, arjr.i. + | ■y» JOURNAL DE LIÈGE FEUïiLE POLITIQUE. LSTTERASBE ET CORHHERCIALE. - FONDEE B I7$4 RÉDACTION ET ADMINISTRATION ? BOULEVARD DE LA SAUVENIÈRE, 2ë ttPiKtjr*,-xn.v.-imn-mwt?rrMSvr-*ot-snnm.-rr wcijjk » w wr... -- Annonces, . : la ligne, 20 eerafc Réclames. c • . > » 40 çenfc Faiis divers. . . . » i franc Réparations judiciaires » 3 francs (Informations financières » 3 francs Avis de sociétés Upeai» i«a« 30 cent Émissions. . . . 0 » 1 franc RÉDACTION TÉLÉPHONE 812 ETRANGER Eli AN A la Chambre Paris, 2. — M. Deschanel annonce une demande d'interpellation de MM. Jaurès et Thomas au sujet de l'usine Poutiloif. M. Doumergue dit que le gouvernemen propose l'inscription a la suite des autres. M. Jaurès s'élève vivement contre cette proposition. Enfin l'interpellation est inscrite ù 1 ordre du jour après l'interpellation sur la politique financière. Après l'intervention de M. Jaurès, le Gouvernement déclare ne pas s'opposer à ce que l'interpellation Poutiloff soit discutée après celle sur la politique financière. Mort tic l'amiral Germirist Paris, 2. — L'amiral Gerininet est mort cette nuit à Paris. 'L'amiral Germipet souffrait, depuis plusieurs mois d'une maladie de vessie. Il était âge de 67 ans. Le. bizçte d'Hégésippe Simon C'eu:, est fait : la statue d'Iiégésippe Simon a été inaugurée ! Cette cértmônie avait été primitivement fixée, vomme on sait, à la fin du mois prochain. Elle a donc été avancée de plusieurs semaines, car elle vient d'avoir lieu. En outre, ce ne sont point nos parlementaires qu elle a réunis, et leur éloquence, réduite au silence, he s'est pas mise en frais pour célébré"»: la pure mémoire du précurseur KOivuppe Simon, cette « gloire de la démocratie » 1 Non, c'est le « Club des Cent » qui s'en est chargé, Le « Club des Cent », fameux par l'excellente mission qu'il s'est donnée de rénover la cuisine française et qui, jamais, au grand jamais, ne s'était tant occupé de politique... Un charmant et délicieux déjeuner avu.it ré-,ni ses membres dans un restaurant réputé du bois de Boulogne. Au dessert, M. Louis Forést, son président, donna la parole à M. Paul Birault ; et ce véritable père d'Iiégésippe Simon exprima l'émotion 'bien légitime qu'il éprouvait, au moment d'ajper-cevoir enfin les traits du héros auquel il a donné le jour... Alors, on dévoila le buste du « Précurseur», dû au talent du sculpteur Henri Béguin; on le couronna; on prononça des discours ; ils furent écoutés avec autant de joie que de recueillement... Et la famille du grand 'démocrate, si longtemps méconnu, que fut Hégésippe Simon — car elle était venue, la famille, représentée par des artistes qui s'étaient distribué les physionomies probables de cette famille putative — la famille remercia, avec ferveur, au nom de son noble ancêtre...Et ce fut une cérémonie pleine de bonne humeur; on n'y voyait aucun parlement taire. ALLEMAGNE Les mutations en Alsace-Lorraine Bôrliini, 2. — La nouvelle du déplacement du colonel von Reutter et du lieutenant von Forsîner est maintenant officielle. Ainsi que l'annonce l'officieux Lokal An-zei'j'-r, le colonel von Reutter est nommé au commandement du Lie régiment de grenadier.--:, Fr aa'.fcf ort-sur-{9$er,- régiment à la tète duquel Son p£i'e mourût pendant la guerre de '1870-18? 1. Le lieutenant von Forstner est envoyé au 14e régiment d'infanterie ù Broniberg. La Gazette berlinoise, de Midi (libérale), estime que le changement du colonel von Reutter est tout le contraire d'une punition.Le journal déclare que le nouveau régiment à la t.èie duquel le colonel est envoyé, est réputé l'un des meilleurs de l'armée prussienree et que la. garnison de Franc-fort-jSur-Oder est l'une des plus recherchées. Rappelant en outre que le père du colonel von Reutter commanda autrefois ce m.'a-c régiment, la Gazette conclut : Tout cela fait de cette nomination une sorte de distinction* Il est indiscutable que l'armée se tire bien des incidents de Saverne. Strasbourg, 2. -- M. Mahl, directeur de l'arrondissement de Saverne, est clîargé, à partir d'aujourd'hui de remplir les mômes fonctions à Thann (Haute-Alsace) et M. BeyerVeiïî, directeur de l'arrondissement de Thann est envoyé à Saverne. Le confie de 'Wodel, nouveau secrétaire d'Etat, et le baron de Stein, sous-secrétaire d'Etat à l'agriculture, sont arrivés à Strasbourg cet après-jmidi et sont descendus dans un hôtel de la ville. On annonce qu'ils a Esteront demain à la séance de la deuxième Ch:.mbre du Landtag. On annonce que M. Molitor, président de la Cour d'appel de Colmar, a. refusé le sous-secrétariat d'Etat à la justice. Nouveau procès à Saverne Strasbourg, 2. — A Saverne vient d'avoir lieu un nouveau procès intenté à l'un des manifestants du 22 novembre, dernier nommé Shambert. Celui-ci était inculpé d'avoir chanté la Marseillaise et d'avoir tenté d'exciter la foule contre les soldats au cours d'urne perquisition qui fut faite dans la rédaction d'un journal local. L'accusé a été condamné à 4 semaines de détention.Trahison de secrets militaires Berlin, 2. — On mande de Kiel au