Journal d'Ypres: organe catholique de l'arrondissement

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09 mai 1914
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s.n. 1914, 09 Mai. Journal d'Ypres: organe catholique de l'arrondissement. Accès à 17 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/445h99008w/
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Journal d'Ypres Organe Catholique de l'Arrondissement Le Journal d'Ypres paraît une fois par On s'abonne au bureau du journal et à imprimeur - éditeur Prix des annonces : Pour • les annonces de France et de semaine. tous les bureaux de poste du royaume. CALLEWAERT-DE IEIILENAERE Annonces • ^ la liane Belgique (excepté les deux Flandres) Le prix de l'abonnement, payable par R Kenrre -îft Vppb« Annonces. centimes ligne s'adresser à l'AQENCE HAVAS, Bruxel- anticipation, est de 3 fr. 50 par an pour Toutes les communications doivent être adressées .. ' ° 0 > , Réclames dans le corps du journal : 30 cent, la ligne les, rue d'Argent, 34, et à Paris, 8, Place tout le pays;pOur l'étranger le port en SUS. franco de port à l'adresse ci-contre. TELEPHONE 52 TELEPHONE 52 Insertions judiciaires : 1 franc la ligne de la Bourse; Chronique Politique >k * 'M Comment les Catholiques persécutent leurs adversaires. L'ancien sénateur socialiste Edmond Picard démontre que le gouvernement catholique fait la part belle aux libéraux dans la magistrature. Dans un j mrnal libéral où il écrit chaque dimanche M. Edmond Picard a émiB à propos deB nominations judiciaires, des idées qui ne manquent pas d iûtérêt. En passant, il envoie un solide coup de patte aux libéraux et socialistes qui font *à la loi Bcolaire un H procès de tendances n. Réserve taite en ce qui concerne la prétendue lassitude du ministre, on ne peut qu'approuver ces léflexions de 1 aLCien sénateur socialiste : « Lassé, obtéié, découragé par ce que ses adversaires supposent devoir sortirdelapp i* cation de la Loi, le patient Ministre des Sciences a répété a satié'.é : « Mais attendez-moi à l'oeuvre ». C'est qu'en effet on pratiquait copieusement, ON PRATIQUE ENC03E CONTRE LUI AU SÉNAT LA FAMEUSE SPÉCIALITÉ DES IMBÉCILES : LES SUPPOLISIONS PROPHÉTIQUES. » Aprè3 ces réconfortantes paroles à l'adresse de ses successeurs, MM. 'es citoydns Lekeu, Vinck et Hallet, M. Edmond Picard les laisse à leur fameuse spécialité et parle d'autre chose. Il parle du recrutement delà magistrature. Il signale le danger que présente, pour 1 indépendance nécessaire de la justice, 1 influence de la politique, le régime de la clientèle. 11 compare le système de nomination en usage sous le gouvernement libéral et le système actuel et reproduit à ce propos, à titre documeutaire, les statistiques du « bilan du gouvernement catholique «. « Minis'ère Bara (1878-84) Compositiou des coûts au 10 juin 188i (siège et parquet) Total Libér. Ca h. Cour de cassation 20 11! 4 — Bruxelles 51 39 12 — Gand 27 26 1 — Liège 34 27 7 132 108 24 Proportion dis catholiques sur 1 ensemble : 18 p. c. Proportion des libéraux sur l'ensemble : 82 p. c. Gouvernement Catholique (1884-1914) Catho- Libé- Don- Plac. L'otal liques raux teux vac. Cour de cassation 21 12 8 1 — — Bruxelles 66 34 29 1 2 — Gand 28 18 9 1 — — Liège 35 25 10 • 150 80 56 3 2 Proportion des catholiques sur l'ensemble : 59.5 p. c. Proportion dts libéraux sur l'ensemble : 37.5 p. c. Entrées dans la magistrature (Ministère Bara) Nominations dans le ressort de la Cour de Gand Total Libér. Cath. En appel 15 15 0 En première instance 43 43 0 En justice de paix 30 29 1 Emsemble 88 87 1 Proportion des nominations catholiques : 1 sur 88. Composition des Cours et Tribunaux au ir Janvier 1914 (siège et parquet) Cathol. Libé- Dou- Plac. Total