Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 04 Juillet. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/9z9086452r/
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Samedi 4 Juillet 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Samedi 4 Juillet 1914' franco en Belgique Un an ■ ïb t , * 6 mois : 8 ir. » ? 3 mois : 4 ir, Franco en Hollande Un an : 22 îr. . » Union postait »• 32 fr. C'n s'abonne au oureau du Journal et dans tous les bureaux de poste administration TÉLÉPHONE 56" JOURNAL DE LIÉGE Ànnoncss. îa iiigTse. S® çenîi. Kéciames. , t » à cent Faits divers. » 0 , * 1 franc Réparations judiciaires s, 3 franca informations financières s 3 franc» A.vis de sociétés i> «mt s«a» 30 cent Smissionso . t. I franc BÊDÂCTIÔM TÉLÉPHONE 9J? FEliiUE POLITIQUE:. LITTERAIRÊ tt COHMERCfALL - FONDEE & f!U RÉDACTION ET A.PMIMSTRATION s. HOULEVAliB DE LA SAIUYENIÈRE, 25 ÉTRANGER FRANCE L'impôt sur le revenu au Sénat Paris, 3. — Le Sénat a continué ce matin la discussion des articles de la loi de finance établissant un impôt général sur le revenu. M. Perchot, de la gauche, estimant que le projet actuel n'est que provisoire, avait déposé un amendement précisant que l'impôt cédulaire sur les revenus des différentes catégories serait substitué, à partir du 1er janvier 1917, aux contributions directes actuelles. M. Ayimond, rapporteur, ayant déclaré que l'impôt actuel, qiui établit une surtaxe n'empêche pas de continuer l'étude de la réforme générale des contributions, M. Perchot a retiré son amendement. M. Touron, du centre, développe alors un contre-projet. Il continuera son exposé cet après-midi. Paris, 3. Le Sénat continue la discussion des articles de la loi de finance relatifs à l'impôt général sur le revenu. M. Touron, du centre, défend un contre-projet établissant des Surtaxes sur les contributions directes actuelles. Il expose que les surtaxes seraient essentiellement transitoires et auraient sur le projet proposé le grand avantage de supprimer toute inquisition et de s'appuyer sur une base déjà expérimentée. Au total, dit l'orateur, les surtaxes produiront 83 millions au lieu des 60 millions qu'on attend de l'impôt sur le revenu. M. Touron conclut en disant que son contre-projet a par avance l'adhésion de ceux qui seront appelés à payer. (Vifs applaudissements à droite et au centre). M. Aymond, rapporteur, expose que tous les renseignements dont les contrôleurs sur le revenu pourront avoir besoin dans le cas do rectification de déclaration, pourront être obtenus sans inquisition au moyen de documents certains concernant les contrai-, actes de vente, etc. M. Aymond insiste sur la nécessité d'accueillir dans le projet les déclarations vo-lontai; es et générales. Il conclut en demandant au Sénat, d'accord avec le gouvernement, de repousser !e contre-projet Touron et d'adopter le projet en discussion. (Vifs applaudissements). M. iNoulens demande au Sénat de repousser le contre-projet. Le ministre fait l'éloge du profet en discussion et affirme que jamais on n'aura le droit d'exiger la pr< duction des livres commerciaux . Le contre-projet Touron est repoussé par 193 voix contre 97. L Sénat adopte ensuite, par 230 voix contre Si, l'article 7 de la loi des finances établi . .-.ont le principe de l'impôt général sur les revenus. condamnation d'un médecin do marine Toulon, 3. — Le Conseil de guerre maritime a condamné aujourd'hui 4 deux ans de prison,, à la destitution de son grade et au remboursement des sommes indûment perçues, le médecin de Ire classe de la marine Belley, inculpé de s'être livré sur le croiseur Waldeck-Rousscau à un trafic de congés de convalescence, d'avoir commis des .*nux en exagérant la quantité et le prix des marchandises et d'avoir soustrait une partie des fonds de l'ordinaire de l'infirmerie. Le rapport du médecin chargé d'examiner Belley avait conclu à une responsabilité atténuée. Les giûves minières Douai, 3. — Les hierclieurs en grève aux mines d'Aniche ont écouté les con'seils qui leur ont été donnés hier soir par les membres du comité du syndicat et ont repris le travail. Les mineurs sont décidés à attendre pour s'y conformer les décisions que prendra dimanche le Congrès de Denain. M Goniaux, président du syndicat des mineurs du Nord, a télégraphié au ininis- . tre du travail pour lui demander le maintien du régime antérieur au 1er juillet sur la durée de la descente jusqu'à ce qu'il ait statué sur les réclamations qui lui sont soumises relativement aux nouvelles consignes.ALLEMAGNE Un procès ajourné Berlin, 3. — Au cours de la séance de ce matin du tribunal qui juge le "procès intenté à l'agitatrice socialiste Rosa Lu-xemiAirg, le procureur général a déclaré que, étant donnés les délais trop courts qui lui avaient été donnés, il lui était impossible de se procurer les actes du conseil ' de guerre que la défense avait réclamés car la pulpart se trouvent dans des garni- ; sons assez lointaines. C'est pourquoi il ré- ' clame l'ajournement du procès. Après de longues conclusions de la défense protestant contre l'ajournement du procès, le tribunal a donné raison au pro- ! cureur général et a ajourné les débats à ! une date indéterminée. Les procès en espionnage Leipzig, 3. — Devant la 2e Chambre du 1 Tribunal d'Empire à laquelle sont réservés : niai prenant les procès en espionnage ont commencé, ce matin, les débats du procès intenté à l'étudiant en chimie Jean-François II msse, Agé de 18 ans, né à Farville, près de Nancy. L'accusé, qui est de nationalité luxembourgeoise, est accusé d'avoir essayé de se procurer à Metz des documents et des dessins qui devaient être tenus secrets dans ■ l'intérêt de la défense nationale. 