Berline r Tageùlatt qu'un quartier-maître de la télégraphie sans fil a été condamné par le conseil de guerre à 3 1/2 ans de correction et ù la dégradation poui trahison de secrets militaires. Manifestations socialistes à Brunswick Brunswick, 2. — Des réunions socialistes ont eu lieu hier ici. Lorsque la foule des personnes qui y avaient assisté est revenue en ville, la police lui a barré la route du château. Les agents ont fait usage de bâtons. Un camp de feu a été tiré du côté des manifestants. Un d'entre eux a été-blessé légèrement. Aucun agent de police n'a été -blessé. La diminution des naissances Un fonctionnaire du ministère de l'intérieur, le docteur Krohne, a fait devant un public d'étudiants une longue conférence sur la diminution des naissances, en Allemagne.«"Si la population allemande,'de 1870 à 1013. a passé de 39 1,2 millions à 67 millions, dit-il, les statistiques des dernières années sont de nature à nous donner de graves préoccupations pour l'avenir. En Î<)a), la moyenne des naissances par 1000 habitants était de 35.6. Elle n'était plus en 1912 que do. 28.27. et tout porte à croire que les chiffres de 1913 seront encore plus bas. La diminution des naissances A«t. particulièrement importante dans les grandes ailles et dans les centres industriels. Aucune ville du monde n'accuse un chiffre de naissances aussi faible que Berlin Charlottenbourg, où la moyenne fut 1912 de 13.7 par î.000 habitants. » Les causes de cette effrayante dimin tion des naissances sont fort nombreus* Parmi les premières l'orateur cite le lu? l'égoLune des femmes allemandes qui, a.1 des de ibien-ôtre, veulent s'épargner 1 peines et les responsabilités que crée la 1 mille. L'orateur signale ensuite la pr pagande malthusienne, dont des comme çants se font les propagateurs jusque dai les plus petits villages allemands. PORTUGAL La crise ministérielle La crise ministérielle ouverte depuis s jours par la démission du cabinet Affon Costa est toujours sacs solution, et l'on n'. voit encore poindre aucune. Le président de la République, M. M nocl de Arriaga, se trouve, en présence d'i conflit d'ordre constitutionnel, car il a so levé entre la, gauche démocratique, qui la majorité de la Chambre des députés, le bloo des oppositions unioniste et évol tio.: miste, qui est en majorité au Sénat, question môme des prérogatives constit tionneUes de la Chiambre haute. On sait comment est survenue la crise. J Affonso Costa, le leader le plus énergiqt et le plus autoritaire de la Républiqu fort de sa solide majorité démocrate dai la Chambre et le Congrès, à la suite d< élections complémentaires d'octobre, ava cru pouvoir imposer sa politique persoi nelle, qui d'ailleurs n'avait pas été sar améliorer sensiblement la situation géin raie, et en particulier les finances. Ma; les droites évolutionniste et unioniste, qu combinées, ont une petite majorité au Si ■i -at. firent systématiquement échec à la p< litique « dictatoriale » du cabinet Costî Elles, refusèrent la ratification de la nom nation du gouverneur de la Guinée, pui: par l'interpellatiùjti Freitas, allèrent ju: qu'à attaquer la probité du chef du goi reniement, l'accusant d'avoir mis son ir fluence politique au service de ses intérêt d'avocat. M. Affonso Costa répondit par 1 dédain là ces attaques. Le président du cor sei.l et ses collaborateurs refusèrent dè lors de paraître au Sénat, et la minorit démocrate de cette Assemblée, par son abf tention, empêcha la formation du quorur nécessaire pour délibérer. Le fonctionne ment du système parlementaire était ai rèté. Le président du conseil, afin de brise l'opposition du Sénat, fit voter par sa majc ri té de la Chambre la réunion des deu: Assemblées en Co.ngrès pour décider l'a joui nement du Parlement et résoudre la ques tion des prérogatives constitutionnelles di Sénat. Dans le Congrès, le cabinet Costa obtin par une majorité de 21 voix un ordre di jour de confiance le reconnaissant comm< la légitime émanation de la majorité par lementaire et ajournant le Parlement ; dix jours. Satisfait de ce succès, M. Af fon.su Costa était disposé à abandonner h discussion d£i- prérogatives sénatoriales IQais, cette concession ne satisfit ipas l'or, position qui continua son obstruction. L'impasse subsistait aussi bien dans h Congrès que dans les deuix- Chambres sé parées. Cette situation ne pouvait se pro longer. Le cabinet; les chefs de parti, le bureai du Sénat avaient saisi le président de 1; République» de le£u- conflit. Le chef de l'Etat déclara qu'il s'en remettait au pou voir législatif de trancher lui-même soi: différend, mais en même temps, loin de couvrir le cabinet Costa, il l'invita à se conformer aux prescriptions de la Consii tution et à paraître aux séances du Séna: quand l'ordre du jour l'y appelait. Le ministère n'avait donc plus l'appu: et la confiance du chef de l'Etat et il lu. a finalement remis sa démission en con servant provisoirement la direction des affaires courantes. L'attitude du président de- la République la défection du président du Sénat, Mi. Braanoomp, dans' le