liques raux teux vac. Eb cassation et en appel 150 89 56 3 2 En lre instance 382 276 93 10 3 632 y65 139 13 S Proportion des magistrats catholiques sur l'ensemble : 69 p c. Proportion des magistrats libéraux sur l'ensemble : 26. p. c » M. Picard reconnaît que le gouvernaient catholique n'atteint pas la virtuosité du gouvernement libéral, mais il voudrait cependant voir nommer moins de catholiques : « La moitié, messieurs, la juste moitié 1 » B'écrie-t-il, réclamant avec une nouvelle R P. une nouvelle application de son cher « mid-delmatisme » Cela veut-il dire que lea libéraux soient fondés à crier au favoritisme et à la persécution I Ecoutez comment M. Picard leur ferme la bouche : « Il ne faut toutefois pas exagérer les mé faits dont le mécanisme des nominations judiciaires semble infec.é par une fatalité déplorable, tantôt à gauche, tantôt à droite, chacun son tour. Quand je îegarde l'état présent de ce monde piès duquel je vis avec entê.cment ma vie d'avocat et de juriscoLsulte, je constate quelques faits dont je pourrais prolonger l'énumération. S'il s'agit dts juridictions supériourfs, la première présidence et la vice-présidecce de la Cour de cas ation sont occupées par des magistrats d'opinion libérale. Il en est de même pour la présidence de deux cours d'appel sur trois. DaDS ces trois cours, les procureurs généraux sont notoirement libéraux : MM. de Prelle de la Nieppe, Cillier, Hénoul. Or, les nominations du parquet sont au libre choix absolu du gouvernement. De même, 8yant à pourvoir, il y a quelques mois, à une nou-Telle place d'avocat général à la Cour de cassation, il y a sppelé M. Paul Leclercq, libéral. En menu temps, il nommait un autre magistrat d'opinion libéiale, M. WelLns. à la présidence de la Cour militaire. Parmi les nominations de ces dernières années, on peut relever les roms de MM. Bara, Guillary, Dupont. Il y a quelques mois, M. Mechelynck, fils du député libéral de Gand, a été nommé d'emblée juge au tribunal d'Anvers, le lendemain du jour où il avait paB:é l'épreuve flamande. Un avocat liégeois, M. Horion, conseiller communal progressiste à Liège, a été nommé en 1913 juge à Verviers et que'ques mois plus tard, il était appelé en la même qualité au tribunal de Liège. Plus résemment, M. Thomas, avocat d'opinion libérale, était nommé d\ m-blée juge au tribunal de Bruxelles. 11 y a quelques semaines,une place du juge de paix s'ouvrit à Beauraing. Bien qu'elle eut été occupée antérieurement par des juges d'opinion catholique et que le canton soit le fief électoral de la famille d'Huart, le ministre de la justice y a appelé M. Servais, fils du savant conseiller à la Cour de cassation, dont les opinions libérales ne sont un mystère pour personne. » Voilà des noms et des faits qui sont connus de tous. Qu'on leB rapproche dote de la déclaration de feu Louis Hymans rappelée par M. Picard : « J'ai toujours pensé,disait Louis Hymans à la 6éancedela Chambre des Représentants du 29 janvier 1S62, que lorsqu'un parti politique était au pouvoir, il était de son droit de faire des nominations politiques dans le senB da son opinion. J'ai même toujours cru que c'était son deroir. » n C'est, remarque M. Picard, le « Vro Vic-tis I » qui, pour les nominations judiciaires surtout, apparaît un principe monstrueux, dont les conséquences peuvent détruire celles des institutions qui importent le plus au bien de l'Etat. » M. Picard termine en disant quelle est, d'après lui, la méthode qui doit présider au reciutement de la magistrature. «L'autre méthode consiste,pour le ministre responsable, à s'inspirer de la valeur des can didats,de leurs capacités.de la consid ération morale qui les entoure II doit maintenir, et relever si possible, le