4 témoins et un expert militaire ont été convoqués. 1 Les débats ont lieu à huis-clos. Le verdict sera rendu probablement dans l'après-midi.ESPAGNE Les grèves Séville, 3. — A La Seabezas, la grève ( s'est aggravée dans de sérieuses propor- , tio.ns. Des groupes de femmes parcourent , les fermes et obligent les jaunes à abandonner le travail. Les ouvriers syndicalistes refusent de discuter avec les patrons, et les femmes envisagent le cas où ces derniers n'accorderont pas la* réintégration des grévistes. On craint alors qu'elles j n'aient recours à la violence. D'importantes forces de gardes civiles sont tenues en , réserve. Les troupes sont prêtes à interve- , nir au premier signai. ROUMANIE Un incident a la frontière Sofia, 3. — On annonce officiellement j qu'avant-hier, trois soldats roumains ac- \ compagnés de 4 ouvriers musulmans ont franchi la frontière près de Kemanlar et , ont commencé à couper des arbres d'un pe- , tit bois situé sur le territoire bulgare. Des , soldats bulgares d'un poste voisin les invitèrent à attendre l'arrivée de leur officier. Les Roumains répondirent par des injures, à l'adretsse de l'officier bulgare et tentèrent ' de désarmer les soldats bulgares qu'ils mirent ensuite en joue. Les Bulgares ripostèrent alors et tuèrent deux Roumains dont les corps sont gardés en .territoire bulgare. Une enquête est ouverte. BULGARIE Au Sobranio Sofia, 3. — Le Sobranié aborde la discussion du budget. Le ministre des finances relève les progrès économiques ininterrompus du pays, l'accroissement ;de la richeisse nationale, ; l'augmentation continuelle de l'épargne publique et des revenus de l'Etat. Les 8.000 kilomètres carrés de la Bobroudja qui ont été cédés donnaient une production annuelle de 76 millions, dont 47 millions seulement. pour les céréales, mais les 28.000 kilomètres carrés des nouveaux territoires donnent une importante production de tabac, avec une perspective beaucoup plus encourageante pour l'avenir. Le budget atteint 261 millions, avec une augmentation de G0 millions nécessités par les dépenses indispensables des nouveaux territoires, les besoins de l'année et enfin le service de la dette publique, dont la partie consolidée s'élève à C27 millions. L'État doit, en outre, 132 millions de bons du Trésor placés à Paris, Vienne et Saint-Pétersibourg, et 150 millions pour réquisitions.Le ministre fait un parallèle avec la Serbie et la Grèce qui,, ;yvec une puissance incomparablement plus faible, on}'} une dette beaucoup plus grande. Il a terminé en affirmant la foi du gouvernement dans Favenir du pays. ALBAN LE Déclarations d'un Américain Athènes, 2. — M. Williams, ministre des Etats-Unis, a fait les nouvelles déclarations qui suivent : Afin d'éviter de nouvelles infortunes menaçantes, M. W illiams considère comme nécessaire de faire de nouvelles déclarations. Il agit ainsi sans entente préalable avec M. Zographos, ou avec le gouvernement hellénique. « Ma première déclaration, dit-il, a été critiquée, car j'avais soi-disant fait peser trop de respoiisabilités sur le prince de Wied. J'ai pourtant appuyé ma thèse sur les faits suivants, que le prince de Wied ne pourrait pas nier ; Le colonel Thomson a été nommé par le prince de Wied commissaire générai à Argyrocastro et à Corytza. Il s'est entendu avec M'. Zographos et des conditions logiques de conciliation ont été proposées. Le prince de Wied, qui dirigeait alors les af- ; faires politiques d'Albanie, ne prenait en nulle considération la commission de contrôle internationale. Dès le retour du colonel Thomson, le mi- J nistère albanais repoussa le projet présenté par le colonel. Essad pacha deman- ( da alors 25,00i/ hommes, afin d'entrepren- 1 dre une campagne contre les Ëpirotes. Le < colonel Thomson lui opposa un refus, en ( indiquant qu'une pareille campagne coû- 1 terait beaucoup de sang, provoquerait des 1 haines religieuses, et durerait de longues années. La 'proposition d'Essad pacha de- 1 meura sans résultat, mais le prince de Wied rappela le colonel Thomson éloignant 1 de la sorte des affaires-politiques le seul i homme pacifique. Le prince assuma ainsi la responsabilité de la situation. Le prince de Wied est pn homme d'un -1 caractère faible, et les puissances qui le ( nommèrent ont assumé également une part de responsabilité. » La commission de contrôle internationale i j est composée de personnes qui ne sont pas ! 