Congrès, et une cer taine désagrégation qui se produirait dans les. rangs démocrates, inspirent au bloe d'opposition composé des unionistes de M Camacho et des évolutionnistes de M. A! meida, la confiance que la chute de ce qu'ils appellent le «(sectarisme» est un fait accompli. Le président Manoel de Arriaga cherche dans la confusion actuelle un ministère de concentration et de conciliation qui apaise les partis et le pays, fasse voter l'amnis tie et préside aux prochaines élections générales.Nouveau complot monarchiste Madrid, 2. — Une dépêche de Vigo pu bliée par divers journaux enregistre des dé clarations de monarchistes portugais émigrés, suivant lesquelles le signal d'un sou lèvement de la garde républicaine devaii être donné hier à Lisbonne. Paris, 2. — Selon une dépêche de Vigo reçue à Madrid et ejue reproduit le Temps la garde républicaine serait, d'après le: royalistes portugais, gagnée à leur cause et commanderait le mouvement au cri d< » Vive le Roi ». La même information, dit le Temps ajoute qu'à cette heure le sang doit coule) à Lisbonne. RUSSIE M. Venizelos à St-Petersbour^ Saint-Pétersbourg, 2. — M. Venizelos es arrivé à midi à Saint-Pétersbourg. DANEMARK Un projet de tunnel entre »e Danemark et la Suède Berlin, 1. — Le correspondant du Ber-liner Tdgeblait à Copenhague, dit appren dre de sourre bien informée, que deux in géhieurs, le Suédois Quitsgaard et le Danois Ohrt, ont engagé avec le gouvernement de Stockholm des pe>uirç>iaiiers tendant à la création d'un tunnel sous-marin reliant la Suède au Danemark. Ce amnel prendrait son point de dépari à Bigerslev, aux environs de Copenhague, et aboutirait à Malmce. Une station serait établie sur l'île Sal-tholm, à mi-chemin entre les deux pays. La construction de ce tunnel coûterail cent millions de couronnes. AUTRICIi E La balance du commerce Vienne, 2. — D'après les renseignements statistiques fournis par le ministère du Commerce, le commerce austro-hongrois avec l'étranger dans les limites des douanes austro-hongroises, s'est élevé en 191^ à 3.500.100.000 couronnes pour les importations et à 2.983.500.000 couronnes poui les exf.ortations, chiffres qui font ressortir respectivement une diminution de 16C millions et une augmentation de 57.600.00C couronnes sur les chiffres de 1912. TURQUIE Les négociations tur.co-serbos Constantinople, 1. — Iialil bey, président du Conseil d'Etat, et Rechid bey, dé-lég-ué pour les négociations de paix turco-se.rbete, fitludient; le iprc/jfct Ide tarait ni de paix. Les pourparlers reprendront probablement mardi. Dans les milieux renseignés, on déclare qu'urne entente turco-russe sur les réformes d'Arménie est sur le point d'afcoutir. La qyeatioiTi dos Iles Constantinople, 2. — On déclare au ministère des affaires étrangères que les entretiens que M. Venizelos a eus à Londres et à Vienne avec les ambassadeurs ottomans n'ont pu faire entrevoir de base sur laquelle il soit possible d'entamer des pourparlers directs entre la Grèce et la Turquie au sujet des îles. De telles négociations doivent donc être considérées actuellement comme impossibles. Propositions américaines Paris, 2. — Le correspondant du Temps à Constantinople télégraphie que les bruits qui avaient couru ici au sujet des négociations financières entre les Etats-Unis et la Turquie lors de la visite du délégué américain qui est venu inviter le gouvernement ottoman à participer à l'Exposition de San-Francisco, reprennent quelque consistance. Le correspondant croit savoir que le groupe américain a proposé au gouvernement turc de lui faire une avance sur le prochain emprunt. Les conditions des Américains ont paru jusqu'ici excessives au ministre des finances turc. Le correspondant ajoute que, par contre, il n'est pas exact qu'il y ait des négocia- : tions engagées entre les" financiers américains et la Turquie au sujet d'un emprunt de 7 millions de livres gagé sur les mines et les forêts d'Asie-Mineure. BALKANS La démarche des puissances a Athènes Berlin, 1er. — Le correspondant à Athènes du Bcrliner Tageblatt dit pouvoir affirmer de source certaine ejue la remise de la note des puissances a été retardée de j quelques jours parce que les instructions j du ministre autrichien ne concordent pas . entièrement avec celles des autres piiissan- j ces. • [ Le même correspondant a eu un entre- : tien avec M. Sheit, le nouveau ministre des affaires étrangères, qui lui a déclaré : — Le désir du gouvernement grec est d'arriver le plus rapidement possible à la solution des questions} extérieures pendantes. La Grèce éprouve en outre le besoin de vivre en bons rapports avec tous ses voisins. Ses relations avec la Turquie j seront reprises sans doute demain. Les éiections municipales en Serbie ! Belgrade, 2. — Les résultats des élections municipales qui ont eu lieu hier, ont donné une grande majorité au gouvernement. L'ensemble des résultats connus lui est très favorable. Sofia demande un arbitre belge Sofia, 2. — Le "ouvernement bulgare a demandé la nomination d'un officier belge pour (arbitrer. île litige gréco-bulgare relatif (à Oxilar. Une commission bulgare-roumaine sera nommée incessamment pour le règlement de la question des placements effectués par les banques bulgares dans les territoires cédés à la Roumanie ainsi que pour régler la liquidation des entreprises commencées et les réclamations particulières élevées du. fait de l'invasion de l'armée roumaine en Bulgarie. Les négociations russo-turq?jes Paris, 2. — On mande de Constantinexple au Temps .