Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 12 Mars. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Accès à 19 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0k26970r64/
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Jeudi 12 Mars 1914 UN NUMERO CINQ CENTS MES Jeudi 12 Mars 1914 franco en Belgique Un an : 18 s, * » 6 mois ; 8 ff. » » 3 mois s 4 îiv Franco en Hoiiands Un an ; 22 îr, » Union postale » 32 fcv On s'abonne au bureau du journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 58? JOURNAL DELIÉGE Arniemces, » s la Signe, 2© eanfe Réclames, „ 0 , „ » 40 cent faits divers. « » 1 franc Réparations judiciaires » 3 francs informations financières * 3 francs Avis de sociétés i« peutc ligna 30 cent, émissions. ■ , , . » 1 franc BÊJ3ÂQTION TÉLÉPHONE 917 FEUILLE POLITIQUE, LITTERAIRE O COlÉRCiALE. - FOUDÊE £M 1784 RÉDACTION ET ADMINISTRATION t BOULEVARD ©E LA SAI VENIÊRÉ, 25 iiimimuiii ■■ mu iwi n m — ni«tniTTi 111 1 ii■ im un—-ir'i~"rrftn~"i~i-| h inii un rr~T<—m 11 i mi nn im mi imbiihi—nnf iMiiii—iibiumim—i i> iii i ' i ÉTRANGER if E AN CE A ia chambre Paris, Hl. — La Chambre a continué ce nia lin la discussion ciu budget des affaire* étrangères. Répondant à des observations de M. Georges Leygues sur la nécessité de maintenii 1 influence française en Orient, M. Doumer-•gue dit que le gouvernement veat maintenir et développer cette influence par la revendication <10 nos droits, par la force que nous donnent ces droits, par l'enseignement et par la connaissante pilus étendue de noire culture. Le gouvernement ne fait aucune différence entre les missions diverses qui répandent la culture française. 11 les soutient, de son autorité et par des créait» votés par les Chambres. [Vifs applaudissements). - ■M. Doumergué montre les efforts faits pour développer l'enseignement dans le Levant, notamment l'enseignement technique en byrie afin d'arrêter l'émigration de la population d'un pays où elle a toujours été et restera protégée par la Franefg (Applaudissement;).JVi. LM'arin, rapporteur» signale que la loi <Jc séparation oûfe au gouvernement le lïiévon de permettre le recrutement du personnel de,'; missions religieuses françaises en. Orient, en autorisant par simple décret dos congrégations à cre'or a es noviciats pour les œuvres françaises à l'étranger. M. .Bien aimé trouve excessifs les frais réclamés par les arbitres désignés par le tx i-bunal de La Haye. M. Marin, rapporteur, convient de l'exactitude de ce dernier point. Le» frais empêchent .certaines nations de se faire représenter devant le tribunal. La discussion générale est close. M. Lefe.vre du Prey raconte un incident Éloni M. Diilon-Cornet, colon, français dans un iini hollandais, voisin de Singapour, /aurait ,éîé- victime. Le gouvernement français a protesté le 17 décembre 1913 auprès du gouvernement néerlandais contre la conduite des autorités locales qui ont refusé de mettre en liber:é provisoire M, DiLlon-Cor-net arrêté pour avoir molesté, ce qui. est très îôjn.testé,.. un indigène. M. Dounïergue dit que le gouvernement sais; de l'incident a énergiqueiiient proteste. Le. gouvernement houândais a répondu que la colonie étant autonome, il ne pouvait user que de persuasion. M. Dillon-Sornct a été condamné par la justice locale régulière à six mois de'r.rison avec déduc-ii<w> de la prison préventive. Le gouverne-nont insiste en ce moment auprès du gouvernement hollandais afin que M. Dillon-~6rnefc soit grâcié. AI. Albin Ro7,ot critique le projet de sup-w.:;:jiou de certains postes diplomatiques, notamment des consulats de- Mons et de ihar'leroi, La Chambre adopte une motion ;endant ù une revision, sévère de ce projet. Le budget des affaires étrangères est en-mite adopté. la H ï-. Le bureau <iu groupe parlementaire uu i<i L'éivi'juic électorale avait, convoqué inarui, liu «ausco social, on re union piciiieie, l«a buio^u-v iaes uoaim\x> et ligues propor-tioiniaiiLiWc dont io siege centrai est a l/Ui ic. iVL Charles Denoist; qui présidât, a donne conneUSbunoe a l'asscnioieë de 1 « appel lu surnage um\uisvi », ne-ja approuvé par le givupc parlementaire, et signé d un Sttiuid mun e ue ses membres. A iour tour, les associations extraparle-mentaires en ont approuve, à l'unanimité, l.e texte que voici : POUR LA IL P. Àppxl au S ni] raye u niversel Le groupe parlc-m-entuiri; .et les comités piVpOi.tionÀïaiiste's qui ont uiene, dans le Parlement et dans ie pays, la campagne pour la ioïorme électorale, •Coiisidéruait. qu'aux élections de ii>iO, pics de Cifiq uiniiqr s de suffrages s'étaient prononces s,n faveur de la représentation pro-porti^nncile ; yue de iviu a li)i-'«, la Chambre, à trois rcvrisOo, p-ai- une majorité constante ue pi au do uv vuiX, a tenu l'engagement yu ulle avait Contracte envers les électeurs; Mais que, par deux lois, cet effort s'est hearie et i-ii.^e à la résistance du Sénat ; Ciu'il importe que le dernier mot reste au sufiia-gc universel, Déclarent : Que si les proportionnalistes des divers pa; tis, eoinmo ils J ont toujours affirmé1, réservent ,sur les directions mêmes de la politique, ieur pleine et entière liberté d'opinion et d'action, fis demeurent unanimes à penser que cette réforme est plus que jamais nécessaire ; qu'elle est la condition de la vie, de l'indépendance et de l'organisation des partis, de la probité des mœurs politiques, de la dignité du régime parlementaire, de la sincérité du sulfragc universel ; qu'elle est d'ailleurs la clef de toutes les grandes réformes ; Ils persévèrent donc dans leur commu-m résolution de poursuivre sans relâche et 4e .'