L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1915, 18 Fevrier. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 07 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/mw28912x1q/
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le» AttffC ns«" rS cents (lO Centimes) •Tf>irifîi fljCî frHC»Ï£5 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal Quotidien du matin paraissant èt Amsterdan Rfilnn est nnfnn nnm tin Familln. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: IV.Z. VOORBURGWAL, 234-240 Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. [ Charles Bernard, Charles Herbie», Comité de Rédaction : ; Gustave Peellaert, René Chambry, ( Emile Painparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du Journal: N.Z. VOORBURGWAL 234-240. Téléphone: 1775. Abonnement I En Hollande fl. 1.50 par mois, payable par anticipation l Etranger fi. 2.00 ,, ,, Dyptique Nous sommes des bandits car c'est biei ainsi, n'est-ce pas, que nous ont appelés le intellectuels allemands dans leur fameu: manifeste. Pour des bandits, des gens qu par leurs crimes se sont mis en dehors d toutes les lois divines et humaines, il n peut y avoir de pitié. C'est bien 1 avis di géhéral von Bissing. Tout au moins tel étai son avis avant qu'il n'eût été appelé -peut-êtfe à cause de cela même — par 1; faveur de son auguste souverain à prendr le gouvernement de ce pays .le barbares oi les jeunes filles n'ont pas de plus grain plaisir que de crever les yeux à de6 blesse râlant sur le champ de bataille. Sans doute qu'en Allemagne aussi il y < des gens compatissants chez qui la vue di malheur fait taire la voix do la haine Quand ils oiit vu défiler nos soldats prison niers, plus meurtris encore de se sentir exi lés- sur une terre hostile qu'ils 11e l'étaien d'avoir été vaincus par le nombre, il e: est qui ont été pris de pitié et, au lie1 d'injures et de sarcasmes, ils ont eu pou ces misérables un mot de tendresse et d réconfort. Et comme ils avaient faim, qu'il étaient hâves et amaigris par les privation et que leurs yeux brûlants de fièvre impie raient ce que leur bouche s'obstinait à n pas demander, il y a eu des fillettes aile mandes — amer contraste, 11'est-ce pas M von Bissing 1 — qui leur ont donné de friandises et du chocolat. C'est, trop, c'est plus que n'en peut suj porter quiconque a l'honneur de porte l'uniforme allemand. Aussi M. von Bissing qui était alors gouverneur du camp de Mur ster, fit-il publier dans les journaux l'av: suivant que nous lisons au ,.Dusseldorfe Tageblatt" du 11 décembre 1914: Par mon ordre du jour, j'ai dernièremen fait appel au public pour qu'on 11'étale pa vis-à-vis des prisonniers de guerre une con. miseraiion déplacée et fausse. Ayez don plus de conscience allemande. Dois-jë encore répéter cette remontrance On le dirait. D'après les rapports qui m 6ont soumis, on a encore offert aux prison niers, malgré la défense faite, des masses d friandises, surtout du chocolat, et cela Munster aussi bien qu'ailleurs. Est-ce qu votre âme compatissante, mais anti-aile mande, n'entend donc pas les cris de dé tresse de nos propres prisonniers en France Scyez sûrs qu'on ne leur tend pas là-oa du chocolat. Malheureusement il n'est pa possible d'isoler complètement du mond extérieur les prisonniers de mon district aussi ai-je dû couper court à un commerc d'aliments et de friandises qui s'était éta bli dans les camps, sans mon autorisation Ce sont surtout des enfants et des adole6 cents, en particulier des fillettes, qui s pressent sans cesse autour des prisonniers elles manquent complètement d'éducation C'est aux parents et aux écoles qu'il appar tient de changer tout cela. Si ces avertisse ments restent stériles, on recourrera à de punitions exemplaires pour réprimer ce façons d'agir anti-allemandes. En vérité, i est grand temps. C'est du sentiment de li jeune génération que dépend l'avenir d< notre patrie. Le Général-Commandant Von Bissing. Ainsi la pitié, la générosité ne sont pa des vertus allemandes. Nous nous en dou tions bien un peu, mais aujourd'hui qu« M. von Bissing l'affirme solennellemen dans une pièce administrative, revêtue de c: signature, nous ne pouvons que nous range' à 6on opinion. Mais comme nous sommes ic .