L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 24 Juillet. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0c4sj1bk0d/
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4ônie Aranée N° S cents Mercresll Juillet 19IS L'ECHO BELGE L'Union fait la Forco. »Iourrsail egEaolitSûeïi cSu Enatira paraissant en Holïaracïe Belge est notre nom de Famille. Toutes les îettrss doivent kgtre *5rZeSi?S?S-,«èûacteur en l-Meï: (.astave Jaspaers. j Abonnements: Hollande tl. 1.50 par mois. Etranger II. 2.00 par mois. Pour le» llt-eau «3e o-écHaction : N. VOOHBIJRGWAL, 3^4-^40, . ( (£5isr!es Bernard, René Cliamtepy, I militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable WSTËBDAM- Téléphones; 2797 et Ï77.H. 0 | Comité de Kwl.-tction : ^ Emjle painpa,ré. [ par anticipation. Annonces : 15 oents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Le ifafeme allemand Nous parlons beaucoup de défaitisme. [ Il est certain que ce vilain microbe a fait t beaucoup de mal dans notre camp. L= I compta rendu du procès MaJtvy, qui nou< I reporto au- printemps de 1916, montre assez I quels lavages il a faits, non seulement s | l'arrière d°u front, mais au front même. I Et c'est le plus beau titre de gloire du bon I médecin Gcctgca Clemenceau d'avoir tant ■ contribué à l'c:.!irper de l'organisme fran- I Ça^s* I par exemple, nous aurions tort, d© croire i que l'organisme allemand en esb indemne. ! Nous avons appris, l'an dernier, par la I bouche même de l'amiral von Capelie, rni-£•' nistre de la marine, que de véritables révoir I tes s'étaient produites à bord de la flotte. K Les scènes dont- Berlin fut le théâtre lors m des dernières grèves ne sont pas moins ■.significatives et il a été dit en plein m Reichstag que, si ce corps avait voté 'la ré-BsôJution de paix du 19 juillet 1917, c'était m ]a peur de la révolution qui en avait été la B cause déterminante. Si la France esb guérie du défaitisme, » l'état de l'Allemagne ne fait qu'empirer, ■ Brest-Litovsk et le traite de paix avec [ l'Ukraine furent une grosse désillusion à f ajouter à tant d'autres. Pendant de cour-I tes semaines, après l'offensive de Luden-I dorff du 21 mars, le boche se remit à respirer I plus librement. U revint à l'insolence du I début de la guerre. Mais quand il s'aper-I çufc que les victoires de Ludendorff ne me- f liaient ni à la mer, ni à Paris, et encore f moins à la victoire, le ton baissa et le moral retomba sous zéro. La conscience qu'il a le ; inonde entier coalisé contre lui et qu'il est L imposable de vaincre cette coalition com-\ menco do plus en plus à pénétrer l'Allemand. Il est devenu clair pour lui que la guerre sous-marine a été un fiasco. Depuis le début de 1917, ceux qui l'avaient prôvo-[ quée- lui ont. promis la fin de la guerre de [. trois en trois mois. On a pu lui faire ac-f croire faussement qu'elle mettait l'Anglais, le Français, l'Italien à la portion congrue [ comme lui, on ne peut plus lui faire croire i que les sous-marins, qui ont; été la cause de l'entrée en guerre de l'Amérique, empêcheront l'armée américaine de paraître sur-le front. Cette armée, aujourd'hui, est sur le s front. Elle a coopéré ' de la façon la plus brillants à la grande offensive de Foch et fait pour sa part. 6000 prisonniers et pris ; 100 canons. Les communiqués officiels alle-ï mands eux-mêmes ne peuvent plus faire le | silence sur l'armée américaine et les tristes ? facéties qu'ils se permettent- sur les Américains ,,blancs et noirs" n'amusent pas le ! boche, qui commence à voir clair. L'inquiétude que provoque l'intervention américaine augmente/ Le député socialiste Haase, dernièrement, s'en faisait l'écho au Reichstag, en constatant qu'il y avait a ce moment 700.000 soldats américains en France. ,,ïls sont impropres à la guerre de mouvement", écrit le général d'Ardenne. On vient ; de veir ce que vaut cette affirmation. , > Tout cela le peuple allemand le sait et I il se désespère. Son imagination fertile invente des