/ia|j§£?r sans délai l'institution de la rèpré'sentûtiolJ proportionnelle. En conséquence, Ils demandent à tous les électeurs partisans de la réforme électorale de consacrer par leurs suffrages le projet fondé sur principes suivants, adoptés à l'unani-ïiilU i;r<T ]a réunion plénière du groupe el des comités ; Scrutin de liste avec représentation proportionnelle.Circonscriptions aussi larges que posai ble. Répartition des sièges par le procédé di quotient calculé sur le nombre des suffrages exprimés. Cet appel, revêtu de nombreuses signa iut.ee géra imprimé et publié sous la dou blo ioi'intf d'affichés qui seront apposée: dans toute la l'ra.nee et de circulaires dis tribuées à plusiourK eep-ainos de millier; d'exemplaires. La mort d© M, Alfred Edward» M*. Alirc-d Edwards, .pai vient de mou rir, ù cir.quan.te-sept ans, des sui'.es d'un grippe infeetieuse, était une des rares pci sonnaiités 'dont la physionomie est famJ lièro aux Parisiens. On peut dire que c't tait un de ces derniers types du boulevar dont l'allure et les traits restaient fixé parmi la masse du puiiblic. Chacun cor naissait ce grand garçon, à la démarc h nonchalante et un peu lourde, que l'o: rencontrait chaque soir dans les restai rahts à La mode ou aux répétitions géin raies. Né à Constantinople, M. Alfred Edward qui avait'conservé cértajhis traits carat téristiques des Levantins, était venu toul jeune en France et y avait fait ses éludes, il conquit rapidement une place d'ans la • presse, où il inaugura le reportage à l'américaine. Dans les divers journaux où il collabora, au Figaro, au Gaulois, au Clairon et à la France, il avait fait apprécier son activité. En iSS3, il fonda le Matin, avec l'aide 1 d'un groupe de financiers américains. Buis, à la suite d'un désaccord, il avait créé le Malin, français. Les deux journauK fusionnèrent ensuite sous sa direction, jusqu'en 1805. A partir de cette époque, M. Alfred Edwards s'était un peu retiré de la vie active, sauf quelques essais dramatiques, sauf une brève rentrée dans le monde de la presse, en 190Cf, avec la création du Petit Sou, journal socialiste. Marié une première fois à. une demoiselle Drouard (qu'il avait épousée en Angleterre-, alors qu'il était encore mineur), il en avait péniblement divorcé, car son mariage, était valable puisqu'il -dtait Anglais, — il ^e fit naturaliser Français vers 18S9 —• pour se marier à Mme Hélène Ralli dont il divorça également pour épouser Mlle Charcot." Son union, avec Mlle Charcot dura quel-crues années ; après sa rupture, il se* remaria pour la quatrième l'ois à une ravissante Polonaise, Mm-? Missia Godooslia, dont il .se sépara également pour épouser une charmante artiste, Mlle Lantelme, dont on n'a pas oublié la mort tragique il y a trois ans. Rappelons enfin que ces deux dernières années, Alfred Edwards, qui s'était amusé à écrire quelques1 pièces de théâtre, avait pris pendant l'été la direction intérimaire du théâtre des Variétés. ALLEMAGNE Lo procès dos Save-mois Strasbourg, 10. — Ce matin devait être jugée par le tribuiïal civil la demande en domruages-inié-vts .formée gar le vingt-sep; Savernois qui, par ordre du colonel von Routier, furent internés dans' la « cave des Pandours »>, dans la nuit du 28 au 29 novembre demi or. Les autorité;-, militaires avaient tenté un arrangement à l'amiable en offrant une in-' domnité de 50 mark à chaque prisonnier. Cette in-lemnité fut repoussée. Ce ma tin, i'avocat du fisc militaire fit valoir qu'il avait été saisi de neuf nouvelles plaintes, et, aux fins d'enquête, le tribunal décida de renvoyer au 7 avril. A !a Chambre d'Aisace-Lorraine Strasb .u.rg, 11. — La seconde Chambre a adopté à l'unanimité la motion de M. Wolff tendant à demander au gouvernement tie -préciser dans un mémoire le régime juridique on vigueur en Alsace-Lorraine en ce qui concerne, l'empiétement des autorités militaires sur le/3 pouvoirs de la police, sans réquisition préalable des au-to-rités civiles! ANGIETEBUE Le budgrot de la guerre Londres, 10. — Le colonel Seely, ministre de la guerre, a présenté aujourd'hui aux Communes le budget de l'armée anglaise.Bien que n'ayant' pas, au point de vue purement anglais, 1'ijmportance de celui de la marine, le budget de la guerre offre pour l'étranger un gros intérêt, en ce qu'il représente hffoù ae l'Angleterre en vue d'aider les nations aux côtés desquelles eJïlo pourrait être appelée à se ranger dans une guerre continentale. Voici, d'après le colonel Seely^ quels seraient les effectifs de l'armée anglaise si la guerre éclatait demain. Aux Indes et dans les autres colonies, l'Angleterre- aurait 117/JOO hommes complètement équipés, et en Angleterre 121.