• Les négociations relatives à l'Arménie sont de nouveau arrêtées. La Russie demande qu'en attendant le recensement la {rroportion des représentants chrétiens dans les assemblées provinciales soii de la moitié dans les vilayets de Van, Bitlis et Erzeroum et eiu tiers dans les vilayets de Sivas, Karpout et Diarbekir. Le grand vizir a déclaré que cette dernière demande, c'est-à-dire celle du tiers pour les vilayets de Sivas. Karpout et Diarbekir n'était pas acceptable. Le chargé d'affaires de Russie attend des | instructions de son gouvernement pour re- ! prendre l'entretien. BRESIL Une ville emportée par les eaux Rio-de-Janeiro, 1. — Des télégrammes de l'Etat de Bahia annoncent que les inondations ont pris dans ce pays les proportions d'une catastrophe. La ville de Nov'a-Jaga a disparu. Plusieurs autres localités ont été emportées par les eaux, et beaucoup d'autres sont en danger de subir le même sort. Les populations épouvantées se réfugient dans les églises. Le nombre des victimes est considérable. Les pertes matérielles sont énormes, et les journaux, ouvrent des souscriptions en faveur des sinistrés. ETATS-UNIS L'arbitrage international "Washington, 1. — Presque tous les journaux se félicitent vivement du rapport favorable de la commission sénatoriale des affaires étrangères sur les traités d'arbitrage anglais, japonais et autres. On compta sur la ratification de ces traités, car on croit que toute l'influence du président s'exerce pour l'obtenir. Sauf dans les milieux pacifistes, on. n'attache ipas une importance particulière à ces traités, qui ne sont que le renouvellement des accords d'arbitrage conclus à la suite de la conférence de la Haye de 1007. CHINE Missionnaires relâchés par les brigands Shanghaï, 2. — Les missionnaires Allain et de la Taille, qui avaient été enlevés par des 'brigands près de Nganhouï, ont été remis en liberté. Ils n'avaient subi aucun mauvais traitement. PERSE Les intriguas ce Mohammed aîi Téhéran, 1er. — Un télégramme de Mes-hed annonce qu'une certaine quantité de fusils et de chevaux ont été réunis à As-trabad. dans le but de faire une nouvelle tentative pour soulever tout le Khorasan et de replacer sur le trône de Perse l'exshah Mohammed Ali Mirza. Le bruit court que l'ex-shah, qui séjour ne actuellement incognito à Saint-Pétersbourg, a l'intention de se rendre en Perse avant la fête de Nauruz qui a lieu le 21 mars. Son représentant serait déjà arrivé à AstrtabacL pour y Conclure les arrangements nécessaires. Paris, 2. — Le Parti ouvrier va faire ; ficher en France un manifeste aux trava leurs, ouvriers et employés, manuels et i tellectdels, artisans, petits commerçani pour les inviter à se grouper, sans auci alliage avec les partis, bourgeois, et à e voyer des délégués au Congrès constitu' que le Parti ouvrier tiendra les 1er et mars. Bourges, 2. — Le lieutenant aviateur Bi vert, ayant pour passager le capitaine Î1 ! guet, du 1er régiment d'artillerie, a fa i une chute ce soir, à 4 heures, au polygôi de Bourges. Les deux officiers ont été tués. Voici dans quelles circonstances s'e produit ce terrible et regrettable accident La commissioni d'expériences, à laquel était détaché le lieutenant Belvert, deva procéder à des expériences pendant toute ! soirée. Vers 4 heures, le lieutenant, pilotant u biplan, prenait son vol emmenant le cap tain e Ni guet comme passager. Les officiers devaient lamcer des bombe qu'il s'agissait d'expérimenter. L'aéroplane avait quitté le sol depui quelques instants et il se trouvait à un cinquantaine de mètres de hauteur quant en effectuant un virage l'appareil s'incl na sur le côté gauche et tomba sur le so Les officiers et les soldats présents s précipitèrent immédiatement au secour de?, malheureux aviateurs. Le lieutenant Belvert avait été tué su le coup. Le capitaine respirait encore faiblemeni mais il ne tarda pas à rendre le demie soupir. Les corps des deux officiers ont été tram portés à l'hôpital- militaire, où ils sont veil lés par une garde d'honneur. L'aéroplane a relativement peu souffer! Seul, le traiini d'atterrissage a été détruit Au milieu des débris, on voyait encor les bombes que le capitaine devait lance du haut des airs. Le lieutenant Belvert était n Bourge: depuis sept mois environ. I' avait rem placé à la commission d'expériences ui lieutenant qui trouva la mut dans le: mêmes circonstances. En Belgique La fin du cartel A Alost et à Sôignies, il n'y aura pas de cartel, pas plus qu'à Tournai et à lluy. A Alost, il a été repoussé par les délégués des associations libérales des cinq cantons : 123 voix