Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1918, 10 Decembre. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Accès à 06 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/xw47p8vm8p/
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Mardi 10 l/ëcembre 1918 UN NUMERO QUINZE CENTIMES Mardi 10 Décembre 101g f ABONNEMENTS r —o>=» Les prix d'ntonnement seront fixés dès qu'il nou# s&rn possfbh iJs teuvlr régulièrement nos abonnés de tu ville et de l'extérieur.■?:rv iD'r^msufT•* — FEUILLE POLiTIQUE, LITTÉRAIRE ET COMMERCIALE, - FOIOÉE EM î?04 RÉDACTION ET ADMINISTRATION : 22, RUE DES DOMINICAINS 2? PUBLICITE " O—• ê£înmeS la lîgTle' fr- a80 «ocloœes „ tr 1 an Avis mortuaires „ fr* j'JJj Avis de sociétés r> »'on Emissions, bilans, rapports, » fr*. 4 00 Faits divers fin » fr" .^qq Faits divers Corps » fr! 6.00 Réparations |uoiciaires »> fr! <!#) (Tarif provisoire) PROPRIÉTAIRES ET LOCATAIRE Le projet de loi visant le paiement de loyers donne lieu à de nombreuses crltl ques. Il se ressent quelque peu die la pré clpitation avec laquelle il a été conçu. So; auteur, M. Vandervelde, semble suirtou avoir voulu donner satisfaction à une ln téressanto catégorie de citoyens lésés pa la guerre, les locataires. Il n'a encore rie] fait pour d'autres, les propriétaires. C'es ce qui explique leurs virulentes protesta lions. Si le problème avait été envisage dans son ensemble, tant au point de vu <les réductions de loyer que des domma ges résultant de la non jouissance des pro priétés louées, l'opinion se 6èrait motou émue. Le projet de loi couvre de sa protection: les locataires et (voici dans quelle» condi lions : Pour ce qui concern» les baux conclu: arant le 4 août 191-4, le locataire ne peu. être condamné à payer qiue la moitié de: loyers échus, & moins qu'il ne soit prouvi que l'intéressé disposerait de ressources suffisantes pour payer lia totalité de Bf dette. Lorsque les baux ont été conclus aprèî le 4 août 1914, le locataire peut être condamné à payer la totalité du montant de? loyers échus, à moins qu'il ne puisse faire prouve que la diminution de ses ressources ne lui permettait plus de s'acquitter entièrement.Le projet de loi prévoit des peines d'em-urlsonnement de six mois à trois ans ei des amendes de 500 à 5.000 francs contre quiconque ferait de fausses déclarations. En outre, les actions en paiement de Itoyers ne seront pas reçues en justice si le loyer annuel ne dépasse .pas : 6CQ fr. pour les immeubles situés dans l'agglomération bruxelloise et dians les commit nos de plus de 100.000 habitants ; 400 fr pour les immeubles situés dans les communes de 50.000 à 100.000 habitants ; 200 flr. pour Zes immeubles situés dans les Communes de moins de 50.000 habitants. Aucune condamnation en paiement de foyer ne sera prononcée si le locataire a trouvé la mort dans un fait de .guerre, s'il a été retenu sous les drapeaux, interné ou Qéporté pour des motifs d'ordre militaire. Telle est brièvement résumée la propo-aît.ton de loi dont la Chambre rient d'être saisie. Personne ne s'insurge contre ïe principe qu'elle établit : 1° jBétot-de paiement de loyers pour les malsons d'un loyer inférieur à 600 fr. ; 2° réduction de moitié pour les autres. Los misères et :les {privations -ane la classe ouvrière a dû subir durant cett* guerre ont été poignantes. Avec une di gnité, un .patriotisme qu'il faut louer, elle a tena.eement résisté aux pressions et au?r corruptions de l'occupant en quête do main d'œuvre. Mais elle n'a pas été seule nfltlr. Tl v 9 $ aussi d'autres catégories sociales furent éprouvées par la guerre, et not ment la petite bourgeoisie qui, réduit ses seules ressources, dut pour vivre lever sur ses économies, s'endetter p être. On ne connaîtra peut-être jamais angoissantes difficultés auxquelles fu en butte tant de ménages de petits b geois qui avaient la dignité et la fierté dissimuler leurs misères. Il s'agit souvent de modestes proj taires, dont tout l'avoir consiste dans immeuble de rapport, dans quelques r sons ouvrières. Lo revenu de ces lo-était leur seul gagne-pain. Quand il ' manqua, ils se virent acculés à une si tton crjflique. Ils avaient trop de c» pour traîner devant les tribunaux les cataires récalcitrants h l'infortune ■ quels ils compatissaient. Ils attenda la fin de la guerre, espérant que l'Etat t drait compte do leurs sacrifices. La fin la guerre est venue, et avec elle la vict des alliés. Les petits propriétaires se ti vent en présence d'un projet de loi qui spolie de tout droit et porte préjuàic leurs intérêts. C'est la déchéance pure et simple p tout loyer inférieur à 600 francs la me des loyers dus pour les autres baux. Et si le locataire se trouve dans une tuation de fortune qui lui permet de pa son loyer ce sera le propriétaire qui de I Pr&uver le fait. Inutile de dire qu'il s matériellement impossible d'adminisi cette prouve, d'autant plus qu'en ces ter or; gam illicite et interlope, toutes les i cautions ont dû être prises pour les di mulor. La,101 telle qu'elle est conçue est une niable prime aux propriétaires sans se puie(s qui ont expulsé leurs locataires in vabl.es. 