(LO hommes, auxquels viendraient s'ajouter 146. • o hommes formant les réserves. En ce qui concerne la mobilisation, le ministre s'est montré très satisfait des résultats acquis. — Nous mobiliserions, a-t-jl dit, on très pou de temps, on beaucoup moins de temps u >:1 ne l'avait cru possible jusqu'à ces dernières années. Nous pourrions disposer d'un corps expéditionnaire de 16?.C0Q hommes complètement équipés. Lo ministre a consacré aussi une- partie importante de son discours à l'aviation, oour laquelle le nouveau budget prévoit ïa somme respectable de 25 millions de francs. La question do î'L'is-ter Londres, 11. — Les proposition^ faites à la Chambre des.communes par M. Asquith, en ce qui concerne l'exclusion lac u native et temporaire des comtés de l'Uister uu Home rule, font l'objet de nombreux commentaires, . . Ainsi que le prévoyait le premier ministre,. ses propositions lie sont accueilli os nulle part avec enthousiasme, mais elles fortifient sérieusement l'espoir que,, malgré tout le bruit fait par les orAngistcs de l'Uister, soutenu;» par la parti unioniste, ies esprits pondérés, -c-ui sont la majorité, ont toujours nourri de voir cette grave question se régler par voie d'un compromis. Evidemment, les fractions avancées de tous les partis crient à l'impossibilité a accepter les dernières concessions du gouvernement. Les conservateurs irréductibles, faisant leur une .phrase de sir Edward Car-son, .disent, crue c'est une sentence de mort avec -délai d'exé.cution, et que 1 Udster ne doit ipas s'y soumettre. Ils réclament l'exclusion complète de l'Uister, ou tout au moins des élections générales sur cette question.L'aile radicale du parti libéral ne se révolte pas contre M. Asquith. mais elle n'est pas éloignée de penser qu'il est- allé trop loin dans le domaine des concessions. Ce sont là des oxagérations prçipres aux intransigeants dans tous le« partis e£. daps tous les pays, et ce n'est pas en elles qu il faut rechercher la vérité. Elle réside, cette vérité, dans la zone moyenne. Q;>e dit-on du côté gouvernemental ? Que les provinces de l'Uister seront-exclues tem- ' norairement, si elles en ont le 'désir, de l'administration du Home rule. Et que répond-on du côté opposé ? Cue l'Uister doit être exclu du gouvernement - autonome de i'ïrlapde, absolument et de fa- - çon permanente. Y a-t-il antinomie comrolète entre ces fféwà - points de vue ? Est-il possible, sans sacrifier, d'une part i le principe du Home rule. et d'autre part, s celui de l'exclusion complète de l'Uister, d'arriver à un accord ? s Le bon sens, renrésenté nar tous les i ments modérés, répond, non à la première - question, et oui à la seconde. :- Tl.n terrain d'entente est indiqué déjà de différents côtés, qui consisterait à étendre s le droit au référendum, accordé pour nne fois aux comtés dé l'Uister sur la question de leur incorporation au nouveau gouver nement de l'Irlande. On pense que, sans déroger ;i ses principes, le gouvernement pourrait accepter que les comtés dissidents~l'a- '.-e-.:i au.'-rir-és, è intervalles réguliers, à exprimer, par voie de suffrage, leur volome .jl....:: à .c.'.r exclu-siôn dû Home rule'ou à leur ii. <ay.oration à ce gouvernement. Le prix du «"•jTimec » Londres, io. — Le i ivies annonce qu'à partir de lundi prochain 16, mars,, son numéro ne se vendra plus que un penny contre deux pence, io prix d'aujourd'hui, et contre trois pence, le prix d'il y a quelques années dans le Royaume-Uni, et trois pence sur le continent. ITALIE L'fi cri£-e> m'iinàtcrlaSiô Rome, IL — Le Roi a reçu successivement ce matin MM. Mantredi, président du - Sénat ; Marcora, président de la Chambre ; l:Xlascrua, vice-président du Sénat, et Carcano, vice-président de la Chambre. Le souverain s*^st entretenu avec eux de la situation et de la solution de la crise ministérielle.L'ipiies-midi, la Roi a reçu successive-! mont cW.vl. Patsmo et Cel'aîy, vice-présidents dit Sénat, Capelli 'et Alessio, .vice-président de la Chambre. M.d. Grippo, vi-ce-président'de la Chambre ; Cavasoîa, vice-président du Sénat ainsi que M (M. Visconti Venoçta et Fin:.di; au pelés également cet apr-s :naii au Quiriria;, se soin excusés comme étant absents do Rome ou indisposés.ESPAGNE Le résultat des élections Madrid, 10. — La nouvelle Chambre sera composés de 235 ministériels, 80 liliéf raïux, 21 démocrates, 22 mauriste's, 25 républicains de toutes nuances, 11 réformistes ralliés à la monarchie et 3 carlistes. Le cabinet aura donc une majorité plus forte qu'on ne le croyait. Los amis de M. Maura seront peu nombreux. On croit que les élections sénatoriales donneront les mêmes résultats. Les Cortès se réuniront en avril. Aiprès le débat politique sur les origines et la solution de la dernière crise, les Cortès s'occuperont de la situation ifllnaneière qu'il faut régulariser, car ce ©ont le budget de 1013 eC le budget extraordinaire voté au début de l'année dernière qui sont encore en vigueur actuellement, Dos troubles graves ont éclaté à Borna-gaJbon, provinco de Malaga, où les élections avaient surexcité les paissions entre monarchistes et républicains. Ceux-ci obtinrent 129 voix contre 10. Quand le scrutin fut connu, l'alcade refusa le signer le certificat d'élection et demanda aide à la force publique. Les républicains envahirent alors la section de vote, tuèrent un gendarme dont la tête fut sectionnés, blessèrent deux autres gendarmes, traînèrent l'un des blessés dan# les rues dm village et furent, pendant quelques heures, le? maîtres de la situation. Quand' de nombren® renforts arrivèrent de Malaga, le village avait été sllyandonj né par ses habitants, que la garde civile pourchassa dans les environs. Trente-deux arrestations ont été opérées. AUTRICHE