défaites imaginaires. Il voit ' 100.000 soldats allemands faits prisonniers j par ics Britanniques à Amiens; 200.000 1 autres c' ?'gés à capituler entre les mains I des Français par ailleurs. Avant l'offensive I du 15 dernier il s'impatientait. ,,Où reste I cette offensive?" On dut faire donner Hin-I denburg en personne. Le vieux maréchal, I dont le bruit de la mort court toujours avec ï persistance, expliqua les retards de l'offen- ■ sive dans une carte à un ami, publiée par I tous les journaux. Enfin cette offensive est venue. Le moins qu'on puisse dire c'-Sst que | son "lamentable échec* n'aura pas peu contri-I bué à ébranler encore davantage le moral, m de nos ennemis. mf ^a.."Gazette Populaire de .Cologne", ïm-Ë pénaliste et militariste, prétend remonter *■ le courant. ,,Gen^ de peu de foi, dit-ellé, I qui ne croyez pas au génie d'e Hindonburg, J infaillible!'' Et eîlo«parle .de trahison. Comme si l'évocation du spectre de la trahison n était pas bien fait, justement, pour E achever de jeter le désarroi dans les esprits. La censure maladroite laissa passer les articles de la ,,Gazette Populaire de Cologne! ; elle interdit au contraire les articles | du critique militaire de la ,,Gazette de Francfort", parce qu'air rebours des communiqués officiels du grand quartier géné- - il s obstine à ne pas appeler victoires des défaites allemandes incontestables. L? soldat allemand. tient toujours et il tionara longtemps.. La discipline allemande le tient dans sa main de fer. Mais la discipline^ allemande *ne tient plus le civil aile- ; mand, surtout l'ouvrier allemand. Ce dernier a les poches bourrées de. papier-mon- ] naie. Il ne sait qu'en faire, car ilviie trouve ( a acheter ni .de quoi te nourrir, ni dé quoi ( se vêtir. U pa: ;e ses soirées à boire du ( schnaps. L estomac vide et la tête chaude, ( il discute. Il critique la politique alleman- < de, il critique la stratégie allemande il e ernique l'empereur. Jusqu'en ces derniers tsmps la personne même de Guillaume II c avait été . épargnée. On prétendait le tenir c en dehors de ceux qui porteût la respons'a- f bihté de la guerre et on s'en prenait plutôt ] a son impérial fils. Beaucoup de neutres, £ revenus d'Allemagne, disent qji'il n'en est plus ainsi. L'empereur est redevenu l'in- f carnation de la caste militaire, qui a plongé c Allemagne dans 1© malheur, et c'est contre i quoi l'élément civil s'insurge de plus en r plus. Sans doute, avec tout cela on ne fait pas encore une révolution, bien que le " 'Reichstag lui-même en ait eu peur. Mais en dehors de toutes autres considérations' tin peuple qui est a ce point convaincu de ea_ defaite ne peut pas remporter la victoire. , Chartes Bernard. , Les parlementaires beiges Le gouvernement belge a reçu à déjei ner les parlementaires belges venus a Havre pour leur réunion officieuse. A dessert iVf, Cooreman, chef du cabinet, pr< posa de porter un toast roi Roi et f. l'éloge de son sentinientdu devoir, de,s sagesse politique et de sa sollicitude pour 1 discipline et l'état matériel et moral du so dat'et associa à son nom celui do la Rein Elisabeth dont la bonté est si active et ir fatigable ainsi que oeitx des princes € princesse dont le caractère est prématuré ment trempé par lès épreuves: Le pàss^g le plus remarquable du discours a été celi où, parlant de la longueur des épreuves d peuple belge, le ministre a dit : ,,Le jou le plus heureux do la vie du Roi sera çoln où, avec le loyal concours de ses alliés fidè les, il lui sera donné de 'rapporter à 60i pays la paix juste et durable' garantissan à la Belgique la plénitude do son indépen dance et îes réparations légitimes"-. Pui M. Cooreman adressa aux parlementaire un grand discours, où il rappela la séa-nc mémorable du 4 août 1914 et la conduit méritoire des parlementaires belges dan et hors de la Belgique occupée. Parlant d< la politique suivie par le gouvernemen belge, il a dit qu'elle a surtout ses yeiu fixés sur les opinions et les désirs