L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 01 Janvrier. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 30 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/rn3028qd9j/
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• .^m ^ r5"ccniS fiO Cenfisiicirv 'R^Vrtf'rîî TS î ff*. r-n T^rî c^r,* tOtfL L'ECHO BELGE Journal Quotidien sSoa rraaiîn paraissant en HoMande L'tkihn fait la Force Raina fisf nrtfpp, tint» r!n Famîllm - : -7-T7 Toutes les lettres doivent être adressées Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. Pour les annonces, abonnements et vente . , . .. au numéro, s adresser a 1 Administration du aa bureau de reflaciioa. , journa!:lV.Z.VoorburgHial234-240,Anisterdam pj. a. VOOBBURGWAL 234-240, AMSTERDAM. Comité de Rédaction: ■! -iiarSes Bernard, Charles I.erbiCL, Téléphone: 1775. Téléphone: 279V. ( Rerlé Chambry, Emile Painparé. Abonnements: Hollande)).1.50parmois.Etranger».2.00pac-siiois Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Û L'Echo Belge Bons souhaits D'Hier à Demain Lo lr janvier 1915 nous trouvait pleins cl'espoir. N ' a vioné-nous pas traversé les piros épreuves? Eu deux mois, malgré la, Tyéi'i-inc3 héroïque de notre armée, notre pays avril, été conquis, ravagé, ruiné. Mais, s'il tenait notre soi labouré par la roue de eos oauons et nos foyers on cendres, l'ennemi n'avait ::}.s réussi à prendre notre Âme. Pile lui avait échappé comme notre bravo armée elle-même et continuait de résister victoriou:e.men t. Nous avions pris oonscisn-ce de notre force morale en même temps que sur la Marne et sur l'Yser s'était manifestées'les forces matérielles mises- au service du droit et de la justice, c'est-à-dire do -notre cause, et, sûrs d'avoir supporté les choon les plus violente que put nous porler un adversaire répv.té invincible, en nous commençait de naître la certitude que nou:-pourrions le vaincre un jour. 1/aurore de ce jour tant espéré doit naître encore et déjà une année s'œt éboulée. Devant l'impatience qui piv-nd d'aucune parmi nous nous avons je droit, do nous indigner et de leur dire: .hommes dé peu de foi, vis-à-vis d'un résultat pareil que comptent les semaines et les mois. fussent-ils plus terribles encore. Notre efipoir aujourd'hui est p.us ferme qu au î ' u:i.i de 1915 parce qu'il est. plus raisonne; ir.cins gonflé d'illusions il sait plus exacte-inciiL " déterminer l'échéait i de la* victoire. Cette échéance . est eiicoic longue mais ce n'est point s'avancer témérairement que de la fixer avant le 31 décembre 1016. Cette année sera l'année faste par excellence dans les annales de tous les temps. Qu-ill-3 était, au lr janvier de l'année dernière, la position respective des armées en campagne? Sur le front de l'Ouest, à première vue, la situation n'a pas changé. Des adversaires sont toujours bloqués le long d'une, ligne qui court de Nieiiporfc vers le »ud jusque dans la région de Roye, incline vers l'est, pas~e au nord de Soissons et de | Reims,, traverse l'Argonne par le milieu, j remonte vers le nord pour former un large oorcle autour de Ver "un, s'infléchit brusquement. vers l'ouest jusqu'à St. Miliiel sur la Meuse où les Allemands avaient réussi à enfoncer un coin, se redresse dans la direction de l'est et s'infléchit vers le sud-33t au delà de la frontière d'Alsace jusqu'à la fix>ntière suisse. ^ Ix-s *oommot:ions les plus formidables ( l'ont pu imprimer à cette ligne que des t fléchissements quasi imperceptibles. Nous , noterons les principales: vers le 10 mars, ^ ipres plusieurs jours de combats acharnés, ïso Français avancent en Champagne dans -ia région de Mesnil-les Hnrlus ; au début ^ d'avril ils achèvent la conquête des Eparges ^ dont la défense à coûté 30.000 hommes ans Allemands; le dimanche 9 mai, une brusque offensive leur permet de faire des progrès importants au nord d'Arras. Dans ce secteur, où les Allemands ont été successivement re jetés de N. D. de Lorette, Caren- ^ y, Neuville, et, lors de la grande offen-rive du 25 septembre, de Souciiez, les Fran-.