Tendances pacitêq^es Vienne, 10. — Los échos, déjà très affaiblis, de la campagne de presse de Berlin contre la Russie sont complètement éteints aujourd'hui,excepté dans un seul journal : la Nouvelle Presse libre, qui convient toutefois que le monde diplomatique de toutes les capitales croit au maintien de la paix, • En ce qui concerne le monde politique austro-hongrois, cette croyance ne parait pas avoir été ébranlée un seul instant par les «polémiques engagées à l'extérieur, car, ainsi que le fiait remarquer une personnalité très bien placée pour être renseignée sur l'opinion des milieux autorisés, rÂutrichC'-Hongrie donne clairement à entendre. par son attitude actuelle, combien elle est peu disposée à s'émouvoir sans raison suffisante, et combien insuffisantes lui paraissent les raisons mises en avant à l'étranger pour justifier les polémiques et les cris d'alarme. Dès les premiers instants, alors même qu'on croyait véritable la nouvelle de l'essai de mobilisation générale en Russie, un journal réputé comme le porte-parole du ministère de La guerre a déclaré franchement que la monarchie n'apercevait aucune menace dans les mesures prises par la Russie pour le perfectionnement de son armée. , C'est la même pensée que le pester LUnjd a paraphrasée ce matin, on demandant pourquoi les mesures militaires de la Russie avaient le don particulier d'exciter l'Europe alors qu'un travail immense s'effectue dans toutes les armées. gi tel ou tel journal sort du cadre des préoccupations des politiciens austro-hongrois, on peut interpréter ce fait de diver? seg manières mais à aucun moment il no faut le considérer comme représentant une tendance particulière de la politique étrangère austro-hongroise. lMoav.ei.lc affaire d'espïoirmag'e On mande de Vienne au Temps : Tandis que se poursuivent les débats du procès de haute trahison des ruthènes de Lem-berg, la presse viennoise annonce aujourd'hui cà grand renfort d'indignation la découverte d'une nouvelle affaire (l'espionnage au profit de la Russie. Cette fois, il s'agit q'un étudiant de Cracovie contre'lé-quel après un an de surveillance étroite, on aurait enfin trouvé des prouves on ne peut plus formelles. D'autre part, les journaux publient la condamnation d« lieutenant Japob à 17 i/2 ans de priSOfl £9$? crime d'espionnage en faveur de la Russie. JUL!U S'S Le, t.-attô <jun*c©-£-.&rî>ii Constantinople, II. — Ai. St'efanovïtch, délégué sérb3, a soumis hier à son gouvernement les derniers points litigieux en conseillant la conciliation. 11 a reçu ce matin l'ordre d'accepter le point de vue ottoman et de signer immédiatement la paix. . La mise au net du protocole aura lieu aujourd'hui et Les signatures seront, échangées ckmain, Uiracidont austro-monténégrin Vienne, 11. — La Nouvelle Presse Libre publie les renseignements suivants au sujet de l'incident austro-monténégrin. Au cours de l'entrevue qui eut lieu sui le terrain du conflit, entre M. Schreiber, chef du district de Caynice, et M. Ratla-manpvitcli, chef dp district monténégrin. Ce dernier a exprimé ses regrets de l'incident et le désir de voir l'affaire réglée £ Vamiable, M. Schreiber a répondu que ce désir n-pouvait se réaliser qu'après le départ de troupes monténégrines. ,Sur l'ordre de M. Radamanovitch le: troupes monténégrines se sont retirées e les troupes autrichiennes ont ensuite fai de même. La route qui borde le territoire contesta près de Metaika est gardée par un p-elotor de chasseurs frontière bosniaques. L'ordn n'a pas été. troublé. l3no çcmmamic; bîii^aro ©n France Sofia, II. — On annonce que le gouvernement bulgare aurait, signé, avec un constructeur français un marche pour une fourniture importante d'aéroplanes. L'organisation de t'ASbanie Valona, IL — Le prince d'Albanie a nommé le commandant hollandais Thomson, plénipotentiaire générai" extraordinaire pour le district de Moriza et d'Argyrocas-tro et lui a confère en même temps tous pouvoirs utiles poivr la réalisation de la mission de confiance dont il est chargé pour le maintien de l'ordre et pour l'organisation dos divers services administratifs.Le commandant Thonason est parti hier avec plusieurs officiers hollandais pour son lieu de destination. CHINE Le toHg;anda>çCQ Pokin, .11. — 'tOQ à 500 brigands ont incendié et piilé Lau-Ilo-Kou (province de Hu-PéV, lundi dernier. Ils ont pu pénétrer dans Lau-Ho-Ivou grâce à un traître qui se trouvait dans la ville. Un missionnaire norvégien nommé Freyland a été tué et un autre dominé Sain a a été grièvement blessé. Los locaux de plusieurs maisons ^dustrijeliles européennes et américaines ont été brûlées et "pillées.. Les brigands se sont emparés d'une grande quantité de munitions, de 700 à 800 fusils et de quelques canons. Ils ont fait emporter leur butin par 2.000 coolies. Deniérc Heure 4! - Sofia, 11. — La reprise des rapports diplomatiques gréco-bulgares se fera par l'ouverture simultanée dos légations respectives. Les chargés d'affaires des deux puissances regagneront leur poste veis la iin du mois de mars. St-Pétorshourg, il. — Le conseil de l'Empire a adopté en de lecture le projet de loi tendant à comb ntre i'-aic6ôlisme. A raison des mcuiiications qu'il y a apportées, il a renvoyé lo texte de ce projet a la Dou-: ma pour une nouvelle délibération. t i Constantinople, 10. —. $uivan£ jes nou velles oiUçieiies çomnmif'quees par le ministre de i intérie ur j ux'. violent tre-mbîe-mpnt de terre a été ressenti le 6 courant, à Lit lis et à Ahlat ; dans cette dernière localité, 152 maison^ se sont écroulées, deux enfants ont été tués. Dans d'autres .localités* les dégâts sont égalemont importauts. La Nouvelle-Orléans, 10r — Un radiogramme du port ie Ceiba, dans le Honduras, annonce qu'un formidable incendie a éclaté dans cette ville. Vingt-trois pâtés de maisons ont été détruits et un "certain nombre d'autres sont menacés, Los dégâts sont évalués à 50 millions de francs, -K- E1 Paso, IL — Le consul ainglais à Chihuahua annonce que le général Villa a révoqué l'ordre qu'il avait donné pour la cpnnscatiou des biens.du général boer Sny-man,* Mexico.