prestige du corps judiciaire, dont le bon renom est un patrimoine précieux pour la nation. Le nombre, en Belgique, des magistrats effectifs,y compris les juges de paix mais non les juges consulaires,est de 758 Faut-il,s: us peine d'être accuBé de sectarisme ou d'exclusivisme, maintenir parmi cette collectivité la proportion que les él -étions politiques at-tiibuent à nos divers partis ? Oui, d'après moi, autant que c'est possible. Il y a là, ce* tes, un jeu d'équilibre difficile pratiquer d'une façon absolue,car le ministre ne nomme pas qui il veut: il nomme parmi ceux qui veulent bien se présenter. Or, il 0* peut 89 faire — et il se fait souvent — que 1 les fonctions judiciaires ne mettent pas eD < ■ ligne des candidats « sérieux » de tous les (• partis ; j'en parlerai dans un prochain ar. ticle. Ce qu'il importe, en tout cas, c'est que jarcais un homme de mérite et de réputation intacte, désirant faire carrière de magistrat, ne soit écarté à cause de ses opininions reli-giiusps ou politiques. » L'énumération faite plus haut par M. Picard montre qu'il serait difficile de préten- ' dre que les libéraux soient, à cause de leurs opinions politiques et religieuses, écartés de la carrière judiciaire. (XX« Siècle). Pour la réformede l'électoral provincial et communal A la Commission des XXXI Lu Commission eles XXXI s'est réunis mercredi malin, sous la présidence tle M. le comte 't Kint de Roodenbeke. Le président rend hommage à la mémoire de M. Wiener décédé el souhaite la bienvenue à M. Goblet d'Alviella nommé en son remplacement. M. le baron de Kerckhove d'Exaerde continue le discours qu'il avait commencé à la séance précédente. Il exa- ' mine l'influence que peuvent exercer les eliverses espèces de garanties dont on propose l'organisation et il estime que la chose essentielle réside dans' un recrutement plus judicieux du corps électoral.M. Âflljur Wrhaegcu est il aVis que fa "j. solution des divers problèmes dépend 'de celle qui sera donnée à la epieslion de j l'électoral. Il pense que la classe ouvrière tant socialiste qu'antisocialiste réclame la suppression du suffrage plural et il exprime le sentiment qu'il serait prudent d'adopter un système qui, sans consacrer le principe élu .S. U. pur el simple serait démocratique tout en donnant | les garanties nécessaires. M. Woeste conteste que les ouvriers ( arlisocialistes soient partisans du suf- j l'rag'e égalitaire. L'orateur défend le vole j plural contre le reproche d'être un sys-lèmc empirique el fait remarquer que tous les régimes ont nécessairement Ce Caractère quel que soit du reste la va- ' leur du système. Il émet l'avis qu'il ne ' peut être epieslion ele le modifier que si l'on trouve une formule qui lui soit ' supérieure. Le président déclare close la eliscus-sion générale après avoir exprimé les remerciements ele la commission à l'égard élu gouvernement pour les documents qu'il a fournis et à l'égard des ministres belges à l'étranger qui ont '' produit des rapports très intéressants ' sur les législations électorales des pays auprès des gouvernements desquels ils 1 sont accrédités. •M. Dejace expose le résultat de l'examen de la sous commission chargée de : coordonner les diverses propositions déposées. MM. Désirée, Prins et Orbari échan- ' gent leurs vues au sujet du classement des formules et de l'ordre à suivre dans ' la discussion et le vote. WV Actualité A propos d'un jubilé Le c great evènt » ele la semaine, à Ypres, ce fut le jubilé du Père Hya-cinilic. Il mit en vedette le plus populaire ele nos religieux yprois et, avec lui, la vie .monastique dont il était un si digne représentant. En appelant ainsi l'attention sur la vie du cloître, le saint religieux ajoute un nouveau bienfait à la liste de ceux qu'il rendit chaque jour à notre population, au cours de sa longue carrière sacerdotale, parcourue entièrement en notre ville. Le père Hyacinthe n'est pas de haute stature, et si Ste Thérèse, l'illustre réformatrice du Carm_el, l'avait connu, elle 1 eût, sans doute, volontiers taquiné, n ( ommo elle taquina Saint Jean de la <1 Croix, en l'appelant : «mon elemi père». 