'Ceux qui ont été humains sont ! gulièrement récompensés. Est-ce ainsi i doit s appliquer la grande loi de solida: dont on nous annonce les effets nierv leux ? Jusqu'à quel point la Constitution r Sf, Priver un citoyen de sa p k»-01 ne Prévoit Que les eau et moyennant une Jn et préalable indemnité. De plus, la rétroactivité que le pre Vandervolde consacre n'est-elle pas contr je à 1 article 2 du code civil ? Le légis teur peut-il disposer du passé ? Le pr eipe des droits acquis peut-il être attaqu )feou!evSe4'( notaient d'<? nrfS. w,amn?e> toutes les charges de ce . ^ïe, 1?i de réparation vont retomï îclasse de la société. C on sf^ire. dC 'a Ioi de so"darité de Espérons, néanmoins, que cette loi p r fiStmfW >ef PWVrtitatrœ, dont" ml 1 ««Jrtout frappés, seront t LL 'lro va!oir ]ours légitimes reve |Les Nouveaux Etati Mil IV t«Tn On peut considérer comme une cl faite la dislocation définitive de l'Emj austro-JDouigroU. Il sera transformé plusieurs Etats dont la Bohème, la U grie, le paya des Ïougo-Slaves qui form avec ia Serbie, le Monténégro, la Bos; Herzégovine;, la £la?onie, la Croatie, : partie de la D&lmatU et de l'Utyrie nouvel Etat réalisant le rêve d/es Serl La grande Serbie existera avec accès l'Adriatique. De cette terrible guerre, ia Hongrie g tira fort amoindrie. Elle perdra une b ne partie de ia. Transylvanie qui devi dra roumaine malgré las démarchas quelques petites colonies allemandes hongroises. Lo Banat de Temeavar sera attribué la Serbie parce qjue peuplé en grande n jorité de Serbes. En Galicie, la partie, polonaise retour: ra au royaume de Pologne reconstitué, territoire des Boithènea ira accroll l'Ukraine ; quant à la Bukovino eJle i réclamée par ia Roumanie, qui retrouve auasi la Bessarabie. Enfin, l'unité italienne deviendra n fait accompli. Le Trentin et le Frioul s ront annexés. Il ne restera qu'une Aut ch*j allemande restreinte, qui regarde: vers l'Allemagne et une Hongie bien din nuée. Maintenant )déjà, alors que les pn.01 veaux Etats -se (font leur nouvelle mais< sans s'inquiéter de leurs anciens maltr et "tyrans, quand on considère avec quel rapidité le bouleversement s'est effectu on se demande comment une monarchie pu régner pendant tant de siècles sur di [•aces aussi disparates. Il est vrai que la dynastie des Hab >ourg disposait de la diplomatie la pli lausse et la plus cauteleuse qui fut a nonde. C'est par des prodiges de ruse, ci ixuauté, de brutalité que fut entretenue 1 division entre les jpeuples die l'Empire ielui-cl divisait pour régner et pour ai iver à ses fins il a pendant des siècle-rovoqué des guerres qui permettaient d'as urer la paix — une paLx illusoire — pen aut trente ou quarante ans. Alors, un >is ce délai expiré, les peuples asservis re r en an t. conscience de leur valeur et di urs droits, il fallait les reconduire à lî Ducherie... jusqu'au jour où les Tchéco lova'ques ont refusé et se sont mutinés. C< it la lin. Ni les massacres ordonnés pai archiducs médiévaux, ni les façons armantes d'un Czernin, ni la politique d'ur apereur présomptueux, ne purent enrayei désastre. Les peuples avaient faim, ils 'aient souffert. Ils étaient mûrs pour la volution. Elle se fit sans trop d'éclats, ab-lument comme se passe un phénomène :>lôgique. Les Etatg nouveaux se virent istant côte à côte, comme si cela avait ijours été. Cela se fit parce que cela vait arriver. Peut-être auront-ils entre eux quelques tits conflits, inévitables entre pays nou-uix oui se découvrent soudain des droits une susceptibilité avant qu'ils aient îscience de leurs devoirs. Mais les puisses alliées 6on| là pour les assister do ra conseils désintéressés et comme il git de races fe-uïie§ génfrsus^» s'évrtl-t à la vie politique, il «st facile fto pré-r que les angles seront vite arrondis et < bientôt cewe partie 3e l'Europe bour-mera comme une ruche active, ïéanmoins, une nouvelle jette une ombre I h™ la J01?,prouvée à l'idée do voir c beaux st riches pays jouir enfin de ia po en ïo o™^6- d? c<s «P" °Joc?e et. en Oahcie. Le3 troupes de légion polonaise se livreraient à des « n M " monstnieui contre les Juifs. L'a Sitrtî. Si. S. S0Urce. aJlemande, mais 1 O" pour nîne h Uno Preclsi<>n telle qu'il n'e on- À rri^vi ? P"? Posslb'e d'en douter era «pi H™0®,1;''?, Lemberg, Przémysl les q>ia ^ p ,6er!icnt livr6s A Ia jue p.olonals se comporteraient, 1 un S» T?" les- A]lenlan<te à Dinant, Ai ibs i Louvain. I.es maisons, les mi? h sy.na®°Ruos seraient mis fi fèi a avec leurs habitants. or- pt^.