des Bel ges restés en très grande majorité en terri toire occupé. Le passage remarqué est: ,,Loin du pays, d'ans l'impossibilité df réunis les Chambres législatives, le gouvernement, en fait d'ordre législatif, doit se borner à ce qui esb commandé par le; nécessités du temps de la guerre et pourvoir aux mesures réclamées par l'urgence. Il prépare la solution des questions importantes, réunissant la documentation complète . et tout objective, de manière à •mettre à la disposition du Parlement dès le retour au pays des matériaux de choix qui1 faciliteront sa tâche et permettront d'en accélérer l'accomplissement. Dans cet ordre d'idées le gouvernement a décidé l'institution,.de deux commissions repeetive-mént chargées des études des divers problèmes soulevés par la question des langues et des- réformes à apporter au droit constitutionnel et public belge, notamment au régime électoral. Cas deux commissions seront composées de 21 membres, dont les deux tiers seront nommés à la fin des hostilités, .parmi les personnalités restées au pays occupé pendant la durée de la guerre, et l'autre tiers nommé maintenant formera le section préparatoire". Parlant de la situation extérieure, le ministre a répété que la Belgique dut prendre les armes pour défendre eon existence et aspire aux termes de souffrances de sa population mais: ,,Elle ne veut pas d'autre paia^qûe celle de l'honneur et du droit. Il .n'est pas besoin d'ajouter qu'elle repousse l'audacieuse théorie affirmée la semaine dernière à Berlin qui prétend faire de la Belgique la créancière du gage aux mains de son débiteur et réclamer de la victime des garanties contre-son agresseur. Une fois de plus le . gouvernement répète ses déclarations antérieures, notamment dans sa réponse au Saint-Père du 24 décembre 1917, que la Belgique ne se prononcera pas sur la réorganisation des relations entre les Etats «qu'en plein accord avec les puissances luttant avec elle pour la cause du droit". Le ministre termina en saluant les parlementaires disparus, l'armée et la population belge et en affirmant sa 'foi dans l'avenir de la Belgique. Le baron Ancion, doyen d'âge, répondant à M. Cooreman, salua l'héroïsme et la résistance des Belges opprimés en vain par l'Allemagne. Il donna l'approbation des parlementaires à la politique du gouvernement, en s'inspirant surtout des avis des Belges du pays occupé et de la préoccupation .de l'union nationale, rendit hommage ému h l'armée de l'Yser et à M. de Bro-queville, son réorganisateur, et à L'armée coloniale belge victorieuse en Afrique. Il évoqua en terminant le prochaine rentrée triomphale dans la patrie libérée. (Longues acclamations.) La ville du Havre, en liesse, était pavoisée, et des concerts furent donnés par les musiques militaires belges. L'enthousiasme s accrut à la nouvelle -du grand succès remporté sur la Marne. Jury CerafraJ Monsieur le ministre des sciences et des irts de Belgique vient de constituer en Rolande, un jury central chargé de faire subir es épreuves établies en vertu de l'art. 10 le la loi du 10 avril 1SS0, préparatoires aux :anditurés en philosophie et lettres, en scien-;es naturelles, en notariat, au grade lé^al le candidat ingénieur C constructions civiles >t mines) et au grade léçal de candidat en ci en ces physiques et mathématiques. La première session aura lieu en août pro-hain. Les ieunes geins et les jeunes filles qui iési/ent subir les .