- IL — Les Fédéraux ont bloqué la canonnière des insurgés Tampico dans le port de Topolo-Bampo en coulant, à i'entrée du port, la vieille canonnière Démo ci ala. En Belgique Le3 députés qtîi s'en vont Trois membres de la gauche libérale, MM. Charles Van Marcke^ de Liège : Edmond Dowand-t'O, de Cbarleroi, et Asou, de Tournai, ne solliciteront plus» en mai prochain, le renouvellement de leur mandat de député. Plusieurs journaux de Bruxelles annoncent également la retraite de M. F. Flé-ohet, député progressiste de Liège, qui serait remplace sur la liste par M'. Journée On dit aussi que M- Brunei, député socialiste'de Charlèrpi, aurait également pris la résolution de né plus solliciter le renouvellement de son mandat. A du'ito, M, Cooremani, andièn président de la Chambre, ne figurera plus sur la liste catholique de l'arrondissement de Gand. Parole imprudente S'il faut en croire le compte-rendu du Bien. Public, sur une discussion qui vient d'avoir lieu à la Société 4'Economie 'Sociale (catholique') sftr les conflits du travail, les propos'suivants auraient été échangés : " « M. Victor Pray, secrétaire des praRcfo-Mincurs (La Louvière). — Topt l,e monde est partisan d'\tn remède : Riais il faudrait surtout «prévenir». La plus grande difficulté est le refus de négocier. Là où on négocie, il y a bien m'oins de grèves, comme k' Mariemont. Il préconise aussi le système du préavis, dionti /l'a,bsençe eirt très nuisible ; et d'ailleurs ^u'on viole trop souvent c'est l'êaucction ouvrière qui là aussi, laisse à désirer et qu'il faut travailler à améliorer sur ce point, M. Mavaut, directeur général au ministère du travail. — Le préavis n'est pas respecté en fait, il faut donc autre chose. Au surplus, peut-on généraliser le préavis sans énerver le droit dé grève lui-m- me ? » Nrrcis avons peine h croire que de.sem-•i.'labln-.s propos aient, pu être tenus par un fonctionnaire' .supérieur du Ministère du Travail ! A fa CôniWiist.jon des XXXJ La Commission des XXXI a continué sçç travaux mei-credi. M. Coîaert o, achevé son discours sur le suffrage féminin. En conclusion, il estime qu'il faut donner le suffrage aux femmes dans la mesure où il est accordé aux hommes. Si la représentation des intérêts: I sous nne formé ou -sous une eautre, pou- î .vait être admise, c'est peut-être dans c 3 système-là que l'électorat féminin se justi fierait le mieux. A son avis, il est admis > sîble dans tout autre système et nptam - ment dans le suffrage universel. L'orateur se déclare nettement partisai du suffrage féminin à la province et à h > commune sans aucun engagement pour l'avenir. Quant au suffrage universel pu; - et simple, il estime cependant qu'il serai' équitable de donner à la femme le vote du père de. famille. Si, quelque jour, le suffrage universel était proposé et qu'une revision constitutionnelle s'ensuivit, il faudrait tout au moins faire disparaître de la Constitution l'obstacle empêchant la femme de voter. M. Waxweilar voudrait voir élucider la question complexe des non contribuables à la commune. M. Dejace a proposé au nom de la sous-comrnission désignée à la précédente séance. l'ordre à suivre dans l'examen des question-, à débattre par la commission. Il a été entendu que le programme des travaux gérait communiqué aux membres à la prochaine séance, fixée à quinzaine. Les Iojïs Que les amateurs de jauaiets se réjouissent : la Monnaie a commencé l'envoi, à la Banque Nationale, des nouvelles pièces de 20 francs. Mardi, elle a fait.un premier envoi de 2.000 pièces et mercredi un autre de 20.000 pijèc«:B. D'ici quinze yours, la frappe sera terminée. Une émeute d'étudiants à Louvatn Les étudiants de l'Université catholique de Louvain se sont livrés mardi à une manifestation typique. Voici les faits, d'après le correspondant louvaniste de 1 "Etoile Belge : Depuis un.certain temps le torchon brûle dans le ménage do l'Aima Mater ; un vent de fronde souffle parmi nos étudiants; il arrive fréquemment que des bandes d'universitaires s'en vont par les rues en chantant : A bas le vice ! Il faut le pendre... Des revues estudiantines mettent en scène, au théâtre, des mouchards ensoutanés, flétrissant ainsi des procédés d'espionnage . sues jusqu'ici. Tout cela depuis qu'au vice-recteur, Mgr Coenraets, chargé seul, juseju'en ces temps derniers, de régenter l'Université, on a adjoint un second vice-recteur, Mgr Van Cauwenbergfa, plus jeune, plus bouillant, plus gendarme. Abondance de Mgrs nuit (parfois. M. Coenraets, un ancien professeur de St-Louis, a plus la manière, c'est une main de fer, mais gantée de