Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 24 Juin. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Accès à 19 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ms3jw87p49/
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...... ÏTN NUMERO CINQ CtiK FIMES Mercredi 24 Juin 1914 •-V5- •«• ^ •'*••• Franco en Belgique Un an : 15 * » » 6 mois : 8 ff. » » 3 mois : 4 nv Franco en Hollande Un an : 22 fr, » Union postale » 32 fr, 0/2 s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉ! ÉPKflNE S67 JOURNAL DE LIÉGE Annonces, s , ia ligne, 26 esai Héclarnes. , , . , > 40 cent Faits divers franc Réparations judiciaires * 3 francs înformations financières * 3 francs Avis de sociétés u peine up» 30 cent émissions, franc EÉDACJTIOK TÉLÉPHONE 911 FEUÏLLE POLITIQUE, LITTERAIRE ET COMMERCIALE. - FONDÉE îti 064 RÉDACTION ET ADMINISTRATION ; BOULEVARD DE LA SAUVEMÉRE, 25 ÉTRANGER » -M —• — "V- _ Fit ANCE s_es trous de Paria Paris 23. — Le ministre des travaux pu blics a ' entretenu le Conseil des ministre des accidents Qui se sont produits à, ^-an à la suite de l'orage du la juin. H aex posé l'état de l'enquête qu il a ordonna et que va poursuivre la commission qui sen incessamment nommée.. Cette commissioi comprendra des membres du Parlement, de conseillers municipaux, des ingénieurs e des représentants des syndicats ouvriers. ALLEMAGNE L'escadre anglaise a Kiei Kiel, 23. — L'escadre anglaise, sous le commandement du vice-ami rai Warrender est arrivée ce matin à 9 heures dans le port de Kiei. Elle est composée de 4 cuirassés et de 3 croiseurs. L'escadre restera jusqu'au 30 juin. -w La contribution de guerre Berlin, 23. — La Taegliclie Rundschai annonce que l'office impérial des finances a répondu à une question du ministère des finances Ibadois que les étrangers aussi bien que les sociétés étrangères devaient être soumis à la contribution de guerre extraordinaire prélevée par l'Empire et qu or ne pouvait se prévaloir de traités de commerce spéciaux entre certains pays étrangers et l'Allemagne. ANGLETERRE Encore les suffragettes Londres, 23. — Une bombe a été découverte hier par la police, sous le porche de l'église Mary, à Reading. Une lettre écrite récemment par des suffragettes avait annoncé qu'un attentat était préparé contre l'église.ITALIE Expériences de tir Rome, 23. — Suivant le Messagero, au cours d'une expérience de tir effectuée à Bracciano contre une coupole de cuirassé par le génie militaire de Rome, un cfcras de 280 a été lancé à 3 mètres de distance avec une charge de 116 kgr. de poudre et n'a fait sur la coupole qu'une déchirure de 25 à 30 centimètres. RUSSIE Dirigeablo détruit Berlin, 23. — On mande de Vilna au Lo-kal Anzeiger qu'un ballon dirigeable militaire surpris par la tempête, a été presque entièrement détruit en atterrissant. Les dix personnes qui le montaient n'ont eu que de légères blessures. SERBIE Dissolution de la Skoupchtina Belgrade, 23."— Le Roi a signé aujourd'hui le décret de dissolution de la Skoupch tina. Ce décret sera lu demain. Les nouvelles élections auront lieu le 1( août. Le Roi partira domain pour les bains et Vragna, où il séjournera un mois. GRECE Une inta> viow du roi Constantin Budapest!*, 23. - Le correspondant spécial de 1'Az Est ^Athènes a ete reçu en audience par le roi Constantin. Le roi a fait des décorations toutefois avec la plus grande réserve, sur diffeientes questions, il a fait remarquer, à | de la note turque, d'après laquelle .mu sulmans auraient émigré de la ; .Nouvelle Grèce, qiue, d'après ce qui a <H4 établi par le gouvernement grec. 50,<XX) musaiïPans seulement ont émigré de la tMi&cédoine grop que, les autres ont émigré de la Nouvelle Serbie. L'émigration musulmane était à pré, voir ; il y a eu une clause spéciale» à c& 6ujet dans le traité de paix gréco-turc. Le roi a donné l'assurance que la Grècg ne voulait en aucun cas provoquer la guer« re ; dans le cas où une guerre serait inévitable, la Grèce ne viserait qu'à des conqu^» tes morales. Comme le correspondant lui faisait remarquer que le devoir de l'Europe serait d'empêcher une guerre, le roi a dit : a l'Europe, semble-t-il, est insuffisamment informée de la cravité de la crise, et les puissances auront du mal à s'entendre en vue d'une action commune, » Le cor. respondant fait remarquer que ce compte, rendu a été présenté au roi et approuvé ,par lui. ALBANIE La situation Berlin, 22. Ofi télégraphie de Durazzo au Berliner Tag°blaït ; Des nouvelles très iiWttitJtantes sont arrivées de l'armée du sud. Les troupes opé-x'tttit contre les rebelles au sud çoun d'eau Gemer-y, sous les ordres de B^gstu bey, du i^klasch et de Nussedme ibey Vio-ra. ont ûti battues r>ar Ijes msurgés eu ont été repoussa au nord du fleuve Ge- La situation esvt corn plty t^e- par le fan que i.§> cii*3' Prink Bib-Doda n av^n^f que lentement, fl .est en ce moment à .1 est & Sïnitm, et j.l & demande au .gouyernemem uiy canotf,. Qfi a commence par le lui refuse?; puis on le mi ;i accorde. La trêve a'ornées «conclue auj^yrd hui ex pirera mercredi matin, kp p/'i'ic.e esj prêt à accorder aux rebelles une a>/)bistie générale si ceux-ci acceptent ces conditions bien que les insurgés soient deyen^s ML conciliants, les conditions du prince îa'ohit g.u,vT"e de chance d'être adoptées pai Jeux ; le demande la livraison des ftLrnaes'ot'.