épreuves susdites sont priés l'envoyer leur demande d'inscription avant & 10 août à M. Baugnet. secrétaire du jury, lonoystraat 26, Lp, Haye. Les demandes doivent contenir les indica-ions précisas de nom. prénom, lieu et date e naissance, nationalité et' adresse. Les programmes détaillés des épreuvés 6e-ont envoyés aux intéressés. M F a un m 2!f. juillet 1917: Les Français délogent ennemi de positions sur les plateaux des 'asemates et d& Californie, En Belgique J%, Bru^elies u M. l'officier de police Vernimmen, de la u 6e division, qui. instruit l'affaire de la ten-tative de meurtre commise sur l'agent de *. police Peeters, mercredi matin, au bois de a la Cambre, a mis la main sur ^ l'un des a quatre bandits, un nommé F..., de la chàus-i_ sée de Bcendael, à Ixelles. Il a également ^ arrêté la maîtresse de\ce dernier et les a _ écroués tous les deux. Lés trois autres cou-^ pables ne sont pas encore connus, mais on est sur leurs traces, e * * * j Au cours de son enquête- au sujet de la ; i tentative de meurtre commise sur la vfeuvo ! r B..., 1 octogénaii*e de la rue des Minimes, i I.0 commissaire de police de la Ire division a reçu le signalement de deux individus i .d'une vingtaine d'années dont l'un était ve-t nu dans la maison il y a quelques jours sous . le prétexte de rendre visite, à une personne j 3 inconnue dé la victime et qûe'des voisins ont 3 vu à proximité de la demeure de Mme B... 3 Ces deux individus sont activement rcciier-5 ché6. # * » nommé L..., domicilié à Saint-Josse- ; . ten-Noode, qui était pargfenu à se faire . admettre dans un couvent de moines ' à . Liège, où il remplissait les fonctions d'écono-. Aime, avait disparu il y a environ deux moÎ3 après avoir commis des vols importants de j , draperies et de vêtements. Depuis, cet individu avait commis d£ nombreuses escroqueries dans d'autres couvents, où il se présen-- tait sous les habits monastiques. Cet escroc viePt de se faire pincer dans un couvent de Nivelles. Il a été mis à la disposition de la justice qui lui fera faire bonne pénitence. A Anvers Nous apprenons la mort subite de M. A. Goiris, secrétaire du Bureau de Bienfaisail^ ce, survenue lundi matin. M. Goiris ne comptait que des ami^, et sa disparition sera vivement regrettée. Une découverte, aussi remarquable-qu'inattendue, vient d'être faite au Musée Plan-tin d'Anvers. Parmi le3 cinquante ou eoi-xante bustes en plâtre, qui se trouvent dans les collections de la maison de la Place du Vendredi, on a trouvé douze bustes en bois, i qui jusqu'à présent avaient échappé aux iuvestigations de nos cruaits, que personne ne connaissait et auxquels personne n'avait jamais prêté la moindre attention. Ils représentent les traits des douze apôtres et constituent, paraît-il, de véritables petits chef-d'oeuvre. C'est au distingué : conservateur du Musée, M. Denucé, que revient l'honneur demies avoir découverts et < d'en avoir apprécié et signalé la valeur. 1 Ils étaient,^depuis qui 6ait combien d'an- J nées, relégués dans les combles de l'immeuble. Un peu avant.le bombardement de la ville par les Allemands, en octobre 1914, £ on descendit, par mesuré de prudence, d'ans c les caves du Musée, tous les objets de quel-» I que valeur qui se trouvaient aux. différents 1 étages; et quand dernièrement on pfccéda à la remise en place des collections et des * -curiosités, on s'aperçut fortuitement que, c parmi les bustes en plâtre et les moulages f qui se trouvaient dans la bibliothèque du 3 second étage et dont certains sont, d'ail-, leurs, assez médiocres, il y en avait plu- * sieurs en lfois qui parurent, à l'examen, tout à fait remarquables. Taillés dans du bois de tilleul, ils étaient recouverts d'une épaisse couche de peinture, littéralement mangée par les vers et les -mites. Lorsqu'on les eût débarrassés de cet enduit la remarquable finesse de la sculpture apparut, qui fait de ces douze bustes des pièces d'une valeur inestimable, et telles que nos musées n'en-contiennent pas de semblables.On pense qu'ils appartiennent à l'art flamand du dix-septième siècle; en tout'cas, ils présentent une certaine analogie avec les oeuvres de jeunesse d'Antoine van Dyck. Ear quel grand artiste ont-ils été sculptés ? L'énigme n'est pas encore résolue. Pour sa part, M. Denucé penche, paraît-il, à les attribuer à Quellin-le-Jeune ou, tout au moins,* à un des grands artistes de son époque. Le Saint-André, en particulier, est un véritable morceau de maître, le "chef-d'oeuvre du sculpteur inconnu, qui est vraisemblablement l'auteur