Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 22 Janvrier. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/jd4pk0816j/
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Jeudi 22 Janvier 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Jeudi 22 Janvier; 1914 Franco en Belgique Un an : ÎS ïf, y » 6 mois ; 8 fr. » » 3 mois : 4 fr» franco en Hollande Un an ; 22 fr, » Union postale » 32 fr. On n'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÉGE Annonces. c a la ligne, W cent. Réclames. » ...» 40 cent, Faits divers . . . „ » 1 îrane Réparations judiciaires » 3 francs Informations financières » 3 francs Avis de sociétés ia peau Usas 30 cent, Émissions. , . . . » 1 franc SÉDA0TÏOK r.. FEUILLE POLITIQUE, LITTERAIRE ET C0MMERC1ILE. - FONDÉE EU 1764 RÉDACTION ET ADMINISTRATION s BOULEVARD DE LA SU VEMliKE, 25 ÉTRANGER FRANCE Los obsèques du g-énéral Picquar La famille du général Picquart a déclin l'offre du gouvernement de faire 4 l'anciei ministre <le la guerre des obsèques natio nales. Elle a estimé que cette offre allait i rencontre, des décisions du défunt, qui ni voulait que les' honneurs strictement régie mentaires. Tous les efforts pour la fairi changer d'avis soiift restés vains, les exé cuteui-s testamentaires tenant ït faire res pecter les dernières volontés du général Les obsèques ont eu lieu hier matin. Le levée du corps a été faite à 11 heures à l'hôtel du corps d'année. Parmi l'assistance se trouvaient MM. Doumergue, Noulens, Clemenceau et un grand nombre de personnalités politiques et militaires ainsi que M.\I. Alfred et Mathieu 'Dreyfus et Me Labori. Le corps a été' conduit à la gare. Le train est parti à 13 h. 24 pour Paris. ALLEMAGNE Protestations en Bavière Berlin, 20 — L'agitation soulevée par los paroles offensantes pour la Bavière nro-noncées par le général von Kracht à la Ligue prussienne, prend des proportions* considérait es. On annonce de nombreuses réunions de protestation. On se rappelle que le général von Kracht avait accusé les Bavarois d'avoir fui devant l'ennemi en 1870 à la bataille d'Or-léans, (alors que les Prussiens attaquaient avec courage. A lu Chambre bavaroise, des députés qui sont d'anciens officiers se sont élevés éner-giquement contre les paroles du gé.iéral, qui portent atteinte à l'honneur de J'armée bavaroise. L'un d'eux, le députe' Dirr, libéral, a déclaré : — Je ne sais s'il faut s'étonner davantage du ipropos tenu, de l'ignorance de son auteur — qui est pourtant un officier su- , pé'rieur — ou encore d'e son incroyable arrogance. i Le ministre de la guerre bavarois, à son : tour, a déclaré, que les propos du général von Kracht étaient « inouïs et qu'ils rie sauraient être assez sévèrement stigmatisés ». --- Je déplore, a-t-il ajouté, que de pareilles paroles aient été' prononcées par un officier supérieur, ot je repousse de semblables attaques à, l'adresse de l'armée bavaroise.A la Chambre wurternbergeotse Berlin, 20. — Le groupe radical de la Chambre wurtembergeoise, qui doit repren- j dre ses séances demain, a déposé sûr le ! •bureau du Parlement une interpellation j demandant au gouvernement si des inci- j dents pareils >à ceux de Saverne, où la ' troupe s'arrogea dés pouvoirs de po.'ice, ? pouvaient se produire dans le Wurtemberg. Une nouvelle attaire de pots de vin Berlin, 20. — Un nouveau scandale vient d'éclater, qui rappelle celui de la maison Krupp. Cette fois, ce sont la maison Siemens Schuckert et plusieurs hauts fonctionnaires japonais qui sont en cause. Le représentant de la. maison Siemens Schuckert à Tokio, nommé Karl Richter, avait essayé de battre monnaie avec les documents de sa maison. Il fut arrêté et amené en Allemagne. Le docteur Karl LiebnecM, qui a été chargé de le défendre, a déclaré à la tribune que, pour éviter un scandale, il renonçait à donner lecture de ses lettres, bien que quelques-unes fussent très intéressantes. Par exemple, l'une raconte que l'amiral japonais Fusii touchait de la maison Siemens Schuckert trois et demi pour cent sur toutes les livraisons à la marine japonaise. Ce système existait déjà sous les prédécesseurs de l'amiral Fusii et fonctionnait, parait-il, à merveille pour la maison Siemens Schuckert, naturellement. Une autre lettre dit que pour la commande d'appareils de télégraphie sans fil, quinze/ fpour cent doivent être toujours comptés comme dépenses confidentielles aux fonctionnaires japonais. Karl Richter -a été condamné à deux ans de travaux forcés et à cinq ans de privation de ses droits civiques. ANGLETERRE Le prétendu conflit Lleyd coorgo-Qhurchlil Londres, 21. — Le Daily Tclegraph publiait hier, une information sensationnelle au sujet d'un prétendu désaccord I survenu entre M. Winston Churchill, minis- i tre de la marine ,et M. Lloyd George, chan- ; celier de l'Echiquier, dans la question des • armements (pavais ide l'empire britanni- j que. « Nous pouvons annoncer, d'après une haute autorité, disait le journal, qu'une grave crise va éclater dans le cabinet à propos de la politique navale du pays. » 11 ajoutait qu'il y avait dans le ministère une majorité pour s'opposer avec le chancelier de