velours. Depuis que la polico est passée aux mains de M. Van Cauwenbergh, qui est pour la manière forte, cela va moins bien. Il est certain qu'il est admirablement renseigné sur tous les faits et gestes do nos jeunes gens ; il sait tout et il est partout ; il a peut-être tort de vouloir traiter les étudiants comme des collégiens ; c'est depuis lui qu'on a renne à neuf le règlement un peu désuet de Y Aima Mater, qu'oai surveille de près les allées et venues pérégrinantes de ces bons jeunes gens, qu'on leur défend, par exemple, ipar un ukase affiché ad vàlvas, d'aller au théâtre entendre La Présidente ; — et autres nouveautés policières plus ou moins puériles et vexatoires. Ces jours derniers, un nouvel incident a fait déborder la coupe ; nous avons à Louvain « Une garde de nuit », institution privée dont le siège est établi à -Blauput, faubourg accolé a la ville. Cette agence agit-elle de concert avec la police de l'Université ou a-t-elle spontanément pris l'initiative d'une mesure maladroite, toujours est-il que la direction de « La garde de nuit» a fait parvenir aux parents de nos étudiants un avis loua' offrant, moyennant un abonnement de 20 francs, de surveiller leur progéniture et de les renseigner sur les peccadilles et distractions d'icelle. Celte fois, notre exubérante jeunesse a estimé que C'était l'entourer de trop de sollicitude et, attribuant peut-être à tort la responsabilité de cette intempestive intervention au \ ice-rectèur Van Cauwenbergh, r-lje e.--.t allée le conspuer, hier soir, copieusement.Peu après 8 heures, une colonne composée de 700 étudiants s'est portée rue St-Mi'chèl où il demeure; on a chanté soug ses fenêtres : Démission, démission,, Le vice-recteur ç$t u» cochon / Puis, pour que le chahut lût complet, en un tour de main on a brisé toutes les vitros de l'habitation. Ensuite, se transportant à Blauput, au siège de la société qui se donne pour mission de veiller la nuit sur nos inimoul^e^, les manifestants ont tout sacea^, faisant voler en éclats portes et fenêtres. Tout cela a été fait avec un forio et surtout une rapidité remarquables, tellement qiue lorsque la gendarmerie requise est arrivée, elle n'a eu qu'à admirer le tableau,-n La Réforme Télêplionjps M. Ségers, compétent, vient, dit le Soir, de fournir à cet égard les indications très précises que voici : (( Sous le régime institue) par l'arrêté royal du 12- août IcU'l», ^abonnement à souscrire par toute personne voulant disposer, 0. domicile, d'un poste relié au réseau téléphonique public comporte une taxe fixe et une taxe variable. La taxe fixe doit compenser tous les frais occasionnés à l'administration par l'établissement, l'entretien, etc., des fils ot dos appareils ; pour tout poste situé à moins de 2 kilomètres ep Ug«o droite du centre du rôséau cî raccordé à ce dernier par une liane directe, cette taxe fixe, au prix de base, est de 110 francs dans les réseaux de 1,CG0 abonnés au moins, de 120 francs dans les réseaux -comprenant plus de 1.000 et jusqu'à sIO.OOj abonnés et de 230 francs dans tout iujûau dont le nombre d'aboUïiôg est supérieur à 10.003. Si l'établissement à* l'abonné se trouve >à plus do " kilomètres "du centre du réseau de raécbndement, le prix de base susindiqué est augmenté de 10 francs par supplément indivisible de 25:) mètres en ligne droite. Quant ià la redevance pOv.v conversation, elle est. variable à raison du nombre .des communiention.s émises, par : abunne. qans l'étendue de son groupement régional ; elle est identique, pour un même nombre d'e communications dans tous les réseaux du pays. Cette redevance s'élève à 40] francs 'pppr l,ê00 communications ; 80 francs pour 3,G00 comniunioations ; 130 francs pour G.COO communications ; 180 francs pour 10,000 communications. 2 _ Des taxes intermédiaires sont prévues pai l'arnèté royal à l'intention des abonnés qu - se trouvent, au cours ou à la fin de leur an - née d'abonnement, avoir dépassé le nom bre de communications qu'ils avaient chois: l et pour lequel ils ont payé par anticipa- l tion. L abonné qui ne se contente pas d'un poste ordinaire peut, comme actuellement, obtenir que des appareils supplémentaires : et des accessoires soient branchés sur son i. raccordement. L'article 5 de l'arrêté royal i contient le tarif auquel l'usage de ces installations supplémentaires sera soumis. Comme il a été dit, dans le régime nouveau, chaque bureau téléphonique central sera le centre d'un groupement dans toute 1 etendue duquel l'abonné pourra téléphoner, sans être tenu ià surtaxe, s'il ne dépasse pas le nombre de communications qu'il a lui-même fixé d'avance. Ce groupement comprendra tous l'es réseaux dont le bureau central ne sera pas éloigné de plus de 30 kilomètres en ligne droite du centre du reseau auquel l'abonné est relié. Le rayon de 30 kilomètres sera porté 'à i5 kilomètres en laveur des bureaux centraux établis dans la région de nos frontières. En outre, les réseaux qui, actuellement, ont des rapports importants avec 2e bureau principal du groupe ou avec le chef-lieu de province, conserveront cette relation en service régional. Présentement, il est interdit aux abonnés, cruels qu'ils soient, de percevoir des taxes à 1 occasion de l'emploi de leurs appareils par des tiers. « L'arrêté royal du 12 août 1911 a levé la défense en faveur des