— et fort heureusement — hors de soi atteinte, noua ferons cependant une petit restriction. La commisération n'est pas uni qualité allemande, soit, mais alors, comnn il s'est trouvé, pour plaindre et pour conso 1er nos soldats prisonniers de ces Allemand: avec qui M. von Bissing ne veut avoir riei de commun, nous nous permettons de leu envoyer un salut discret, oomme il con vient, mais ému et respectueux. Peut-être ces bonnes gens s'imaginent, su la foi des journaux, où M. von Bissin; fait insérer ses communications, que leu charité n'est point payée de retour et qu nous sommes bien ces bandits qu'on leur ; dépeints. Hé bien, qu'elles se rassurent. No seulement nos femmes belges 11e crèvent pa les yeux aux blessés allemands mais encore dans les ambulances et les hôpitaux, elle les soignent avec un dévouement admirable Ce n'est pas elles, ô non, qui leur marchai] deraient une orange ou une tablette de chc colat. Elles ne se demandent pas si en agi^ sant de la sorte elles révoltent la conscienc belge, sachant bien quo tout ce qui est 0011 forme à l'humanité ne peut jamais être con traire aux intérêts de la patrie. Et pou que les fillettes allemandes, si durement trai tées par M. von Bissing, ne prennent poin ceci pour une simple affirmation nous leu mettrons sous les yeux cette lettre qui n'j pas besoin d'autres commentaires: Le 7 septembre 1914. Aux Dames et Messieurs de 1< Croix Rouge au Palais de Justice en mains du Médecin en c£ef, M le Dr De Rechter. Avant de nous séparer de vous, c'es un besoin de mon coeur d'exprimer, tan au nom de mes camarades qu'au mien pro pre, aux Dames et Messieurs de la Croij Rou^e placés sous votre direction éclairée mes remerciements profondément 6Încèr pour les soins si attentifs et si dévoués do nous, qui étions blessés et malades, avo ici, au Palais de Justice, joui jour et nu: Autant nous sommes heureux de retou uer en Allemagne dans notre patrie, auta 1 nous éprouvons de peine à prendre con. s des Dames et de6 Messieurs qui se soul 00 i sacré à nous avec tant de dévouement i avec une bienveillance si captivante, s Je reste dans toute la gratitude de m< q coeur. % 1 Votre dévoué t Otto Fiirsen. Oberleutnant du 86e régime 1 d'infanterie de réserve. 2 Et voilà deux documents qu'il e6t piquan 1 n'est-oe pas, de mettre en regard l'un ■ • l'autre ? Tous les deux portent la signatu 3 d'officiers allemands. Ce sont des pièc qui font foi ,comme on dit en langage ju( 1 ciaire. Foi de quoi ? Que la charité est 1 1 sentiment universel et qu'elle pousse mêr • en Allemagne ses tendres fleurs parfumée Mais voilà, l'Allemagne officielle et mi " taire, l'Allemagne de M. von Bissing 1 k tient pour de l'ivraie et veut qu'on 1 sépare du bon grain. Charles Bernard. r 0 ■■!>-» î La guerre chevaleresque et loyal La dernière trouvaille de la prose aliemî de est vrairaont originale : ,,La Gazette de Cologne" et d'autres joi naux reprochent aux alliés de faire la gue: r de tello sorte que la formidable lutte à laque ;, le monde assiste ne puisse être ni loyale, - chevaleresque. s C'est vraimont abuser de la longanimité _ lecteur neutre et s'abuser sur ses facultés tellectuelles que d'essayer de lui faire cro une énormité pareille. t Que veulent dire „La Gazette de Cologn s et ses congénères en adressant aux alliés - reproche ? c Est-ce une allusion à .l'acharnement que alliés mettent à les combattre sur le fron ? ou à l'opiniâtre refus qu'ils opposent a suggestions de paix que la lassitude inspire 3 mois en mois à l'Allemagne? Eu ce cas, ■ alliés accepteront ie reproche comme un élo 3 rendu à leur courage militaire et à leur se i politique. 