Î65 faits 30,lt con'rôlés et reconni ot exacts, on sera tenté de dénier au peut) m- polonais le droit de se gouverner. Cependant notre attention est attirée si rt rhiprfn t.roupes allemandes et autr Pnl^l J0^ f,*îT,C0 moment retirées de 1 x et 1 Ukraine. Nous savons pa ia "Pé™noe comment se comportent Je me a le""aIldes en retraite ; enfin, con me nous le disions plus haut, nous tenon la noufvellc de source allemande... Est e ra rïïf' Par hnM,ard' l'agence AVolH attribue sat dpo ?"S Pol?nals, Jos cruautés alleman ra ^^ ^ rentrerait assez bien dans sa fa 1U çon d agir. m ,pJLn',ln est pa? Probable que là-bas "T 'famalheureux juifs sont soumis à une ter ri- fiilf "eS de ■ plus' ^ Puissances al ■ liées ont dém pris des mesures de protec a tion, nen doutons pas. 't- La Pologne commencerait sa nouvelle vh sous des auspices bien misérables !... Or m fiif? • mi>eux d'lin Peuple chevaloresque qu ^ fut lui-même si longtemps opprimé. Sous - Peu, 1 ancien territoire sera reconstitué é oPiC oC/2^ I? ainsi l'a préconi-n uSD®,Pre?Wenî AV'is°n « y aura là pour a e Polonais autre chose à faire que de briV „ ?3 ,1"ar«8r3 juifs. Ce n'est pas à d aussi misérables jeux qu'il va falloir pas-3- j ser son temps. a a Comment les Allemands traitaient leurs prisonniers de guerre A juste titre. La presse f.nglaise et française s émeut de l'état lamentable des pri-Boruuens qui rentrent d'Allemagne. Ils reviennent en haillons, mal entretenus • leur maigreur et leur faiblesse racontent élo-quemment les maurni» traitements, les privations qu'ils ont eu h subir. Cette constatation est surtout vraie pour les malheureux qjui étaient détenus darts l'étape ou à 1 arrière du front. i'?n*es aiI^re,s» séjournant dans les camps a Allemagne, nous reviennent mieux vêtus, relativement bien portants, ce n'est sert©? pas au régime allemand <ru'ils le doivent. . es'* aux colis de vivres envoyés par les oeuvres- et leurs parents, c'est grâce aux ^,1S î^i Havre en biscuits et en linges. Sa.ns 1/interveaitïon des pouvoirs publics en leur faveur, il n'est pas de doute qu'ils soient morts do faim. Voici cS3îeIle éfcait la ration officielle du camp : 200 grammes de pain, 3/4 de litre de soupe à midi, 3/4 de litre de sou ne au soir. £&£ StaAla PluPart du temps immangeable : il fallait le robuste appétit do nos jeunes geiis pour le dévorer • que de dé-rangaments d'estomac, crue de* dvssenteries n ' -t q pas causés. Quant à la soupe invariablement composée de rutabagas et'de ca-rottes fourragères, elle était franchement ré- ' i pugnante. Quand on découvrait les tonneaux 'Q 011 1(î rutabaga férlhènlait, il s'en déea dKJ un.e ot{eui' nauséabonde. A titre d'extr; prisonniers recevaient do temps en t( une espèce de boudin renfermé dans boites de fer, tellement avancé qu'il eu impossible de s'on servir. De temps à qui ♦ c'était de la Soupe au hareng moules ou au phoque, Inutile de dire <] l, laissait cê3 immondes ratatouilles aux nré* ■8 seu^s. les dévoraient ceis ont Vras Russos toujours affamés. rel était l'ordinaire du camp. C'est , co'a que lcc pauvres diables, anémiés ies de3 mois, des années do prison, devi ont récupérer leurs forces* Il frJlait les mr- arriver, au cainp, l&j détenus : lé teint • da me, les jambes flageolantes, le cdrps rr tri deo brUti'-litéô dont ils avaient été né- times en prison. Les geôles d'Aix-la-' un pelle, de Cologne, de Iiheinbach, poui ^aî- pas parler de celles de Liège ct de Charl rers ont vu défiler des multituaes de mai eur <Tui, entre leurs murs cellulaires, devf ua- subir non seulement les mauvais tr. jaur ments de leurs bourreaux, mais encore lo- les tourments de la faim. les- A Aix-la-Chapelle, les prisonniers éta lent Parqués dans do véritables cages en fer ien- on les laissait sans nourriture des j fie entiers. S'ils protestaient, les geôliers jire véritables tortionnaires, arrivaient ai ou- barre de for pour les rouer de co les *.y avait là de tout jeunes gens dor i à enmo avait été de chercher à passe; frontière pour aller servir leur pays, our r0s Allemands ont toujours retfusé iti(5 fairo. moindre distinction entre les sonmers poditiques et le.> prisonniers fj„ c Si- commun. Ils parquaient les uns et les yer tr^f daJlw la même cellule, dans la m vra ®a le' astreignant aux plus infâmes cont era es e^^siionnêtcfe qui n'avaient pas m< rer ^ supplice. Les voleurs, les bandits ips- bassins, voisinaient avec les nôtres! »ré- î10 Se gênait mémo pas î-our v mêler ssi- ««uts de l'armée allemande. Un m mot, une même injure servait aux bo< vé- pour désigner les prisonniers : Schwe m- fete, p est à dire tas de cochons. Nous ét sol- ^,s 1,ldistinictement des schweihereie. tin- Quand la première avance anglaise, Tue no,r,4 d0 la France, obligea les Allemanc -ilé ?'uitter. la -viUe de Looze. il fallut évac eil- tf Prisons de la ville. Messieurs les cnes ne trouvèrent rien de mieux que de amener un beau jour au camp de Se m- fn VVestphalie. où se trouvaient deux «po trois mille civils. Il y avait, parmi les i sionnaires de Looze, tous les produits ] sibles de la criminalité française : vole escrocs, faussaires, satyres, assassins. L c^mp devint le théâtre des scènes les i ignobles. Les artistes du coup du