11 Le sainl jubilaire n'en est pas moins h un géant, comme tous ses dignes confrères. Car, on l'a dit avec raison : « te moine est un géant, et nul ne peut v mesurer la taille ele cet homme-là >>. d Pas de meilleure prédication que celle P de l'exemple. Et c'est pourquoi il fait 11 bonde considérer la haute stature morale n de ces géants de la race chrétienne. A les voir passer, en leur costume e moyenâgeux, vêtus d'une bure grossie- ° re, pieds nus et la tête encapuchonnée C1 ou les traite volontiers ele vivants ana- r ehronismes. Même sans s'arrêter à l'ha- t bit, on éprouve certaine pilié déelaigneu- e se pour leur genre de vie. I Quelle pitié cependant que notre vie, m prétendument chrétienne, comparée à'la c: leur ! t Tandis que nous dormons encore, le 1 moine en est déjà, depuis plusieurs heu- 1 res, à remplir le premier devoir du chrétien. tandis que nous ne cherchons qu'à nous rendre la vie commode et agréable, à en faire une longue partie; de plaisir, réglée à noire fantaisie, le moine ne connaît que le travail, dans les privations de tout genre, et jusque dans le "renoncemenl, pénible entre tous, à ta volonté propre. Au retour de la Ste Table, au sortir d un sermon, à la suite d'une visite chez le pauvre, nous avons parfois des ardeurs pieuses et des accès de zèle ; ''p îifvl J-\ trop souvent qu'un feu de paille. Le goût d un ascétisme à l'eau de rose d'un christianisme mâtiné de paganisme nous reprend, cl nous retournns bi'eon vite à nos aises et- à nos plaisirs, quand ce, n'est pas, comme ' le chien de l'Evangile, à nos vomissements. 1 Le moine, lui, s'est donné à Dieu sans réserves et sans retour, et, loin de cher- 1 Cher parfois à reprendre ce qu'il a donné, il s'efforce de donner encore et toujours. Car il a donné par amour et l'amour ne saurait rester au même degré. II sait que, dans la voie de la perfection «celui qui n'avance pas recule». Avancer, pour nous, mondains, la chose est facile. Il suffit ele se rapprocher chaque jour un. peu de la perfection évangélique, en éliminant successivement ele noire vie tout ce qui nous en 'écarte. Mais le religieux, lui, après les années de noviciat, s'astreint d'emblée à la pratique des conseils évangéliques. \ rester fidèles, sans rien ajouter d'ailleurs aux austérités de la règle, oblige déjà à un effort toujours plus grand, à mesure que les jours et les années s'accumulent, monotones et sans plaisir pour les sens, avec leurs heures d'accablement; peut-être de crise, avec leur cortège d'infirmités et de maladies, avec les rigueurs . des saisons, plus tard avec l'épuisement de la visl-lesse.AIî ! certes, la froide raison el la sagesse. alimentée à sa vraie source, viennent Compenser avec usure ce que l'ardeur juvénile, l'élan enthousiaste du début rendaient plus 'facile; Sans doute aussi, le sacrifice initial, si généreux, la constance de la bonne volonté attirent l'abondance de grâces nécessaires à la fidélité. Mais la nature inférieure est toujours là avec ses tendances diamétralement opposées et, pour la contraindre à obéir, il n'en faut pas moins une vigueur de volonté à toute épreuve. C'est un effort héroïque à fournir incessamment'. Aussi le cloître test il véritablement l'école des surhommes. Ceux qui ne peuvent y rester, une fois pleinement liés par les vœux, n'en sortent qu'à leur honte'. Et