3 Quand on a affaire à un agresseur animé c intentions de domination universelle qu'c avouées les intellectuels allemands, à un pu saut empire violateur de la neutralité d' petit pays qu'il avait lui-même garantie, 9 l'envahisseur et à l'occupant du territoire 1 5 tional, on ne peut supporter l'idée d'une pî - prématurée : La parole n'est qu'au canon, e ; 11e saurait être qu'au canon jusqu'à ce que 3 droit outragé ait reçu satisfaction entière. Est-ce aux coutumes de guerre suivies p les armées alliées que ,,La Gazette de ( logne" s'en prend 'i Alors, on ne compre 1 plus. 2 Car enfin, justice a été faite par les Al } mands eux-mêmes, sous la pression do l'é • denoe la plus criante, des légendes d'atrocil - mises à charge des armées alliées par la preî - allemande au début de la guerre : légende c 5 yeux crevés à des blessés allemands, par c , femmes belges, au moyen d'aiguil'es à tricote j légende des blessés achevés ou mutilés sur champ de bataille par des jeunes filles belge 1 légende des doigts coupés à des cadavres ou ) des héros allemands blessés fct retrouvés da les poches de soldats belges prisonniers Allemagne; etc. Toutes ces légendes, le ,,V< waerts", la ,,Koelnische Volkszeitung et d'à très journaux allemands ont été forcés, api > enquêtes allemandes, de reconnaître qu'el - étaient fausses. 5 On les avait inventées et propagées ti . probablement pour masquer autant que p< sible le caractère atroce des destructions et c 1 cruantés systématiquement pratiquées par ; troupes allemandes en Belgique et en Fran< 1 Par contre, c'est par milliers que l'on a 1 ' établir sur témoignages assormentés et doe ) ments irréfutables (proclamations allemand- > carnets de campagne, 'lettres etc.) des atro j tés épouvantaibles commises par les troupes . lemandes. On a pu établir comment, depuis Visé ji qu' à Reims, en passant par Antienne, par I 1 nant, par Tamines, par Termonde, par Senl par Orchics, par cent villes et bourgades, ' • Allemands o nfait une ,,guerre clievaleresq et l<?yale". ; On a pu établir comment, en tous ces e r droits, ils ont pillé, volé, sacragé, incend ' pris des otages, fusillé tas hommes non bel a gérants et violé les femmes. On a pu établir comment sans raison ad.m 1 sible, ils ont mis le feu à la bibliothèque 1 l'Université de Louvain, massacré des millit s de Belges innocents, bombardé les cathedra! , e7o Malincs et de Reims ; canonné des villes c s vertes, tiré sur les hôpitaux, en cent endroit comment ils ont pris des déguisements de Croix-Rouge, abusé du drapeau blanc, fait dans leur guerre sur mer comme dans le guerre sur ter m, des prescriptions des conve tions do Genève et de La Haye, qu'ils avaie 0 signées, notamment en achevant et mutilla - des blessés. On a pu établir quelles habitudes de sale r et d'immondicité ils ont manifestées dans _ villas et les chatoaux où ils cantonné. , Enfin et surtout, on a pu établir par la m' tiplicité même de ces faits et leur analo.