de toute la séHe. En tout cas, de l'avis de tous ceux qui ont été admis à admirer ces bustes, ils synthétisent admirablement la sculpture de notre Renaissance en ce qu'ils réunissent les caractéristiques du pur idéal classique et le réalisme débordant de santé de l'école flamande. Ils ne dépareront certainement pas les collections, uniques au monde, du Musé© PI an tin. * * * Il y a en ce moment, dans la banlieue d'Anvers et surtout dans la banlieue-sud, un grand nombre de prisonniers de guerre, qui scift occupés à réparer et à construire des ouvrages de défense. A Dxrffel," à Wavre—S te Catherine, à Çontich, etc., on a logé des soldats anglais, français, italiens, portugais, avec lesquels la population fraternise cordialement^... quand les gafdes^ehiourme ont les yeux tournés. Us habitent les maisons d'école et de nombreux immeubles particuliers qui ent été réquisitionnés. A Vieux-Dieu il y a toute une installation de bains, spécialement organisée pour les prisonniers, dans les vastes bâtiments de la malterie Hulbrechts. On y nettoie également leurs vêtements et leur linge dans des stuves à vapeur. * * B La banlieue d'Anvers abrite de nombreux blessés allemands. Plusieurs milliers d'entre îux sont soignés dans des bâtiments du polygone de Brasschaet. Le port d'Anvers en a reçu aussi sa*part: ls sont-logés dans les spacieux magasins des Mations, qui* malgré leurs dimensions, sont mcore trop petits pour abriter les innoni' arables victimes dé la .mégalomanie des îohenzollern. * * * Voici, à titre de curiosité, les denrées limentaires avec leurs prix et leur quantité, [ue le Comité National a distribuées à la lopulation anversoise dans la semaine du 5 au 20 juillet : Saindoux, 300 grammes par personne à aison do 1 fr. 50 ; cacao, 50 grammes pour 0 centimes : lard, 200 grammes pour 1 rancy riz, 20Q, grammes pour 30 centimes; avon, 100 grammes pour 50 centimes. Les Anversois sont, on le voit, des vei-ards! T L©s opérations militaires. L/êetiect aliemoradi. i L'en Hem i ne parvient pas à enrayer la progression ds'& alliés. — SîiGsès des Britanniques près de Reims,. — &n ordre du jour du général èouraud. — Plus de 5SB canons capturés! — La presse anglaise. Succès des Italiens en Albanie. La contre-offensive des alliés. Entre la Marne et l'Ourcq les Franco-Américains progressent toujours. — Ils occupent Epieds. — Les Britanniques font 200_ prisonniers près do Reims et capturent 40 mitrailleuses. (Communiqué officiel.) PARIS, 22 juillet. (Rester.) Au cours de la journée les Allemands essayèrenfr*de limiter les progrès dfes alliés entre la Marne et l'Ourcq par des contre-attaques énergiques. Les troupes franco-américaines résistèrent à toutes les attaques de l'ennemi et élargirent encore leurs progrès. Elles dépassèrent les hauteurs de La Croix et de grisolles ; elles s'emparèrent du village d'Epieds et gagnèrent du terrain au nord-est de Mont-St-Père. t De violents combats furent livrés entre la Marne et Reims, combats qui n'eurent aucun résultat pour les Allemands.,Les Français maintiennent leurs lignes dans les bois de Courton et du Roi. Plu3 au nord les trou-pés britanniques firent des progrès au cours desquels ils capturèrent 200 prisonniers et 40 mitrailleuses. Au nord de l'Ourcq et sur , le front en Champagne règne .une grande activité d'ar- j tillerié sans action d'infanterie. Les Américains et les Français dépassent la route do Château-Thierry à Soisscns et ocoupent plusieurs endroits au cfoià de la Marne évacués en toute hâte par l'ennemi (Comijiuniqué officiel américain) LONDRES', 22 juillet. (Reuter). En cco- ' pération avec les.Français nous réalisâmes de j nouveaux progrès, dépassâmes la route de j Château.