1 à nième de créer un Etat. M. Williams i ? les taxe, d'incapacité et n'en excepte qu'une 1 ie ce jugement. (\ Le prince de Wied, dit-il, doit être con- Ll >idéré comme responsable de ses ministres 1 ï-ui agissent seulement nour sauvegarder leurs propriétés au lieu de songer au bien- 3' Hre de la population. \M. Williams déclare que devant la si- f ;uation de Valona menacée au nor4. par es insurgés musulmans et au sud par les Epiroies, il ne manqua pas de conseiller tux notables de cette région, après entente j ivec M. Zographos, de proclamer leur in-lépendance qiui serait réalisée, si l'arrivée v les navires autrichiens et celle d'un dé- 11 égué allemand auprès de la commission nternationale n'avaient point arrêté les né-jociations.M. Williams attire tout particulièrement 'attention sur la situation créée par la 1 narche parallèle des Epirctes et des musulmans lesquels, fatalement, en arriveront lux mains, sans que les puissances puis- ,, >ent. intervenir. Il craint que les musul- !' nans ne marchent bientôt sur l'Epire, pro- y «xrpant ainsi une guerre religieuse. M. Williams ajoute que la ratification de j 'accord de Corfou par les puissances ar- j: •ive trop tard pour que l'Europe r.uisse dé- p 'endre l'Epire. Il conclut mie l'Albanie, au- r ourd'hui encore, est propre au « self go-/ernment » à condition au'elle puisse être f lébarrassée des influences criminelles qui agissent -à Durazzo. Situation critique tl Tu.rkhan pacha, qui ne parait pas avoir e >b'tenu en Italie la promesse d'une intervention militaire en faveur du prince de « Wied, est parti hier après-midi de Rome p H)tir Vienne. En attendant le résultat de p ;a mission ,il faut constater que les choses p /ont toujours plus mal pour son maître, ipoique cela semble difficile. L'aventure de Bib-Doda. qui a abandonné l i lutte contre les insurgés et licencié 1< >es tioup.ets mirdites, est racontée de plusieurs façons différentes. D'après les nouvelles de Scutari, Bib-Doda, aurait été at- "S ;aqué et défait, le 29 juin, par Ahmed | Mali, qui devait l'aider à défendre le prin- ■" •r de Wied ; le 20 au soir, des Albanais' ;h rétiens. en fuite, sàns doute des soldais le Bib-Doda, traversaient la ville de Scu-ari. Par contre, d'après les nouvelles de Durazzo, la bataillé du 29 n'aurait fait en y out que trois blessés, et Bib-Doda se se-•ait entendu à l'amiable avec les insurgés, c Quoi qu'il' en soit, la population musul- v nane de Scutari manifeste une agitation nquiétante, tanclis que les 2.Ô00 'Mirdites i b ;t Mali'f.sores qui « gardent » Durazzo — r m pillant les habitants quand il^ peuvent C — témoignent un vif désir de, rentrer dans eurs villages. . r Les insprgés paraissent être beaucoup L nieux en point. Le colonel anglais Phi- 1: ips, qui les a vyia de près, assure qù'on a le trouve pas chez eux le désordre qui tj existe autour de la résidence princière de Durazzo, et qu'ils sont commandés par v les officiers bien entraînés. Parmi ces of- n iciers, les uns sont musulmans et se dé- ti •larent jeunes-turcs ; mais les autres sont f oiunoaoxes, et ion se demande s ils ne sont pas Bulgares. Urte nouvelle tentative ti-nuo les rebelles Durazzo, 2. — La nuit dernière et la journée d aujourd'hui ont été calmes. Les Aluiissores et lès -Mirdites qui *se trouvent ici ont accepte les mesures de sûreté en raison des \ols et des pillages qui ont eu lieu dans le voisinage immédiat ûe la ville, ainsi qjue dans la ville même. Le prince aurait destiné un million de francs à la formation de la légion étrangère qui .se composerait d'infanterie, de cavalerie et d'artillerie. Le prince Bib Doda a l'intention d'arriver ces jours-ci à Durazizo pour proposer personnellement au prince de marcher de nouveau contre les rebelles. Ses troupes se ra^semnleraient encore à Alessio. Le journaliste anglais Dell, qui avait été, il y a -trois semâmes, fait prisonnier par les rebelles près d EJ Bassan au cours d'un voyage qnil entrepienait dans l'intérieui de 1 Albanie, a été amené indemne, hier, par les rebellés, de Chiali à Durazzo. ij'aprète des nouvelles sûres, des dissensions seraient survenues dans le camp des rebelles. Un millier environ de gens ayant [>ris part au niouvenierit insurrectionnel .l'Albanie sont rentrés chez eux. Ln 'combat a eu lieu avant-hier parmi les rebelles à la suite d'un désaccord. 15 d'en- ( ;re eux ont été tués. Achmeii bey Ali se trouve toujours à i LO-uja. ] Durazzo, 2. ■— 9 h. §oir. — On annonce 1 jue Lw Doda se trouvait hier à Gunzi. Mgr pochi est arrivé ce matin à Durazzo. ^ 1 aurait l'intention de demander que l'on 1 .renne de nouvelles mesures afin de per- iiûttre à Bib .Doua de marcher à nouveau - <--ntre les insurgés. < Luo délégation envoyée par Aohimed bey ' Ji est arrivée. Elle sera probablement ré- c ue domain par le prince. 1 ETATS-UNIS .a vente des cuirasses américains [' a la Urece Washington, 3. — Le cuirassé Maine ap- ; arciilera le 8 juillet pour Naples pour y ml arquer i'éqnipâge et les aspirants de J, Idqliô et pour remettre ce vaisseau à la ^ irèce'. Le Mississipi sera remils à la Grèce Newport-News la semaine prochaine. ^ Un chèque de douze millions de dollars our les deux cuirassés sera payé au mi- ^ istre de la marine aujourd'hui vendredi. ilEXIOli !