contre 36. Ont été désignés comme candidats effectifs : MM Jules Rens, député sortant ; Albert Dewindt, notaire à Alost ; Sylvain Verbrygghen, de Houtem-St-Licvin ; Roels, notaire à /Sottegem et Clément Belin, bourgmestre de Ninove. Le premier suppléant sera M. Dewindt. Les libéraux, étroitement unis, ont l'espoir de voir augmenter leur chiffre électoral, les derniers impôts ayant été très mal accueillis dans l'arrondissement d'Alost. A Soignies, c'est à l'unanimité que les délégués libéraux ont décidé que le parti libéral lutterait seul aux élections législatives.Ont été désignés comme candidats effectifs : MM. Poi Boël, député sortant, et le docteur Paternostre, de Soignies ; candidats suppléants : MM. le notaire Lepoi-vre, bourgmestre de Lessines et le docteur Estos, d'Enghien. Les libéraux vont procéder à une campagne électorale très méthodique et ils espèrent que l'industrie, fort atteinte par les fautes et les actes du gouvernement, la secondera. Aux dernières élections, par suite du cartel (juxtaposition de listes), le chiffre électoral des libéraux avait fortement baissé. Ils espèrent qu'il sera cette fois au moins de dix-huit mille voix. Dans l'arrondissement de Thuin, il n'y aura pas de cartel non plus ; à Mons où u n'a pas été conclu en 1912, il le sera moins encore cette fois. Le Hainaut se libère complètement du cartel et le parti libéral fera un vigoureux effort pour s'y montrer en sérieux progrès. Le désarroi au chemin de ter Aujourd'hui, les diverses interpellations sur le désarroi au chemin de fer permettront à M. Van de Vyvere de s'expliquer plus clairement qu'il ne l'a fait récemment, interviewé par un confrère et à la Chambre de décider s'il y a des mesures à prendre d'urgence. Ces mesures sont indispensables. Interrogez les voyageurs : ils sont unanimes à se plaindre du retard des trains. Interrogez les industriels, ils proclament la pénurie de wagons, l'irrégularité des transports qui partent parfois et n'arrivent pas toujours à destination, etc. Comment mettre fin à ce désarroi, à cette confusion, au manque de régularité et de matériel. La Chambre décidera... Nous sommes persuadés qu'après avoir entendu les interpeilateurs, M. de Broque-ville ne parlera plus de parade, reconnais-aimt lui-môme combien la situation du raïlway est désastreuse. M. Charles Woeste condamne Cette condamnation ne date pas d'atn jourd'hui. Jadis M. Woeste fut condamné à 50 francs d'amende ou 8 jours de prison subsidiaire, condamnation confirmée en cassation, à propos d'un document détourné.L'Indépendance a exhumé le jugement lors des faits mis en lumière par l'interpella tion Bru net. Ce n'e3f. donc pas une légende, comme l'affirment les journaux catholiques. Qu'ils publient le texte du jugement et leurs lecteurs jugeront aussi. Un musée de pêche maritime A la demande du Roi. les écuries norvégiennes, édifiées par Léopold II là Ostende, vont être transformées en un Musée de pêche maritime. On y organisera également des exposi tions artistiques et coloniales. C'est là u: excellente idée. Une autre partie de l'édifice restera affe tée aux magasins d'armes de la garnisc d'Ostende. Le Musée de pêche maritime seconde] l'histoire de cette industrie, dont vivei tant de vaillants Ostendais. tout en mo: traiit les progrès réalisés dans les engi'i de pêche. Et il apportera -à la Reine ai Plages un attrait de plus. Un procès de presse M. René Genonceaux, directeur du Vrai-Tireur, vient d'assigner le général-majo: chef de la garde civique de Bruxelles, bf ron Goffinet. Il a choisi (Mte Zwendelaer comme cor seil. Pourquoi cette assignation ? Parce qu': se plaint d'avoir été puni disciplinairemen pour avoir laissé publier, par son journai des articles relàths à la Garde civique. L'affaire sera appelée aujourd'hui à l'au dience de la Justice de Paix d'Uccle. La Reine La Reine a rendu visite du salon de Pou l'Art, à Bruxelles, accompagnée d'une danu d'honneur. Profitant de son incognito, elle a pa.y< son entrée et elle s'est mêlée aux nombreux visiteurs, examinant avec le plus grand soii et eh amateur éclairé les œuvres exposées. M. Wolf?rs, ayant reconnu la souveraine, lui a fait les honneurs du Salon. Les ministres d'Etat Par suite de la mort de M. Xavier Neu-jean, le nombre des ministres d'Etat se réduit à treize. Ce sont, par ordre de nomination : MM. de Lantsheei'e, Woeste, Devolder, Vandenpeereboom, de Favereau, Vanden I-ïeuvel, Schollaert,. Greindl, Lie-baert, Coareman, Ilelleputte, L. Huysmaœs et de Sadeleer, c'est-à-dire douze droitiers et un gaucher. L'aréopage n'est guère consulté, mais il constitue un groupement dont font partie, à titre honorifique, des personnalités qui ont joué un rôle dans la vie parlementaire de ntotre pays. Il ne se compose aujourd'hui que de treize membres — chiffre inquiétant s'il en fut. C'est un membre de la. gauche libérale au Sénat qui viendra compléter le grave aréopagie et l'on assure eru'un choLxi sera tait, par le gouvernement, entre Je comte •>oblet d'Alviella, vice-président de la Haute-Assemblée, et M. San