î c flagrante qu'ils étaient l'acte d'une volor 1 pleinement r)fl)chie, l'applcation d'un s; tème général de terrorisation. Le concordé ce des faits et preuves recueillis par les co: missions française et belge est décisive sur L point. » Après cela quanel on lit dans ,,La Ga.zette • Cologne", que ce sont les alliés qui empache la guerro d'être chevaleresque et loyale, :• découvre sans peine_ le mobile psychologiq - d'une telle affirmation. L'explication en < dans le mot célèbre: ,,Mentes, Mentez!.... Il restera toujours quelque chose! " , —■ • ■ —■ En Belaiaue. t. r- Le gouvernement belge 1 Il la taie sur les absents. Le ministre de Belgique à La Haye ni communique l'avis officiel que voici: Des centaines de Belges résidant à Vêtre ger se sont adressés au Gouvernement bel ^ ou à ses agents diplomatiques et consulat pour demander conseil au sujet de la cc le dilate à tenir en présence de Varrêté al re mand concernant la taxe sur les absen Gomme il n'est pas possible de répondre IU chacune de ces demandes en particulier ?e Gouvernement belge nous prie d'atth !?• Vattention des intéressés sur le communiq es publié (hier) et que nous reproduisons. es après. Il les aidera à prendre en conna sance de cause une décision sur le pa qu'ils ent à adopter. Le Gouvernement belge a adressé à te les Etats neutres une protestation éner S, que à la suite de l'arrêté du Gouverne Général von Bissing frappant d'une ta égale à dix fois le montant de la contril 11 tion personnelle, y compris les additionn ir- de l'Etat, les citoyens belges qui ont qui volontairement le pays depuis le débutât n.- hostilités. ju Cette taxe, établie en contradiction c n_ principes du droit des gens, revêt un can tère d'une véritable spoliation. e" Le Gouvernement belge ne peut, à aùc cc égard, en admettre le principe ni en rccc es naître l'application. t13 Les sommes payées seront sujettes à res de tution après la libération du territoire. Les aliénations qui seraient faites en t ns d'en assurer le recouvrement seront con eg dérées comme nulles et non avenues. nt is- A Bruxelles Il parait qu'il y a un certain nombre Bruxellois restés au pays qui ne sont ] ]e satisfaits de la taxe sur les absents. N pas qu'ils désapprouvent la manoeu\ ar de von Bissing, comprenez-nous. Au a. 'o- traire. Mieux encore! Ils trouvent q ^d cette taxe est trop minime et que .ce n' pas dix fois, mais quarante fois les cont G'_ butions qu'il faudrait faire payer à ce ^ qui ont quitté la Belgique. Quarante fc se vous avez bien lu ! es II serait déplorable, qu'il y eut des freis es ments entre Belges, c'est certain, car c' r; à quoi s'appliquent les Allemands. Ceux veulent créer une diversion. Ils ont ess* s*' de faire revivre la question des langu ng si irritante jadis. Et comme cela ne le ea réussit pas ils essaient de monter les po] ir- lations belges contre celles qui ont quitté u- pays. La jolie manoeuvre ! ès Le malheur, c'est que certains donne €S dans le panneau et ils tempêtent con ceux qui sont partis. Pourquoi ? A voilà. La raison est malaisément expli es ble. Il n'y en a pas! Croyez-vous que [es Belges réfugiés à l'étranger, s'ils étai< îe. restés au pays, eussent été de quelque ?u cours? Pourquoi faire? Certes, les fo] u_ tionnaires publics, les bourgmestres, c tains médecins, etc— n'auraient probal •j" ment pas dû quitter leurs fonctions, abj donner leurs malades. Et encore sont iS_ là questions personnelles que vous, pas p )i_ que moi, n'avons le droit de résoud is, Chacun mène sa barque comme il l'entei es II ne manquerait plus que nous devi< 110 porter nc3 actes à la connaissance du pub] afin qu'il nous accorde sa faveur. Qu'e i/ ce que c'eit que cette plaisanterie? Et Ijl Belges restés au pays seraient sans doi fort ennuyés si le million de Belges réfug is- à l'étranger rentrait tout à coup, et q de les rations de pain étaient réduites consi< ,rs rabkment et les vivres augmentaient d? cs de notables proportions. u" Et s'imaginent-ils, ceux-là qui insult< aux absents que ces mêmes absents auraic fi eu de quoi (la vie étant chère au pays) < ur tretenir des malheureux 1 Non ! Car ce n- qui le peuvent, de leur exil, envoient ( nt dons en argent et en espèces aux S'tei nt Comités ou à nos soldats a.u front. Et ce charité-là vaut bien celle qu'ils auraie iCg pu