hôteliers, restaurateurs, cafetiers, etc., qui mettent habituellement leurs postes téléphoniques à la disposition des tiers ainsi qu'en faveur des administrations communales dont l'appareil est utilisé par le public. Moyennant l'acquit, a.u profit de l'Etat, d'un droit récognitif de l'autorisation leur accordée, ces abonnés pourront réclamer une taxe de\ 5 centimes jpour toute conversation émise par un tiers au moyen de leur appareil.Normalement l'abonnement sera pris à l'année ot se renouvellera, chaque année, par tacite reconduction, pour une période de même durée. Cependant l'administration concédera également des abonnements semestriels, valables pour deux périodes de six me>is consécutifs à utiliser dans un de-lai de deux ans, au maximum. Les prix de base de l'abonnement, qui sont de 110, 120 et 130 francs dans le rayon initial de 3 kilomètres, sous le régime annuel, seront ramenés à 77, 84 et 91 francs (réduction de 30 p. c.) dans le même rayon, par semestre d'utilisation, lorsque l'engagement sera semestriel. La taxe pour conversation sera réduite, pour chaque semestre, à la moitié ele la taxe fixée pour l'abonnement annuel. Moyennant l'acquit d'un supplément, l'abonne semestriel sera autorisé à prolonger sa période semestrielle d'utilisation, de mois en mois, sans que la durée totale du maintien en service du\ raccorde{nent puisse dépasser neuf mois dans le courant d'une année. Dans tout*groupement régional, la durée de chaque conversation entre deux réseaux locaux ou entre deux postes téléphoniques raccordés, dans le même réseau local, à des bureaux centraux différents, ne peut être supérieure à çinq minutes, s'il y a d'autres demandes en instance. La conversation en service régional, au départ d'un poste de bureau public, qui est actuellement de 25 centimes, ne coûtera plus que 10 centimes sous le régime nouveau. Les abonnés et leurs ayants-droit ne jouiront plus, dans les bureaux publics, de la faveur qui leur est octroyée actuellement de correspondre en franchise sur présentation d'une càrte. Dans les bureaux publics des bourses commerciales et industrielles, l'administration pourra, délivrer, aux abonnés comme aux non-abonnés, des cartes- demnant droit à une réduction <ie-50 p. c. sur le prix normal de la communication (5 centimes au lieu de >0') - ces cartes seront valables pour UTi mois et'coûteront 5 francs, ellea-f-seront strictement personnelles. Comme actuellement, les abonnés à un bureau central dont le service est limité Pourront, aux heures de fermeture de ce bureau et moyennant l'acquit d'une taxe spéciale, se faire relier deux à deux dans le même réseau, ou, dans des réseaux dis-, tinctg ou se faire relier à un bureau central à vacations plus étendues, le tout dans la mesure compatible avec les disponibilités des circuits et avec lés exigences du service. L'admijiistratioxi continuera à assurer le service., de la transmission et de la réception, par téléphone, des télégrammes adressés aux abonnés ou émis par ces derniers. Tous los télégrammes aefressés de l'intérieur diu pays et de l'étranger, aux abonnés, sont transmis téléphoniquement à ceux-ci par le bureau télégraphique oui a reçu les, dépêches. Cette transmission ne donne Lieu à aucune surtaxe. Les télégrammes sont dictés à un seul et même poste. S'ils sont dictés à plusieurs postes, il est perçu une redevance de 30 francs par an, francs pour six mois et 5 francs pour un mois. La dictée. téléphonique de télégrammes, par l'abonné, au bureau télégraphique chargé de leur tranmission, qui se pratique1 gratuitement aujourd'hui, donnera lieu sous le régime nouveau à la perception . d'une taxe de 5 centimes par télégramme, quelle que soit la longueur de celui-ci. Sera également taxée à raison de 5 centimes la demande que l'abonné adressera, par téléphone, à un bureau télégraphique pour obtenir qu'un porteur se rende à une adresse quelconque pour y enlever des télégrammes à transmettre ou des correspondances postales ordinaires /à expédier par exprès. Cette taxe de 5 cenitmes est indépendante du payement, de la course du porteur, laquelle est taxée, avec un mi-nSkiium de 25 \cetntimes, d'aprète îa distance iâ parcourir. Les indications qui précèdent se rapportent aux nouvelles conditions de prix et d'usage de la correspondance téléphonique dans les limites du groupement régional. En priniepe ce groupement s'étendra! comme il a été dit, jusqu'à une distance de 30 kilomètres en ligne droite autour de chaque bureau central ; les bureaux centraux, notamment ceux des réseaux, frontières, verront étendre jusqu'à 45 kilomè très le rayon dans lequel ils pourron échanger lo nohibre de communications prévu par leur police -d'abonnement. ■%r il. Régime interurbain (de groupement i groupement). — En dehors du groupemen régional, c'est-à-dire pour les c-ommunica tions à échanger entre postes appartenan à des groupements distincts, l'arrêté raya du 12 août 1911 oreVoit une nouvelle échelh | de taxes dont le montant est proportion nel, dans une certaine mesure, à la dis-[ tance en ligne droite séparant les bureaux centraux en correspondance. Ces taxes sont de 50 centimes jusqu'à 60 kilomètres, de 75 centimes au delà de 60.et jusqu'à 125 kilomètres et d'un franc au delà de 125 kilomètres; l'unité de conversation {interurbaine à l'intérieur est fitxée, d'une manière uniforme, à trois minutes consécutives. La durée effective d'une conversation interurbaine ne peut dépasser six minutes, s'il y a d'autres demandes en instance. ' Auparavant^ le prix de la communication interurbaine à toiute distance à l'intérieur était fixé à 1 franc par unité de cinq minutes et à fr. 1.05 par communication de rleux unités, soit dix minutes, sauf dans certaines relations, où l'unité avait déj'à du être ramenée à trois minutes.