père Fi in" f°ls 0tI,clu. yol-i,l-la-tire ne se faisaient t ô faute d'initier leurs compagnons de ca -- vité à leurs petits talents et d'orgaaiiser 0 séances de démonstration tout à fait ■ liantes. I u0ilà comment les grands apôtres de >ei Kulture appelée à rénover le monde t; ?st taient leurs prisonniers de guerre, nt Four le moindre prétexte et parfois s, aucun motif, des peines disciplinaires fr ra paient des camps entiers. Il y a quolo es mois, au camp militaire de Senne, on p a- vait voir les soldats français tourne* d; n- la cour en portant au dos vingt-cinq ki de sable. Cela s'appelait les représail Cette stupide punition leur était in.flr^ô' m» réponse h d'autres mesures prises par Finançais vis-à-vis des prisonniers a, cg mands. I^s représailles s'étendaient mê ix aui ,vivi'es- Les commandants de camp se se gênaient pas pour suspendre la dis' la des colis. Il y a six mois, les Beh et les Français ont été Drivés des biscù n. menant du Hâvre, à la suite d'une prétend diminution de ration de pain danis camps en France. Le camp de Holzminden. qui <ut à c tains moments un petit éden, si on p« i-" $lr?' s i6.st vu 'brusquement supprimé ton distractions, toutes réjouissances. Il fall des ouvriers aux usines à munition?. Arupip, et on s'Imaginolt que l'ennui va; " crait leis résistances des prisonniers. Comi > il non fut rien, ce fut alors le régime i travail forcé, et tous les civils, sans d ' tinction d'âge, de position ou de santé i rent envoyés les uns dans les tourbièn les autres dans les briqueteries les autr r dans l'es mines. C'est grâce à leur sant* er> U^,1C à un moral excellent, que la pl a part d entre eux n'ont pas laissé leurs r dans ces baignes maudits. s > Les Allemands ne se faisaient pas d'ill - sion sur les crimes de lèse-humanité do s us se rendaient coupables. Ils prenaie s Jeurs précautions pour l'avenir. Avant < . libérer les prisonniers, ils avaient bien <*>: de leur i&ire signer une déclaration par 1 . quelle ils reconnaissaient avoir été bic nourris et bien traités dans le camp. Quelle ignoble comédie. C'était une v ntab-e extorsion de signature. Une tel - déclaration que démentent les témoignagf de milliers de victimes, est. sans v-aleur ai cune. Mais le procédé d'intimidation m» en valeur la fourberie allemande D. H. Autour de l'Armistice Comment !Os Anglais traitent leo pi-isonnies-® alismancîi Concernant les prisonniers que nou ^°iL0Ulrfenir d'Aaemagne dans un auss Si n„1 I ^0IC1 Une s'mPle petite note offl ciedie anglaise : SnSïiîi 1 "e de, Man deuï eamps ont ét< installés iiour les prisonniers allemands lis contiennent iiC.000 hommes, dont le » situation sanitaire a toujours été excel-JZnVH ,fnérai- La mortalité n'a jamais dépassé trois pour mille pa.r nnnée alors la P°Pula«on de l'île, elle est oi dinairemont de quinze pour mille i >. hinres prouvent quelle différence de ™ ??!?,at sulnssaient les prisonniers selon qu ils étaient pris par les Anglais ou P-ar les Allemands. Ne nous étonnons pas si,, prooiiamement, ceux-ci reculent épou-vantes devant ie total rids comptes à rendre lonim moralement et personnel- un grénera! français a Berlin Francf0ne^aphi9 tle Derlin à la Uazctle de « Le Cénérai Dupont, chargé de l'orsra-msation du transport et du rapatriement des prisonniers français, est arrivé à Ber- arr'linnihi au Palais de l'ancienne amna^sade de France. » Mise sous séquestre cies biens appartenant à. des sujets oncismio Un arrété-loi pris avant l'évacuation de notre terntoire mais qui, aux termes d un arrêté générai du 8 avril 1017, entre en vigueur sans nouvelle publication dès le jour de la reoccupation dans chaque partie' du J pays, met sous séquestre tous les biens - t} intérêts appartenant à des sujets de na- 1 ;eait tions ennemies et non pas seulement , les biens et intérêts allemands. imps L'article 2 de l'arrêté ônumère certai des biens qui doivent être déclarés mais ce t tic ©numération n'est nullement limitati.v« au- tout doit être déclaré et est mis sous ! aux quostro. ÉiF°^te Personne qui connaît l'existence (i nnn i6lls et jntéréts est tenue de les c clarer au Procureur du Roi dans la qui avec zaine de l'entrée en vigueur de l'arrt nar sous Peino dim emprisonnement d'un ient cinq ans et d'une amende de SOO à 20.C voir trai\°?Y ou d une de cos Peines seulemei blê- délai de déclaration peut être proro. eur- P°ur une durée d'un mois maximum par vic_ Procureur du Roi. :ha- . Sont spécialement astreints â la déclai • ne ,inn ^es détenteurs, possesseurs, gérant ïroi ^ardeurs dos dits biens. tyrs Les séqiiestres sont nommés par le pré: ient dent du tribunal de première instance, îifce- tous LG Congrès de !a Paix Londres, 3. (îlàvas). — M. Balfour, înte ient viewé, a esquissé ses vues sur la conî , où rence de la paix. Il croit que l'assemtl jurs <rui se tiendra ce mois-ci à PariS, sera pl de tôt une réunion préliminaire. La conféren més ofllcielle des gouvernements alliés se tie