l'Echiquier au budget établi par le ministre de la marine, que les relations étaient extrêmement tendues entre M. Lloyd George et Al. AV". Churchill, et . que si celui-ci était battu au sein du ca- \ binet, tous les membres du -conseil de l'amirauté donneraient leur démission. La grave question des armements navals tient une trop grande place dans les soucis de la nation britannique pour que cette déclaration, publiée par un journal sérieux He fit pas beaucoup de bruit, et cela d'autant plus qu'elle était fort vraisemblable, étant donne l'interprétation généralement admise des paroles d'apparence contradictoire de M. Lloyd George, préconisant une réduction des dépenses navales, et de M. Winston Churchill annonçant des demandes de crédits plus élevés encore cette année que l'an dernier. En conséquence; beaucoup de gens avaient jugé que les vues du dirancelier et celles du premier lord de l'amirauté étant inconciliables, une crise devait fatalement se produire dans le cabinet. Pendant une grande partie de la journée d'aujourd'hui, on a même cru que l'heure de la crise avait sonné. M. \Y. Churchill l'a compris, et pour re-meure immédiatement les choses au point a fait publier le communiqué suivant : . « Les déclarations contenues dans les journaux au sujet des actes du cabinet ne sont basées que sur des conjectures ou des bavardages auxquels on ne doit attacher aucune créance. L'assertion selon laquelle le conseil |lde l'amirauté aurait exprimé ' intention de démissionner est fausse. » C est le démenti formel en ce qui concerne le conseil de l'amirauté, et aussi un démenti, mais plus enveloppé, plus atténué, des divergences de vues signalées oans le cabinet, ot c'est ce que ne man quent pas de souligner les journaux d'opposition de ce soir. Où est la vérité ? , Beaucoup de libéraux déplorent la nécessité où l'on se trouve de réduire les crédits demandés pour les réformes socia-'es, et surtout d'établir de nouveaux impôts, comme on le prévoit, sinon pour cette année, du moins pour l'année prochaine ou l'année suivante, afin de faire face aux dépenses d'armements. M. Lloyd George, en sa qualité de chancelier de l'Echiquier, c'est à dire de ministre des finances, a plus particulièrement le devoir d'amener ses collègues à restreindre le plus possible les dépenses de leurs départements respectifs, et c'est .dans le sentiment de ce devoir qu'il faut "chercher la véritable interprétation des déclarations faites dernièrement par lui, et qui ont soulevé tant d'émotion. Mais ce qu'on peut affirmer, c'est qu'il n'y a pas conflit entre M. W. Churchill et M. Lloyd George, malgré toutes les apparences, et que le programme naval de la Grande-Bretagne, édifié sur la base d'une supériorité de G0 % sur la plus forte marine du monde, après celle de l'Angleterre, et qui est en ce moment celle de l'Allemagne, sera rigoureusement exécuté. Le chancelier de l'Echiquier, quelles que puissent être ses opinions particulières, ne veut pas, plus que le ministre de la marine, voir s'affaiblir la puissance navale de l'Angleterre, qui est la condition essentielle de l'existence de ce pays. La visite de M. Venizelos Londres, 21. — M. Venizelos, président du conseil de Grèce, accompagné de M. Chennadios, a fait une visite à midi à Sir Edward Grey, au ministère des affaires étrangères. M. Venizelos est resté une heure avec sir Edward Grey. Il a discuté avec lui les questions relatives au règlement des affaires balkaniques. M. Venizelos a ensuite rendu visite aux représentants de quelques puissances. PORTUGAL Le& difficultés du gouvernement Lisbonne, 20. — La situation politique et parlementaire est assez embrouillée. Le gouvernement est en conflit ouvert avec le Sénat, où il est en minorité, et l'on se demande comment il sortira de cette impasse sam® donner une entorse à la Constitution, étant donné que le ministère, qui se prévaut de la grosse majorité dont il dispose là la Chambre des députés, paraît faire peu de cas de l'opposition du Sénat. Demain, sans doute,on sera plus ou moins fixé. Il est question d'un ajournement des travaux parlementaires. L'agitation, ouvrière servira peut-être, comme il y a deux ans, de .prétexte à urne-mesure de ce genre. - On dit aussi que M. Affonso Costa, président du conseil, serait assez disposé à céder le pouvoir à un gouvernement présidé par son ami Bernardino Machado, ambassadeur du Portugal au Brésil, qui s'embarque demain .