le nom du saint Carme jubilaire évoqua précisément celui d'un carme apostat qui se chargea de fournir, la triste exception confirmant la règle. Oui, il faut admirer des hommes do si haute valeur morale. Loin d'êlre des anachronismes et des liors-d'œuvre ele la société contemporaine, ils y sont à leur "place plus que jamais. Ne parlons pas de l'habit. Ceux qu'il < ffusque sont précisément ceux qui, mê me en dehors élu carnaval, acceptent el f défendent les pires extravagances ele la r mode. Au surplus, l'habit ne fait pas c le moine. Ces va-nu-pieds volontaires nous ren- v dent les plus précieux services. Ils sont véritablement les paratonnerres du mon- r de contre le célesle courroux. Ils nous t prodiguent et les bienfaits du saint mi- f nislère, à toute heure du jour, et les a mérites de leurs immolations. [ Ils nous apprennent enfin, par leur . exemple et sans que nous puissions nous offenser ele cette prédication eliscrète, que notre christianisme, dominé par la recherche des jouissances de toute na- j ture, tient plus du paganisme que des , enseignements et ele l'exemple du Christ. Par la constance inébranlable de leur vie austère et sainte, par la sérénité ' de leur courageuse vieillesse, ils montrent epie » le plaisir de mourir sans ' peine vaut bien la peine de vivre sans plaisir». Pensées diverses C.c Jésus dont la divinité est tous les jours , insultée, prouve tous les jours cette divinité ( par ses miracles de désintéressement et de courage qui s'appellent des vocations... (H qui, ; depuis des siècles, se perpétuent par le monde, envers et contre tous.. Des cœurs jeunes et ( innocents se donnent à Lui pour le récompenser du don qu'il nlOus a fait de Lui-même... | et le sacrifice qui les crucifie n'est que la ïéponse de l'amour humain à l'amour d'un Dieu qui s'est fait crucifier pour nous... Montalembert. * ** Le gi'and homme n'est pas un homme comblé de dons extraordinaires, c'est un homme ordinaire qui veut résolument accomplir tout ce que Dieu attend de lui; il sait qu'il y a une volonté divine, une idée de Dieu sur le monde el il s'efforce ingé'nûment et simplement de correspondre à cette idée. L'être quiii a cette conception est fort. E. Dmmont. * - ** Le plus grand homme est celui qui fait le bien avec la plus grande ardeur. Lavater. • * • ** Ils font bien ceux qui prient toujours pour ceux qui ne prient jamais. Victor Hugo. * ** Il faut que les familles religieuses subsistent parce qu'elles incarnent, parmi la foule, l'idée de Dieu, cette idée qu'il est nécessaire de rappeler au monde. 11 est bon qu'il sache, comme il sait par habitude, sans le regarder tous les jours, que le soleil luit, qu'il y a des êtres uniquement voués à prier, à contempler, à se dévouer. Une petite Sœur des pauvres, un jésuite, un dominicain prêchent sans parler, rien qu'en passant. Les murailles épaisses, les portes grillagées d'un couvent de Carmélites ou de Pauvres Claires, les cloches qui tintent dans les clochers des maisons religieuses sont autant de rappels vers la fuite des jours, l'éternité et l'absolu, autant de leçons d'abnégation, de pureté et de courage. El si jamais ces murailles étaient démolies, ces portes violées, et si toutes ces cloches se taisaient, c'en serait fait du monde. Il ne resterait plus à notre esprit que l'obscurité, à notre cœur que la désolation, à, "notre chair que le sensualisme. # Dax. X/W Homologation des Certificats d'études La prochaine session du jury institué par l'art. 7 de la loi du 10 avril 180O et juillet 1891 pour homologuer les certificats d'études moyennes, et procéder aux épreuves préparatoires aux grades académiques prévues aux art. 10 et 12 de cette loi s'ouvrira à Bruxelles, le samedi itr août 1914 a 10 