ups. dra au Commencement de 1919. La secon< t le conférence établira toutes les clauses ir • la portante*; du traité. I.es représentants ennemis seront appel de & ratifier les traités. pri- Suivant M. Balfour, la question la pli roit importante que la conférence aura à di au- cuter aura trait à la création de la Ligi '-me des Nations. Elle est d'une nécessité vital acts il serait intolérable que l'Europe et l'Am ri té rique ne prennent pas les mesures pour er les pêcher de nouvelles guerres. On A une question concernant la Russie, J eus iiailfour répond qu'il est difficile de se re; âme dre compte de la situation réelle, ■hes Nous avons rompu toute relation avïc t ne- gouvernement bolcheviste. La conférence < ons la paix aura à régler la position à prend r au Réclamation de la Pologne ts à. Rome, 8. (Havas). — Le représentant d •uer gouvernement polonais, à Pola, vient «IV Bo- voyer à l'amiral Cagni une note dans les quelle il rappelle la participation de la Pi nne logne dans les frais de construction et c ou conservation de l'ancienne flotte austro-hoi ien- groise ct fait valoir les droits polonails e cas de liquidation éventuelle. Le c»— — •lus g DANS L'IILEIMNE OCCUPE] znm ïdi- LA VIE" A înX-OtCIIAPELLË 'ai- Louis Piérard, dans e Soir : « La proclamation du général Beaurair ms commandant l'infanterie de la cinquièm ap. division belge, proclamation qui a recou ,ies vert sur les niurg celle du colonel Gracia :>u_ marque déjà quelques adoucissements. Le ms journaux peuvent reparaître, en se sou los mettant, tien entendu, à la censure, es. Les habitants sont tenus de rentrer ohe eux une heure -plus tard c'est-à-dire à 2i les heures au lieu de 19. Los cafés, restau le- rants et débits de boissons, qui étjaien ine restés fermés depuis dimanche, sont ou ne verts maintenant de 11 à H heures et di ri- 17 à 20 heures. Rien de plus savoureux ï'es que le spectacle de nos jasscs buvant de h îts bitre, agréable ma foi. dans les grande: ue -brasseries, à côté des civils allemands don les ils ne se préoccupent guère. L'heure belge est l'officielle. Nos soldat^ bénéficient di ?r- libre parcours sur les tramways, ut Cependant, on continue à ' nous saluei £s jusqu'à terre et à faire preuve vis-à-vis de ^ a une complaisance rare. Ce soir, à i0 i™®1 où nouis dînions, un orchestre de I ziganeg a joué Sambre-ei-Meu3c. Pas un ne Allemand présent n'a protesté. Que nous qU cle PIus ? La Deutsche Bank nous donne UZ marks pour 100 francs fran-u- çais. » ts, es A PROPOS DU COURS DU MARK u- L'ordre qui suit a paru sur la circulation 5s monétaire en pays occupé : Le régime des allocations des troupes tel-n- ges en pays allemand occupé restera le mê-it me que celui appliqué jusqu'à présent en it territoire belge. Ces diverses allocations con-lo tinueront jusqu'à nouvel ordre à être payées n suivant les conditions actuelles. Il sera or-v ganrsé, conformément aux instructions du n caef de corps, un ou plusieurs bureaux de change dirigés par les officiers payeurs, i- Les bureaux assureront aux officiers et e soldats la possibilité de convertir les francs « en marks et inversement. Les échanges au-i- ront lieu.au cours officiel fixé jusqu'à nou--t vel ordre pour le mark à 70 centimes. En outre, les dépenses que l'armée aurait à ef-^iacô sero"t payées on marks. l est très bien pour l'avenir, mais pour ' ],e Pr«sent ? A-t-on songé au stock de marks des officiers et surtout des soldats ? , Le îait que ies paiements ont toujours dû être versés en francs, indique à suf-nsance que la réserve en marks de nos militaires, lom d être épuisée, n'est même pas entamée. Dès lors, il n'est pas possible, , pensent nos soldatfe, que la question ne soit pas résolue immédiatement et équitable-: ment. ■ ^ ^0U<LS 1?,arks ont eu le forcé de • >.ne serait que juste que le taux se maintienne. Les soldats ne doutent pas que deis mesures seront prises en haut lieu à cet effet. L'AVANCE DES BELGES La oe division d'armée nous communique le bulletin officiel du 8 décembre • „„'î„ • er' ^décembre, une brigade de cavalerie a atteint Urdinpm. Aucun incident a signaler. » L'ARMEE AMERICAINE Londres, 6 (Havas). — La troisième ar-ni-'e américaine n atteint la ligne Udelho-ven, Doekweiler, Londach, Driesch, Toden-rocii' au nord de Woresbach. M. POINCARE A METZ 8'i 'Havas)- — MM. Poincaré, Cié-Sm'ÏÏï 5 m,i,nistres cIéP"'& et le corps diplomatique alhéte sont arrivés à Metz ce maton. I s lurent reçus par MM. Foch, Joffre, I etain, les autorités civiles et militaires I,e niio^ m répondit aux souhaits de bienve-hW 0Clf e;Prima sa gratitude à la i lance pour la bravoure et la ténacité de a™ée> <lr"!