•] Le protocole de paix r. Mexico, 3. — Le protocole de paix de n' ia^ara-r ails à la signature duquel le ge- cj éral Iiuerta a autorisé ses délégués le 1er p: lillet comporte l'organisation d'une nou- ]e ille confédération mexicaine provisoire. Ce nouveau gouvernement serait consti-té après accord'entre les différents partis rc ïlitiques du Mexique. cj Aussitôt qu'il aura été organisé dans la ipitale à Mexico et qu'il aura été reconnu ',fa xr les Etats-Unis, et les Etats intermé- ef aires, c'est-à-dire l'Argentine, le Brésil ]a le Chili, les relations diplomatiques re-rendront entre le Mexique et les Etats- se nis, ainsi qu'avec les Etats de l'A. B. C. cl( Les Etats-Unis renoncent à toute indem-té et ne réclament aucune satisfaction. Les étrangers qui se sont compromis dans guerre civile seront couverts par une W nnistie. g' On a prévu des commissions internatîo- rc îles pour le règlement des indemnités qiue q( lurraient réclamer les étrangers par suite s opérations militaires. Des protocoles annexés au protocole de r>. iix stipulent nue le général Huerta se re- ' ■era et que la Vera-Cruz restera jusqu'à ' •uvel ordre occupée par les troupes amé- ip :aines. Toutefois entre les signataires de j-paix il y a accord complet sur le point e les troupes américaines seront retirées ?: ' la ville, de la Vera-Cruz ainsi qfue les .vires de guerre américains. Cette interprétation est garantie par les ats intermédiaires. Le .général Carranza s'est également dé-iré prêt à des négociations de paix avec tii général Huerta. s(s La médiation des trois grandes Républies sud-américaines entre le Mexique et re 3 Etats-Unis est terminée par l'accord i'G r le protocole de paix. Cependant, le gou- I)e rnemen.t ftctuel du Mexique et le gouver-ment provisoire nouveau que l'on va ins- sj( lier tiennent à ce q,ue ces trois Républi- re es prennent part en qualité d'intermé-lires à des négociations pour le règle- qV1 m t des conflits intérieurs du Mexique en-; les insurgés et le gouvernement. m, Le représentant des Etats-Unis Washington, 3. — M. Jones Silliman m; rt aujourd'hui pour Satillon pour repré-riter les Etats-Unis dans la capitale pro- n.1: >oire du général Carranza. On croit qu'il ra le représentant personnel du prési- Slt rit Wilson et si l'occasion s'en présente CV offrira son aide pour régler les difficul- 3ÔH î entre les généraux Villa et Carranza. essayera aussi de démontrer la néces- • d'une paix prochaine pour l'organisa- vo m d'un gouvernement provisoire. pa Départ des médiateurs ^ \riagara-Falls, 3. — Plusieurs des média- et îrs et des délégués sont partis hier soir les autres partent aujourd'hui. Lé [,a prochaine conférence dépendra du néral Carranza, qui a actuellement l'in- „ ition d'envoyer des délégués pour discu- „ • avec les délégués du général Huerta sur choix du président provisoire. Un emprunt m; Mexico, 3. — Le Congres a adopté hier projet d'emprunt de 1-0 millions de pesos, tei ou — la e Crime de Sarajevo I abrincvitch avoue le complot fu- Jn mande de Vienne au Daily Tele- le uph : soi Lj nouvel interrogatoire de Cabrinovitch, fui matin, a apporté plusieurs* laits noueux. ij Cabrinovitch a dit quil avait reçu la ue pibe du major Alilan Pribichvic de l'ar- nu i e ' serbe,! cl secrétaire do la Narodna Fr iiyma .société anti-autrichienne. à Pribichvic, dit-on, agissait en tant que Fr ;iébentant du chef de l'état-major serbe, tri est le frère du député croate, Swectozar Ce: ibichyic, et de Valéri'en Prrbiclhivic, qui br. jitué un rôle dans le grand procès de tîq ihison d'Agram, en 1908. ré< Pribichvic a mis en rapport Cabrino- la ch et Prinzip .avec un comitadji. nom- pr i Ciganievic, auquel il a donné des ins- pl îçtions pour qu'il obtînt des bombes à pe rscnal de Kragujevnc. de Cabrinovitch et Prinzip ont obtenu ainsi six bombes et six brownings. Ils avaient à trouver quatre autres conspirateurs. En outre, il fut dit à chacun de tenir une bombe de la main droite quand 1 archiduc passerait, et une bouteille de cyanure de la main gauche, et d'avaler le poison aussitôt après avoir jeté la bombe. Ciganievic a donné en principe assez de cyanure pour tuer six personnes. Cabrinovitch et Prinzip ont trouvé un troisième conspirateur dans la personne d'un étudiant de Belgrade nommé Trifke Grabes. Les conspirateurs se sont rendus à Sera-jevo séparément. Le matin de l'attentat, les bombes furent distribuées. A dix [heures, trois conspirateurs se sont réunis dans une boutique tenue par un nommé Wlei-mic. 1 nnzip a amené avec lui les bombes et les revolvers. Il a donné une l>ombe et un revolver a Cabrinoviicli et à Grabes et leur a également remis le poison. , tnbrafbviwK déclara cju'il y avait éga-leinent trois autres conspirateurs qu'il ne veut pas nommer; Après être restés quelque 9 mmutes dans la boutique, les conspirateurs se sont séparés. Cabrinovitch a pris position près du pont Comaris, Prinzip sur le quai Appel et Grabès à une centaine de mètres de là. Ci.biinovitch ne sait pas où étaient postes les autres assassins. JApi-ès 1 inteirogatoire ,de CaLriiipvitcjh et de Prmzipj des détectives se sont rendus îmniediatemeub dans la boutique du pâtissier dont il avait été fait mention dans les déclarations de Cabrinovitch et ont arrête 1e propriétaire. Dans l'après-midi, Grabes a été arrêté à 1 îacan et a été immédiatement emprisonné.