Wiener, sénateur :le Bruxelles. Les ministres d'Etat sont, m le sait, nommés par le Roi, sur la proposition du gouvernement. Certains membres du gouvernement songeraient -à porter à quinze le nombre des ninir.tr'Çô d'Etat et proposeraient M. Ed-nond Picard pour le ej.uinziè'me « siège ». Hsaltî Amuadses à Liège L.a déception dans la victoire ^ Comme nous l'avons dit déjà, le capitaine 5»cott atteignit le pôle Sud peu après Wnundsèft, mais, moins heureux que celui-i, il devait succomber sur le chemin du etour. Les circonstances qui marquèrent l'arrivée de Scott au Pôle et la déception qui s:en :uiv"it pour lui et ses compagnons quand ls se virent devancés, méritent d'être,rappelées.Le 4 janvier, après plus de deux mois t'efforts, Scott n'est plus qu'à 208 kilomè-res du Pôle. Il na a\ec lui que 4- hommes, [uatre héros. Ils hàlént péniblement leur raîneau, escaladent les glaciers,obligés d'a-lattrè leurs poneys et dé les manger, faute te nourriture. Enfin, après la pénible et lérilleu.se ascension du Beardmore, la ca-avanc atteint le plateau sur lequel est si-ué le Pôle. « Le 15 janvier, Scott aperçoit sur le dé-ert de glace, alors qu'il ne se trouve plus [u à trente kiloinètres du Pôle, une sorte le pyramide de neige, comme les explora-eui's en élèvent pour jalonner leur che-ain. Une demi-heure plus tard, très loin èn uvant, une tache noire se détachait nette-aent sur la blancheur environnante. On iresse le pas. Devant la caravane décourage se dresse bientôt un montant de trai-ieau auquel est attaché un pavillon. A entour des traces de traîneaux et de skis, les empreintes de patte? de chiens. D'un 6UÎ coup, l'angoissante réalité se trouve ré-élée. Malgré leurs efforts, les explorateurs ritanniques ont été devancés par Amund-en.Ce fut naturellement pour eux une pénible déception, mais dans le journal de icott, on ne trouve aucune récrimination, ii plainte, pas un seul mot décelant un entiment de rancœur ou d'envie à l'égard -u vainqueur. Au contraire, même, un sen-iment d'admiration pour son heureux rival Le lendemain, 17 janvier, le temps con-inue d'être épouvantable. Trente degrés ous zéro et, avec cela, un vent debout rès violent et une impression de froid liu-riide qui glace jusqu'aux os. Après avoir suivi dans la matinée les races d'Amundsen, Scott les voyant obliger vers l'Ouest, les abandonne. Le len-lemain. i] procède à une nouvelle vérifica. idn qui révèle que l'on se trouve à 6,5 ki-omètres du Pôle, à l'Est. La caravane s'achemine dans cette di-ection ; là 3703 mètres plus loin, elle ren-ontre la petite tente abandonnée par Lmundsen, en signe de son passage. Une iote qu'elle contient révèle les noms des inq vainqueurs et la date de leur vic-oire : Tîoald Amundsen OJav Olavsen Bjaaland Hrimer llanss'en Svcrre H. H as sel Oscar Wisting 16 décembre 11)11. A côté se trouve une lettre adressée au toi de Norvège et que l'heureux exploiteur norvégien priait son confrère anglais e faire parvenir ià destination. A son tour, icott déposait dans la tente un document elatant son arrivée, puis il procédait à le nouvelles observations et déployait i entât le glorieux pavillon britannique. L'emplacement assigné au Pôle par les anglais ne différait de celui calculé par Lmundsen que de 9'JO mètres. » Et Scott, dans son journal, écrivait : « Il t'y a aucun doute que nos devanciers ont iris toutes les mesures pour être certains le leur position et qu'ils ont entièrement empli leur programme. » Après une nuit passée au Pôle, Scott et es compagnons reprenaient le chemin du etour, calvaire douloureux, au cours du-uel ils furent soumis aux plus atroces ou ffr abcès. Deux mois après, vaincus par les êlé-nents. Scott. Bowers. Wilson et Oates. trouvaient, dans les déserts glacés du Pôle la plus horrible des morts. Amundsen sera reçu a l'Hôtel de vmc Amundsen, le héros du Pôle Sud, sert reçu officiellement le vendredi 13 février à 5 1/2 heures du soir, à l'Hôtel de Ville, [ par le Collège des Bourgmestre et Echevins. C'est là une heureuse idée à laquelle nous applaudissons des deux mains et dont il faut féliciter M. Gustave Kleyer et ses amis du Collège. Si Liège se doit de perpétuer sa réputation de ville accueillante aux étrangers, il faut reconnaître qu'Amundsen mérite bien cet honneur. Dans toutes les capitales, dams toutes les grandes villes où il a passé, le célèbre explorateur a été accueilli officiellement et 1-ondres, Paris, Vienne, Berlin lui ont fait des réceptions enthousiastes et chaleureuses.' A Liège, les. choses se dérouleront peut-être aVec inoins de faste et de splendeur, mais la réception qui sera faite à* Amundsen, en notre antique Violette, n'en sera pour cela, iii moins belle, ni moins sincère. La salle est louee La salle du Conservatoire est à peu près louée pour la conférence d'Amundsen. Dès hier matin, ce fut dans nos bureaux, où se faisait la location, un rush formidable et le soir, il restait quelques places à peine. Mais, rassurons ceux qui n'ont pu se caser. On pourra probablement satisfaire à un grand nombre de demandes en utilisant la scène