heures. L'homologation des certificats d'études moyennes dont il s'agit a pour effet de per. mettre aux intéressés d'obtenir ultérieurement des grades académiques et de réclamer l'attribution des deux votes supplémentaires prévus, par les art. 6 et 17 lettre F de la loi électorale du 12 avril 1894. Les demandes d'homologation et d'inscrip. tion seront reçues au chef lieu de chaque province depuis le mercredi 15 jusqu'au samedi 25 juillet prochain exclusivement les dimanches et jours tériés exceptés Les listes d'homologation seront définitivement closes après le 25 juillet. Les intéressés peuvent se présenter au bureau N° 8 du Gouvernement provincial de 10 heures du matin à midi moyennant de se conformer aux instructionsminis'ériellesinsérées au Moniteur Beige du 24 avril 1914, N» 114 pp. 2519 a 2525. —— — Echos parlementaires L'accès des aumôniers militaires dans les casernes M. Rosseeuw a posé la question suivante à M. le ministre de la Guerre : « Le 27 novembre dernier, j'ai posé à M. le minisire de la guerre une question tendante à savoir si, à l'exemple de ce qui existe en Allemagne, les règlements ne pourraient accorder aux aumôniers l'accèsdansles casernes, ce que ie considère comme hautement désirable dans l'inte'rét de la morale et de la discipline dans l'armée. « M. le ministre y a répondu que la revision du lèglement concernant l'aumônier était à l'étude. Cirq mois s'étant écoulés depuis lors, M. le ministre m'obligerait en voulant bien me faire connaître la conclusion à laquelle cette e':ude a abouti. M le Broqueville à repondu : un arrêté paraîtra prochainement. ——N/S/V L'Ordre de Léopold et les parlementaires Biuxelles, 8 mai. — Les promotions et nominations suivantes viennent d'avoir lieu dans l'Ordre Léopold : Sont promus : Grand Officier : MM. Coo-reman et Mullendorf. Commandeur : MM. Levie, Thienponr, Raemdonck, De Pontière, Duquesne de la Vinelle, Maenhaut, Masson, Pollet et Van Marck. Officier: MM. Van Brussel, De Menson de Morne, Huyshauwer, Mechelynck. Sont nommés chevaliers : Moyersoen, Be-haghel, D'Hauwer, Dewandre, Neujean, Schatzen, Buysse. ; Chronique Yproise r ; La fête des Anciens au Collège St Vincent S ^ ■; 1 Nous publions ci-dessous le discours prononcé par Mr Louis Biebuyck, Président s du Tribunal de i!e Instance à Ypres, à a l'assemblée générale. MESSIEURS, s Vous avez encore ' tous, présentes h la mémoire les inoubliables fêtes jubi-laires dont la célébra lion coïncida avec , noire dernière assemblée générale.; Leur, lustre vous semblera contraster étrangement avec la simplicité' de la réunion d'aujourd'hui. C'est à dessein que noire ordre du jour n'a pas élé amplifié. Les deuils que nous avons eu à déplorer au sein du Bureau de l'As-' j scciation nécessitent de nouvelles élections.r Ce sont ces circonstances el le trisle t bénéfice de l'âge qui m'imposent la cliar-s ge de vous adresser quelques paroles - et ma première pensée doit naturelle-x ment se reporter sur nos cliérs défunts. Coup sur coup en Juillet 1910 et en Novembre 1912 notre Association se vit s enlever son Président et son Vice-pré-sidenl, MM. Eugène Struyc et Napo-:- l'éon Mccrseman. r Leurs existences furent si inlimemenl b unies que vous m'en voudriez de ne ii pas les unir dans un même hommage. A eux deux ils personnifient une épo-i. que, ils résument la vie d'une série e d'oeuvres charitables et pieuses nées tle 49e Année -- N° 4835 le N° 5 centimes Samedi 9 Mai 1914

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Cet article est une édition du titre Journal d'Ypres: organe catholique de l'arrondissement appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Ypres du 1866 au 1914.

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