*.ais ont progressé de six à sept kilomètres i jsrî profondeur. Enfin, la deuxième grai- ^ He bataille de Champagne, fin septembre, { ?eur a fait faire un bond en avant plus important encore sur un front de 25 kilomètres. 1 Si, fin avril, grâce à l'emploi des gaz asphyxiants, les Boches ont pu avancer au ■ jord et à l'est d'Ypres, avantage bientôt 1 mnihilé par de vigoureuses contre-attaques. a sanglante bataille de Neuve-Chapelle a ^ permis aux Anglais de rectifier leur front •ur une profondeur de deux kilomètres; , le même la fameuse journée du 25 septem- j yre fut l'occasion pour eux d'un succès important dans la région de Loos. Ainsi en île» points nombreux, sans oublier le secteur des Vosges où les Français ont constamment avancé dans la vallée de la Fecht, nous rovons sur la ligne du front, telle que nous ' la tracions le lr janvier 1915, une foule de petite renflements qui constituent en quelque sorte le graphique de la pression con-: tante et toujours heureuse exercée par (es alliés sur les défenses boches. Si maintenant nous constatons que l'année fran- j •aise a augmenté en qualité comme en [ quantité, que depuis un an le3 effectifs 1 ingla?6 ont quintupilé, ayant monté de * Î50.000 à 1,250.000 hommes, que l'armce * ?alge elle-même a reconstitué au complet 3 >es six divisions réduites anx d°nv tier* d° ^ ours effectifs à la fin de novembre 1914, 0 û no.'.-, oensta-tons enfin que là où nous c' V-avionn qu'une mitrailleuse à opposer à r i0 mitra;.ileuce3 allemandes, un canon lourd 1 à 10 gros canons boches, nous avon? ^ aujourd'hui une supériorité marquée en 3 WM&êtiél est munitions, nous pouvons re garder 1 avenir en face sans trembler el dire : nous vaincrons. Sur le front de l'Est les fluctuations on été autrement importantes. Si nous je tons les yeux sur une carte où se tronveir iindiquées les positions des armées russes e austro-allemandes, fin décembre 1914, nou remarquons que le front s'étend depuis ui point, à l'est de Tilsàtt, dans une directioi sud-sud-ouest vers Mlawa, découpant ui morceau do territoire fort important de L Prusse orientale, continue vers le sud ei laissant Lodz et Petrikow aux Allemands s'infléchit ver3 l'ouest jusque près de Caen tcchowo, décrit une courbe autour de Cra oovie et continue vers la Bucovine en lais sant presque toute la Galicie aux Russes C'est ainsi que s'est établie la position de; adversaires en présence après la terrible bataille de Pologne de novembre 1914 qu faillit devenir fatale aux Allemands. C'esl là que Mackensen, le lieutenant de Hin denburg, parvint à se dégager de l'encerclement russe avec quatre corps d'armée. J uaqu'en avril les Russes vont exercer un; pression constante sur le front de Galicie. Ils franchissent les passes des CarpatliGt et menacent, la plaine hongroise. La chute de Przemysl, le 22 mars, où 117.000 hommes et 2500 officiers se rendent sans conditions, va donner à l'offensive russe une impulsion nouvelle. Cependant les Allemands, qui n'ont pas été inactifs en Prusse orientale d'où ils ont repoussé les Russes vers la mi-février, les forçant à se retirer sur le front SoUwalki - A ugustovo, ont tenté un mouvement offensif nord-sud dans la direction de Varsovie. Le 26 février ils sont battus à plate couture par les Russes à Prasnitz. Es vont essayer d'une autre manoeuvre. Reconnaissant le danger que court l'armée austrcKhongroise, ilis en réorganisent le commandement, encadrent ses unités de troupes d'élite prussiennes et bavaroises et confient à I.Iackensen la direction d'une contre-offensive vigoureuse appuyée d'une formidable artillerie lourde. Le 3 mai, Mackensen rompt les lignes russes sur la Donajec. C'est le début de la grande avancée des Germaniques qui va se poursuivre presque sans interruption pendant quatre mois. Le 3 juin Praemysl est repris par les Allemands ; le 22 c'est