du Conservatoire, où deux cents personnes au moins peuvent trouver place. Nous serons fixés demain sur op. nnint. p.t en aviserons nos lecteurs. ECHOS EPHEMERIDE Rue Albert Mockel. Le poète de Clartés et des Contes pour les Enfants d'hier, est né à Ougrée et u fui écolier ; se souvenant de cela, les édiles de ce tie commune donnent à une rue le nom de l'écrivain. La dernière nymphe de VOurthe — qui, on le sait, s'est réfugiée avec la dernière hamadrgade dans râtelier d'Auguste Don-nay — et toutes les filles légataires des eaux, de l'air el des forêts, appar'aitront dans le songe de Messieurs les conseillers communaux d'Ougrée. Elles leur souriront eh se tenant par la -main, elles tourneront gracieusement autour de leur chevet municipal, elles chanteront des mots musicaux et légers comme des frôlements d'ailes de jïapillun sur les cordes d'une harpe, puis elles s'effaceront dans de la fu'Hée d'or et d'azur, après avoir baisé sur la bouche "t sur le iront Messieurs les 'ion-seillers communaux d'Ougrée. Et Messieurs les conseillers communaux s'éveilleront dans un émerveillement, car il y aura un goût de fleur sur leurs lèvres et une lumière autour de leurs tempes.— Comme ils parlent bien nos conseillers, diront les gens de la commune d'Ou-gree.—Et qu'ils ont donc de l'esprit, ajouteront-ils.C'est, que toutes les fées du pays de Wallonie et de la France tout entière sont 1rs servantes d'Albert Mockel, comme, les anges étaient les serviteurs de son ami Charles van Lerbcrghe. Compère Guilleri. o o n J^es^ Médicis en Belgique. Ces jours-ci est décédée presque centenaire, à l'Hospice de la. Grande-Haumône, ■i Mons, une dame Eugénie Lorette, veuve VI éd ici s. Le mari de la défunte, Célestin Médicis, appartenait à l'illustre famille florentine de :e nom. Un de ses aïeux, venu en France à la suite de Catherine de Médicis, y avait fait souche. Les membres de cette branche des Vléelicis se dispersèrent et l'un d'eux s'éta-Jlit dans la région de Mohs. Mais par la suite, la fortune fut défavorable aux Mé-licis borains qui se livrèrent pour vivre à de modestes opérations commerciales. Célestin Médicis exerçait, lui, le métier de îordonnier. C'était un fort brave homme pie tous les Montois estimaient et qui ne irait aucune vanité de son illustre origine. O 0 o |"1 y a cent ans. Février 1814, c'est le mois des glorieux st suprêmes combats, c'est le mois des victoires éclatantes, les plus belles peut-•tre que gagna jamais le grand Empereur. La série débuta le 1er février, à la Ro-hière, où Napoléon, avec 40.000 hommes, ient en respect plus de cent mille ennemis. Puis, le 10, c'est Champaubert ; le surlendemain. c'est Montmirail, où 25.000 Français, la plupart des u Marie-Louise » le vingt ans, écrasent les 50.000 Russes de âacken et leur enlèvent toute leur artillerie. Le lendemain de Montmirail, c'est Hhâteau Thierry, où les Prussiens de Yorck sont écrasés à leur tour ; enfin, c'est Vau-:hamps, où Blucher subit une sanglante iéfaite. En cinq jours, l'Empereur avait- battu ['ennemi dans quatre rencontres ; il lui ivait tué ou pris cinquante mille hommes ;t enlevé deux cents canons. Et, continuant la fulgurante épopée, les jeunes troupes, le 17 février, détruisent, à STangis, deux divisions de Schwartzenberg, îcrasent le lendemain les Wurtembergeois i Montereau et battent encore les alliés, e 22, à Méry-sur-Oise. Napoléon ne fut jamais plus grand capi-:aine qu'en ce terrible mois de février 181-1; nais il ne pouvait être partout et ses. adversaires étaient trop. On sait la fin. o o o Maeterlinck à l'index. In de nos confrères a télégrapliique-ner t demandé à TaUteur do la Vie des \beilles, en ce moment à Nice, ce qu'il pensait de la mise à l'index de son œuvre, i-'oici sa réponse : « Ignorafs excellèntè nouvelle. Editeur serà ravi. Pour le reste, phénomène préhistorique sans importance. Cordialités. Maeterlinck. » 0 0 0 IRains de whisky. Chez nous, on met les fruits à l'eau-le-vie. U païïlit que ' léîf médecins américains vont y mettre leurs malades. Les bains de •whisky 'sont très en faveur iepuis quelques jours de l'autre côté de 'Atlantique. La Faculté les ordonne. « Ils réparent, dit-elle, les forces affaiblies : ils ont la vertu de l'eau de Jouvence. » Après un mois de cure, les jeunes au ront des muscles d'athlète ; les vieux ai ront retrouvé leurs vingt aus, paraît-il. Mais, espérons que parmi ces baigneuï il n y a pas d'ivrognes. 