à Rio pour l'Europe. Les grèves Lisbonne, 21. — Les ouvriers métallurgistes sont en grève. Quelques autres corps de métiers ont suspendu le travail aujourd'hui. Les cheminots du Nord et de l'Est ont repris le travail. AUTRICHE L'impôt sur le revenu Vienne, 21. — La Chambre des Députés d'Autriche a adopté les propositions de la conférence mixte constituée par les deux Chambres au sujet du projet de loi complémentaire concernant l'impôt personnel sur le revenu. La question est ainsi résolue.TUROUIE Deux interviews Vienne, 21. — -Le correspondant de la Noiovellc Presse Jbibre à Constantinople, a eu un entretien ,avec Enver Pacha. I.e journaliste lui ayant demandé s'il • croyait à la possibilité d'une guerre entre la Turquie et la Grèce au sujet des îles de la mer Egée, Enver Pacha a répondu qu'il n'avait pour tâche que la réorganisation de l'armée turque. En ce qui concerne l'action attribuée à Izzet Paclia en Albanie, Enver Pacha a «Jéclaré j'qu'Izzet Pacha était encore général en service actif de l'armée turque. S'il avait réellement les vues qu'on lui prête, n'aurait-il pas depuis longtemps lutté en Albanie pour sa cause au lieu de rester à Constantinople. Il faïut remarquer aussi ,dit Enver Pacha, que les officiers qui sont en Albanie ne sont pas des officiers turcs. Que pourrait vouloir la l'urquie ? L'Albaaiie est si loin. Même si la Turquie nourrit l'intention de reconquérir le plus possible des territoires qu'elle a perdus, elle a pour le moment d'autres buts plus pressants. Un terminant, Envers Pacha .a insisté de nouveau sur la nécessité de réorganiser l'armée turque. D'autre part, Essàd Pacha a déclaré au ?onespondant de la Nouvelle Presse libre a Durazzo au sujet des incidents d'El Bas-san que ceux-ci ne Changeraient rien aux ! lispositions concernant le prince de Wied. Xous attendons avec joie, déclare-t-il, l'arrivée du prince et nous nous rangerons inébranla blement à, ses côtés. Toute autre version n'est qu'une invention malveillante. Préparatifs militaires Constantinople, 20. — Le ministère de la guerre a donné l'ordre aux commandants de tous^ les vilaiyets d'inviter les rédifs de 1-530 à 1892 à se tenir prêts à répondre au premier appel. Des pourparlers sont engagés entre la Turquie et la République Argentine pour l'achat du dreadnougiht Amiral-Torer, qui prendrait le nom de Sultan-Selim. L'Italie réclame l'exécution du traite de Lausanne Constantinople, 20. — L'ambassadeur l'Italie a fait récemment une démarche /erbale auprès de la Porte. Il a réclamé l'exécution du traité do Lausanne en -ce qui concerne le rappel des roupes turques qui se trouvent encore en .>yrénaïque. Le nouveau ministre de Grèce à Constantinople Constantinople, 20. — M. Panas, minis-;re de Grèce en Turquie, arrivé aujour-l'hui, a demandé à être reçu immédiate-nent par le grand-vizir à qui il remettra lemain ses lettres de créance ; on assure ju'il commencera aussitôt les négociations •elatives à la question des îles. La dette turque- rebelle aux réductions de traitement Constantinople, 21. — Le ministère des ; inances a bien adressé à la Direction de i a dette publique une demande pour qu'on ' retienne un mois d'appointements aux fonc tionnaires pour le développement de k flotte, mais le gouvernement ne vise qu< les sujets ottomans. La dette n'a pas encor< > fait connaître sa réponse. ■ Le même ministère a envoyé 4 la direc tion de la dette une circulaire au fujet de l'économie que permettrait de réaliser dam : le budget de la dette cette diminution de traitement des fonctionnaires en général. La dette a répondu qu'elle prenait la circulaire en considération mais qu'elle se trouvait dons l'impossibilité d'imposer une diminution de traitement par suite de la cherté de la vie. Un vol à la poste française Constantinople, 21. — Un vol a été commis cette nuit au bureau de postes français du quartier de Galata. Les voleurs ont réussi à forcer deux coffres-forts et se sont emparés de 6000 francs. Ils ont dêcacnete un certain nombre de lettres recommandées portant mention de valeurs déclarées. Les soupçons se portent sur le gardien du bureau. La police poursuit son enquête et croit qu'il y a des complices. Les voleurs ont pénétré dans le bureau de postes par le® fenêtres. BALKANS Bruit de démonstration navale en Albanie Saint-Pétersbourg, 20. — En présence de 1 état d'anarchie qui règne en Albanie, la nécessité d'une intervention quelconque aurait été également envisagée à Saint-Pétersbourg ; mais l'aocord, il semble bien, avec les autres puissances, cette intervention se manifesterait d'abord sous la forme d'une démonstration navale. D'ores ot déjà la Russie est disposée à suivre ce que pourraient faire, dans cet ordre d'idées, la France et l'Angleterre, et le cas échéant, l'ordre serait donné au croiseur Olcg, qui se trouve actuellement d'ans les eaux de la Méditerranée, de se rendre sur les côtes albanaises. Les bruits d'alliance turco-bulgare Constantinople, 20. — Fethi bey. ministre 'à -Sofia, dément tous les bruits d'une corrélation entre son voyage et des pourparlers en vue d'une alliance turco-bulgare. Il assure qu'il réglera pendant son séjour certaines questions concernant la juste application du traité de Constantinople. Izzet pacha compte partir samedi pour l'Italie. Les Grées fortifient Tenedos Constantinople, 21. — Le Tasvinfkiar apprend que depuis quelques jours les Grecs fortifient Tanedos avec des canons et des mines sous-marines et y rassemblent des vivres. îJcvacuatio,- de l'Albanio Albinos, 21. — On déclare ici qu'il est inexact que les troupes grecques aient évacué Goritza et Colonia. Le pcjucio-complot c?e Salonlque Sofia, 21. — Au sujet des bruits suivant lesquels un complot aurait été projeté contre la personne du roi Constantin, on déclare dans les cercles macédoniens autorisés qiu'on ne connaît pas les individus dont