^ès ctoete /la la sédition. ofjHciers 'hô^lancWifl sont très mécontents 'suspension d'annes, parce qu'ils avaient o^paré aujourd'hui ppu velle attaque contre- tes rebelles'de '^ciuak. p&ns le cas où les wftgJigs ne sç sofrileii; j soumis d'ici, mercredi, un nouvel as ^aw. serait entrepris contre av.e« l'appui 400 volontaires. L'am:r4 Tobridge a déclaré que si U\ y<ôbelles ent^c-M /i Durazzo, il ferait inter ve/jlr les canon.1: .<&,* la flotte. Le croie eu ,r alieinaïui fîTeslav a débar qué dix soldats pour protéger la légatioi allemande. 1 îSO blessés sont (fans i\es laza Ttts de la ville ; 60 mc»rts ont été recueifii; ■sur is? champ de bataille et ensevelis. f c>5&c &&& troupes gouvernementales f&ivraazo, 22. — 40 i\. ^ojr. — D'après de! IrjfotiKiaitions reçue® ctu sud, f.cs t TOîlipe: ■'vernem entai es ont été hatcuo.s pai-'iei goi. onr Semeni. Elles on rebelles . ^ t „U cîillc>l1 '"Mandant de la pla ce, ayant acquis la conviction qu'en rai son du terrain broussailleux qui s'éteni entre les retranchements qui se trouven actuellement devant la ville, près du port et les positions des rebelles à Rasbul, il ; avait à redouter une surprise de la par de l'ennemi pendant la nuit, s'est mis d'ac cord aujourd'hui avec le maire pour lancer dès ce soir, une proclamation invitant tou les habitants de la ville qui se trouvent ei possession de couteaux, fusils, pelles, etc-à se présenter demain à 7 Iheures du matn aux retranchements. Le major Krcon a X'in tention de déblayer tout le terrain brous sailleux qui a permis à l'ennemi, il y a I jours- de s'approcher de la ville sans êtr< aperçu. De cette façon, la vue pourra s'é tendre sans obstacle jusqu'au delà de: marais et l'ennemi sera mis dans l'impos sibilité complète de surprendre la ville. Le capitaine Thomson, frère du colonel est arrivé hier pour transporter dans s( patrie le corps de son frère. Déclarations d'un chef insurge Durazzo, 22. — 10 heures soir. — Le kaï makan cheick Hamdi Rubieka, qui a ét fait prisonnier, a fait à un capitaine alba nais de ses anciens amis les révélations sui vantes : Les insurgés du camp des rebelle se recrutent dans les territoires de Dilma Tirana, Pekini, Kavaja et Chiak. Leur nom bre total est de 5.500. Parmi eux ii n'; aurait guère de 3.000 véritables partisan du mouvement. Les autres, parmi lesquel se trouvent de nombreux dhrétiens, auraien été contraints, par des menaces, & fairi cause commune avec eux. Le cheick Hamdi a déclaré qu'il était dé sireux d'engager sas hommes à livrer leur armes sans conditions et à se soumettre al prince. Il a écrit à ce sujet à ses gens uni lettre dans laquelle il les exhorte à se sou mettre, en faisant valoir qu'après avoir ét< arracli>é à son ancien milieu il avait ei davantage le temps de réfléchir et d'exami ner la question d'une façon objective. C'es ainsi qu'il était arrivé à la conclusion qu< la meilleure solution était de se soumettre ses gens comme lui-même peuvent compte] sur la grâce du prince. Le cheick Hamdi a donné cette lettre qu a été perlée aux rebelles à Çhiak. Nouveaux combats Durazzo, 22. — 10 h. 30 soir. — La jour née a été calme. Les navires du port on hissé le grand pavois à l'occasion de l'an niversaire de l'avènement du Roi d'Angle terre. On annoncé que les insurgés, après avoi] entouré le prince Bid Doda, se sont reti rés après la conclusion de l'armistice. Les troupes du prince Bib Doda ayant alors at taqr.é les insurgés et. fait feu dans la direc tion de CMak, le maire de cette localité est venu à Durazzo protester contre la vio lat'it n de l'armistice. Le gouvernement £ aussitôt donné l'oridre au prince Bid Dodc de suspendre les hostilités. iDurazzo, £3. — En dépit de la prolongation de l'aimisticp jusqu'à mercredi matin l'ennemi s'est livré, vers 11 heures du soir à des tentatives d'attaques contre les trou pes gouvernementales retranchées dans leurs positions. Ces dernières ont répondi vigoureusement et les canons n'ont pas tar dé à se mettre de la partie. Néanmcinr-au bout d'une demi-heure, tout était rentré dans le calme. Duraizo serait tombe aux mains des repelles Cettiprné, 23. — 5 h. soir. — Suivant des nouvelles rapportées par des voyageurs venant de Scutari, le gouverneur aurait fait part aux consuls que les insurgés auraient pris d'assaut Durazzo et que le prince de Wied aurait abandonné sa résidence. Es:ad Pacha disparaît Paris, 23. — On mande de Rome au Temps : Es?ad Pacha a subitement disparu. On se demande si. rompant l'engagement qu'il avait pris, il n'a pais réussi à s'embarquer à Bari ou p. Brindisi- de complicité avec ses partisans albanais pour rentrer en Albanie. CANADA La porte de r « Empre&s Le « Stcrst^ci » vendu aux enchères Montréal, '22. — En vertu d'une décision prise par la cour de l'amirauté, le Slorstad, qui aborda dans l'estuaire du Saint-Laurent V.Umpi'css-ot-lreland, sera \cndu aua enchères et ]e produit de la vente versé à la cour. C'est à la suite d'un accord entre 1a compagnie Ganadian Pacific Railway et les propriétaires du Storstad que cette décision s été prise. Au cours £0 la séance d'aujourd'hui de la commission d'eiiquêtP» le second du àtor§ta(i a reconnu qui la mention portée aiir Je journal de bord du navire, se.lon la;{uulj() Je Storst(id marchait à toute vitesse dix minutes ivvant la collision avec YÉiji-press-of-Ireland, lequel était ça^ljé par le brouillard, était exacte. Rimouski, 23. — A la suite de la mori du scaphandrier, dimanche, le commandan dp croiseur anglais Es s ex a ordonné à soi équipage <i(î cesser d'essayer de trouver les corps des vict-if|u désastre de YEmpress of-lrclavd. On croit que la compagnie Ganadiaif P% cific va abandonner les tentatives pour 1< sauvetage du vaisseau. Londres, 23. — ^es lords. — Si Grey dépose le projet 'amendant lé Jlo^j Rule. Le bill est adopté en première lecture. •X* Londres, 23. — Le Lloijd annonce que se Ion un télégramme reçu du cap Lizard. 