Journal du Katanga

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s.n. 1914, 07 Avril. Journal du Katanga. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qz22b8x85s/
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4me année 7 avril 19JM N° 14 JOURNAL DU KATANGA PRIX DES ANNONCES : — LA LIGNE Correspondance Fr. 5,oo Demandes d'emploi » 1,00 Offres diverses » 2,00 Feuille hebdomadaire paraissant le mardi Le Numéro : 50 Centimes. ADMINISTRATION : Avenue du Sankuru, Élisabethville (Katanga) Congo Belge. PRIX DES ANNONCES: 'aits divers (fin) Fr. f aits divers (corps) » I 05,oc Taisons à vendre ou à louer . . » V,oo /s Pour les pays faisant partie de l'Union Postale : UN AN FR. 25.00 SIX MOIS » 15.00 TROIS MOIS » 8.75 UN MOIS » 3.35 PRIX DE L'ABONNEMENT : Payable anticipativement Pour les pays ne taisant pas partie de l'Union Postale: UN AN FR. 30.00 SIX MOIS » 17.50 TROIS MOIS » 10.00 UN MOIS : » 4.00 Les Roches du Katanga. II. Notions géologiques d'ordre général. (Suite) Par suite de l'existence de cette couche solide, mauvaise conductrice de la chaleur, le rayonnement fut ralenti dans de fortes proportions et, en conséquence directe, le refroidissement du noyau qu'elle recouvrait fat également ralenti ; en même temps cette croûte solide empêchait la chaleur de ce noyau d'arriver aussi facilement qu'auparavant à l'atmosphère ambiante, laquelle continuait toujours à perdre de sa chaleur par rayonnement vers les espaces interplanétaires. Mais en se refroidissant d'une façon continue et rapide, cet atmosphère a fini par avoir une température suffisamment basse pour que les substances qu'elle contenait à l'état de vapeur, aient pu se condenser en commençant par les chlorures qui sont les moins volatiles de tous les corps gazeux contenus dans cet atmosphère. Il s'est donc formé ainsi un Océan bouillant de chlorures alcalins fondus. Tant que la Terre a été un astre brillant (avant d'arriver à l'état de planète donc), elle n'était le siège que d'une seule espèce de forces: c'étaient celles qui provenaient de la nature même de la niasse incandescente; plus tard, par suite de l'apparition d'une croûte solide continue, ces forces, d'abord uniques, se sont différenciées en deux genres de forces: i° des forces internes, qui sont des forces centrifuges, sont expansives et ont leur siège à l'intérieur du noyau incandescent et 2° des forces externes, qui sont des forces centripèdes et qui, ont leur siège à l'extérieur; entre ces deux genres de forces, la Terre (croûte solide) joue le rôle de résistance. Mais un fait important à remarquer, c'est que ces forces (i° et 20) ont la même origine. Ces agents sont: les uns, à-action régulière, normale, remarquables par leur constance: ce sont les agents externes, centripèdes ; lesautres, à action irrégulière, brutale, remarquables par leur action révolutionnaire: ce sont les agents internes, centrifuges; et, selon que les uns l'emportent sur les autres, nous passons par des périodes de calme relatif ou de bouleversement, de cataclysme. rendant la première phase de la terre, arrivée à l'état de planète, la vie n'est pas possible 'puisqu'il n'y a pas d'eau à sa surface, laquelle, est à une température encore beaucoup trop élevée pour que la vapeur d'eau de l'atmosphère puisse se rassembler à sa surface. La vapeur d'eau se condense, il est bien vrai; des pluies formidables s'abattent sur la surface du globe; mais au contact du sol encore trop brûlant, elles se volatilisent instantanément et remontent à l'état de vapeur dans l'atmosphère, pour se condenser de nouveau. Mais le sol, se refroidissant toujours, (comme je l'ai expliqué plus haut), a fini par arriver à un état de refroidissement tel que ce va et vient de la vapeur d'eau et de l'eau (condensée) a cessé et que l'eau a pu rester à l'état liquide à la surface du globe ; nous avons eu alorst des pluies épouvantables et c'est ainsi que se sont formés les premiers bassins océaniques. Un océan universel d'eau bouillante s'est donc constitué sur le globe et les chlorures alcalins fondus se sont dissouts et ont attaqué la croûte solide ; la conséquence directe de ces réactions chimiques et des cristallisations qui se sont produites au sein de cet océan bouillant a été le dépôt de roches cristallins: le granité et les schistes cristallins, qui ont formé, constitué ce qu'on nomme le terrain primitif. Résumons-nous donc : "âT I / > [ 1° Croûte de première consolidation ; .. l I 2 *0 1 1 l m l -° océan bouillant de chlorures alcalins o g § •- o fondus; S / g S 'g • A O O l ^ o ^ - 3° océan universel d'eau bouillante; ^ oJ £ W Ph I ' ' c f I 1? -2 f <3 ffl Of 1 . ■ ■ Vf (granité et schis- fc c ! 