au tour de Lsm-; Lublin tombe le jr août, Varsovie le 5, Kovno le 18, Novo-Georgiewsk le 20, Dssowice le 23, Brest-Litowsk le 26. Le 29 août toute la ligne de la Nareff est au pouvoir des Boches . Loetzk est pria par les Autrichiens le 31 ; le 3 septembre les Allemands entrent à Groduo, le 16 à Piiisk, le 19 à Wilna. Mais déjà les Russes se sont ressaisis. Ils battent les Autrichiens en Vrolihynio et sur le Sereth ; les tentatives lés espérées de Hindenburg de forcer la ligne le la Dwina échouent lamentablement. A a fin d'octobre l'immense effort des Al-emands est définitivement brisé. Impuissance de percer à l'Ouest, impuissance do battre les Russes à l'Est et de les xmtraindro à une paix séparée. Les Alle-nands n'ont réussi qu'à faire reculer de leux cents kilomètres dans la plaine de Pologne et les marais de Pinsk le cordon l'investissement qui les enserre. Il est sans loute inutile de rappeler comment au cours Jes deux derniers mois l'Allemagne s'ouvrit rers. l'orient un chemin qu'elle avait vaine-nent cherché ailleurs. Ce chemin que lui livra la trahison des Bulgares suffira-t-il à l'approvisionner en .'ivres et en matières premières? Il faudra quatre mois pour faire parvenir en Alle-nagne les 50.000 wagons de céréales que la, Roumanie s'est-engagée à lui livrer. Ballin i raison. Seule la liberté de la mer peut lui issurer le pain de sa population et de son ndustrie. Mais la mer, c'est l'Angleterre }ui la tient. Depuis le 24 janvier, où l'es-;adre allemande de croiseurs de bataille a lû fuir devant les croiseurs anglais qui la poursuivirent jusque dans les eaux d'Héli-pland cependant que le ,,Blucher" était roulé, la flotte de von Tirpitz se tient enfer-née à Kiel. C'est alors que les Allemands maginèrent un moyen odieux pour reprendre ette maîtrise de la mer qu'ils étaient im-juissants à conquérir de haute lutte, la ;uerre de sous-marins qui les couvre devant l'histoire d'une tache ineffaçable. A jartir du 18 février lies eaux anglaises sont téolaréeg zone de guerre et les sous-marins ommencent leurs exploits. Le plus reten-issant fut le torpillage de la ,,Lusitania", e 7 mai, qui faillit provoquer la rupture [es relations diplomatiques aveo les Etats-Jnis. Pas un jour ne se passa sans que l'un u l'autre vapeur anglais ou français ne de-int la victime des pirates des mers. Mais les ameux navires de la série U apprirent à onnaître bientôt la supériorité des marins nglais. Les attentats diminuèrent pro-ressivement, cependant que nous apprenions jue les sous-marins boches étaient détruits m à nu par les navires spécialement armé3 pour leur faire la chasse ou capturés dans 53 filets tendus dans la mer d'Irlande et la /lanche. I^a mer du Nord étant devenue rop peu sûre, ils transportèrent leurs ex-loi ts dans la Méditerranée. Le lâche" ttentat sur l',,Aiicona" est encore dans outes les mémoires et c'est avec l'Autri-he, cette fois, que les Etats-Unis échangent es notes oui n'ont encore abouti à,aucun érultat. Mais la guerre de sous-mârins a ait un fia.-co complot. Sans procurer aucun énéfice militaire aux cmoires du centre, elle jeté sur eux un opprobre éternel. Un événement capital, entretemps, avait ! singulièrement augmente nos cliances oc vaincre. Le 23 mai, l'Italie, lasse d'être jouée par l'Autriche, déclarait la guerre à la double monarchie. Ses armées aussitôt, franchissaient la frontière et envahissaient le Trentin, la Corniole, le Frioul. Et, si le> ob"t^c'es naturels empêchèrent jusqu'ici les Italiens à prendre Trente et Trieste, ils l a_\;.obèrent néanmoins 500.000 hommes i des meilleures troupes autrichiennes dont i l'appoint en juillet et en août eût été fatal aux Russes. Résumons. A première vue notre situa tâon paraît moins favorable aujourd'hui qu'il y a un an. Les Allemands ont reconquis la Prusse orientale et la Galicie, ils occupent la Pologne et la Lithuanie. Ils se son): ouverts à travers la Serbie un chemin ver5 Constantinople