les noms ont été cité,; et on fait remarquer que la police de Salonique s'est contentée d expulser deux de ces individus sans pren-ore d'autres mesures contre eux. ETATS-UNIS Contre les trusts Washington, 20. — Le président Wilson a donné lecture au Congrès de son message réclamant une législation contre les trusts. Le président a demandé au Congrès d'aborder le message dans un esprit de collaboration amicale avec le monde des affaires, attendu qu'il n'y a plus antagonisme- entre les hommes d'affaires W le gouvernement, ot que des deu<% côtés on est- disposé à faire preuve de bonne volonté, afin de mettre les procédés commerciaux en (harmonie -avec les lois que demande l'opinion publique. AFRIQUE DU SUD La grève Johannesburg 21. — Une grande réunion de notables a eu lieu sous la présidence du maire. I] a. été décidé de demander aux autorités de profiter de l'état de siège pour prononcer la déportation contre tous les dirigeants de la grève. La réunion a, en outre, demandé que le Parlement vote au plus tôt une loi déclarant illégales les grèves qui portent atteinte au fonctionnement des services publics. D'autre part, le secrétaire général du Syndicat des mineurs du sud de l'Afrique déclare que les mineurs du Syndicat du Transvaal ne reprendront le travail que si' on lève l'état de siège, à moins ouo Fédération des syndicats ou encore le Syndicat des mineurs ne vote la reprise du travail.HATTT î.a révolution triomphe New-York, 20. — Un télégramme de Cap-Haïtien dit que les troupes du gouvernement; ont été écrasées par les rebelles aux environs de la ville et se sont enfuies en désordre. Le ministre de la guerre s'est réfugié sur un vapeur. New-York, 21. — Une dépêche du Cap Haïtien signale que les révolutionnaires investissent cette place. Afin d'arrêter l'effusion du sang, les autorités ont engagé aujourd'hui des négociations.I.e croiseur Nashvillc a reçu l'ordre d'appareiller pour le Cap Haïtien. Dernière Heure Berlin, 21. — Le conseil de guerre a rendu son jugement en revision du procès Krupp du 5 août dernier. Les lieutenants artificiers Schleuder et Ilinst sont condamnés chacun à trois semaines d'arrêt de rigueur ; l'ouvrier artificier Schmidt est condamné à quatre semaines d'arrêt simple. Pour le lieutenant artificier Tillian, une partie de l'action iudiciaire est abandonnée. Pour le reste, Taccusé est acquitté. Le premier secrétaire de l'intendance Pfeilïer est acquitté. •X* Munich, 21. — Ce matin, le sous-officier aviateur Schweizer, de Nuremberg, a fait une chute sur l'aérodrome de la station d'aviation de Schleissheim. Il est tombé d'une hauteur de 35 mètres en prenant un virage. L'aviateur est mort sur le coup. L'appareil est complètemnet détruit. Londres, 2U. —- Les porteurs de charbon et les 'camionneurs de Londres, au nombri : de 7 «à, 10.000, se sont mis en grève uujour : d'hui. Plus de 200 dépôts sont atteints pa; la grève. Les grévistes demandent une aug rnentation de salaire. •M- Plymouth, 21. Le sous-marin A-7 a été retrouvé à 23 brasses de profondeur, g£tQn_les_uns, à 33 brasses selon les_autres. Le Gouvernement des curés Jamais le caractère sectaire et confessionnel du gouvernement que nous subissons n'a éclaté plus clairement que dans le débat provoqué par l'interpellation de M. Brunei relativement 4 la campagne d intimidation poursuivie par les missionnaires du Congo. Abandonnant son ; collègue, M. Renkin, qui avait, cru pouvoir se faire, avec la prudence nécessaire ,1e défenseur du pouvoir civil et des fonctionnaires calomniés par M. Brifaut, le chef du cabinet M. de Broqaieville, et le chef de la droite, M. Woeste, se sont trouvés d'accord pour places les missionnaires au-dessus du pouvoir civil et pour féliciter M. Brifaut, ce triste personnage, de sa courageuse attitude. U suffit pour s'en convaincre, de lire les conclusions des deux orateurs que nous venons de citer. ✓ oici celle de M. de Broqueville, d'après le compte-rendu analytique : « Si, me dégageant des misères du jour, » je gravis les sommets d'où l'horizon ap-» paraît 'plus vaste, je déclare que ma »> confiance dans l'avenir de la colonie est » absolue. Nous possédons, d'abord, des » missionnaires dont le dévouement est » sans limite et dont la tâche ne sera plus » entravée ; ensuite, des agents coloniaux » do plus en plus expérimentés et de plus ! » en plus imbus de la nécessité d'une mo-» ralité supérieure ; enfin, une mère-pa-» trie de plus en plus persuadée que l'hon-» neur des blancs est de plus en plus lié à » la rédemption des noirt>. » (Acclamations et longue salve d'applaudissements à droite. — L'orateur reçoit les félicitations de ses amis politiques.) C'est la. proclamation ,sans ambage, de la main mise de l'Eglise sur le Congo. Et l'ordre du jour proposé "par M. Woeste •omme conclusion de la discussion, ne fait eue renforcer cette impression. En voici le texte complet : « La Chambre, » Considérant qu'aux termes .de l'acte de Berlin du 26 février 1&S5, toutes les piuis-samices exerçant des droits de souveraineté ou une influence d'un s 1er. régions africaines pai.