1 steom&r helge Gotliland a touché un fon dë 'rochef''çfii apris-rfiMi, vers 4 h. 30, ; 2 milles au ' Nord-Est dç' ^ishop. Deux autres vapeurs se portent à son se ÇOIW'S. Lâj Qpthland avait quitté Montréal le 1 juin a destination de Rotterdam. Saint-Petersbourg, 23. — 3.000 ouvrier des usines Poutiloff se sont mis en grève. •£ D':raz4o, 213, midi. — D'après des infoi mations pu<>\nnes ici. El Basan aurait ét pris ; ar les rebelles. Les trompes gouverne mentaloaj avec deux officiers, seraient p^ sonnières. * Vienne, ai — On mande de Valona à 1 NouvtilU' Prnssc Libre : Les rebelles qui or battu les volontaires à Carbonara marcher Kllir* V/ilonn. ftni Asf «ans: rlpiAixo''' *' El Basan se trouve aux mains des : belles. La chute de Berat et de Fieri est imr nenie. La population de Valona abandonne ville parce qu'elle redoute le pillage et l'i cendie. La Réforme électorale au Danemai On écrit de Copenhague au Temps : Le dénouement de la lutte constitution nelle au Danemark, qui semblait, il y a u mois, tout proche, a été soudain retarc par les incidents survenus au cours de 1 semaine qui vient de s'écouler. En de: nière heure, les partis de droite ont bru: quement pris l'offensive ; se sentant aoci lés a la défaite, ils ont eu recours à l'oh traction. Cette tactique hardie a chang la f.'.ice du combat. Un problème constiti tionnel des plus délicats a surgi et bari aujourd'hui la. route aux partis de gaucln La victoire des radicaux, qui n'a/aient ce; sé de gagner du terrain depuis le débi du conflit, est devenue incertaine. La ri forme du droit électoral ne parait plu devoir être immédiatement accomplie ; tou les pronostics sont en ce moment favori bles à un succès des conservateurs. Apre avoir perdu toutes les premières levées, 1 droite, va nénnmoins très probablement g. gner la partie. Rappelons en quelques mots comment s pose au Danemark la question constitutioi nelle. Les partis de gauche — g'aucae me dérée, radicaux et socialistes — ont ék boré depuis des mois un projet oe reform électorale destiné jà changer Je mode d suffrage aux élections du Folketing (Ohan bre des députés) et du Landsting (Sénat) Doivent être électeurs au Folketing ton ceux qui ont atteint l'Age de vingt-cim ans (hommes ou femmes)i. ; doivent êtn électeurs au Landsting tous ceux qui son électeurs au Folketing mais qui ont attein l'âge de trente-cinq ans. Une lutte très vi'v dure depuis des mois entre les partis cl gauche et de droite au suijet le cette li mite d'i'.ge que les conservateurs proposer de reporter trente ans pour '? Folketin. m à quarante p ur le Landsting. Un confii non moins violent s'est engagé au suje de l'établissement du système proportion nel qui ne doit être que partiellement adop té dans les élections au Folketing. L; droite a réclamé un cens électoral do 2.00< couronnes pour les élections au Landstiru et a dû y renoncer ; elle se borne ;.ujour d'hui demander qu'une des conditions pour être électeur au Sénat danois, soit d payer l'impôt. •Ces cv.ucu-■■■.ions successives ne satisfirent point la gauche qui ,lasse de dispute: p.u-t a pied it: terrain, décida de passe] outre -cette résistance. Le projet de réfor me- dédoublé en une loi électorale et un< loi constitutionnelle, quitta la salle de k commission et fut déposé devant les Charn. bre-o. Sur de -sa-majorité, le ministère vou-I lait réduire au silence, par l'impitoyabh arithmétique du scrutin parlementaire l'opposition des conservateurs. C'est à ce moment qu'un incident inat tendu se produisit et bouleversa tous les calculs. On sait que le Landsting compte 66 membres. Les partis de droite y possè d aient autrefois lio représentants. Cepen dan t. comme le président de l'Assemblée s( trouve être un député de gauche," les con servateurs eussent été certainement en mi norité. Ils décidèrent en conséquence de recourir à l'obstruction. La loi électorale devait être votée le 3 juin par le Landsting ; ce jour-là, les députés conservateur: soi tirent ostensiblement de la salle au moment du scrutin, laissant dans l'enceinte 33 députés de gauche incapables de trancher par un vote valable une question aussi importante. Cette tactique fut renouve lé.i le y juin, lors du vote de la loi constitutionnelle. Les conservateurs restèrent è leur;-- places, mais s'abstinrent de déposeï leur bulletin dans l'urne- Cette manœuvre réduisit une fois encore les 33 députés de gauche à l'impuissance. Le ministère, déconcerté par cette tac tique, annonça aussitôt qu'il allait demande;- au roi l'autorisation de dissoudre le Landsting. Cotte menace fit dévier le conflit en posant, bien que d'une manière in directe, la question des prérogatives de souverain. Pour se rendre compte de cette difficulté nouvelle, 011 doit se souvenir que des &. mem:broô du Landsting. 