tandis que les Bulgares occupaient la Macédoine, obligeaient les Serbe à se replier en Albanie et rejetaient lès Franco-Anglais dans Salonique. Ils menacent Suez et les Indes. Mais ceci, c'est l'ap-i parence. L'effort d'un an a épuisé d'liom-1 , mes le vaste réservoir qu'était l'Autriche-. Hongrie. L'appoint des Bulgares ne peut^j être utilisé que pour une stricte défensive sur la ligne Sofia-Andrinople. Quant aux Turcs, c'est à étendre la poussée vers l'orient; qu'ils seront employés surtout. Par contre, la France a perfectionné cei admirable outil de combat que constitue son armée; la Russie est redevenue aussi forte qu au premier jour, 1 armee italienne est intacte et les Anglais ont levé quatre taillions d'hommes auxquels, bientôt, le service obligatoire ajoutera un million de-nouveaux combattants. Toute l'industrie mobilisée de la France, de l'Angleterre, de l'Italie, de la Russie, du Japon et de l'Amérique dote nos formidables armées d'un matériel plus formidable encore- Nos fautes mêmes ont porté leurs fruits. Une direction unique est imprimée aujourd'hui aux opérations qui se déroulent en Flandre comme en Mésopotamie, sur le Carso comme à Salonique. Si la France, la Russie et l'Italie per-l sévèrent dans un effprt qui est toujours allé f croissant jusqu'ici, la Grande-Bretagne, [ aidée de tous ses Dominions, a décuplé le j sien. A notre tour de prendre l'initiative et I d'aller chercher l'ennemi sur des champs de bataille nouveaux. La terrible partie qui se joue sur l'échiquier du monde n'a pas encore atteint son plein développement. Mais ce moment approche. On peut le fixer avec une quasi certitude au début du printemps prochain. Les vingt-cinq millions de soldats en présence s'aborderont avec un nouvel a-charnement et sur tous les points à la fois. Mais, ce jour-là, nous aurons pour nous la double supériorité des effectifs et des canons qui, jusqu'ici, a toujours profité à nos ennemis. Nous sommes le droit. Nous vaincrons.Charîes Bernard. En Belgique.' A Bruxelles. Le conseil communal d'Etxerbeek nou a donné un assez pénible spectacle. Mes sieurs lts conseillers n'étaient.pas d'accor à propos de certaines taxes à appliquer san retard. Rien que de très naturel jusqu' présent. Mais on en vint aux gros mots et : est assez fâcheux que quelques [politiciens J faubourgs donnent à nos ennemis le spt> tacle de la désunion. Les-taxes sur la voirie, sui< loa bâtist*.-sur les pavages, sur les égouti avaient ét rejetées, de même que celles/ sur la con struction et la reconstruction des trottoir et des clôtures et oelle sur lea chevaux. L Collège tombait mal: toutes ses propos j tions étaient systématiquement combattues puis écartées. Cependant., par 11 vodx con tre 9, on adopta la taxe sur le colportage On adopta aussi la taxe sur les cinémas, l'unanimité celle-là, et cflle sur les diverti; sements publics. On proposa un emprunt de 100.000 franc avec promesse de garaltie immobilière a-Crédit Communal. Làdessus discution en tre le bourgmeste et M: Hannotiau et nou elte discussion sur la'façon de conclur l'emprunt. Mais celui-ci fut cependant vot à l'unanimité C'est à oe moment qu'un incident asse vif se produisit. M. Godeaux lit un passage du puma ,,La Belgique" de Bruxelles. L'honorabl éclievin fonce sur le docteur Deridder,, qi a dit, en comité secret, qu'on défend à de employés de se faira soigner par lui. M Godeaux, hors de lui, conteste; il veut cite des noms, l'opposition le rappelle au respoc du règlement. M. Godeaux a une letir d'une dame qui dément... Le docteur Deridder, gardant tout soi calme, maintient oout ce qu'il a dit. M. Godeaux repart de plus belle. — Ce employés ont formé une coopérative, I; dame n'en fait p<is partie, elle devait aile: chez les médecins de la coopérative. M. De Corte. — M. De Ridder n'a pa dit la vérité. J 'ai une lettre de cette dame.. M. Timmerman. — Celui qui a rapport cela pour ,,La Belgique" est un