* .lediïVâëtos »e-^o;K gaes «ià protéger et ii favoriser 3ans distinction de nationalité ni de culte toutes les institutions et entreprises religieuses, scientifiques ou charitables, créées ot organisées dans l'intérêt des indigènes» et « h protéger d'une manière spéciale les missionnaires chrétiens » et que, par l'article 2 de la conférence de Bruxelles diui 2 juillet 1S90, les puissances se sont engagées de nouveau « à. protéger sans distinction de culte les missions établies ou à établir». » Consjdérant que la volonté du gouvernement, des Chambres et du pays >st de donner à ces dispositions une exécution pleine et entière ; » Considérant que les fonctionnaires et les magistrats de la colonie sont tenus de donner l'exemple complet et loyal des dites dispositions ; » Considérant qu'il y a lieu de condamner comme illégale toute action ayant pour objet d'entraver l'œuvre des mi-sionnaires chrétiens ou de provoquer le (personnel de l'Etat à le faire ; » Confiante da/ns 1rs actes et les déclarations du gouvernement : » Passe à l'ordre du jouir. » (Applaudissements à droite). En Belgique Saint-Erïfaut Voilà donc M. Valentin Brifaut, béatifié par M. de Broqueville ! N'empêche que le ■journal de Bruxelles, il y. a quelques jours à peine, ne le canonisait précisément pas en^pelôrniquant avec lui. Et les plus récents discours de M. Renkin au Sénat et à la Chambre ne nimbaient pas non plus le front du député de Di-nant-Pihiiippéville d'une noble auréole. M. Paul llymans a été sévère, mais juste, pour le nouveau saint et ses apostrophes cinglantes et véhémentes ont, avec vigueur, caractérisé certains procédés que le Journal de Bruxelles avait traités déjà comme ils le méritaient, en excellents tonnes. M. Renkin, d'ailleurs, avait-il été moins afnnma'tif ? Le nouveau saint continuera mardi son nomclie. D'ici là il a le temps de se livrer au charme de la réflexion. Qu'il écoute les conseils de M. Paul Hymans et reconnaisse ses torts. C'est encore le meilleur moyen de conquérir cette sainteté que M. de Broqueville Jui a octroyée un peu, beaucoup, •à la légère, à la. grande joie de la gauche, question des langues Deux nouveaux amendements viennent d'être déposés à propos de la question des langues. Le premier de M'AI. Devèze, Lorar.d et Masson, est ainsi rédigé : « Dans toute école communale, adoptée ou ad aptable, la langue maternelle des* enfants sera la langue véhiculaire de l'enseignement.Lors-que des pères de famille, ayant au moins cinquante enfants en. Age d"école, de. manderont pour ceux-ci l'emploi, comme langue véhiculaire d'une langue nationale autre epue -celle en usage dans l'école, la direction de l'école sera tenue d'organiser pour leurs enfants un enseignement dont cette langue nationale soit la langue véhiculaire. Dans ce cas, l'instituteur, s'il constate que l'enfant ne comprend pas la lan-@ue véhiculaire ainsi désignée de façon à pouvoir suivre avec fruit l'enseignement qui lui est donné, en référera au collège echevinal s'il s'agit d'une école communale ou u I inspecteur cantonal, dans tous les autres cas. Ces autorités, l'instituteur et le père de famille, oésigmeront la section dont l'enfant sera admis à suivre les cours. » Le second amendement est présenté par MM. Troelet et consorts. Il demande que sans exception de régions une section primaire française ou néerlandaise ou allemande sera ouverte chaque fois que des chefs de famille ayant au moins vingt enfants en âge d'^ccle, en feront la demande écrite au iConsevl communal. D'autres propositions naîtront au cours du. débat Il est impossible, dans tous les cas, que 1 amendement Delbeke soit adopté. Il mettrait fin à 1 une de nos plus précieuses li i • bertés et il aurait pour la Flandre 'es coi : • séquences les plus désastreuses. L'institut Buls-Tempels ' ! I,'institut Buls-Tempels, école supérieur de Pédagogie, vient d'être iniauguré à Bri xelles. MM. Max, bourgmestre de Bruxelles Smelten, secrétaire de la nouvelle «cole, e Paul Heger ont prononcé des discours in téressants. Quel est le but de cette nouvell< œuvre scientifique ? Sauvegarder l'institu teur de la puérilité d'esprit, vivifier son in telligence et la préparer aux vues j'ensem ble. La rendre, en quelque sorte, plus ac cessible aux idées générales. Les cours comprendront l'enseignemen de l'hérédité, de la physiologie de l'enfant de son examen mental, de l'hygiène, etc. M. Buis, qui assistait, à la séance — M Tempels était retenu chez lui par îa maladie — a été fort applaudi et félicité de la réalisation d'un, projet caressé depuis longtemps. Cet institut constituera i*n réalité' une sorte d'annexe à l'école normale. L'instituteur trouvera matière à s'y perfectionner.La succession de M. Levio Le journal clérical d'Anvers, le Handels• blad, s'occupe de la succession de M. Le-vie au ministère des finances. « A mesure que l'heure de la retraite de M. Levie approcbie, dit ce journal, plus grande est l'incertitude au sujet du choix de son successeur. Tout ce qui, à l'heure actuelle, est certain, c'est que son successeur sera un député de la Wallonie. » Il est certain également que le titulaire futur du portefeuille des finances ne sera ' pas- M. du Bus de