-Thierry à Soissons et atteignîmes ; Beau, Epieds et Chartèves. D'autres déia- c chements américains passèrent la Marne et occupèrent plusieurs endroits qui avaient été ( visiblement évacués en toute hâte. . ( L'aviation française en action, — Neuf avions 9 1 allemands abattus ^ (Communiqué officiel.) s J'AGIS,'22 juillet. (Reufer). Nos aviateurs jetèrent 50.000 kilos de bombes 6ur les voies ferrées, les voies de communication et. . les campements de l'ennemi. Les gares de c Finies, de Laon, de Berry-au-Bac, de Fère- c en-Tardenois, qui étaient remplies de trou- 2 pes et de convois, furent violemment boni- v bardées. Un incendie éclata à Fère-en-Tar-cîenois, 6uivi d'une explosion. Nous mitraillâmes les troupes ennemies et réduisîmes les ? batteries allemandes au silence près de Cou- , rusont, à Rouclères et à Villeneuve. Nous abattîmes 9 appareils ennemis. £ Expéditions de bombardement en Allemagne n (Communiqué officiel LONDRES, 22 juillet. (Reuter). Nos ^ avions jetèrent des bombes sur la ,,Badische Aniline Fabrik" et provoquèrent une formidable explosion. Au sud-est de Zweibrucken nous bombardâmes trois camps d'aviation/ r( Nos avions, qui volèrent à faible altitude, f: touchèrent quelques trains, dont cinq furent obligés de 6'arrêter. Lundi passé nos forces aériennes attaqué- ce rent une grande fabrique d'explosifs à Rctt- g; weil. Un grand dépôt fut touché, ce qui pro- q voqua aussi l'explosion de plusieurs autres  hangars. L'incendie put être distingué à a-une distance,de 6ix milles. Tous nos appareils rentrèrent indemnes à u leur bâte, Action d'artillerie. (Communiqué officiel.) LONDRES, 22 juillet. (Reuter.) Le ma réchal Haig mande: Action d'artillerie ennemie au sud d'Arras et à l'est du bois de Nieppe. .L'action 4o l'aviation britannique. ( Communiqué officiel.) LONDRES, 22 juillet. (Reuter.) Le maréchal Haig mande: Nous abattîmes cinq appareils allemands. Quatre aéroplanes britanniques manquent. Nous lançâmes des bombes sur une gare; une, des bombes toucha un train de munitions. Pendant la nuit 13 tonnes do bombes furent lancées sur les voies ferrées de Secïin, Menin, Lille et Cambrai. Un appareil ne rentra pas .au camp. La retraite des Allemands. Le nombre des canons capturés atflîint 5Q0. Les troupes alliées font encore 1350 prisonniers LONDRES, 22 juillet. (Reuter). Au cours des opérations d'ihier les Français firent" 1000 prisonniers et les Britanniques 350 vers Marfauç où ils capturèrent en outre 4 canons. Au cours de leur retraite sur la Marne les Allemands laissèrent 45 canons entre les mains des Français, plus six pièces qu'ils avaient enlevées jadis aux Français. Il faut donc ajouter ces canons aux 450 déjà mentionnés. A l'est de Reims l'ennemi lança une sérié d'attaques. Nous repoussâmes toutes ces actions, sauf vers Perthes où les Allemands gagnèrent quelque terrain. Entre Massiges et Suippes les Français rétablirent intégralement la ligne initiale. On signale que les Allemands mettent le feu aux villages au sud de Fère en Tardenois, mais il se peut que les incendies soient causés par-1 'explosion des dépôts de munitions. Dans la ligne du feu on identifia 54 divisions ennemies, mais il est! probable que 60 divisions participent en ce moment à la bataille. Les' réserves du kronprinz ont donc beaucoup diminué. La victoire s'accuse! LONDRES, 22 juillet. Le „Times'; apprend de Paris que les contre-attaques entreprises dans la nuit de dimanche à lundi par les Allemands ne furent en réalité que des combats d'arrière-garde 6ur une grande échelle qui devaient servir à couvrir la retraite des principales forces de la position avancée de Soissons-Château-Tliierry. Cette opinion est confirmée par le fait que l'ar-tillerie'allemande intervint d'une façon bieai moins énergique, circonstance qûi démontre que les canons furent dirigés vers l'arrière. Des informations reçues ce matin à Paris constatent que des patrouilles françaises q.ui s'avançaient de Château-Thierry vers, le nord virent que l'ennemi s'était retiré à plusieurs ' kilomètres dé profondeur. Malgré la résistance tenace do l'ennemi les Français ont progressé de 10 kilomètres au nord de la Marne. La victoire s'accuse'! Comme preuve de la participation énergique des nationalités opprimées