lâche! M. Deridder. — Ce que j'ai dit est ab solument vrai. M. Godeaux. — Que celui qui a fait pu blier cela dans ,,Là Belgique" ose do:n dire: C'est moi! Tumulte, les interruptions vont bon train Il importe pourtant de suivre cet inedden de très près. M. Hannotiau. — Il faudrait adresser ui droit de réponse encore à oe journal, au? frais de la commune. Un conseiller dit encore, dans le tumulte | que ce n'est pas celui qui a rendu comptx | de l'incident en comité secret qui est ur lâche, mais celui qui le lui a raconté. M. Burgraeve préconise une extensior des magasins communaux; il signale qu'uni porcherie vient d'être établie dans la coin mune et qu'un particulier inconnu déposa des cramiques à domicile. Par motion d'ordre, M. Hannotiau reven dique le droit, pour chacun des conseillers d'être seul juge de l'opportunité de garde j ou non, après un certain laps de temps, 1( secret de ce qui 9e fait et de ce qui se dii en comité secret, surtout qu'on abuse des comités soi-disant secrets. * * ■* Ou sait que depuis l'occupation de Bruxel les, écrit ,,L'Echo de .Paris", tous les journau: ont suspendu leur publication. Ils furent remplacés par des feuilles nouvel les, dont ,,La Belgique", qui avait un tirag quotidien de 110,000 exemplaires en juin der nier. Actuellement le /tirage est réduit 45.000 exemplaires. La défaveur dont . ,La Belgique" e6t main tenant l'objet est due surtout à ce que c journal n'a rien publié à propos de la des truction des Zeppelins à Evere et à Mont Saint^Amand, en juin dernier. D'autre part, le nombre des- lecteurs, qti trouvent les articles de ..La Belgique" trop j tendancieux et, trop favorables à la cause at-s lemande, grandit de jour en jour. Par contre .'.Le Quotidien'' voit sa clientèle j augmenter petit à petit, parce qu'il est moins iniéodé aux Allemands. Cette feuille ne jouit 3 du reste, guère'- de la, sympathie du gouverne-1 ment provisoire- 1 Les deux journaux, ..Le Bruxellois" et c r,,Edho do la Presse", tirent à 55.000 exem-. plaires. Toutefois, à peine 15,000 numéros sont ven-B< Inique. Le reste est expédié en Al-' ' Jemagnc. par les soins du goaiveraemsnt ajle-mand lui-même, pour être distribué gratuitement dans" les camps de prisonniers. s Ces deux derniers journaux reçoivent clia-c que semaine d'Allemagne le papier qui leur esrt . nécessaire (environ 8000 kil.) Le public belge e^t de plus en plus hostile ' aux journaux publiés sous le contrôle de la censure allemande. i A. Cb ai VT9 e3. j Un Hollandais, revenant de Gand, pré-| tend avoir lu l'avis suivant sur les murs de 1 la vrille : ,,Par arrêté du commandant du tribunal 3 de campagne de l'Etape de Gand, le comte , de Hemptinne a été condamné à mort pour espionnage. Ce matin, la sentence a été exécutée." > Cet avis portait la date du 15 décembre. Mais, depuis, un démenti a été donné et il ^ est probable — et nous l'espérons vivement " — que leg Boches n'ont pas exécuté notre ^ vaillant compatriote. 3 * * * Nos lecteurs se souviendront put-otre £ qu'un des premiers gouverneurs boches de la Flandre orientale fuit le major général Karl Jang. On parla peu de lui et il no resta pas assez longtemps à Gand pour se distinguer par quelques condamnations à , tions. Mais il connaissait l'art des réquisi-^ tions. Et-, cette fois, c'est la Camarque qui „ l'a réquisitionné: la mort a, en effet, enlevé oe Jang le 19 décembre. A Thiancourt } s'est passé cet incident sans importance. i Asu Pays «Ee IL,Sé|g<e Le marché des charbons domestiques, qui reflétait moins d'activité dans ces derniers temps, après une période extraordinairement animée, a repris vigueur avec l'apparition des premier froids. Comme il n'y a aucun stock en cette qualité, on prévoit une nouvelle période très suivie et i même un manque de ce combustible, si les pays neutres environnants continuent à nous favo-L riser de leurs ordres, ce qui est plus que probable.En charbons industriels, après une longue période