Warnaffe, car la nouvelle de la nomination» éventuelle de ce-lui-ci a provoqué une certaine hostilité sur les bancs de la droite. On rappelle les incidents de Bastogne, où il fut nécessaire de faire appel à. l'arbitrage de M. Schol-iaert, sans quoi l.a candidature de M. du Bus de Warnaffe eût brisé l'union du parti catholique. Maintenant que l'écheviji des finances de la ville de Namur, M. Golen-vaux est entré à la Chambre, son nom est également mis en avant pour la succession de M. Levie. » La Cour des comptes Les observations de la Cour des comptes viennent d'être'distribuées sous forme d'un épais volume. Pour la première fois> la Cour soumet aux Chambres le compte général des recettes et des dépenses du Congo... pour l'année 1908. Mieux vaut tard que jamais. Afin qu'il n'y ait pas de nouveaux retards, ia Cour fait remarquer qu'il serait indispensable d'agrandir ses" locaux afin d'organiser définitivement le service qui sera chargé spécialement de la vérification des dépenses , *8fcioi.,iiatësf' " ' D'après nos renseignements, elle devra prendre patience encore quelque temps. La caisse est vide et les travaux publics s'en ressentent. La crémation Les Belges qui désirent que leurs corps soient incinérés, doivent, par testament, demander qu'il soit envoyé au Père La-chaise, à Paris. Aussi le principe fléchit-il devant la dépense et le nombre de nos compatriotes dont les restes ont franchi les portes du temple parisien de la crémation est-il fort peu élevé. La Ligue Belge pour l'incinération a donc décidé de faire construire un four crématoire à la frontière française, à l-'eignies. Doux architectes de Bruxelles, MM. Ho-messe frères en ont terminé les plans. Il sera terminé au cours de l'année. Le monument comportera un vaste auditorium, des salles d'attente pour la famille et les installations proprement dites inspirées du système en usage en Suisse et en Hollande. La flamme ne touche pas les corps qui se décomposent par l'effet des gaz. Le budget de3 chemins de fer en section centrale Une discussion serrée du budget des chemins de fer a eu lieu, mercredi, devant la section centrale de la Chambre. Tous les membres se sont ipflaints du désarroi des trains tant de voyageurs que de marchandises. M. Jourez, au nom de ses collègues, est revenu à la charge au sujet des taxes relatives aux raccordements industriels qui sont injustement réparties. Il a fait une critique de ces taxes et a établi leur exagération.M. Dallemagne (rapporteur), répondant aux membres de la section en ce qui concerne le retard des trains, a déclaré que cette situation dépend de plusieurs causes ; notamment, de la suppression des primes d'exactitude et le maintien de la prime d'économie. Les machinistes chauffeurs dépensent le moins de dharbon possible en vue de la prime et ne se soucient guère d'arriver. M. Jourez a demandé qu'il soit procédé au dédoublement de toutes les voies ; en Campine, nombreux encore sont 'es chemins de fer où il n'y a qu'une seule ligne. Il paraît que, l'ordre du jour^étant trop chargé, on ne discutera pas ce budget devant la Chambre. Mort du sénateur baron de Giey M. le baron Guillaume de Giey, sénateur catholique de Namur et bourgmestre de SartlEustache, don& l'état de santé inspirait depuis quoique temps de vives inquiétudes, est mort la nuit dernière au cluàteau de Weilien Iez-Dinant. Il était vice-président du conseil provincial quand, profitant du système majoritaire, il s'attribua le siège de M. Félix Février, sénateur libéral, décédé. Aux élections de 1912, le nombre des sénateurs de Namur fut porté de quatre à cinq et M. de Giey fut élu, ce qui donna au Sénat, pour la province de Namur, trois catholiques et deux libéraux. Le premier suppléant de la liste catholique est M. Mincé du Fontbaré, sénateur provincial, à Rosée ; le second, M. Algérie de Pierpont, industriel à Namêche. D'/aucuins prêtent! à U., du Fon.tbaro l'intention d'abandonner son siège de sénateur provincial pour recueillir la succession de M. de Giey. Le baron de Giey, qui meurt emporté par une double pneumonie, compliquée de diabète, était né le 22 mars 1860. La g-are centrale a Bruxelles La gare centrale du métro, à Bruxelles, vient de faire un pas sérieux en avant... sans bouger de place, s'entend. C'est une simple image ! Le projet de cet embarcadère avait été confié tout d'abord à Acker. A la mort de ce célèbre architecte, l'Administration des chemins de fer fit appel au concours de M. Victor Horta. Celui-ci se mit à l'œuvre et récemment il a soumis au ministre des chemins de fer toutes ses épures. M. Van de Vyvère, après un long examen, n'a fait aucune objection en principe et à l'ensemble et M. Horta a été invité à continuer son travail. l- Cette gare résumera les derniers progrè et duns de plus petites proportions égalei certainement les embarcadères allemam e les plus perfectionnés. On sait que la Ge manie bat le record des gares les mieu outillées qui existent dans le monde. M. Horta va s'occuper du décor arch [ tectural de la façade qui doit avoir grand allure. » En Chine L'exode des Belges en Chine continue. Récemment est parti pour la grande Ré