^ Ii a été interrogé durant la nuit. GraJjes a reconnu avoir reçu une bombe, un revolver et du cyanure dans la boutique du pâtissier. Il ne s'c-st pas servi de la bombe, parce qu'il s'était rendu compte que l'archiduc et sa femme étaient déjà mortellement blessés. Prinzip également a fait aujourd'hui une entière confession au juge, et a promis de divulguer demain les autres conspirateur ■ Lorsque le juge lui a demandé pourquoi il in voulait pas les dite tout de suite, il a répondu : « Je dois d'abord mettre un peu d'ordre dans mes idées. Ne craignez lien, je me repens profondément de mon acte. Si je pouvais être mîs en liberté, je traverserais les rues de Serajevo et crierais jusqu'à être enroué : u Que tous lefe Serbes soient brûlés sur un bûcher I » Pourquoi Guillaume il ne va pas â Vienne Vienne, 2. —r II semble qu'aucun souve-am ou représentant des cours étrangères l'assistera aux funérailles. Sur un avis liscret, donné à Vienne, celles-ci seront oin aussi d'avoir- le caractère imposait et e faste attendu. La i 'ison, donnée généralement, est lés iiéiiagement;: que veut la santé de l'empe-cur et sur ce sujet l'influeooe des méde-ms aurait été omnipotente. De i; or livreuses voix dans le public se ont entendre pour déî-hirei $ue la pompe t le cérémonial ne répondent nullement à a, place occupée dans l'Etat par le défunt, .a r,''.irhs->)(/yt voit dans l'absence du Kai-er une protestation contre la mesquinerie es fonctionnaires de la cour. f . qu.s; iicus â Prague Prague ,3. — La police a perquisitionné ier au domicile d'étudiants serves do Pra-;uo. Une nombreuse cori'espondance au-ait été saisie. ■ omment le roi Caroî apprit le drame On mande de Bucharest à la Nouvelle rcase libre que le roi Carol recevait juste-îent en audience l'ancien ministre Stourd-a quand il a reçu la. nouvelle tràgioue e l'assassinat de l'archiduc François-#er-inand et de sa femme. Le Roi, en san-lotant, a dit : « Si c'était possible, je par-rais immédiatement pour Vienne pour as-ster l'Empereur dans une heure doulou-îuse ». La presse russe Saint-Pétersbourg, 3. — Les journaux con-nuent à s., plaindre vivement que la per-k-ution âeibe continue en Bosnie. Le Courrier île Saint-Pétersbourg décla- 2 : 11 faut qu'on sache en Autriche que :;pinioii ru.s.^e suit a.vec^attention les évé-enients de Bosnie. Au nom de considéra-ons i.rhumauité, ajoute le journal, la Rus-,e doit réinplir son devoir envers des frè-3s qui se trouvent sous le joug. La 'Gazette de Saint-Pétersbourg estime ue l'Autriche lance un défi à toute la moi-é de l'Europe orthodoxe. Ces pogroms Let.tent au premier plan la nécessité de la hé ration des serbes et des autres natio-alités slaves du joug allemand. Suivant les journaux, le Conseil des mi-istres, qui s'esit réuni hier sous la présence du Tsar, se serait occupé de la tuation de la Grèce et de la mort de l'ar-liduc François-Ferdinand et de s^s confluences.A la Hofburg Vienne, 3. — L'Empereur s'est rendu en :>iture ù la Hofburg, acclamé sur tout le ircours par le pu'blic. Plusieurs" milliers e personnes ont défilé ce matin devant les îi\-ueils de l'archiduc François-Ferdinand ; de la duchesse de Hoiienberg, exposés ans l'église paroissiale de la Hoîburg. e transport des corps à Astetten Vienne, 3. —« Les corps de l'archiduc rançois-Ferdinand et de la duchesse de ohenberg seront transportés 'ce soir, à ) h. 50, à Gross-Poeshlarn, accompagnés 2 la maison de l'archiduc. A 2 1/2 h. du iatin, les cercueils traverseront le Danu-: dans un bac pour être conduits à Astet-n, où ils seront placés sur des catafal-îes dans l'église paroissiale. Demain, dans . matinée, arriveront à Astetten, par train )écial, l'archiduc Charles François Josepfi l'archiduchesse sa femme, les plus proies parents de l'archiduc défunt et ses cn-nts ainsi ^uc les pius protlres parants de la Lichesse de Hoheniberg. Après le service inèbre, les cercueils seront déposés dans caveau du château d'Astetten et les permîtes qui seront venues pour la.cérémoiJ.e môbrc rentreront à Vienne. Uj-j servico funèbre à Berlin •Berlin, 3. — Ce matin, à 11 heures, a eu eu à l'église catholique Ste-Edvvige une esse pour le repos de l'âme de l'archiduc rançois-Ferdinaiid d'Autriche. Assistaient la cérémonie entre autres le prince Eitel rederic, en uniforme de son régiment au-ic'uien, le prince Oscar de Prusse, la prin-;sse Frederic-Léopold de Prusse, de nom-•euses personnalités du monde "aristocra- • que et militaire, notamment le feld ma-chal Von der Golz, l'ancien ministre de ^ guerre von Heeringen, le Chancelier, le résident du Reichstag et tout le corps di-lomatique. Au château rfoyal, les dra-âa,ux avaient été mis en berne. L'entrée 2 l'église était libre. Mort de M. Chamberlain Une dépêche de Londres, annonce la mort de Sir Joseph Chamberlain, l'ancien chef du parti unioniste, 'décédé la nuit dernière à l'âge de 78 ans. Joseph Chamberlain, l'aîné de neuf enfants, est né en 1836, à Londres. Depuis plusieurs générations, les Chamberlain étaient fabricants de souliers en gros... 11 fit des études moyennes à London Uni-versity College ; à seize ans il entrait dans les affaires et, à dix-huit, partait pour Birmingham, où son père et son oncle Neltle-fold s'étaient rendus acquéreurs d'une fabrique de boutons en bois. Il s'agissait d'exploiter le brevet d'une nouvelle invention .acheté à un Américain. Les débuts ne furent pas heureux et les premiers bilans se soldèrent en perte. Ilfc se relevèrent lorsque le jeune Jiomme, gagnant de l'expérience et des apne>es, fit sentir son influence personnelle. Bientôt l'usine devint la plus considérable dé la région et en 187i Joseph Chamberlain se retirait des affaires ayant passé par sa propre industrie, de l'aisance où il était né à une princière opulence. A partir de ce moment, il se consacra exclusivement aux affaires publiques. Déjà en 1869 il s'était fait élire conseiller municipal de sa ville adoptive. 'L>n 1873, il était nommé maire de Birmingham et, réélu les années suivantes, il signalait son règne de trois ans par une véritable transformation de sa patrie adup-livc.En 187<3, Chamberlain — après un échec à Sheffieid —- fut envoyé au Parlement par ses compatriotes d'adoption. Depuis lors il fut sans cesse réélu. 