^_Les nouvelles taxes de 50 centimes, de 75 centimes et de 1 franc seront susceptibles de réductions notables en faveur des personnes qui consentent à s'engager pour un minimum quotidien d'au moins deux unités de conversation à destination de l'une des trois zones interurbaines indiquées ci-dessus. -jê* III. Dates d'application des réformes. — Le nouveau tarif des correspondances interurbaines ù l'intérieur du pays est appliqué depuis le 1er janvier. Le nouveau tarif des correspondances en' service régional sera mis en vigueur le 1er mai prochain, dans tous les réseaux ■du pays, sauf à Bruxelles. » Chronique Locale LA TOURNEE Jeudi 12 mars,.l\e 'jour de l'année, Sl-Lrrêgoire.Lever du soleil, 6.0'j, coucher, 17.il. Lever de la lune, f8.30: coucher, 6.05. MUSEES Musée des Beaux-Arts, rue do l'Académie. ■— Ouvert de 10 à ii heures. Musée d'armes. ~ De io à « et de 2 d 4 heures. Hôtel d'Ansen&ourg. — De 10 à 12 et de 2 à U heures. EXPOSITIONS Au Cercle des Beaux-Arts. —- Boulevard de la Sauvenière. — De 10 à 1 et de 2 à G heures : Exposition des œuvres de MM Alfred Defize et Edgar d d'Hont, visible jusqu'au 19 mars. Salle des Chiroux. — 52e salon de VŒuvre des Artistes, visible jusqu'au 16 mars in-' clus. THEATRES , TJ>fâtre -Royal. — A 7 //il heures, gala de la Presse, La Vie de Bohême, chœurs par -a Legia. Théâtre du Gymnase. — AS heures, avec inductions aux soccclvs, L'Etincelle et Le Caemineau^ Pa.vill/m^o. M^re. — a 8 h., Titine est biz te,revue. Théâtre de la Renaissance. — AS 1f2 h.r J'en ai plein le dos de Margot et Un tout petit voyage. MU8IC8-HALLS ET OINEMAS Cinéma Royal (Régina). — Musiz-Hall-çinéma. Spectacle permanent. Cinéma Pathé. — Tous les soirs à huit heures, cinématographe ; les jeudi et dimanche, matinée à 3 heures. REUNIONS ET FETES DIVERSES Palais de Glace. — Patinage sur glace ii i 12 de *4 H2 à 18 1(2, de 20 à 23 112 heures. ! E PHEMER1DES Qv>une suffragette eu délire ait vo-ulu . '\:truire à coups de hache la Vénus au Miroir de Velasquez, on ne peut guère s'en étonner. Une suffragette, comme toute femme d'action, est par définition l'ennemie de Vénus. La déesse représente pour elle le type complet de la femme détestable, uniquement soucieuse d'être de la beauté et de la joie sur la terre. Il est tout logique qu'une étudiante russe, une institutrice maigre, une catéchiste, une pacifiste soit ennemie de Vénus ; celle-ci enseignant par son divin exemple tout le contraire de ce que peuvent inspirer au monde ces créatures excessives. Aussi devons-nous contre elles prendre une fois de plus le parti des dieux, punir cet horrible blasphème et défendre l'entrée des musées et de tous les temples de l'ai't, aux femmes suspectes de n'être pas des disciples de Vénus, d'Orphée ou d'Appolon. Compère Guilleri. Le temps. — Ce n'est que le troisième jour de giboulées, il fut très réussi ; il y, eut de la neige,, des rafales, de' la pluie, du soleil jaune, de la tiédeur et du froid. Ce fut vraiment une 'belle carte d'échantillon de mars. L'éclipsé. — Les amateurs d'éclipsé se sont-ils réveillés cette nuit, ont-ils dherché dans le ciel ce mince croissant promis à nos curiosités. Les gens sages auront dormi. Cependant nous sommes tous devenus amateurs d'éclipsé depuis le jour où nous avons viu tant de choses dans l'éclipsé du soleil. Rencontrerons-nous encore aujourd'hui tous les menteurs de l'autre fois ? En voyant, hier, cette belle lune claire, sereine et confiante qui glissait tranepiille-ment dans un ciel d'eau bleue sombre, on avait un peu pitié. Elle ne savait pas dans sa candeur naïve, que la terre était là oui la guettait, sur les deux heures du matin, pour lui jeter un paquet d'ombre à la face. Chrenique du Flaming-antlsme. — Un lecteur ayant adressé au Soir une protestation contre les cartes postales dont . les inscriptions flamandes sont passées au caviar, ce journal répond : (( ... lorsqu'on constate les exagérations auxquelles se livre l'administration en fourrant en Wallonie, à Bruxelles, partout, du flamand, écrasant, annihilant le français, il ne faut pas s'étonner de trouver des protestataires.Que penser, par exemple, de ce nouvel d'Jus flamingant : l'administration des finances a fait imprimer des timbres pour la taxe sur les opérations financières. Or, ces . timbres sont tirés de telle façon que la partie flamande, seule, reste sur les bordereaux des agents de change et des ^ banques ; quant à la partie française, elie ' figure à la souche. L'cfasurdité de pareille mesure est d'au- - tant plus marquée que de nombreux bor-l dereaux vont à l'étranger. Quoi qu'en di-' sent les flamingants, le français est au- - | trement répandu que la moedertaal.

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Cet article est une édition du titre Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1832 au 1940.

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