faire s'ils étaient demeurés chez eux Il est regrettable que, montés par il- journaux à la solde de l'Allemagne, de b ;ie v'es gens croient pouvoir juger ceux de le té frères qui ont quitté la ville pour n'ê ''s" pas étouffés par l'air qu'on y respire dep n~ l'arrivée des Teutons. Que font-ils de liberté? ^ de Le jour même où les Prussiens firent 1< nt entrée à Liège, à Bruxelles, Anvers, Gai on successivement et spontanément, les 8 jo ue naux quotidiens cessèrent de paraître. A Bruxelles et à Liège, depuis que en Prussiens s'y trouvent, pas un de nos c< frères n'a faibli, tandis qu'à Anvers et — Gcind, il n'eu était pas ainsi. Outre la f gnée de journaux qui ont cru pouvoir a< J cepter le censure allemande, des feuilL nouvelles ont surgi, dues au hasard des ci ' constances et aux manigances des AU \<us mands. La ,,Neue Freie Press" consacre à o feuilles ùn article .qui mérite d'être signalé 1l~ U11 élément de la vie citadine qiu 6e fa gc spécialement remarquer, dit cet orgari ,€S dans une lettre datée de Bruxelles, ce soi les vendeurs de journaux qui par centaine n~ stationnent sur les boulevards et sur h le- places et emplissent l'air de leurs cris: ,,L fSt Belgique" qui vient de paraître, ,,Le Bri xellois" sortant de presse, ,,Le Belge' a ,,L'Echo de la Presse", ,,Le Bien Public' Ie „Le Journal de Gand", ,,L'Ami c er l'Ordre", ,,Le Rotterdamsche" d'aujou d'huL Les voix de basse taille et les baui contres se mêlent. On voudrait s'obture cl~ les oreilles, mais on achète les journaux ps is- pitié pour ces pauvres gens qui fatiguei leurs poumons et parmi lesquels se troi vent des hères aux joues caves où se lit ] détresse et aussi de jeunes hommes et d< 11$ fillettes à l'aspect desquels, on voit bien qi jl_ sans la guerre ils n'eussent jamais pensé vendre des journaux. Cette floraison de journaux vient seul< xc ment de se produire. La presse bruxellois u- qui soufflait depuis très longtemps dans 1 trompette de guerre, n'avait pas peu coi tribué, par ses articles excitateurs et s< ,fc fausses nouvelles, d'emplir la populatio les belge d'inimitié et de méfiance à l'égai des Allemands." Donc, ceux qui paraissent aujourd'liu es emplissent la population belge d'amitié < ic- <le confiance à l'égard des Allemands?! C certificat satisfera-t-il les rédacteurs d< susdites feuilles? Nous ne les félicitons e tout cas pas de 1'a.voir mérité! n~ * * * On sait que les championnats du monc ti- de cyclisme, qui devaient se disputer à C< penliague, en août, furent interrompus p? la déclaration de guerre. Seuls les chan Ve pionnats amateurs (vitesse et demi-fone si- furent disputés et revinrent rèspectivèmei aux Hollandais Ulysses et Blekemclen. Le retour de Copenhague ne fut pas ur mince affaire pour la plupart des engagé C'est ainsi que l'amateur belge Van Gii Icel, arrivé seconel dans le championnat c demi-fond, mit près de cinq mois pour rei >as trer à Bruxelles où il est arrivé il y a que on ques jours après une série d'aventures d< Te plus mouvementées. )U_ D'autres, plus heureux, ont pu rentre ue dans leurs pénates avec moins de retard < ^ d'ennuis, mais il en fut aussi qui à l'heui p-_ actuelle doivent être encore dans la capital ux danoise. ^ Ceci est très probablement le cas d ' champion de France (amateurs) Belliviec ^ bien connu à Bruxelles. 3St . * * * _ci Le Touring Glub de Belgique- a fait un ,yé démarche auprès des autorités allemande es afin que celles-ci autorisent à nouvea l'usàge du vélo dans l'agglomération bri m. xelloise. le A Anvers. .Nous découpons du „Hand<jlsblad van An jTe werpen", la liste des lots sortis au dernier tirag< • Lots d'A n v e r s 1903. 71e Tirage. — 10 février 1915. !Ut Séries sortantes : se- 1468 11323 13213 20432 28660 34616 .. 