000 jpour les fumeurs. Le docteur H. Kress vient de faire un découverte, inattendue d'ailleurs, accueil lie avec enthousiasme par la Société Anti engarettiste de Chicago. En soignant ui de ses malades, le docteur Kress avait ét amené à toucher la cavité buccale avec 1; pierre infernale ; le malade, qui étai grand fumeur, ayant voulu griller une ci garette, quelques heures après sentit dan: la bouche uii goût épouvantable. Le doc teur Kress, appelé par l'invétéré fumeur I reconnut qu'il s'agissait d'une réaction di I nitrate d argent sur la nicotine, i On peut obtenir le môme effet en se rin-çant la bouche avec une solution très t'ai-p., nifrate d'argent et en fumant aussitôt après. Après deux ou trois aspirations, instinctivement pris de dégoût on jettera la cigarette. Mais voilà : on n'a pas toujours le rinceî-bouche dans sa poche ; tandis que la cigarette...0 0 0 ]ty[éfaits de fauves. Une statistique récente nous apprend que, dans l'Inde anglaise, en 1911, 2 382 personnes ont été tuées par les fauves.' Le Lgre en a 382 à son actif ; le lopard, 366 • 1 ours 4^8 ; l'éléphant et l'hyène, 77 ; lé caïman, 244 ; le sanglier, 51 ; le bufflo, 16 : le chien sauvage, 24, etc. Le serpent a fait 22,478 victimes. Plus de 100.000 bêtes de bétail ont péri sous la dent des fauves ou le venin des reptiles. 0 0 0 j^irabeau inédit. v 5?; Kenri Weischinger, le docte mem-•* ?...e * -Académie eles sciences morales et politiques, a rappelé récemment que parmi les travaux accomplis par Mirabeau, captif au donjon de Vincennes, en 1779, se trouvait une traduction de Tacite, inconnue jusqu à ce jour. Le père de Mirabeau,d'ailleurs, connaissait les occupations littéraires ele son fils et s'exprimait avec son dédain et son egoïsme habituels : « Ce monsieur traduit Tacite dans sa prison, à ce qu on m a dit 1 » Mais M. Weischinger a lait mieux que citer des pages de la Vie de Julius Agncola traduites par Mirabeau; il a decouyert la préface inédite écrite par le prisonnier sur Agricola et les anciens Bretons. La préface de Mirabeau est copieuse. Elle analyse l'éloquence et la philosophie île I acite qu'il admirait sans réserves, et discute de l'art de conduire les hommes et d instituer des sociétés. Les empereurs romains ne pouvaient composer les armées que de corps sans vigueur et d'âmes abattues. Ce qui advint à Rome est l'histoire de tous les Etats monarchiques. Et Mirabeau L'ouclut : « Voilà le modèle de ce qui arrivera à tous les royaumes conduits par le même régime. Si l eflet'cn est plus lent dans nos Etats modernes, il n'en est pas moins infaillible et cette différence tient à des cir-:;.Mistances que ce n'est pas ici le lieu de développer. Si les Romains eussent attendu la période de leur décadence pour attaquer les peuples qu'ils appelaient «barbares » et qui furent si souvent leurs vainqueurs et enfin leurs conquérants, certes, ils n'auraient pas recueilli, r chez eux la matière de beaucoup de triomphes. » Toutes ces idées que je développerai :lans un autre ouvrage, qui ne verra le ioùr que sur ma tombe, paraîtront peut-Hie à plus d'un lecteur celles d'un fol. Mais ce fol, qui pense à ce suejt comme plusieurs grands hommes, est du moins un imi de la liberté sans laquelle il n'est ni bonheur ,ni justice, ni vertu, ni vérité. » 3 0 0 jT es journaux anglais se font l'écho d'une aventure amusante qui'est arrivée, ces iours-ci, à un homme d'Etat britannique, connu pour son optimisme en toutes choies. ! Par un froid après-midi de la semaine iernière, le ministre se promenait dans sa. propriété, lorsqu'il aperçut un de ses fer-niers en train de prendre son repas en :ace de sa maison, assis sur le bord de là oute. — Eh bien, Henry, lui dit le ministre, pourquoi mangez-vous dehors,par ce temps le froidure ? — C'est que, monsieur, balbutia le fermer, c'est que... je... je je ne puis pas nanger chez moi à cause de la cheminée, ille fume, c'est incroyable. . — Nous allons voir, dit le ministre en se dirigeant à grands pas vers la demeure lu fermier. Mais à peine eut-il ouvert la porte pïune louche, lancée d'une main experte, ui passa devant, le nez, tandis qu'une voix jlapit à l'intérieur : — Veux-tu t'en aller, vieux misérable ! feux-tu sortir, ou... Le ministre ferma précipitamment l'huis 3t revint vers le fermier qui était blême de peur. Il lui frappa doucement sur l'épaule 3t lui dit sur un ton de consolation : — Voyez-vous, Henry, il ne faut pas vous faire du mauvais sang. Moi aussi, j'ai à a maison une cheminée qui fume de temps ï autre. La .seule différence est qu'elle ne "urne pas aussi fort que la vôtre. 0 0 0 TVaduttore... tradittore. Comment on peut traduire « Automobile » en flamand : « Snellgangpaardelooszonderspoorwegpé-roleumrijtuig. » Chronique Locale LA JOURNEE Mardi S février, 34e jour dè l'année, Sl-Ulaise.Lever du soleil, 7.17, coucher, 16.36. Lever de la lune, 0.46, coucher, 0.47. musees Musée des Beaux-Arts, rue de l'Acadé-nie. -— Ouvert de 10 à 5 heures. Musée Archéologique. — De 10 à 12 et ie 2 à 4 heures. llôtel d'Ansembourg. — De 10 à 12 et le 2 à 4 heures. EXPOSITIONS Au Cercle des Beaux-Arts, boulevard de la Sauvcnière. — De 10 à 1 heure cl de 2 à i heures : Exposition des œuvres de MM. .1. Henrion cl X. Wurth, visible jusqu'au o éviier inclus. conferences Salle Académique de l'Université. — A ? 1/2 heures, conférence par M. L. Plumier, sujet : La Mort. École moyenne, rue Hazinelle. — A 8 1/2 ï'., conférence par M. F. Mallieux. Sujet : Une heure en Crimée.

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Cet article est une édition du titre Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1832 au 1940.

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