languissante, le marché a repris subite- - ment vigueur par suite des nombreuses deman-î des pour l'étranger, spécialement pour les pays i scandinaves. Les catégories lc3 plus demandées sont les L fines industrielles. Cela permet d'écouler les , immenses stocks de fines dont les tas diminuent déjà à vue d'oeil dans les cours et dépendances de nos sociétés charbonnières. C'est une véri-) table aubaine pour les charbonnages et spécia-| lement pour les ouvriers, à qui cela permet do pouvoir travailler tous les jours de la semaine. Malheureusement, le manque de matériel de transport ko fait sentir et ne sont pas , rares les jours où des sociétés charbonnières . n'obtiennent qu'une faible partie de la quantité de wagons demandés, à tel point que cer-; tains charbonnages ont déjà dû chômer à dé-I fawt de matériel roulant. Les Boches ne font rien — évidemment — - j pour suppléer à ce manque do matériel roulant : i qu'ils emploient à leur usage exclusif. Mais il y a mieux. Il se trouve à Liège des - J quantités énormes do charbon que les Alle-3 mands refusent de laisser passer à destination - de la Hollande. Et, comme ces messieurs de la > Kolencentrale ont institué dans ce pays neutre , un syndicat du même genre, on paie en Hol- - lande un prix trop élevé pour nos charbons bel-3 ges — exploités, c'est Je mot, par les Bochos. Car ils sont arrivés à encaisser des marks sur ■ | toutes les marchandises. Ils n'ont pas perdu __ j le nord, les Allemands qui s'engraissent pen-i | dant que les nôtres crient de faim ! k Doras 5ess SPLansSires Depuis quelque temps il pleut des amène! à Lokereu. La propriétaire d'un magasin meubles avait fourni l'encadrement pour photographie agrandie d'un soldat belge avait exposé cadre et portrait dans la de va ture du magasin ; coût : 100 marks d'ameud Des paysans, qui avaient vendu leur beurre des civils, sans autorisation, eurent 25 mar d'amende. Plusieurs personnes ont été mis également à l'amende parce qu'elles avaie reçu des lettres passées en fraude. Plutôt que de payer l'amende les gens pi fèrent subir leur peine d'emprisonnemen Deux salles de danse ont été aménagées p les Allemands à cet effet: l'une pour les hor mes, l'autre pour les femmes. * * * Les réquisitions sont poursuivies avec m thode. C'est au beurre que les Allemands s'a taquent à présent. Chaque cultivateur e obligé de leur procurer un demi-kilo de beur par vache qu'ils possèdent. Ceci doit se répét-toutes les semaines. Cependant, ce beurre lei est- payé à raison de 5 francs le kilo enviro: * * » On ne voit plus beaucoup de chiens. Ce soi des bouches inutiles et les provisions dévie: nent trop rares. On dit môme qu'il ne sera plus toléré, qu'ui poule par habitant. * * * La malencontreuse déclic règne parmi I Boches. Après avoir réduit la solde de leu: soldats au minimum, ils vont réduire celle d< officiers. A partir du 20 décembre, en effe l'indemnité de 8 francs qu'ils touchent par joi a été réduite à 1.80 francs. Une paille, quo * * * Dans les enviions d'Audenaerde et de Rena se trouve un nombre considérable de troupe On dit que- cinq divisions d'armée seraient cai tonnées dans cette partie des Flandres. (J a fait évacuer certains villages aux vieillarc et aux enfants. Les Boches prétendent pouvo attaquer sous peu les lignes anglaises. J croient avoir la parti^ facile, les soldats qi s y trouvent-, prétendent-ils, aj-ant été form. trop rapidement pour résister, avec •uccès leur choc. Partout, les établissements publics, 1< usines, les fermes, etc., même certaines église sont occupées par des troupes. * * * _ 0" a dû recourir à l'acétylène. Les gei: économes ne dépensent qu'un demi-franc c trois semaines en s'éclairant une heure p;: jour au moyen d'un bec à carbure. Ces bet sont de grandes boîtes divisées en deux pa ties, l'une servant de réservoir à eau, l'aujbi de générateur d'acétylène. Quand le bec es obstrué ou que l'eau s'égoutte trop vite J boite peut s'échauffer et s'autér' el donne Jieu a I asphyxie ou provoquer l'explosion C'e< ainsi qne deux jeunes gens de Lendelede 6 sont fait des brûlures si graves qu'ils en son morts. On signale de tous côtés des commencement cl incendie dans les immeubes, où les tablcttr de bois des cheminées et les dessus de tabl ™n;pns feu au contact des flammes d'acétj L'odeur suffocante des lampes à aeétylèiu la difficulté <1 en regler l'éclairage, oonstituen les graves inconvénients de ces lampes d guerre. 