î «t victoire est duo i la col-mon! r°n <x>r Ja e. ^ l'un'té de commanda, ment. L accueil des Aîsaciens-Lorrairis témoigne des blessures infligées par l'annexion teutonique. Il prouve que le cœur de l'Alsace-Lorraine ne changea pas. La visite de Metz laisse la conviction que la tache Jjoératrice ordonnée par la ius- 1 dè l'SanUé^6 dCmain par la conscien<:® ' j es L'AVANCE DES AMERICAINS Londres, 8 décembre. (V. D.) De i n* tachements de la troisième armée amé -te caine ont atteint la ligno Mekkenheim-Ke ■ ; penicn, au sud de Kempenich. | Un éloquent Hommage à la Belgiq a — "'ifHy-çtir lt; M- ,Paul Deschanel, président de ;é Cliambre des députés, dont la mère ét, le une Liégeoise, a consacré dans Exc-cisi cet. éloquent hommage à la Belgique : a- Une ère nouvelle «'ouvre pour la Bel s, que. Son martyre glorieux a pris fin : . crime infâme dont elle a été la victime i ;i- vengé. Belges et Français vont travail! maintenant à édifier un mond-? meilleur le droit no_ sera plus à la merci de la for Apres avoir été à la peine, il est jus r- qu'ils soient à l'honneur. Aujourd'hui, ■ peuple d'e Paris tout entier acclamera '8 ?oi\nd ^oi qui' ^ l'heure la plus terrible 1914, n'a pas hésité ; qui est demeuré p< _e dant quatre années sur le seul lambeau £ terre belge que l'invasion n'avait pas sou J® lé — le grand Roi, symbole vivant de Justice, dont l'Histoire gardera le souver , à jamais. Honneur à Sa Majesté Albert le Paul DESCHANEL. i ÉTRANGER 1- I. FRANCE LE VOYAGE DE M. WILSON A PAR; l„ M. Wilson est impatiemment attendu l0 .Paris. u. Tout le pays se mobilise pour lui fai îiionneur. M. Georges Clémenoeau présidera la d i: légation française. .11 aura à ses côtés ? Pichon pour les questions d'ordre dipl l.- matique ; M. Loucheur pour les problèm >- de reconstitution ; M. Klotz pour les i o demnités ; M. Tardieu pour le règleme: i- des relations diplomatiques. n LA OEMOBILISAT,ION DE LA CLASSE DE 1891 8. — Le Président du Conseil M JHSire do la guerre, vient d'ordonner la 1 ^ bération immédiate de la classe 1891 dar les mêmes conditions que la classe 189 L opération devra être terminée le 20 d' cembre. /Depuis l'armistice i classes oi ?oio f^0£émobiIisées : les classes 188' 188S et 18S9 le 16 novembre, la classe 189< le 2o novembre. s DECLARATION SOLENNELLE Paris. 8 (I-Iavas). — L'assemblée nati< , nale, réunie à Strasbourg, a voté à l'un; 3 nimité une déclaration présentée par ton - les groupes, suivant laquelle i! ne doit sut sister ^ ni en France ni en pays neutre j * chez l'ennemi, le moindre doute sur le > sentiments d'attachement des Alsacien: * Lorrains à ln Frarîcè et sur leur désir sir ' cère Ûe revenir à la mère-patrie. Cette d< " clara.tion solennelle sera atfichée dans toi ; tes les communes d'Alsace-Lorraine. ; HOMMAGE A LA BELGIQUE Paris, 8 (Havas). — Le Figaro annonc | que la marquise Orconati Visconti a fai don à la Belgique de son château de Gers becke avec toutes ses œuvres d'art e parcs. Cette donation est un gage d'admi ration et de reconnaissance pour les sr<r vices rendus à la France par la Belgique COLLISION DE CHEMIN DE FER Paris, 8 (Havas). —< Le Petit Parisie7 annonce qu'au cours d'une collision d( trains survenue près de Chateauroux, il j eut 68 tués et 151 blessés. HOLLANDE LB KAISER ET LE KRONPRINZ TRADUITS DEVANT UNE COUR SUPREME INTERNATIONALE Rotterdam, 8. (Havas). — Un radiogramme adressé de Lyon au iSiciiw Rotterdam annonce que le gouvernement allemand ne s'oppose pas aux exigences des alliés en ce qui concerne l'extradition de l'ex-kaifeer et de l'ex-kronprinz. Les doux bandits décou-ronnéa serjont traduits devant une cour 6uprêm© internationale. La décision du gouvernement allemand a été communiquée au gouvernement néerlandais.ENCORE LE KAISER L'administration communale de Spa est en^ possession de documents établissant qu'un général hollandais est venu chercher le kai3er à Spa... Ce général aurait, au surplus, logé à Verviers, à l'hôtel du Chemin de fer, alors que cet- établissement" était encore cccupé par les' Allemands. Ce fait a été signalé par un membre du personnel de I hôtel qui Se doutait bien peu de l'importance du renseignement qu'il fournissait il y a quelques jours. La réception à la frontière n'aurait donc été qu'une véritable co-rnédié.LES HOLLANDAIS S'ASSAGISSENT Amsterdam, 8 décembre. (V. D.) — Lo Te. legraaf apprend de La Haye que la direction dos chemins de fer néerlandais n'a pas accepté la demande de l'Allemagne tendant à faire réparer sur les chantiers hollandais les machines allemandes endommagées. Les ateliers ayant assez de besogne' pour le maintien en état du matériel hollandais. ALLEMAGNE L'ARMEE PARLE Amsterdam, 8. (Havas). — Au cours des troubles qui ont éclaté à Berlin, les soldats ont tiré avec des mitrailleuses sur les manifestants.Le Conseil des soldats a adjoint au haut commandement des délégués des soldats en campagne et pris en main la gestion des affaires. II déclare se solidariser avec le gouvernement Ebert Haase. L'armée de campagne s'opposera unanimement à toutes manoeuvres ayant pour but d opposer des difficultés au nouveau gouvernement.Elle réclame une prochaine convocation ae l'assemblée générale et formule le droit le participer aux élections. . LA SERIE