à la lutte pour la libérté il faut signaler que le contingent polonais a été au feu au front occidental sous les plis de son drapeau national. La première liste, de pertes du contingent témoigne pair conséquent de la valeur des officiers et des hommes. La position difficile c?e l'ennemi LONDRES, 22 juillet. Le correspondant de Reuter au front télégraphia aujourd'hui i 1 heure de l'après-midi: Au nord de la Marne, l'ennemi se prépare à poursuivre sa retraite. Dans la région antre la Marne et l'Aisne il fait exploser' ■es dépôts de munitions et brûle les approvisionnements qu'il ne peut emporter. Sur >e terrain boise, sans grand'routes ni voies Ferrées, la position de l'ennemi devient de jour en jour plus difficile sous notre pression continue. -- / Peur ravitailler ses troupes engagées entre Boissons et la Marne il ne disposé plus que l'une ligne à voie étroite, qu'il construisit mtre. Bourg et Bazoohes et qui se raccorde i la ligne Soiesons-Reims vers Bazoches. Il ?eut encore employer cette ligne sur une lertainè distance de part et d'autre de Ba-cohes, mais la bifurcation est bombardée ans répit par nos escadrilles aériennes. Les Allemands éprouveront donc les plus grailles difficultés dans l'emploi du réseau réluit dont ils disposent'encore. 11 se peut que l'ennemi se retirera sur la Tesle et qu'il évacuera ainsi la Crise et le ilateau qui commande cette rivière et qui épare les vallées de la Crise et de la Vesle. Un ordre du jour du général Gouraud PARIS, 22 iuillet. (Reuter). A la. suite u sanglant échec de l'offensive allemande n Champagne, le général Gouraud adressa u 4e corps d'armée l'ordre du jour sui-ant:Le 15 juillet vous avez brisé l'attaque de 5 divisions allemandes appuyées par 10 utres et qui avaient reçu ordre d'atteindre i Marne. Dans la soirée vous les avez arrêtes, juste sur le point où nous voulions, et 3 cjue vous avez atteint constitue un rude Dup pour l'ennemi. Ce fut une belle jour-ée pour la France. Je compte qu'il en sera ainsi chaque fois ue-l'ennemi osera vous attaquer. Je vous nnercie de tout coeur. Le brillant concours des Britanniques LONDRES, 23 juillet. (Reuter). Le cor- «pondant du4 ,,Morning Post" au front [ •ançais écrit: 3 J'ai visité hiér le secteur où les Français les Britanniques exécutèrent une action < ►lieotive. Tout le monde manifesta la pltis « •ande admiration au 6ujet de l'esprit i .l'avaient manifesté- des leur arrivée, les ] iiglais et de "la bonne besogne que ceux-ci i raient exécutée plus tard. f Les Anglais déployèrent leurs efforts sur f terrain difficile et boisé à l'ouest de 1: eims. En coopération avec les Français ils réussirent à gagner quelque terrain. La progression, bien que peu étendue, eut comme résultat de contenir de considérables effectifs allemands et d'épuiser davantage les réserves de l'ennemi Los Anglais passèrent à l'attaque samedi, à 8 heures du matin, après une préparation à l'artillerie. Les Allemands se rendirent compte de la gravité de la situation car ils firent appuyer par une division de choc allemande le régiment d'infanterie qui gardait le secteur. La défense avait pour elle l'avan-» tage du terrain difficile. Les officiers français parlent avec éloge de la ténacité des Anglais. Dès que la première ligne eût été prise, la lutte devint très âpre. Le terrain se prêtait à merveille à la défense à coups de mi-traileuse et les Allemands lancèrent des contre-attaques sur toute la ligne, mais,sauf à Marfaux, qui passa à diverses reprises d'Une main dans l'autre, les Anglais progressèrent partout. La presse anglaise et la débâcle alternance LONDRES, 22 juillet. (Reuter). Les journaux du soir et la presse de provineja insistent) sur l'importance de la victoire des alliés sans nourrir des espoirs exagérés. La ,,Westminster Gazette" dit que la marche en avant se poursuib et que l'ébat-major général français, qui est extrêmement prudent dans le choix de 6es paroles, se permet d'employer le mot ,,victoire", ce qui ea produit pour la première fois depuis la première bataille de la Marne. Ceci signifie que, d'après l'opinion de Foch, les Allemands peuvent non seulement acter l'échec de leur offensive mais qu'ils sont aussi battus sur le terrain qu'ils choisirent eux-mêmes.