4220 12431 14431 21215 31444 35383 7200 12710 16354 25205 32402 36644 ïr" 9399 130C8 16513 25711 32866 37531 le- 10556 13149 16906 26815 34394 38369 lU" Les primes sont gagnées par les numér< "ce suivants : •us S. 34616 Nr. 13 fr. 25000 re. „ 16906 „ 14 ^ 2500 Ld « 12431 „ 4 „ 500 ms » 1468 * 9 » 250 „ 10556 „ 13 r 250 ic, " . Numéros remboursables par 200 francs: les 4220 1 16513 11 32402 14 36644 15 9399 8 16906 21 32866 13 36644 23 .. 9399 16 25711 21 34616 3 38369 25 ies 13008 25 31444 1 36644 7 Numéros remboursables par 150 francs: 1468 7 12431 2 20432 25 26815 22 34394 : 4220 6 13008 16 24245 15 2S660 13 3-1616 4220 7 13213 5 24245 20. 28660 16 37531 -nt 10556 25 16513 21 25711 4. 32866 16 38369 Les autx-es numéros sont remboursables par l. 'U- francs. Paiement au 1er mai 1915. ux * * • U y a eu une grande réquisition de ch vaux par les soins du gouverneur von Huen nk Les propriétaires qui n'avaient pas amei leurs biepies dans les délais voulus ont é jeg frappés d'une amende de cent francs. Qu'c se le dise! ra" * * * ^ De nouvelles mesures ont été prises p: •e le comité national de secours. Grâce ai ll,ls sommes importantes réunies jusqu'ici, comité va pouvoir distribuer envirc 900.000 francs pour la ville d'Anvers. >ur id- On a pu acheter du maïs ces jours de nr_ niers, à raison de 50 kilos maximum. ( maïs était emmagasiné rue de la Foitun les dans un immeuble situé à côté du magas: >n- central. à Les acheteurs devaient apporter leurs saci oi- * i * La liste des condamnations s'allonge démesurément. Chaque jour, les journaux d'Anvers insèrent de longs paragraphes où les noms des condamnés se suivent.... Et la Justice allemande n'a pas la main légère? > Tantôt, c'est six semaines de prison pour îs avoir essayé de passer la frontière sans r- passierschein. Et les amendes de pleuvoir î- sur les colombophiles aussi, qui n'ont pas tenu compte de l'ordonnance du freiherr von ;s Huene. ; Les voleurs sont nombreux qui, pour un t pain ou un sac de charbon, écopent de e quelques semaines de villégiature à la rue it des Béguines. 3, Chaque jour, de nouveaux condamnés ;s arrivent et l'on ne sait plus où les loger, a II faudra construire une nouvelle prison i_ si cela continue. A Liège. A l'occasion de l'anniversaire du kaiser, a les Allemands avaient commandé chez )r Dounen, au restaurant des Frères Proven-çaux un plantureux banquet. Le soir du 26 Lt janvier, veille de la fête, on vint décommander tous les préparatifs, sous prétexte que le kaiser était malade et que des réjouissances ne seraient pas de mise. !s ' à Au Pays Wallon. A la gare de Gharlerôi on décharge des pommes de terres qui seront vendues ou ^ partagées entre les œuvres de la soupe. Les a vivres américains sont déchargés quai aux l" Grains avant, d'être répartis dans les com-58 munes voisines. n Mais le pain fait encore souvent défaut, d et les rations sont petites lorsqu'il y a du pain. Le beurre et les œufs sont assez abon-i, dants et les prix ne sont plus si élevés qu'il y a un mois. Des maçons déblaient les mai-!e sons brûlées; celles qui n'ont subi que des îs dégâts sont presque terminées, mais pour n les autres, les propriétaires attendront que la guerre soit finie. De ci, de là, certains ont construit au petit bonheur une place au e rez-de-chaussée. C'est lamentable. Aussi, les populations wallonnes sauront se. souvenir ! x ^ • * * ^ Les établissements Jase Cassart de Fer-[\ nelimont, à Gembloux, ont repris leurs tra-vaux de fondeirie. * * * 0 L'avocat Georges Leclercq, ancien échevin , de la ville de Mons, est décédé récemment. [ * * * e II a été dit que vingt maisons avaient été 1- incendiées à Saint-Gérard. Un témoin ocu- [_ lairè rapporte à nos confrères du ,,XXe s Siècle" que 33 maisons ont été incendiées à Saint-Gérard, ainsi que trois châteaux. ,r * * * >t On nous donne