CONTINUE Berlin, & (Havas). — On annonce que le îouple grand-ducal du Brunswick, qui a . nis la. fuite, se trouve actuellement à » jmuenaen. HISTOIRE D'UN ANGLAIS A BERLIN lé- M. Russell Taylor, fils d'un magistrat d rl- Liverpool, arrêté à Leipzig comme espior [n" deux heures après la déclaration de guerre vient de rentrer chez lui. Il raconte l'his toire remarquable die sa libération. Les portes de la prison furent ouverte le jour de l'armistice ; lui et un de ses cc l|Q détenus allèrent à Berlin. Dans la capl taie, le peuple était fou do joie. Les fera mes les décorèrent avec des rubans rouges les appelèrent des anges et leur dirent L joie générale de voir la guerre finie, ca ?Pes ,auraient plus à manger. Dans los ca ni ,es orchestres jouaient « Tipperary 0Jî cit. « Home Sweet Home >. Un officier de marine dégradé, allemam % <Ju.i est actuellement à la tête dfu « Con seil naval », les amena au palais du kal £ ser qui se trouve « Unter dem Linden où i„ „fi.,b,riffade ?avaIe 6tait cantonnée dan: ■e iu-iî' ?s soIdats et les matelot; lté g^asaient 0,1 s amusant dans la salle d, 'le tt,^, 1,'0D1ca®lpn <ie l'enterrement des vlcti to 2î?i?.,afflsss; i°ut 10 monde chM •f „ , UN DEMENTI la lancéômDart]t??,br0' {V; D-} ~ U nouveI1' Klie îe« trnn Urnau,x "olonttis Ct seJoi : BÉSpïïrES INDUSTRIELS ARRETES Mullieim-sur-Ruhr, 8 (Havas). — Le Con eeil des ouvriers et soldats a fait arrtt?, hauteU^n h " S'F1 6tf S0US '''""ilpation dt ,iM « inn' 1,3 sont accusés d'avoii fait des efforts pour persuader les Allié-[S d occuper le fiassin industriel. ù AUTRICHE ™ L'AVANCE DES TCHECOSLOVAQUES f 'f -i"ës'de TepliS'; ¥ch^aùeSintroccn: i 'au .s nom do la population allemande. 14 ESPAGNE DEMISSION DE L'AMBASSADEUR ESPAGNOL A BERLIN Madrid, 8. (Havas). _ L'officiel publie i- un deçret acceptant la démission de l'am-i- nassadeur d'Esi>agne à Berlin. Il "sera remis placé par un conseiller de l'ambassade du J. gouvernement espagnol, vu l'impossibilité - de nommer un successeur tant que la situa-. '''of politique en Allemagne lie sera pas nor-, maie. FORTUCSfll. UN ATTENTAT Londres, 8 (Havas). — Un individu a tiré un coup de pistolet sur le président 3 de la République sans l'atteindre. Il a été arrêté. I RUSSIE EN ATTENDANT LA PAIX I^ondres, 6. (Havas). — On déclare offl-ciellement l'entrée des troupes alliées à Ba-toum, Lahon et autres localités transcau-çasiennes. Il s'agit d'appuyer l'exécution des termes de » armistice imposé à la Turquie r et de (aire respecter l'ordre dans les régions dont le sort doit être réglé par le congrès - oe lia paix. ETATS-UNIS LES PERTES AMERICAINES Indépendamment de l'assistance que les Américains nous ont prêtée dans tous les domaines depuis le début de la guerro, ils ■ ont aussi "versé leur sang sur les champs de bataille. Voici les chiffres de leurs pertes au 28 novembre : 58.478 morts ; 189.955 blessés ; l-î.290 prisonniers et disparus, soit au total 262,723. N'oublions jamais t L'ESCORTE NAVALE DU PRESIDENT WILSON On annonce de source américaine : L escadre américaine qui se trouve dans les eaux européennes et qui est placée sous le commandement de Pamiral Sims, se portera à la rencontre du Président Wilson en mer et l'escortera à Brest. Cette force se compose de 9 dreadnoughts et do 30 contre-torpilleurs. Le pavillon de l'amiral est arboré sur le « Wyoming ». Toutes ces forceî navales 'viendront directement de la zûne de guerre. Le chenal du port de Brest sera jalonné par des navires placés sous le commandement du vice-amiral Henry W. Wil-son. commandant des forces navales des Etate-Uiiis qui ont été engagées dans les opérations de patrouilles sur"les côtes françaises. Le « George Washington» est escorte depuis les eaux américaines par le navire de guerre « Pensylvania », battant pavillon de l'amiral Mayo, commandant en chef de la flotte atlantique des Etats-Unis et par 6 contre-torpilleurs de la mémo flotte LE RECRUTEMENT Washington, S décembre. (V. D.) — Le gé-néral March a déclaré qu'il était nécessaire de faire une nouvelle ioi sur le recrutement car la durée de l'occupation par les troupes américaines de pays étrangers est indéterminée et, selon la loi actuellement en vigueur, l'armée doit être démobilisée 4 mois après la conclusion de la paix. Dernières Nouvelles DE LA SOIRÉE ARRIVEE DE TROUPES ANGLAISES Après les Français, les Anglais ; après le bleu horizon, le kaki olair ; après les physionomies ouvertes et mobiles de nos frères de race, les visages glabres, roses, discrètement souriants des Tommies. Une revue de troupes anglaises nous est promise pour cette semaine. 'Des mesures auraient déjà été prises pour régies les grands points de cette cérémonie.Les Liégeois se feront un devoir de réserver un accueil chaleureux à nos tenaces alliés ct de saluer l'Union Jack de leurs \ aoclamattons. 