4o terrain primitif:^ teg cristallins. S 1 S\ \ Le granité renferme: i° Quartz (Si O2) ; 20 Feldspath orthoe Al2 (Si O4) 3; 3" Mica (petites lamelles brillantes, blanches ou noires), soit : a) Mica noir ou ferro magnésien (Biotite); (silicate double d'aluminium et ma= gnésium, riche en fer); b) Mica blanc ou granulite; (silicate double d'aluminium ou de potassium, pauvre en fer; muscovite). c) les deux micas. Le granité est une roche formée de cristaux irréguliers, serrés, enchevêtrés les uns dans les autres et renfermant trois éléments essentiels: quartz, feldspath et mica. Les schistes cris= tallins renferment les mêmes éléments que le granité mais disposés en couches minces et parallèles. Par suite du refroidissement continuel de la Terre, le noyau central s'est contracté et la croûte solide s'est plissée pour suivre la contraction éprouvée parle noyau. C'est dans les dépressions que l'océan s'est retiré et les parties saillantes ont formé les premiers continents. Une quantité énorme de CO2 se trouvait alors répandu dans l'atmosphère et les eaux de l'océan ; cet acide a attaqué chimiquement les roches cristallines du fond des mers ou du bord des rivages ; ainsi ont pris naissance les calcaires ou les argiles qui se sont déposés dans les eaux par dessus les roches primitives. Cette transformation chimique des roches primitives s'explique très facilement : i" CaCo3 + H2O + CO2 - Ca(HC03)2 ...(1); insoluble soluble Kaolinisation du granité. 2» H2O + CO2 3 H2C03+3 K2Si04 +AI2 (Si04)3; ] 3 K2C03 + 3H2SiC>4 + / Al2(SiC>4)3 — 3K2CO34- >(2) 2 Al_(HSiQ4) 3 ( Kaolin (argile blanche) ] K2CO3 est soluble et entraîné par l'eau. En d'autres termes, le feldspath et le mica du granité et des schistes alcalins sont des silicates d'Alluminium et de Potassium. En passant sur ces roches, Fësu chargée de CO2 prend la potasse des silicates, forme K2CO3 (carbonate de potassium qui est dissout et entraîné). Il ne reste plus que des silicates d'aluminium purs, c'est-à-dire l'argile blanche ou Kaolin (Voir équation 2). Les vagues de la mer détruisent en même temps les falaises primitives et les réduisent, en dernier lieu, en un sable fin qui va se déposer avec les calcaires et les argiles sur les plages basses eï: constituent ce qu'on appelle les roches ciastiques, produits de la désagrégation de roches préexistantes, d'abord tenus en suspension darls l'eau, et ensuite déposés sur le fond d'un bassin, les plus gros d'abord et tout près des côtjs, (gravier), les moins gros ensuite, les plus fins en dernier lieu (sable et enfin argiles). Pour qu'un galet de dimension moyenne soit complètement usé, on a calculé qu'il fallait qu'il ait parcouru, en va et vient, une distance équiva-len L d^ 2 5 à 3o kilomètres. C'est par sa masse cor/sidérable et par sa vitesse parfois très grande, — par suite de l'influence des courants sous-marins, des tempêtes, des marées, etc. — que la mer est un agent érosif aussi puissant. Ainsi, rien que pour donner une idée de son extrême puissance, je dirai que, dans les gros temps, la pression exercée contre un obstacle atteint parfois 3o.ooo kgs. par mètre carré ; en temps ordinaire, cette pression varie de 3.000 à 10.000 kgs. par mètre carré. Sous l'influence du rayonnement céleste, le noyau fluide continue à se refroidir, à se contracter; mais l'écorce terrestre, déjà solide, 11e peut plus se contracter. Il se produit donc un vide entre le noyau central et l'écorce teirestie et quand ce vide est suffisamment grand, la pesanteur agissant sur l'écorce, la sollicite à venir s'appuyer de nouveau sur le noyau : voilà l'origine des plissements. Comme conséquence directe de ces plissements, il se produit, à travers les roches sédimentaires, des crevasses et des fissures de l'écorce (non suffisamment élastique), communiquant avec le noyau central, toujours fluide, et incandescent. Ces crevasses sont, en quelque sorte, de véritables bouches volcaniques, dans lesquelles les matières incandescentes du noyau central se sont refroidies et ont constitué de nouvelles roches appelées roches éruptives (toujours anhydres). Sous l'influence du froid et de l'eau, ces roches dures peuvent déliter et parfois se désagréger. C'est d'ailleurs cette action combinée avec celle de l'érosion chimique de l'eau qui sont les deux grands facteurs employés par la nature pour désagréger les roches dures, (produits détri = tiques, produits d'altération sur place des roches sous-jacentes). (à suivre) r I N 7 â fy O Au v!eux vin d*sîî TONIQUE ; g 1 1 H £sm 1 H V/1 1 APERITIF

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Cet article est une édition du titre Journal du Katanga appartenant à la catégorie Koloniale pers, parue à Elisabethville du 1911 au 1930.

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