• L',%,Evening Standard" dit qu'il y a une semaine le kronprinz fit un bond vers le 6ud, au delà de la Marne, et qu'il a dû exécuter à présent une retraite précipitée vers le nord tandis que les coups de Foch se répètent de jour en jour plus durement. Le ,,Manchester Guardian" qualifie la défaite allemande comme indéniable, même s'il ne se produit plus rien ultérieurement. Mais il est probable que la défaite ee déve>-loppera encore et, si l'état-major général allemand n'examine pas immédiatement la situation, l'effet' politique peut devenir tout aussi intéressant que le résultat militaire. Un article de la presse allemande Les ,,Munchener Neu'este Naehrichten" publient! un article à propos de la contre-offensive française dans lequel il est dit que, plus les gens au pays commencent à comprendre que la France C6t encore très forte, que l'Amérique a plus d'un demi million de soldats en France, que la guerre sous-marine n'est pas en état d'empêcner que des envois ininterrompus de matériel et de troupes se fassent vers la France et qu'enfin l'armée britannique est en bonne condition et prête à se battre, plus ils seront à même de voir les choses toiles qu'elles sont réellement. Il est possible que bien des Romaines se passeront avant, que l'initiative qui est passée aux mains de Foch repasse'du côté de l'Allemagne. L'auteur de l'article conclut en exhortant se lecteurs contre toute précipitation et toute nervosité. Un mensonge allemand de plus LONDRES, 22 juillet.- Un télégramme Router s'élève aveo énergie contre l'allégation exprimée à nouveau du côté allemand d'après laquelle oe seraient les allié* qui auraient été les premiers dans cotte guerre, à employer des gaz délétères. Sur le front italien. Vives actions d'artillerie. (Communiqué officiel.} ROME* 22 juillet. (Stefani.) L'artillerie ennemie a été très active dans la contrée du Tonale, dans les vallées de la Brenta et de la Piave, mais son action fut violemment entravée par notre feu. N03 batteries exécutèrent un tir efficace et dispersèrent des détachements d'ouvriers 6ur le Cividale et des camions automobiles vA*s la Piave. Une de ncs patrouilles de reconnaissance captura une mitrailleuse dans le secteur du Tonale. t)eux avicn6 ennemis ^furept abattus. • Les opérations en Albanie. Les troupes italiennes gagnent du terrain près de la Devoli. — 100 prisonniors. ' ' (Communiqué officiel.) ROME» 22 juillet. ■{Stefani.) Nos troupes continuent à gagner du terrain près de la Devoli. Nous capturâmes une centaine do prisonniers et nous nous emparâmes de cinq mitrailleuses. A Berat LONDRES, 23 juillet. (Reuter). Le correspondant <iu ,,Daily Mail" à Bérafc (Albanie) écrit: La guerre est menée ici dans l'ancien style, avec des ojaarges de cavalerie, des villes prises, des'ennemis en retraite et un général qui enlève des milles de terrain. Ce matin le général vint apporter la paix à Bérat. Après avoir écouté les souhaits de bienvenue le la population, le général fit les déclarations suivantes: Les Italiens arrivent ici comme des amis, les frères et non comme des conquérante. Je .-ous garantis l'indépendance, la liberté et e vous promets de faire construire une route Ijrecte vers Valona, dont dépendra désor-nais la province de Bérat. Les Albanais 6e réjouissent fortement du lépart des #Autrichiens qui avaient réqui-itionné 7 pour cent de leur récolte; la pre-nière livraiïon eût dû avoir lieu le jour où es Italiens entrèrent dans la ville. Le géné-al Weiss donna l'exemple à ses compatriotes n prenant la fuite douze heures avant sa emime qu'il laissa dans la ville avec ses >iens.

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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