54 sont élus à ur suffrage à deux degrés et 12 sont nommés à via par le roi. De ces 12 membres à vie lj sont actuellement favorables au projet de réforme, 3 y sont opposés. Comme de nou velle* élections ne modifieraient point k composition politique du groupe des J>! membres éligibles- toute la bataille se con-çeptr§ autour du petit groupe des 12 mem bres nommés à vie, Le ministère déclara que le terme de dis s caution du Landsting impliquait nécessai rement le renouvellement complet de l'As semblée. La presse de gauche affirma ei conséquence que les 4°upe membres nom niés par le souverain devaieqt qyittçr lçur; sièges en même temps que leurs collègue élus et renoncer à tous leurs droits. ï^n fa ce de cette thèse d'une logique spécieuse les conservateurs posèrent une antithès< fondée sur lp§. articles de la Constitution Les douze "membres flu Lanejsting sont, au: termes de la loi, nommés à vie ; cette e^ pression n'est susceptible d'aucune inter prétation autorisant le gouvernement à dé pouiller ces membres de leurs attribution* Priver ces membres de leurs sièges serai viplçr la Constjtu|ion existante, C'est" au sbuyerui.n qu'il appartient mair tenant de trancher" ce curieux débat. Pa une singulière rencontre de circonstances, < roi constitutionnel du Danemark se trouv avoir à cette heure un pouvoir absolu e sans contrôle poup imposer au grave prt blême d'ùiïe relorme fl.u droit Rectoral ( de la Constitution la solution qui lui 'p* raitra la plus juste. Ceux de ses conseille] qui ont des affinités avec les partis de gai che le prient de ne pas heurter de fron la volonté de la grande majorité de la n; tion ; les conservateurs l'adjurent par con tre de ne point porter une sentence diri gée contre 1141e prérogative rpyale. Telle est la situatioii a cet», b'éurç. L'ii décision se prolongera ehcore jirsqu'àu m lieu de juillet. Le ministère a en effet d Cidé, après consultation du roi, de faire u appel pressant aux éleictejùrs et de procéch à une nouvelle élfetiort des M- membres é| gibles au Landsting, en posant la quèstio de savoir s'il a le droit de demander au re de nommer par décret douze autres men bres en remplacement de ceux qui sont ai tuellcmenf, et de nar la Constitution, in; movibles. Le roi, de son côté, n'a pu fa.ir Ofmnàître son avis sur ce problème dél: cat. Les élections du Landsting auront lie I probablement le 10 juillet. Si elles donner au ministère la majorité dont, il a besoi-il nourra noursnivre ù «nn aisÀ sn i.à.r»V e- de réformes constitutionnelles. Si les éle tions ne sont pas favorables à la politiqi û- de M. Zahle, il est probable que le cabin donnera sa démission, la —tr—iT tu — L'AFFAIRE HELBIG I( On écrit de Constantinople à Ylndepei " dance Belge « L'émotion qu'a soulevée l'affaire Chai les Helbig fits est loin de se calmer, sur tout au sein de la colonie belge. Observa teur impartial des faits de ceux, au moins ^ qui m'étaient connus, i'ai exposé les deu. tlièses en présence, celle de l'accusatio] , qui a donné lieu, il y a quinze jours, : l'arrestation de Unarles Iielbig, d'abord lais sé en liberté sous caution, et celle de h grande majorité du pubfic s'exprimant dan les journaux locaux en langue française qui sont tous favorables au sujet belge. 1 " mesure que le temps passe, cette der.nièr se tfixe de plus en plus dans les esprits pendant qu'apparait, d'autre part, la fragi lité des prétendues charges qui ont enlev-sa liberté à ce jeune prévenu. Quelle: " sont, en effet, ces charges, telles qu'elles ' sont révélées jusqu'ici ? La présence de Charles 1 Helbig à la Maison de la Provi r dence, à Saint-Benoit, en même temps que ^ son oncle Albert Helbig ; quelques préten dues lettres dactylographiées, dont l'une se lait signée baron de Preuil (?), (car elle; n'ont même pas pu être produites par l'ac cusation), et que Cornelio, l'un des deu: maîtres chanteurs italiens arrêtés par le consulat général d'Italie à la demande de J Charles Helbig, remit à M. Tritoni, titu-j laire de ce consulat général, instruisant le " chantage susdit, lequel rappelle les exploits de la fameuse bande de Candeloro et Al-' fonso, dont l'autorité italienne, prise de dé-î5 goût, purgea jadis la ville de Constantinople. Or, comme la sœui* Jean-Gabriel es1 ^ prête à l'affirmer sous serment, Charles . Helbig était à ses c6tés dans une pièce J autre que celle où se trouvait Albert Hel-| big lorsque le coup de revolver occasion-_ nant la mort de ce dernier, fut tiré. tD'au-t très témoins à décharné et, nommément, r Mme Carméla Aggius, Mme Antcmia Mizzi, [ Mme Marie .Dalleggio, corroborent la décla-■ ration de la sœur Jean-Gabriel, ne laissant rien subsister de l'accusation. Mais elles n'ont point encore été entendues. Samedi dernier, 13 juin, la sœur Jean-Ga-| briel n'a ^ pu être interrogée parce que, se-, Ion les règlements de la communauté L la-^ quelle elle appartient, la sœur supérieure devait, se trouver auprès d'elle durant sa , déposition. Depuis, cet obstacle a été levé et, pourtant, ce témoignage direct, si décisif par nature, est toujours attendu. Tout ceci renforce l'idée de ceux qui croient à l'innocence du prévenu .et craignent une erreur judiciaire. Pourquoi, se dit-on, Charles Helbig aurait-il choisi le couvent de Saint-Benoit (où il était sûr d'être entouré) pour tuer son oncle (dont il ne devait point hériter), au lieu do l'attirer sur un terrain isole, obscur, où le crime aurait pu s'accomplir sans témoins ? Etait-il certain de le tuer net et de l'empêcher de parler, ne fût-ce que quelques secondes, avec un coup de revolver tiré furtivement, comme le croit l'instruction ? Quel malheur pour lui, quelle dénonciation terrible 11e risquait-il pas de s'atti-rez- si ce résultat essentiel, résultat rare en pareil cas, 11'était point obtenu par lui ! Non, vraiment, un pareil acte est non seulement invraisemblable, mais doit être jugé impossible. Il aurait fallu pour cela que Charles Helbig fût inintelligent et personnellement inepte, ce qui n'est pas le cas. Quant à la lettre signée de Preuil et autres reproductions du même caractère, Cornelio Piccinato, qui