1 PRO Wemoria Un service funèbre ù la mémoire des f militaires de la 3e Division d'Armée tom- 1 ç bés au champ d'honneur aura lieu s 12 décembre, à 11 heures, à la Cat j de Liège. , moitié de .gamclie d.e la nef < . sera réservée aux familles des m décédés. 9 ^ LES DELEGUES DE LA BELGIQU1 CONFERENCE DE LA PAI> l .. *jPS délégués de la Belgique à ] r ference de la paix sont MM. Paul e ministre des affaires étrangères ; , Vandervelde, ministre de la justice den Heuvel, ministre de Belgiciue j tican. * — ■ UNE NOTE COMMINATOIRI , Paris, 9 décembre. (Havas). — Le î cro,i.t sav°ir que le Président du co radiotelégrapjfcé à l'Allemagne un ■ comminatoire au sujet des attentats , commis sur des prisonniers sans dél M. POINCARE A METZ ' Metz, 9 décembre. (Havas). — Ai , réception à l'Hôtel de Ville, ies soci Metz défilèrent devant M. Poincaré, ; sita la cathédrale puis alla dépos i fleurs sur la tv>mbe de M. Dupont t ges, évêque de Metz. La foule acch r l'an cfe, puis chanta l'hymne patriot Après la visite du monument éle /.500 soldats français morts à Me Poincaré partit pour Strasbourg. LA GUERRE, CI VILE EN ALLEMA Berlin. — La situation is"aggrave < en plus à Berlin. Le groupe « Span fait montre d'une audace inouïe. It d'essayer de s'emparer par ruse à teresse de Spandau de 000 mitraille de munitions, mais la tentative a malgré la présence de deux grandej mobiles bondées -de marins et de i ré vol utionnaires. La rentrée die nombreux soldats conservé la foi monarchique et r qiu'un désir, celui de se mesurer a révolutionnaires, n'est pas pour sin la situation. Aussi peut-on s'attend] chainement à de très graves événe SANGLANTE EMEUTE A COLOC Bàle, 6 décembre. — Les pillage sont fréquents à- Cologne depuis le p (ies troupes, ont pris hier une toi plus grave. La garde chique et les de police ont 'dû intervenir contre de des de pillards qui dans la journée nuit ont dévalisé presque tous les £ magasins. Une foule considérable, qui s'était sée devant les magasins de l'Inten eu fut repoussée par le feu des mitr ses : elle se répandit alors à travers U saccageant les magasins de vivres et billemént. Certains quartiers ont d: entièrement isolés par des barrae troupes. ^ 11 y a de nombreux morts et bless< COUPS DE FEU A ESSEN Amsterdam, 6 décembre. .— On r d Essen : Le comma^. ,!e la gCL] annonce qiue; quelques jeunes officie: essaye d'enlever les drapeaux roug. borés au bureau central des postes vant la salle d'attente se trouvant ei a-î a gare. Des coups de feu ont été et H y a eu quelques victimes, mais 1 vinePaS troubIé dans ie reste LES FORCES NAVALES Washington, 9 décembre. (Havas). secrétaire d'Etat à la marine recomn une extension des forces navales pour rer la police internationale. Il exprin même temps l'esnoir que le jour n'es où le m0Dde Verra ^ fin des lités d.armement. UN DEMENTI Amsterdam, 9 décembre. (Havas) -Ministre de Chine à La Haye, inter par télégraphe, déclare formellement voir reçu aucune note de son gouverne demandant le rappel du ministre des •] Bals à I ékin. iBien que de petites diflic surgirent, les relations sino-néerland resteront toujours excellentes. Le Mil ajouta qu'il ne connaissait rien du c entre le gouvernement siamois et le nisfcre néerlandais à Bangkok. (Circulaire de Paris du 9 décembre 1. S. F. du G. 0■ G.) LE RETRAIT DES TROUPES HONG SES DES TERRITOIRES SI.QVAQU Un télégramme de Budapest anncnc< le chef de la mission militaire franchi auressé au premier ministre hongrois note dans laquelle il demande au non commandant en chef des troupes alliée tr-rwtni™ re, aIt dos troupes hongroise; S fovaq.ues, donnant pour ra que 1 Etat tchéco-slovaque a été rec< par les Alliés et qu'il a' le dmTaïï itaué'Z' ■s,-Jovàques en accord ave trait„ ci ai mistice. Le ?omte Karobji < ordnn^Tl6' dé.dare 'lue 'c gouverneme mande exécution de cette LE GOUVERNEMENT SERBE On mande de Laibach à Bile : u Les journaux a.ruu "i ■.i nue le nr Alexandre de Serbie a ajourné son vo\ à Pans pour attendre le retour des h mes politiques serbes à l'étranger afin former un nouveau gouvernement. » L'AGITATION ANTI-ALLEMANDE "'£ A PRAC La population de Prague réagit avec lence contre les éléments allemands d< • nie. ilusieur3 iournanx viennent d'i supprimés, entre autres la « Bohémia » . ici! organe du germanisme dans la ci ■aie tchèque et U arrestations ont été c ... ; Parmi <iies ressortissants allemar cinquante soldats tchèques ont perqu jonné à la Maison du Peuple allemanc fa ont saisi des documents. Le recteuir Université allemande de Prague a " à ses étudiants d'éviter une attitn provocante et une adresse a été envoyée locteur Kraraarez, président du conseil , ninistres, afm qu'il prenne les habita .11 em and s de Prague - sa protect personnelle. JOUVEAUX MASSACRES E'ARMENIE, Le V.oriraerts dit que les nouvelles ues du Caucase annoncont que lors

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Cet article est une édition du titre Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1832 au 1940.

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