les nouvelles suivantes de e l'hospice de Willampuis : c ,,Quand les Allemands sont passés, vers le 25 août, ils sont entrés au couvent de Wil-lampuis et ont défonc- les portes des caves; 11 les religieuses et les enfants n'ont pas été *> inquiétées. Le 22 septembre, les religieuses, leur aumônier et les enfants sont partis et le couvent a été alors complètement évacué." e — ®. Au Luxembourg, l- Les Allemands ont fusilé à Chassepierre M. Bosquet, de Laiche, son fils âgé de 1£ ans et M. Michel Pietz, de la carrière de Chassepierre. Nous nous dispensons de tout commentaire. t- • * • !• Actuellement, plus de 600 Bouillonnais ne sont pas rentrés à Bouillon. Il 11e reste que quatre conseillers communaux: MM. Corbiau, Lambert, Bouillon et Ozeray. M. Degrelle a accepté les fonctions de bourgmestre et i] s'occupe activement du ravitaillement. En novembre, il y avait à Bouillon de grandes réserves en pommes de terre et en farine. Tout cela fait supposer que Bouillon n'a pas souffert do la faim jusqu'à présent. )S II y a en ville une petite troupe d'occupation, quelques officiers et soldats. Le doyen et les vicaires sont restés à le1-poste.Il n'y a pas eit de maisons incendiées à Bouillon et personne n'a été fusillé. Par contre, il paraît que beaucoup do Bouillonnais furent tués à Sedan et dans les environs, où se livra un oombat très sanglant. Les maisons se trouvant sur la route de Paliseul à Bouillon et autour des gares du train vicinal ont été incendiées, surtout à Noirefontaine. M. ie Baron P. do Mof farts, conseillei .3 provincial, habite Bouillon et s'occupe active- 1 ment de tous les besoins de la population. 18 " Au Limbourg. A Hasselt, les Américains ont ouvert dans la maison Sehuerbiers, marché aux Avoines, ur dépôt de riz, fèves, pois, etc; dans la maisor 3- Von "YVerscli, marché au Beurre: un dépôt d< e. conserves'; dans l'ancien hôtel Ory, rue de 1e lé Chapelle: un dépôt do chaussures, habille [q ments, étoffes; à la Salle de la ville et at n Syndicat agricole: des dépôts de farine. A Malines. XT, Depuis le début de la guerre, l'industrie ■x du meuble, si importante dans notre ville, esl totalement arrêtée. Le dr. Lamborelle s'oo cupe activement de rechercher le moyen de procurer aux ouvriers sans travail l'occasior de gagner leur pain quotidien. Et, d'autre r" part, une députation de sept principaux fabri-/0 cants des mouble de la ville s'est rendue e> chez le comte von Wengersky pour entre-11 tenir ce chef militaire de la situation faite aux ouvriers de 1 industrie du meuble. Ces '• notables ont demandé notamment que le libre J transport soit accordé ainsi que la libre circulation, sans lesquels tout commerce, comme tout trafic, est impossible. Le comte von Wengersky s'est répandu en promesses. Et l'on attend. 1^ Le personnel des postes belges. Voici qui intéressera vivement les fonctionnaires et employés des postes qui ne sont pas rentrés au pays. C'est, d'une part, l'avis directorial, de l'autre, la résolution des postiers. Direction générale, NOTE POUR LE PERSONNEL DES POSTES. En présence des multiples instances faites dans ces derniers temps auprès de l'autorité supérieure par des nationaux des diverses régions du pays et étant donné, au surplus, que déjà actuellement certains services publics (Finances, Tribunaux, Ecoles, Police, etc.) fonctionnent, je n'hésite pas à déclarer que le personnel des postes belges pourrait se rendre utile à ses concitoyens en reprenant le travail, lorsqu'il y est invité ou autorisé par l'administration belge, fusse par l'intervention ou sous le contrôle de l'autorité allemande. Sans vouloir forcer les agents à reprendre le service, je puis affirmer que personne ne sera révoqué ou puni pour l'avoir fait, à partir de ce jour. L'autorité allemande subordonne