avait menacé Charles Helbig de l'accuser du meurtre de son oncle Albert si on ne lui versait point, à lui Cornelio, la somme de 3.000 francs, déclarait dans sa missive comminatoire qu-u écrirait des lettres à la machine contenant ou autorisant cette accusation, etc. Il n'au-rait donc fait que mettre sa menace à exécution avec la lettre signée de Preuil, qui disait en substance que, connaissant la résolution et l'énergie du dit Cornelio et, dans le but de se débarrasser de quelqu'un, on le chargerait d'une besogne de ce genre. Cette lettre a passé pour suggestive, venant quelques jours après l'assassinat de Mahmoud Chevket pa.dia. Elle ne prouve rien néanmoins, vu sa facture que tout dactylographe peut imiter ou re-pr i.Juire en cinq secs sans rien livrer dé sa personnalité. L'autopsie du cadavre d'Albert Helbig, après dix mois d'inhumation, a eu lieu sans que le docteur Sarrantis qui, avec le docteur Bonnelli, a examiné le corps du sujet belge quelques minutes après sa mort et déposé un rapport sur 1j cause de celle-ci — rapport n'fricrimv n .nt personne — ait été invité à y assister. Charles Helbig, est maintenu en .prison s-f la base de la loi belge du 31 décembre 1851, qui serait, seule, applicable en l'es-pooe et qui donne au juge un pouvcûr discret ionnaire enlevant aux Belges de Turquie b droit d'exiger la confirmation par l «la Ctiamfcre du yonseil » (c'est-à-dire par 1 le tribunal consulaire faisant fonctions de tribunal d'appel) du mandat d'arrêt lance centre un sujet belge lequel, en Belgique, est mis en liberté après une détention de inq jours ai cette y?v'idation n'est point ; ^rcrpncûp. Cette interprétation du droit de la magistrature en matière d'instruction paraît forcée devant les lacunes que présente cette loi de 1351 et l'esprit de celle de 1874, article t 4, qu'invoquent les avocats du prévenu pe>ur demander sa relaxation. Déjà, les Belges se trouvant en Orient nç sont pas r protégés outre mesuré.. Ne bénéficiant pas e Comme les Français de la loi Constant e' q laisses seuls face à face avec le juge dès t qu'ils sont appréhendés au corps poux - l'instruction d'un crimç ou. el'un délit, ils t n'ont pas, con^me 0$ le voit, le moyen de faire rapporter sa décision principale — s celle dont ils souffrent dans leur liberté 1- individuelle — et les consulats et vice-con-; sulats en Turquie n'ayant pas toujours à leur tète des fonctionnaires de carrière, le sort de nos nationaux est souvent place entre les mains d'étrangers ignoràn^" |es lois belges et portés par.' li\ à T arbitraire t- 0y fjtfi, dans le cas de Charles Helbig, mi j: Iite'encore plus en faveur' de l'applicatioi i- de cette mesure tutélaire, c'est l'idée qui T Ton se fait ici de fatmosphère créée pa y I'mstiy.cpon UaU^nue contre "Cornelio Pic c.Inâto et Peeione, les soi-disant maîtres-1 chanteurs dont les déclarations sont tan i prisées au consulat général d'Italie. N'a-t-on pas vu M. Tritoni. consul général d'ita lie chargé de cette instruction, se rend,r sous un prétexte futile au couvent Bï i Benoit et intea'ro^ç adivltuinèni la soeu Jfe^.rt-Gài%ieV en ' s'effdrçant de lui ^fair 1 cii que. Charles, Ilélhig n'était pas prè t d'elle au montent chj coup dt>, revolver ai t quel sue^?mba Albbrt Helbig ou que, cl a UicilLS rt (M1, nifimp.nt-là. aIIa n'unit. nn« frn: à fait certaine de la présence du prévenu à ses côtés ? N'a-t-on pas vu l'effort de cap-tation tenté au consulat général d'Italie sur uno femme déposant en faveur de Charles Helbig et que l'on voulait amener à déclarer au contraire qu'elle croyait à sa culpa-(bilité ? Enfin, Piccinato et Pedone, détenus à l'hôpital italien (il n'y a point de geôle consulaire itaienne), ne faisaient-ils pas au moyen de ficelles descendre des petits papiers qui dictaient à leurs maîtresses, femmes de mauvaise vie devant déposer après eux, les déclarations qu'elles devaient faire au juge d'instruction italien et dont la concordance parfaite avec les leurs était frappante et a paru convaincante à ceux qui voulaient incriminer Charles Helbig. En résumé, il y a dans cette affaire des dessous inexpliqués. L'accusation parle de préméditation, mot terrible pour un prévenu qui n'a eu jusqu'ici aucune faiblesse et continue à protester de son innocence. Mais avant d'affirmer la préméditation, il faut établir indiscutablement qu'il y a eu crime.C'est cette démonstration-là qui manqua au tableau. La famille Helbig, dont l'honorabilité est établio ici depuis soixante-quinze ans, traverse de ce chef une crise terrible.une crise de larmes en même temps qu'une crise de dignité. La colonie belge s'associe à sa douleur et, partout, l'on entend exprimer l'espoir qu elle sorte de cette épreuve parfaitement réhabilitée. Revue de la Presse 1- mm IM, r„ e s MINISTERE D'AFFAIRES [_ Nous reproduisons à titre do ;amenlaire [" l'article suivant de M. Hermann Dumont, t l'un des dirigeants de la politique progrès-s sis te : e L'idée fait son chemin. Et l'on commen-" ce à comprendre, devant les difficultés que •" doit nécessairement rencontrer ;a consti- ■ tution d'un gouvernement de îa coalition :» libéro-socialiste dont le pays se nielle, qu'il > y a une autre solution possible, celle de •" la constitution d'un ministère d'affaires qui administrerait le pays pendant qu'on éta-s blirait un nouveau régime électoral, équi- ' - table et impartial. Cette solution est impérieusement commandée par les circonstances ; puisque le* - cléricaux avouent — et ils ne peuvent faire 2 autrement — que le corps électoral les a ! 