11 fut secrétaire d'Etat pour les colonies dans le cabinet Salisbury. En I1S95, il inaugura une politiqiue d'impérialisme intransigeant, devant laquelle dut céder, en bien des circonstances, l'influence modératrice du premier ministre. A la fin de 1895 eut lieu le coup de force du docteur Jameson sur le Transvaal. M. Chamberlain se déroba à toutes les occasions de conciliation. Après la paix conclue avec les Boérs, M. Chamberlain, pendant la période de 1902-1903 fit un voyage en Afrique du Sud, dans le but de i?e rendre compte lui-même de là situation. C'est dans l'impérialisme représenté par M. Chamberlain qu'il faut chercher les raisons de la politique agressive suivie alors par l'Angleterre à l'égard des puissances du continent, et, en particulier, envers la Fiance, puis l'Allemagne. Ayant préconisé la politique protectionniste, 'à rencontre des traditions de l'An-gleterré, il fut très attaqué et donna sa démission de ministre des colonies en 1903. I! poursuivit depuis une campagne énergi-nue en'favèur du protectionnisme. En Belgique La R. P. Le parti libéral n'a cessé de défendre la proportionnelle intégrale avec la récupération des excédents. C'est de la pire idéalogie, ont dit les cléricaux, préférant ne rien faire. Or les Hollandais ont trouvé au contraire l'idée excellente après l'avoir fait examiner par une commission d'Etat. Celle-ci a déposé son avant-projet adoptant un système qui permet aux différentes listes d'un même groupement politique de s'unir et d'utiliser l'intégralité de leur chiffre électoral obtenu dans toute l'étendue du royaume. La presse hollandaise l'accueille avec faveur et il est vraisemblable qu'en temps et lieu le parlement l'adoptera. L'exemple ne sera-t-il pas suivi en Belgique ? Le g-enerai Lantonnois Aux prochaines grandes manœuvres, la je division, composée des troupes d'élite :Ie la garnison de Bruxelles, sera mise sous les ordres du général Lantonnois, qui succède au général baron de Bonhomme. Ancien colonel des grenadiers, cet officier supérieur a laissé à ce régiment d'excellents souvenirs. Il le quitta pour se rendre au Congo, dont il devint le vice-gouverneur.En l'absence de M. Fuchs, il dirigea les affaires de l'Etat indépendant avec beaucoup de zèle et de dévouement. Depuis lors il est arrivé rapidement aux plus lhauts grades avancement complètement justifié. Il a commandé la 2e division d'armée à Anvers et est devenu inspecteur-général le l'infanterie. Ll voici à la tête de la 6e division. Aux grandes manœuvres sera-t-il chargé r.le diriger les opérations du parti Sud ? Il se trouvera dans tous les cas à la tête de la plus belle division de l'année, ceci! sans diminuer la haute estime dans lo-Cjuelle les autres Isont tenues. Centres d'aviation Il est toujours question de créer deux nouveaux centres d'aviation, l'un à Casteau, l'autre à Arlon. Celui de Casteau doit éclairer notre ciel vers la France, celui d'Arlon, vers l'Allemagne et la France à la fois. A Casteau., une large plaine sera mise à sa disposition, à Arlon les terrain^ situés le long de l'ancien champ de tir de La- , gland. Dans un avenir prochain ,il faudra augmenter le nombre de nos aviateurs militaires, vu les nécessités d'escadrilles nouvelles. Le recrutement se fera-t-il aisô-[nent, en dépit de la mort de Verschaeve ?t du lieutenant Liedel ? Ce serait méconnaître la brayoùre de nos officiers que d'en'douter un'seul ins-> tant. La loi scolaire Quelques échevins de l'instruction publique se sont déjà réunis pour s'occuper ; des effets financiers de la loi scolaire dans • les grandes villes. M. Jacqmain, échevin à Bruxelles, présidait la petite délibération.File .s'est traduite par un simple échange i'idées. D'importantes réunions lui succéderont, afin de permettre une unité de vues plus étroite entre toutes les communes qui n'ont gag à leur tête une administration cléricale.Jcyeuses-Entréea Le Roi et la Reine feront leur Joyeuse Entrée le dima,nclie 2 août à Namur et le dimanche 30 août, à Arlon. La province de Namur et le Luxembourg feront à nos souverains un accueil enthousiaste et de'be^es fêtes tant à Namur qu'à Arlon marqueront cette visite. A Arlon, ils inaugureront' l'expositioi agricole. Jusqu'ici, aucune décision n'est prise con cernant une \isite du Roi et de la Reine i Hasselt. Peut-être sera-t-elle ajournée à l'ar prochain. <( Le Ctoltre „ à Cologne La pièce d'Emile Verhaeren, Lè Cloître. obtient ^aucoup de succès dans toute l'Allemagne où elle est jouée par Carlo Liten et sa tronpe. Ce mois, elle sera représentée quatre soirs à Cologne au théâtre de l'Exposition. Elle ne pourra que fortifier l'admiration des Allemands pour notre célèbre compatriote. Les Wallons sacrifies Tandis que MM. les professeurs de l'enseignement moyen s'engu...irlandaient, le même Jour, les sous-chefs de bureau et commis-chefs du service de la traction et du matériel ont tenu .une assemblée extraordinaire provoquée par là situation que tend à leur faire l'administration — à l'occasion de l'application de la loi sur l'emploi de la langue flamande, à Bruxelles principalement. De tout temps, lorsqu'un emploi de chef de bureau devenait vacant, le titulaire choi. si était nommé -à son tour d'ancienneté, et l'on voyait des Wallons ainsi appelés à diriger les bureaux des