1 * * * On s'occupe énormément d'enseigner pa le moyen de conférences, l'agriculture' au bourgeois, aux petits rentiers, aux ouvriers C esu ainsi qu'à Eecloo se donnent réguliï rement des conférences publiques et gratu: tes sur la culture maraîchère et l'arbor culture fruitière. _ A Gand, des leçons d iloricult-ure sont également organisées pa le professeur Van Eeckhaute. Et les élève sont, partout, fort nombreux. A&a LJtîoraL ; -L"63 habitants de Middelkerke ont reç-l'ordre d'évacuer la ville et de partir dan le Nord. Trente personnes seulement son restées. Aucun journal de Cologne ou 1 Francfort n'est arrivé ces jours derniers ce qui ^ indique quo dans ces régions d grands déplacements de troupes ont lieu. —■ -Q-—ISJI ii y a an m ! jan,vier 1915: Combats d'arli'ler ■ entr Niewport et ZomiebeJce (Bclçriqibe), dans l< région d'Arras, d'Albert et de Itcye, 01 l ennemi fait sauter deux caisiotts fraudai entre Bemumetz-lca-Lages et Achicourt ( Pas dc-GalaU); tranchees allemandes boiilcver secs à Parvi/lers et la Baisselle (Somme) canonnades à Fricowri lest d'Albert-), , iXauirmi-Vinffrc (Aisne), en Chmnjm'ipie sur les Hatu,ts-dc-Meuse, etc.; ava-wc fran çaise en Argonne, au bois Le-Vrétre (Woë vrc), à Brcmenil (Vosges), à Stmnbaci (Haute-Alsace). Des aviateurs français jet tent des bombes sur les gares militaire occupées par l'ennemi: Vie, Château-Salins RemiUg, Arnairille, Thiaucaurt, Heudi court, ctc. Front oriental: troupes allemam des sur lai Vistulc canwmices par des vapeur, russes de l'île Yangochef; combats à l'em bourhure de la Bialha■ et de la. Rylha, à Lo pousczno (sud de la. Pilitzaj; à ileclumlu ( Galicie) et dans le Caucase; les Autrichien, évacuent Storoz>/n<etz et lladcmiuz (Bukovi ne). Les consuls neutres quittent les Bar datvdles, par ordre de la Turquie.. Des avion, allemande, au-dessus de la. Bzoura et d. Soehactzcf, bombardent les popidations civt les: nombreuses victimes et plusieurs incen dies: Doits la. Manche, à l'est de Plymouth un. sous-marin allemand roule- le cuirass anglais ,,Formidable". Un huitième dra peau> allemand aux Invalides. Echange d télégrammes entre l-cs gouvernements alliés " rour noire plus jeune génération 5e A plusieurs reprises nous avons eu l'or' la OMOIt c'e parier du sort malheureux réîei-et yé à la plupart des femmes de nos' soldat internés en Hollande. Celles-ci ont tout e. abandonné dans le pays envahi pour se à rapprocher de leur mari. lis Mais, hélas, ici tout n'est pas rose non plus pour ces femmes qui, obligées de vivri do la maigre solde de leur mari, sont é_ ,R3 P&ur la plupart à la plus noire mi-t, «'ré. Alors que de nombreux oomités st ,r sont formés dans les diverses villes de Hol a- lande pour soutenir des oeuvres, d'ailléur; des plus méritoires, personne, ou presqui personne, ne s'occupe ni des soldats, inte-i*- nc'>' de leurs familles. Et cependant il t- sort de ces milliers de soldats, qui, eux aussi, st n hésitèrent pas une seconde à répondre ; 1 appel de notre Roi, n'est pas beaucoup £ plu-, enviable que celui de nos malhea i reux prisonniers de guerre en Allemagne. Ils ne sont qu'internés, oui, niais prison-mers tout de même. Certes, le gouverne- ^ ment hollandais et les autorités milit-aiit--de ce pays font tout ce qui leur est possib:-. ,e pour leur rendre cette captivité aussi légère que la Convention de La Haye le permet, mais tout cela ne peut empêcher que nos .