1 mis en minorité, ils n'ont plus le droit de e conserver le pouvoir c-t d'en ajbu»er comme ■ ils le font depuis trente ans, conformément } aux traditions d'un parlementarisme faus--1 sé et démodé. e Car si la théorie du régime pa lemen-"■ taire admet que le pouvoir soit exerce nar ' ® un parti politique, elle corrige cette con-) ception par le principe de l'alternance — L qui fait, passer au bout d'un certain temps 1 dans l'opposition les gens qui eut occupé - le pouvoir — ce qui permet cle remettre un 1 û ^eu d'équilibre et de justice ('istnbutive , 2 dans l'action gouvernementale. } Mais ce jeu devient impossible lorsqu'au t lieu de deux vpartis, il. y en trois ou quatre, et l'on doit en venir a une conception meilleure et plus exacte de ce que doit être un gouvernement. Un gouverne- 2 ment, c'est l'organisme qui doit,, d'une fa-I çon sereine et impartiale, appliquer les ; lois ; et -c'est par une singulière confusion ] ; des principes les plus élémentaires que l'on 5 en est arrivé à,faire du gouvernement le ; - maître du Parlement, le directe ir de tout le travail législatif. j » Que sur les lois d'ordre technique et ad- j > ministratif on entende l'avis de ceux qui doivent les appliquer, c'est parfaitement lo- i gique ; mais que pour les lois d'ordre po- J 1 litiqiue on se soumette aussi à la direction - du gouvernement, cela n'a pas de raison ; 1 d'être. t II se conçoit que dans les Parlements les } - chefs des différents partis essayent de re- ( : cliercher des solutions susceptibles de ral- i lier une majorité pour les réformes qu'ils , poursuivent, faut-il pour cela que ces ora- , ■ teurs puisants ou adroits soient en même . temps chargés du soin de diriger l'adminis- 3 tration ,? Ceux qui sont qualifiés pour une ^ de ces deux besognes peuvent être parfai- , tement incapables de remplir l'autre. Et ^ n'est-il pas contraire à toute justice de lais- , 1 ser un parti confisquer à son profit toius ( : les avantages du pouvoir et exclure des ■ 2 emplois tous ceux qui appartiennent au par. ti adverse ? » Aussi ne suis-je pas de ceux qui accep-1 tent le ministère d'affaires comme un ex-pé- ■ â dient temporaire auquel il faudra se Ihlâter ' ® de renoncer quand une loi électorale nou-velle aura permis de constituer une solide ; majorité anticléricale. Tout d'abord., je me méfie do la solidité 1 de cette majorité-là, oomposée nécessaire-e ment de deux groupes qui. n'étant plus réunis par l'oppression commune qu'on leur fait subir, auront mille et une raisons de " cesser de s'entendre : et ensuite je ne désire pas qu'une partialité administrative s'exerçant an profit des miens remplace e celle oui était dirigée contre eux. Remarquez encore que si les administra-" teurs dé la chose publique sont dégagés de + la préoccupation électorale qui les étreint sous le régime actuel, on ne verrait plus dissimuler par des artifices budgétaires la ~ nécessité de la création de ressources nou-~ velles .ajournées pendant de longues années ^ pour ne pas affoler le contribuable ; on au-rait des finances sincères et correctes, 011 • 11e s'efforcerait pas chaque fois qu'une réforme est proposée de sous-évaluer les dé- ' penses qu'elle entraînera. Et au lieu d'avoir ,x un gouvernement qui s'efforce tant qu'il ' peut de ruser, de mentir, de tromper la Chambre et le pays, on aurait des hommes 1 d'affaires qui n'auraient aucun intérêt à leur cacher la vérité. Ces idées-là ne sont pas nouvelles chez r moi ; et c'était un de mes arguments prin. cipaux dans les campagnes quç je fis jadis J pour la représentation proportionnelle que cette nécessité de noue soustraire aux né-, fastes gouvernements de parti. J'ajoutais, | du reste, que je ne me faisais pas l'illusion de croire que l'adoption du régime v- proportionnel nous on débarrasserait du ' jour au lendemain ; toute réforme du systè-me législatif qui ne comprend pas le reféren. ^ dum est, au surplus, nécessairement in-Jf complète et partiellement inefficace. Mais c" c'était une première atteinte à l'omnipoien-~ ce des majorités partiales. L'occasion est maintenant propice pour r leur porter un nouveau coup. La constitu-tion d'un ministère d'affaires peut n'être tentee quvà titre dVxpérience ; ce n'en sera • " pas moins un moyen d'en reconnaître tous les mérites et les avantages. Et puis, comme en dehors de cela il n'y l9 a que le maintien de la situation actuelle, u- assurant la domination d'un parti désavoué 1X1 par les électeurs, il faudra bien, qu'on le ut- veuille ou non, en passer par là. En Belgique La loi scolaire Résistera-t-011 à la loi scolaire et si l'on résiste, sur quel terrain livrera-t-on la bataille ? Jusqu'ici aucune résolution 11 a été prise. Si l'on résiste, il faudra un accord préalable. Les conseillers communaux socialistes du centre tiendront une réunion en septembre avant la formation des budgets 1 oui prendre une résolution. Dans une séance préparatoire, ils ont estimé que c'était dans la voie des finances que l'on devait chercher les moyens les plus efficaces de lutte. La Ligue de l'Enseignement :ie pourrait-elle convoquer au début de l'automne les échevins de l'instruction publique de toutes les communes anticléricales pour mettre de l'unité dans les mesures à prendre pour défendre l'enseignement officiel. Li campagne ne vaudra que par son unanimité. La revision Les cléricaux ne sont pas l'accord à propos de la revision. A propos, de l'opinion émise par M. Ver-haegen, qui est. cependant l'un de ses collaborateurs, le Bien Public écrit « M. Verhaegen est