ateliers, aussi bien à Gand, Mtilines, Bruxelles, que l'on voyait des Flamands ou des Wallons occuper les mêmes postes à I^amur, Arlon et Bruxelles. Or, la direction de la traction, n'obéissant qu'aux instructions, est appelée à con, férer plusieurs emplois de chef de bureau à Bruxelles et, contrairement à tous les usages passés — qiui n'ont jamais donné lieu à aucune plainte, — va proposer des agents flamands plus jeunes que les candidats en titre, q,ui attendaient impatiemment la juste récompense de leurs longs et loyaux services et qui de ce fait, se verront dépassés et envoyés dans un bureau de province wallonne. C'est cette situation qui a vivement ému cette catégorie du personnel, qui constitue la véritable cheville ouvrière de l'important service de la traction dont l'administration a tant besoin popr assurer son service avec sécurité et célérité. C'est ce personnel que l'on veut ainsi récompenser en lui infligeant la plus grande humiliation. Or, que viennent de faire les intéressés ? A l'unanimité, sans distinction de Flamands ni de Wallons (sachez-le, messieurs les flamingants), l'assemblée générale a voté plusieurs vœux adressés au ministre ttes chemifis de fer, vœux tendant tout d'abord à jïe pas considérer comme région: flamande l'agglomération bruxelloise.C'est avec calme et la plus grande dignité que les nombreuses questions agitées au sujet de la connaissance du flamand ont été discutées, et l'on, a vu quelle belle entente règne pàrijii ce personnel. Auôsi faut-il espérer crue le ministre ne voudra pas jeter des ferments de discorde parmi son personnel ni briser la carrière de ^es meilleurs fonctionnaires, et qu'il exaucera à leur satisfaction les vœux émis. Manœuvres à tirs réels La 5e division d'armée a exécuté jeudi une manœuvre à feux réels sous la direction du lieutenant-général Ruwet. Un groupe composé d'un bataillon d'infanterie à l'effectif de guerre, d'une • batterie d'infanterie, d'un escad.ron de cavalerie et d'un peloton du génie venant d'Exel, a pénétré dans la plaine par les dunes d'Hechtel et a fait l'attaque d'un groupe ennemi figuré par clés cibles représentant une batterie d'artillerie, un bataillon d'infanterie déployé en tirailleurs, ainsi que des cavaliers exécutant des pointes de reconnaissance. Le matin, la cavalerie et l'infanterie ont effectué des tirs à balles, l'artillerie, postée en arrière, tirait à blanc. L'après-midi, l'artillerie a repris sa position et a tiré à shrapnels, d'aibord sur l'artillerie adverse, ensuite sur les tirailleurs. Toute la division d'année suivit, du haut des dunes, ces opérations du plus haut intérêt. Les soldats ont pu, ainsi, se rendre compte de la situation respective des diverses armes et de leur marche progressive dans une opération de guerre. L'infanterie a pu apprécier l'utile intervention de l'artillerie et la sûreté de son appui — les projectiles portant avec une précision remarquable au delà des lignes avancées de tirailleurs dont les emplacements du matin étaient marqués par des lignes blanches. De semblables manœuvres à feux réels et effectifs de guerre n'avaient plus été exécutés depuis 1911. Une conférence finale a réuni les officiers do la division et les élèves de l'école militaire.Le général de Stein d'Al-tenstein a remercié et félicité ses officiers. La noix palmiste Le Journal du Congo donne ces renseignements intéressants sur la noiix palmiste. Elle est très abondante dans le Moyen-Congo. Mais, à l'heure présente, on n'en fait aucun cas, quoique son prixi de vente en Europe varie entre c60 et 580 fr. la tonne. Cela tient avant tout à ce fait que l'on ne possède pas là-bas les appareils nécessaires pour briser la coquille de la noix de palme qui est très résistante. Si les factoriens possédaient des concasw seurs à bras, ils pourraient vendre la noix de palme et réaliser jaiînsi un gain très appréciable. ■D'après le Bulletin de l'Office colonial, le commerce de ce produit est susceptible d'un développement considérable. Aussi serait-il à souhaiter qu'à l'instar de ce qui se pratique, en Afrique équatoriale française, une entreprise importante prit l'initiative de centraliser à Kinshasa, par exemple, les achats de noix palmistes et de chercher preneur sur les marchés d'Europe.Dans le Moyen-Congo, les centres intéressants pour la production des noix palmistes sont notamment Madimba, Boloibot, YumC/i, Lukokela et Bokala. Les noix brutes avec coquilles seraient payéés à l'indigène, fr. 0.04 à fr. 0.05 le kilogramme. Les amandes se vendent au Pool, fr. 0,30 le kilogramme. ~ Let, grèves dans le Kainaut Comme il fallait s'y attendre, le mouvement gréviste, qui s'était produit à la suite de la diminution de salaire dans les charbonnages du Borinage, n'a pas eu une longue durée. H y avait, jeudi matin, dans la région borainé, environ 4.