la rentrée en. fontions des agents belges à la signature d'une déclaration de loyauté par laquelle ils s'engagent à accomplir consciencieusement leur tâche, à ne rien entreprendre et à tout omettre qui pourrait être nuisible au gouvernement allemand dans la partie occupée du pays. Il n'y a aucun inconvénient à souscrire pareil engagement, qui est, d'ailleurs, conforme aux stipulations de la convention de La Haye du 18 octobre 1907, et nullement incompatible avec le serment de fidélité prêté par tout agent lors de son agrégation.Il va de soi que le personnel ne peut être contraint, au cours de l'exécution de son travail, à commettre des actes contraires aux intérêts de la patrie ut que, de même, il devrait, refuser sa collaboration si le contrôle exercé par l'autorité allemande était de nature à constituer un danger pour le pays et pour ses habitants L'ordre du jour du 26 septembre 1914 relatif au licenciement du personnel de l'agglomération bruxelloise est rapporté. En conséquence, M. le Directeur de service Dohet est chargé de soumettre à tout le personnel de l'agglomération bruxelloise l'engagement ci-annexé. Le Directeur Général, (S.) BOUVEZ. CIRCULAIRE. Bruxelles, le 9 janvier 1914. Comme conséquence des instructions de M. le Ministre, . M. le Directeur Général des Postes m'a remis la note ci-jointe dont il devra être donné lecture au personnel. Comme complément à cette note, je dirai que M. le Directeur Général Bouvez, ayant engagé des pourparlers avec l'autorité allemande, un accord provisoire est intervenu sur les bases suivantes: Dans l'intérêt des nationaux, les services de l'expédition et de la distribution des correspondances seraient exécutés à Bruxelles par nos employés et agents subalternes, sous la direction des fonctionnaires belges. La levée des boîtes serait reprise, mais confiée, du moins provisoirement, aux personnes qui jusqu'ici ont assuré le service de la distribution et qui n'auraient d'ailleurs aucun rapport avec notre personnel. On admettrait, sans aucun contrôle, les lettres fermées'de'et pour le canton postal. Seules les correspondances de et pour la province seraient soumises aux mesures spéciales justifiées par les circonstances. Il y aurait, au début, deux distributions p r jour par des agents en tenue; on déter-n inerait le perso nel nécessaire à choisir pa ai ceux qui signeraient la déclaration c .-annexée. Les agents qui travai leraient seraient payés intégralement (Traitement Brut) sauf à opérer ultérieure nent la retenue pour la caisse des veuves, haute-paye, etc. Le service dominical étant suspendu, les agents auraient droit, sans réduction de traitement, aux jours de repos prévus par nos instructions. L'ordre de licenciement étant rapporté, je rappelle au personnel toutes ses obligations, notamment au point de vue de la résidence et des absences. Le Directeur de service, (S.) DOHET. Ci-après la déclaration que les postiers ( s'engagent à signer: Je soussigné, empktyé des postes belges, m'engage sur demande de l'administration impériale des postes et télégraphes allemands en Belgique, à faire le service qui me sera réclamé. Je promets par la présente de faire mon service consciencieusement d'après les stipulations de la Convention de La Haye 5 du 18 octobre 1907, de ne tenter rien et de ; m'abstenir de tout ce qui pourrait porter atteinte à l'administration allemande dans le territoire occupé de la Belgique. L'Agent X. Les facteurs, qui sont de braves et honnêtes gens, ont répondu par le vote suivant à cet ordre du jour: 4'Les facteurs des postes do Bruxelles, des | faubourgs et des communes limitrophes réu-| nis en assemblée extraordinaire le 12 janvier

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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