d'avis que, dans un délai plus ou moins rapproché, !e suffrage plural doit disparaître, et qu'on risquerait, en repoussant la réforme de l'électorat communal, de provoquer la solution hâtive et regrettable du S. U. pur et simple. Nous ne discuterons pas cette opinion en ce moment. Il nous suffira de noter qu'à notre avis, si l'électorat communal mérite certaines retouches, il serait profondément déplorable que ces retouches constituent un acheminement vers le vote 'galitaire. Le suffrage plural doit être con-ùdéré non comme une étape conduisant au S. U., mais comme une organisation rationnelle du S. U., et' un progrès du droit public auquel un peuple intelligent et raisonnable ne peut renoncer. » Le Bien Publie reste donc partisan, comme M. Woe'ste, du maintien du vote plural, mais avec certaines retouches. L'annexion de Molenbeek •De notre correspondant «bruxellois : A l'unanimité moins l'abstention de M. Claes, les conseillers libéraux, c .ericaux et socialistes du conseil communal de Bruxelles ont émis un vœu en faveur de l'annexion de Molenbeek. Cependant le débat a démontré que les dhiarges ne manqueraient pas d'être importantes, qu'il faudrait en plus pour mettre les services à la hauteur de ceux de la ville : 350.000 francs pour la police; 2-100.000 pour la reconstruction des égouts, 4 millions pour la mise en état de la voirie, 300.000 francs pour la construction d'écoles, etc. M. Max a prouvé également que la question du gaz ne manquerait pas d'être onéreuse, mais, n'est-il pas incfispensable que Bruxelles, sortant de ses limites étroites, devienne une grande capitale. Il n'y a pas eu deux avis à ce sujet, d'autant plus que si pendant dix ou douze ans l'annexion coûte cher à la ville, elle finira par lui rapporter quand elle aura créé de nouveaux quartiers. La tendance du jour c'est de mettre fin à li décentralisation pour arriver à plus d'expansion méthodique, sans rompre avec l'autonomie des faubourgs. L est ainsi qu'en ayant un conseil communal unique, il serait aisé de voter par sections, chaque section représentant un laultourg, et gardant son édilité et même son bourgmestre. Mais il n'aurait en réalité qu'un bourgmestre responsable devant le gouvernement,agissant, dhef de la police, çe serait le bourgmestre de Bruxelles. Une loi communale créant ce système 'administratif recevrait sans doute une approbation générale. Ne ménagerait-edle pas tous les intérêts, tout en facilitant l'unification des services communaux tout en donnant aux grands travaux publics une unique direction. Et maintenant que l'annexion de Molenbeek, prélude de l'annexion totale, a été votée par le Conseil communal de Bruxelles, quelle sera la suite donnée à ce vœu ? Attendons la réponse du Conseil communal de Molenbeek. Il faut prévoir des difficultés de tous genres, mais si elles sont surmontées d'ici à quelques mois, si le Parlement vote le projet d'annexion, à propos de l'avant-port, il sera aisé de poursuivre la campagne et d'amener Laeken à son tour. Si les annexés s'en trouvent bien, l'on peut être assuré qu'un prand mouvement se produira, balayant toutes les résistances. La. licence des modes La Fédération des femmes chrétiennes n'est pas précisément satisfaite des modes actuelles. Elle vient d'engager les femmes jeunes et rieïhes à ne nlus obéir aux caprices de leurs couturières et à respecter les lois de la décence. Autant en emporte le vent... La mode a bien plus de puissance que toutes les fédérations diocésaines réunies et que tous les conseils des pères, des frères et des fils, qu'ils soient cléricaux ou anticléricaux. Elle est tyrannique et absolue. Elle veut être obéie et l'est... Vouloir la combattre c'est être vaincu d'avance.Los grandes manœuvres Les grandes manœuvres de 1914 se dé- ! rouleront du 31 août au 4 septembre dans les provinces de Luxembourg et de Namur, à l'ouest de la ligne ferrée Arlon-Jemelle et à l'est de la Meuse en amont de Namur. Le parti Nord sera fort d'une division d'aimée et d'une division de cavalerie. Le parti Sud sera composé de deux divisions d'armée. L'un et l'autre seront considérés comme faisant partie d'une armée de manière que la direction des manœuvres, constituée par l'état-major général, commandera les mouvements des deux partis jusqu'au moment de la bataille. C'est la première fois que ce système, pratiqué aux dernières manœuvres en Allemagne et en France, sera appliqué chez nous. Son introduction est due à l'heureuse initiative du lieutenant général de Selliers de Moranville. notre nouveau cbef d'état-major généra]. Les manœuvres débuteront le lundi 31 août par la concentration des deux partis respectivement dans les environs de Ciney pour le parti Nord et de IHorenville pour le pârQ Sud. 11 est à prévoir que la rencontre générale se fera à hauteur de Wellin. Tous les états-majors des divisions, qui ne participent pas aux manœuvres seront sur le terrain et y représenteront leur unité de façon à faire coïncider les manœuvres avec un voyage d'état-major. Ainsi les états-majors seront à peu près dans les conditions où ils se trouveraient en campagne-Trente mille hommes participeront aux j opérations. Il y aura deux jours de marche pour chacune des divisions et deux jours de combat. Si les manœuvres se terminent par une revue celle-ci aurait lieu le vendredi 4 septembre.Dans le Limbourg Peur fêter la victoire du 24 mai Nos amis du Limbourg se proposent de fè- nliimû i oJlclo'^j remportée p,u- le Ubô-alisme le 24 mai dernier. Voie! la circu-. ils viennent d'adresser à tous leurs pro'dufre C'Ue n°US sommes lleul'3Jx de re- Monsieur et cher camarade, r«ous avons l'honneur de porter à vatra îe'ïiifSrf1?