publique exotique M. Creplet, chef de sec tion au département des chemins de fer 11 est allé rejoindre le poste d'inspecteu: , de la ligne du Pienlo auquel il vient d'êtn promu. A propos de la Chine l'appropriation d( la concession belge de Tien-Tsin a-t-ell< débuté ? Ajoutons liîue nos îcompatriotes continuent h rencontrer parmi les dirigeants de ce vaste pays de très vives sympat'hies. Pour nos architectes Nous appelons l'attention de9 architectes liégeois sur le concours ouvert pour la construction d'un Palais de Justice à édifier à Monaco-Ville. Une somme de 550.000 francs est destinée à ia construction de cet édifice. Les plans devront être envoyés à Monaco avant le 15 mars. Des primes de 5.000 francs, 2.500 et 1.000 seront attribuées aux meilleurs projets. Le Palais devra être construit dans le style romano-ibyzantin, celui d'une église voisine.Les Evêques et le Tango La Chronique donne aux évêques une leçon de danse qui sera lue avec profit par ceux qui condamnent le tango sans le connaître : A ces gens-là, écrit-elle aux évêques, vous venez de donner une rude leçon, messei-•gneurs de Belgique. Celui d'entre vous qui a rédigé le prudJhommesque mandement contre le tango ferait croire au plus endurci de vos admirateurs que, vraiment, vous n'êtes que des vicaires de campagne montés en grade. Quelle est donc la bigote de promince qui vous a renseignés sur les danses nouvelles? Serait-ce Mgr Rutten. iQiue l'exposition de la couture, à Gand, indigna ? J'ai vu, il est vrai, dans certains bars de j nuit, dans certains music-halls de bas-éta-i ge, des professionnels faire de ce tango une sorte de danse de nègre en folie. Est-ce là que vous avez été vous renseigner, messei-gneurs ? Ce bon M. Rutten s'est-il déguisé pour f.aire la tournée des grands-ducs ? S'il avait j/->. Ta peine d'enauêteV dans-los-mù-mes endroits sur la valse, le boston ou le quadrille, il aurait vu les mêmes professionnels exécuter de la même façon ces danses innocentes. Si, d-'autre part, il s'était donné la peine d'ailler voir danser le tango chez d'honnêtes bourgeois qui ne demandent (ru"là amuser leurs filles, il aurait vu, les danseurs de tango tellement occupés de faire exécuter à leurs pieds des figures compliquées qu'ils ne pouvaient vraiment pas avoir le loisir de penser à ce à quoi les éivèques ne veulent pas qu'on pense. ce tango des salons, messeigneurs mais i* donne bien plus de garantie aux 'mères et aux mans que le boston alangui et vo-uptueux ou que la tournante valse une les propos empoisonnés, mais m aiment le tango ne les permet pas. La Tarification de l'électrieité Voici, te bases de la tarification pour ia «nte du courant de force motrice par le reseau a basse tension, adoptées lundi par le Conseil communal : 1 Avant 1008, c est à dire pendant la pre-mifcre coracession de la Distribution de 1 Uectncite, le pra de vente du kwh., pour force motrice, était de 30 centimes. A partir de 1908, avec la seconde concession, la vente de re courant se fit suivant le pmicipe de 1 utilisation, le prix de 30 centimes étant conservé pour les premières heures d utilisation de la puissance maximum réclamée, tandis que les heures d'uti-lisation suivantes étaient tarifées au prix de 10 centimes. Au mois de juillet 1913, trois tarifications furent présentées au choix de l'abonné Les deux premières étaient basées sur le principe de la durée d'utilisation, soit mensuelle (tarif A), soit semestrielle (tarif B), tandis que la troisième (tarif C) était basée sur l'emploi du compteur à double tarir, c est à dire à tarif faible pendant le jour et à tarif fort pendant les heures de la soirée. On compte actuellement 250 abonnés de force motrice sur le réseau à basse tension : 175 ont choisi la tarification mensuelle par compteur à maximum ; 75 la tarification semestrielle par compteur à maximum ; aucun n'a demandé ta tarifiez tion par compteur à double tarif. Cependant, cette dernière tarification présente de très réels avantages pour la Centrale et le réseau, car elle a pour conséquence de restreindre la demande aux heures de fort éclairage. Pour que cette tarification soit adoptée également, le Conseil a décidé de modifier les termes des tarifications actuelles, tout en en conservant le principe. La nouvelle formule du double tarif sera la->Suivante : Tarif de soirée 50 centimes le kwh. Tarif de jour 25 cent, les 750 premiers kwli. de ''année ; 22 centimes les 1250 kwh. suivants ; 20 centimes les 2.0(X> kwh. suivants ; 18 centimes les 3.000 kwh. suivants ; 15 centimes les 25.000 kwih. suivants ; 14 centimes les 25.000 kwh. suivants ; 12 centimes les 50.000 kwh. suivants ; 10 centimes les kwh. suivants. Cette nouvelle formule donne à l'abonné des résultats plus favorables que celle de juillet 1913, car, avec cette dernière, on xdevait payer les 3.600 premiers kwh. de l'année au prix de 25 centimes, tandis que, maintenant, on aborderait le prix de 22 centimes après 750 kwh. et celui de 20 centimes après 2.009 kwh'. Au lieu de s'arrêter -à. l'échelon de 15 centimes, Fa nouvelle formule descendrait aux échelons de 14. 