(XX) bouilleurs j en grève. En présence de cette situation qui devenait sérieuse, des réunions furént tenues»' le soir, entre patrons et syndicats ouvriers. Après un échange de vues on décida la reprise du travail. Hier matin, vendredi, les grévistes se sont remis à la besogne, sauf cependant aux puits 27 et 28 des produits à Jemappes où 44)0 sclauneurs environ continuent la grève en signe de protestation. L'AFFAIRE HELBIG M'. Helbig père communique au Patriote une lettre qui lui est adressée, en date du Par M. le procureur général près là Cour d appel de Bruxélles. Celui-ci annonce qu il demande à M. Fromès «des explications au sujet des faits qui lui ont été signales et la copie .des pièces de l'instruction ». Un télégramme de Conskmtinople, arriva vencjrfxli. à Liège, dît que M. Fromès a entendu trois des témoins à décharge cités par la défense. Le 11 juin — nous l'avons dit — Ch. Ilel-biig a adressé a M. Fromès une requête lui demandant, sa mise en liberté et subsi-di ai rement sa comparution devant le tribunal consulaire, siégeant comme Chambre Si1. _onsei'- Fromès a fait signifier, le ci juin, au détenu, une fin d'e non recevoir aux deux demandes. Cette réponse, datée du 14 juin, a été enregistrée par la chancellerie du consulat belge a Constantinople, le 26. M. Helbig père, à ce propos, fait remarquer que les attendus du .magistrat instructeur visent uniquement des points de droit; on 11 y trouve aucune indication en ce qui concérne les charges que l'accusation aurait pu relever contre l'inculpé. On assure que Me Camauer .avocat de la farpille Ilelbig, ému des accusations portées contre lui dans des télégrammes adressés au Patriote et à une feuille de Liège, a saisi d une plainte régulière M. le ministre de la Justice et M. le procureur général près la Cour d'appel de Bruxelles. Il s'agit de deux télégrammesr disant que Me Camauer a fait répandre dans la presse belge des « calomnies «.publiées par des journaux de Constantinoole. EIBL Pf l DE LIÈGE La séance est .présidée par M. Maisin, yice-président, assisté de MM. Delaite et Laruth. On entend la lecture des rapports prépares ; rapporteurs M.M. Maubach, Jean Roger, Wasson, Dehan, Poswick, Eymael, * \ an Belle, Donnanl, Jaminet, Lohest, Smal, Detfize, Mercenicr, Pierard, Hault, Van Zuy-len, Clément Grégoire, Truza, Le Conseil accorde 2.500 fr. à la Société rranklm pour fêter le 50e anniversaire de sa 'fondation ; 5.670 fr. pour l'ameublement k& ? nouvelle école moyenne de garçons ; 500 francs sont accordés à la société de la Crémation. ■Ce samedi, réunion publique à 3 heures. Chronique Laeale Terrible accident d'auto Deux blessés _ Un mort Dans notre numéro d'hier, nous avons annoncé ie terrible accident d'auto survenu jeudi dans la matinée sur la route de Reims, à 8 kilomètres de Vouziers. On possède, à l'heure actuelle, quelques détails sur l'effrayant panache qui coûta la vie à un des occupants de la voiture et en blessa deux autres. M. Charles Nagant, le sympathique constructeur. liégeois, se rendait en auto à Reims avec son beau-l'rère, M. Victor Stel-lingwerff, le sportsn^an hasseltois bien connu, commissaire de l'AéronClub de Belgique, et M. Paul Maris, rentier à Hasselt, La voiture était conduite par le chauffeur Leblanc ; à 8 kilomètres de Vouziers, dans un virage, l'auto culbuta et se renversa complètement, projetant sur la route les quatre occupants. M. Maris fut retîré de dessous les débris de l'auto dans un lamentable état. Le malheureux avait les intestins perforés. M. Stellingwerfi, gravement blessé à la tête, se trouvait étendu sur la route, sans connaissance. M. Charles Nagant avait une clavicule brisée et des blessures à la jambe droite. Le chauffeur était indemne. Des campagnards accoururent et vinrent relever les 'blessés; ceux-ci furent transportés à l'hôpital de Vouziers où les médecins leur prodiguèrent des soins. Les praticiens purent ranimer rapidement iM. Stellingwerff, mais ils estimèrent que M. /Maris était dans un état désespéré et que, seule, une opération chirurgicale présentait des chances de salut. Et M. Paul Maris dut subir la douloureuse opération au ventre ; il ne put, malheureusement, la supporter et, dans la soirée, il expirait. Le pauvre garçon n'était, âgé que de 38 ans. Très serviable et d'un caractère très allant, il était entouré à Hasselt de la sympathie générale. Les nouvelles que l'on a reçues dans lrf soirée ide JMM.; Nagant et Stellingwerff étaient des plus rassurantes. On attend en ville avec impatience le retour des, deux victimes de ce triste accident.LA JOURNEE Samedi 4 juillet, ISoe jour de Vannée. Translation rSt-Martin. Lever du soleil, 2.35, coucher, 19.59. Lever de la lune, 17,30, coucher, 0.05. MUSEES Musée des Beaux-Arts, rue de l'Académie. — Ouvert de 10 à 5 heures. Musée d'Armes. — De 10 à 12 et de 2 d 6' heures. MUSIOS-HALLS ET CINEMAS Pathé-Palace. — Pont d'Avroy, ancien XValhalla. — Cinéma permanent de 3 d 11 h. Cinéma Royal (Régina). — Music-llall cinéma. Spectacle permanent. REUNION8 ET FETES DIVERSES Kiosque d'Avroy. — AS h., concert militaire.EPIIEMERIDE Le pharmacien a la folie des grandeurs. 11 vend de tout petits cachets d'aspirine et, à l'étalage, il expose un cachet gros comme une boite à chapeau ; ses bouteilles d'eau minérale contiennent quatre verres, mais dans sa vitrine elles ont un mètre de haut. Pour lui, le passant est myope et il lui montre, sur des pancartes,. des punaises pareilles à des crabes tourteaux, des dents cariées qui ressemblent aux méduses des aquariums ou à des mitres épiscopales, des pieds géants avec des cors comme des abricots, et des œils de perdrix comme ceux de Carmen. Le pharmacien exagère ; qu'il laisse ces ré-

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Cet article est une édition du titre Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1832 au 1940.

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