®* KUe no.us °«Sanjsous pour la - juillet prochain, à 2 heures précises de lelevée au théâtre des .Ware Vrienden». iLît . un ®r<md ^auet politique of-f 1 aux députes libéraux élus dans le Lim-kourg aux élections dernières ■ i ^ h ' £lémi;nt '3éten, membre de 1a. Cham-de" Has?elt-e Pauintr poUr l'Arrondissemëjrt rhov.K Y « 1 Ncven> membre do la Chambre des Bepresentants pou.- l'arrondissement (.e Tongres-Maesyc"k • ' éon Si roléa, députi suppléant de M. Poîeri ,,,CoI"me tous le savez, MM. Pctsa et Saror léa, élus pour la première fois ,:ii 190-t et tions^dB* 1» av^iont échoué aux élections de 1912 à la suite de la camnairne odieuse de fraudes, de calomnfra et de pressions menée par les -cléricaux et qui fut vftrie I""' toute l'opposition au 1 ailement. Mais cette année 10s chefs MUKtPf 710 bril,antB revanche vÎ3y" „? vr SaJS'J^a ont obtenu 11.630 taUon ,1e n6'6" V®16, soit une augmen- Kndtï voU' sir ^ méritât ™0n" pen;ie <iu'une telle victoire mentait une consécration et qu'il imnorf ut de la commémorer avec un éclat Se, -lier. C est pourquoi nous convions au ban- SieîiK-110naI, 12 juillet, non seulement les hbeiaux du Limbourg, qui ont su fairp tol«ÏÏSewr1?Ur deV0'r et qUi voudr°nt' tous pai ticipei a ces agapes fraternelles tiendront? d® Ia BNel°^ue ^-'«tière qui tiendront à venir payer à nos chefs un tribut unanime d «admiration et de reconnais sance et qui auront à «eur de partewr Wn2S?ÏSS^eSS"' notre comptons notamment sur lu présence de voTs dhï S, SteT et dé^tés '- e'? assel vous dire 1 importance de l'honr-nnae nui sera rendu ce jour-là à nos Zs «t'riX le t puissant qui s attachera à rette manifestation de vitalité libérale remOUfnnï!SOnS aUpI'ès d° vous un chaleu- vous Ycniez «1(«sir le nombre des participants et pour ojue vous vous inscriviez avant Je 1er juillet au Prf sident de l'Association Libérale ïs' Hasselt avec le montant de la souscription (5 fr) en un 'bon-poste. ' Nous insistons pour que les adhésions nous,soient adressées sai retard "le nom-offL V 1 ,acea dont nous disposons est en hiïhi» t 01 nous n= Pomrrons vraisem-blablanent pas garantir aux souscripteurs quet CaSer dans Ia saile du ban" Nous vous prions de croire, Monsieur et cher Camarade, en nos sentiments de fra-ternelle estime. S. Hechtermans, Président de l'Association Libérale de l'Arrondissement de Hasselt, chaussée de Curange, Hasselt. 1. Vtmcken, Président de l'Association Libérale de 1 Arrondissement de Toncres-Maeseyck.La Gymnastique Rythmique Depuis un certain temps déjà, une méthode nouvelle « d'éducation par le rythme », une nouvelle « danse », dit-on, fait beaucoup parler d'elle Un peu partout son apparition est soulignée par de nombreux articles que lui consacre la presse. L extension extraordinaire que cette méthode a prise depuis ses débuts, prouve'le grand intérêt qu'on lui porte, aussi me parait-il opportun d'en exposer ici quelques principes généraux. C'est 'à M. Jacques ©alcroze, le compositeur si connu, que revient le grand honneur d'avoir été le premier 'à créer un système pratique d'éclucation rythmique. D'un seul coup il a mis à nouveau en circulation le l'acteur social d'art le plus impexr-taiit que les Grecs eussent connu : « Le Rythme n. Ajux -temps reculés où la Grèce était le centre cki monde, la musique y était la branche d'art la plus cultivée, l'étude du rythme approfondie à Fégal d'une véritable iscience et la plastique du geste poussée à un point de perfection au delà de tout ce que nous avons atteint de nos jours. Musique, Rythme, Geste, ne trouvent-ils pas dans la « Danse » un point de jonction intime... merveilleux ? Dans la Danse seulement ces trois éléments s'harmonisent et arrivent à transporter le danseur en un monde inconnu, quasi surhumain, que ïiul langage ne saurait exprimer. En face de pareilles visions, combien puériles -nous apparaissent nos danses modernes de salon. Cravatés et gantés on « chaloupe » la dernière valse à la mode... Ce n'est plus de l'art... c'est de la caricature !... La danse qui, autrefois, se trouvait être le plus répandu est tombée aujourd'hui au degré d'une fade sauterie... d'un flirt organisé !... Ce que je dis ici pour la danse, se reproduit malheureusement sur une grande partie vie l'échelle artistique ! Un lien universel relie pourtant entre elles toutes les formes de l'art, tout® les manifestations de la pensée humaine : ca lien est « le Rythme ». Loi inviolable du « mouvement universel >> le Ryt'hime en est la synthèse et, tel qu'il se manifeste à nous dans la musique et dans la danse réunies, il se met ainsi à la portée de tous. La Gymnastique Rythmique se présente sous deux formes qui, de nos jours, paraissent très différentes : l'Education el Art ; mais, en étudiant les éléments composant la méthode Dalcroze, nous voyom que si les principes de cette école puisent (iians l art le moyen d'arriver à leur fin, in. versement, le côté artistique trouve son prin cipal appui dans la façon de former le ca ractère de l'élève. Quoique sœurs de nom, la Gymnastique e la Gymnastique Rythmique offrent une dif férence considérable. L'une, par un entrai nement progressif, ne cherche à dévelop per que les muscles r l'autre tend avan

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Cet article est une édition du titre Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1832 au 1940.

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