12' et 10 centimes. Mais, pour qiue cette formule du double tarif soit recherchée, le conseil a décidé de modifier aussi les tarifications par compteur à indicateur de maximum. Les formules A et B du règlement-tarif seraient remplacées par les dispositions suivantes : A. — Tarification» mensuelle par compteur à indicateur de maximum Les kilowattheures des 75 premières heures d'utilisation du maximum enregistré s pendant le mois seront payés au prix de 23 a centimes. ls Les kilowattheures suivants seront payés > au prix de 10 centimes. s D'après le tarif de juillet 1913, le maximum de 25 centimes n'était payé que pendant les 50 premières heures. e B. — Tarification semestrielle par compteur. à indicateur de maximum Les 'kilowattheures des 400 premières heures d'utilisation du maximum enregistré pendant le semestre, seront payés au prix de 25 centimes. ; Les kwh. des î.OCO heures d'utilisation suivantes seront payés à, 10 centimes. Les kwh. restants seront payés à 8 centimes.; D'après le tarif de juillet 1913, le maximum de 25 centimes n'était payé que pour les 300 premières heures et les kwh. suivants se payaient 10 centimes. De plus, on supprime le rabais 'accordé jusqu'ici sur le montant des factures. Cette tarification, présentée comme un progrès, est, en somme une aggravation séneuse pour les 250 abonnés existants qui tous avaient choisi les tarifs A et B. L-a Meuse d'hier calcule qu'un consommateur de 12.000 kw.h. par semestre, avec maximum de 20 kilowats paiera, d'après le tarif B fr. 2.107 au lieu de 1,867 ; en réalité 1 accroissement est plus fort parce que le nouveau tarif supprime la ristourne de m fr., ce qui porte à 2.400 fr. la facture à payer, soit 533 fr. de plus que par le tarif actuel. On relève les prix assez sensiblement, pour forcer les abonnés à recourir au ta-nf C qui n est avantageux que pour les moteurs ne marchant que le jour ; mais jusqu ici, aucun consommateur n'avait choisi le tarif C malgré les avantages qu'il présentait déjà relativement aux tarifs A et B C'est la preuve que ce système, avec compteur à double tarif, ne répond pas aux besoins des consommateurs. Mais il présente des avantages réels pour la Régie-aussi jouit-il de toutes les faveurs dé cette dernière qui a trouvé le truc ingénieux d infliger une amende à, ceux oui n en apprécient pas les beautés. Néanmoins, par mesure transitoire les abonnés actuels, qui en feraient la demande, pourraient, conserver pendant un tenno ï£U a a"9' Ia..1tari!fi,cation qui leur a été appliquée jusqu à présent. Il en serait de mtme des personnes ayant souscrit un «bon nement avant le 1er janvier 1914 ; le terme de deux ans est celui de la durée mini- > mum des abonnements à notre distribution pour la force motrice là basse tension Salle du JOURNAL DE LIEGE | j Epitioii Mm | de § MM. Emiîe FABRY Marcel WOLFERS I peintre et sculpteur. ® A BRUXELLES | Cette exposition sera ouverte tous g les» jours de 10 heures à 1 heure et § d'e £ à 6 heures du soir, jusqu'au ® 1er février inclus. ^ ENTREE LIBRE $ Chronique Locale LA JOURNEE Jeudi 22 janvier, 22e jour de Vannée, St-Vincent.Lever du soleil 7.33, coucher 16.16. Lever de la lune 5.01, coucher 11.00. musees Musée des Beaux-Arts, rue de l'Académie. — Ouvert de 10 à S heures. Musée d'armes. — De 10 à 12 et de 2 à i h. Musée Archéologique. — De 10 à 12 et de 2 à 4 heures. Hôtel d'Ansembourg. — De W à 12 et de 2 d 4 heures. expositions Salle du Journal de Liège. — De 10 à 1 et de 2 à 6 heures, exposition des œuvres de M. Emile Fabry, artiste peintret et de M. Marcel Wolfers, sculpteur, visible jusqu'au 1er février inclus. Cercle des Beaux-Arts, boulevard de la Sauvenière. — Exposition des œuvres de Mmes Iiansy-Putzeys et Mottart-Van Marcke, de 10 à 1 et de 2 à 6 h., jusqu'au 22 janvier inclus. theatres Théâtre Royal. — A 7 1/2 h., un ballet, La Part du F eu et Madame Butterfly, avec le concours de Mlle Fanny Heldy. Théâtre du Gymnase. — A 8 h., tournée Baret, La Vierge Folle. Pavillon de Flore. — A 8 h., Titine est! bizée, revue. Cirque des Variétés. — Tous les soirs, à £ heures, représentation par le Cirque Charles ; les dimanches, jeudis et jours fériés, matinée à 3 heures. mu8i0s-hall8 et cinemas Cinéma Royal (Régina). —■ Music-Hall-cinéma. Spectacle permanent. Cinéma Pathé. — Tous les soirs, à huit heures, cinématographe : les jeudi et dimanche, matinée à 3 heures. reunions et fetes diverses Palais de Glace. — Patinage >.ur glace de 10 à 12 1/2, de 14 1/2 à 18 1/2. de 20 à 23 1/2 heures. Tennis-Club rue du Val-Benoît, 105 : Patinage sur glace. EPHEMERIDE Les journaux s'étonnent : des villes qui, de mémoire d'habitants, ne connurent jamais la neige, sont blanches comme des cités d'hiver de la Russie. Le Nord bouge, il descend, il va à la conquête du soleil. H était temps ! Oscar WÏlde nous racontait. que le soleil était Vennemi de l'art et de la pensée ; il les chassa de l'Egypte, puis de la Grèce cl l'art, et la pensée semblaient curieusement rejettés vers les pays septentrionaux.La. France et l'Italie peuvent reprendre confiance et, nous mêmes, nous pouvons nous attendre à avoir beaucoun dxesurit. et

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