-s soldats ne restent privés de leur liberté, -s Heureusement, si les grands comités sem- * ¥ent nos internés et leurs familles oes personnes charitables ont pris à coeur lr. les intérêts de ces déshérités et c'est ain-qu'à Amersfoort et à Harderwijk nous avons vu les comités locaux hollandais soi- ,x gner, pour autant qu'il était dans leur pou- ,1 von\ à ce que les femmes et enfants de6 in- n ternes aient au moins le strict nécessaire. [s A côté de ces_ comités de secours officiels ir nous avons été heureux de voir d'autres Is comités privés, tels ces comités de dames ii qui, à Amersfoort et à Harderwijk, en fon-f dant des écoles et des ouvrons de dentellir-a res, ont permis aux femmes des soldats de ■s continuer ici leur métier et de se precurer , quelques maigres ressources. Une autre oeuvre, non moins intéressante, est celte des écolesjndust.rielles dans, les camps, per:r„-, tant a nos soldats a.rtisans''de continuer leur n métier et de s'y perfectionner, puis il y a r l'oeuvre, si méritante, des maisons pour les s ïamilieg d internés et a laquelle il. Buysse se consacre coeur et âme. 0 Mais la misère qui règne parmi ces pau-,t vies femmes est si grande que toutes ces a institutions, malgré la bonne volonté des J promoteurs, ne parviennent qu'à en alléger une infime partie. t Beaucoup doit être fait encore. Déjà nous ayons applaudi à la création de l'école gar-s dienne et de la soupe scolaire à ilarderv/j jk, ,s une oeuvre à laquelle se consacre Mme Do e Pauw, et aujourd'hui nous pouvons nous - réjouir dans la création d'une nouvelle oeuvre tout aussi nécessaire, celle de la 1 crèche pour enfants belges, à Harderwijk. e Quelques femmes d'internés, ayant trouvé de l'ouvrage, mais ne pouvant" s'y consacrer à cause des bébés à soigner, la nécessité d une crèche se fit grandement sentir. Aus-citôt, M. le major et Mme van Bevervoor-de van Rappart, Mme Buma et le docter • Diehl se mirent à l'oeuvre et, une fois le principe admis, il ne restait plus qu'à l'exc-cuter. Les toutes gracieuses Melles van Be- " vervoorde et Buma firent circuler des listes de souscription parmi la bourgeoisie d'Harderwijk où elles reçurent le meilleur accueil s cependant que M. le major van Bevervoor-de envoya des circulaires dans toute la Hollande. La nouvelle oeuvre reçoit, dès ses débuts les meilleurs encouragements. M. le baron Fallon, ministre de Belgique, vient 2 faire parvenir à Mme van Bevervoorde, s en môme temps qu'une lettre d'ëncouragc-t ment très flatteuse, un don de 150 florin* : que lui a remis M. le ministre des Etats-? Unis. Mme la princesse Albert de Ligne a 3 également promis son puissant appui de même que M. lo général de Lannoy, commandant le camp des internés, et M. lo doc- - teur J. C. Diehl, commandant en chef du service sanitaire. L'oeuvre est lancée; il faut qu'elle marche. Il s agit ici de la Belgique future, de la jeune génération qui un joijr devra rem-' placer ceux qui tombèrent glorieusement 1 pour la liberté et l'indépendance de notre 1 chère Patrie. Il faut que ces tout petits d'aujourd'hui soient sains et forts. Dès lors l'oeuvre de la crèche doit prospérer et bientôt elle doit pouvoir héberger tous les ; enfant? de nos internés. C'est pour cela 1 qu'aucun Belge ne peut s'en désintéresser » et que nous ne pouvons laisser aux Hollandais seuils le soin de veiller aux enfants des nôtres. Une fois de plus, nos soldats internés ont compris les premiers leur devoir. Déjà une députation de sous-officiers est ' allé témoigner toute la gratitude des inter-' nés à Mme van Bevervoorde van Rappart et lui ont annoncé qu'ils songent à établir ^ dans le camp l'oeuvre du ,,centime pour la crèche". Bravo les soldats ! En oe faisant, vous donnez le bon exemple, qui, espérons-le, sera suivi par tous les Belges exilés en Hollande et qui auront à coeur dç penser à la Belgioue de demain.

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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