L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 29 Octobre. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 03 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/kh0dv1ds9t/
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3émo Année N°. 736 3 cents Dimanche 29 octobre 1916 L'ECHO BELGE Journal quotidien du matin paraissant en Hollande l'llnlnn #->// Ha fT»»/»*» Belge est notre nom tîe Famsile. Toutes les lettres doivent Être adressées au bureau de rédaction: IV. Z. VOORBURGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. —' ' 1 " ™ " ~ 1 " ; ' ~~ r-» Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. Comité de Rédaction: j Chat les Bernard, Charles HerbieS, / René Chnmbry, Emile Painparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser « l'Administration du journal: N.Z. VoorburgwaI 234-340, Amsterdam Téléphone: 1778. Abonnements: Hoilantiefl. t.30 par mois. Etranger fi. 2.0S car mois Annonces! 15 cents la ligne. Réclamesi 30 cents la tigree. I Un Glorieux Anniversaire: La bataille de l'Yser (JO—31 f '• " Après les meurtrières et déprimant journées du sicge d'Anvers, l'armée belg échappant à la destruction qui la menaçai stait parvenue à force <l'ha.bileté et d'ei iuranoe. à a© retirer vers la côte pour a oindre la ligne de l'Yser, n'abandonnai i l'ennemi, pendant son émouvante retrait- ii un Ihomme ni un canon. Pourtant, les durs combat# livrés depu îeux niois et demi par le9 troupes belg" uttant seules contre l'envahisseur 1< bvaient sérieusement affaiblies. L'année de campagne, au moment c ïile s'établit sur l'Yser, était réduite 50.000 hommes environ, dont 4.8J300 fusi leulememt, appuyés par 350 canons de 7 nm. et 24 obusiers de 150 mm. Seul sul listait, en outre, l'approvisionnement e (limitions qui avait pu accompagner l'ai née, approvisionnement tout juste suff ant. pour livrer une dernière eb rude bï aille, mais qif aucune disponibilité ne j>en uettait de renouveler*. Privé* d'une grande partie de leur outi îçg, vêtus d'uniformes éliméa efc boueux » hommes paraissaient avoir atteint 1 imite des résistances physiques, efc' êti acapables de soutenir encore un effoi uelque peu prolongé. La chute d'An ver; uivi© de l'exténuante' retraite, sembla-voir ébranlé les énergies et accablé juj u'aux volontés les plus fermes. C'est alors que le Boi adressa à Parme Dctoore un admirable ordre du jour. Faisant appi ss à sa ténacité et sa bravoure, Il lui reprt s, 3ente qu'il faut poursuivre la lutte au t, côtés des armées alliées auxquelles oh vier î- de s'unir: „,Que. dans les positions où j t- vous placerai ', ordonne-t-il à ses soldat: it J5vos regards se portent uniquement e 3, avant, et considères comme traître à 1 patrie celui qui prononcera le mot de r< jg traite sans que l'ordre formel en soi ^ donné!" >s Le Roi ne dissimule pas à ses troupe qu'une partie suprême va s'engager. C v qu'il leur demande, c'est de tenir au besoi S jusqu'à la mort. Il sera magnifiquemen obéi. D'apprendre que tout n'est pas fin: : qu'ils ne 3ont plus seuls désormais, qu'il es ô possible encore de libérer la Patrie, le hommes soudain ont rétrouvé, comme pa n miracle, leur énergie et leur courage. ,,L'ai mée en haillons'.' se redresse pour faire têt à l'ennemi et l'arrêter dans sa ruée ver " Calais. Une masse de 150.000 Allemands, foi mée de troupes neuves, que soutient le fe ■" d'au moins 500 canons de tous calibres, compris le9 grosses pièces gui viennen * d'écraser les défenses d'Anvers, va se brise e contre l'armée belge acculée au demie t 1 lambeau du sol national, physiquement sur h menée, mais qu'anime le plus pur esprit d t sacrifice efc de dévouement. Cette armé avait achevé le 15 octobre seulement de s rassembler sur l'Yser. Dès le lendemain 1' e débutait la bataille1. La situation est d'autant plus critique que l'armée belge est obligée, avec l'uniqu appui de 6,000 fusiliers-marine françai sans artillerie, de défendre d'abord ur front de 36 kilomètres, depuis la mer jus qu'à Zuydschoote. Sa tâche initiale, il es vrai, devait se borner à contenir le pre niier choc de l'adversaire, afin de donne aux reuforts alliés le temps d'intervenir îe haut commandement, français ne lui de mandait, à ce moment, ,,que de résiste pendant 48 heures". Pour garnir ce front étendu, il a falîi déployer la presque totalité des forces bel ïee. Depuis la côte jusqu'au nord .de Dix mude„ s'échelonnent successivement les 2e Ire et 4e divisions d'armée. Elles tiennent, eu avant de l'Yser y les postes avancés d-Lonibaertzyde, Mannekensvere. Schoore £eyem et Beerst, et sur la rivière deu; têtes de pont à Nieuport#et Schoorbakke A leur droite, la tête de pont de Dix niude et ses abords sont défendus par 1« wigad* fusiliers marins et deux régi , ments de la 3e division belge. Plus loin, 2 la 5e division occupe la région de Noord- s schoote, tandis que la 6e prolonge la. ligne jusqu'aux environs de Boesinghe,' où elle - se soude aux territoriaux français. h La Ire division de cavalerie, enfin, cou- - vre le flanc droit.de l'armée, opérant vers r Roulera et Jîouthulst avec la cavalerie ; françai?:©. Si bien qu'il ne reste en réserve, - à la disposition du commandement belge, r que deux brigades de la 3e division, et la 2e division de cavalerie placée entre Nieu- t port et F urnes. Tel est le dispositif de bataille quand le canon eîinemi tonne pour la première fois, le 16 octobre, sur les rives de l'Yser. Les, Allemands exécutent ce jour-îà, en direction de Saint-Pierre-Cappelle et de Dix-f mude, des réconnaissances offensives qui sont vigoureusement, accueillies et repoussées.• Le 17. les renseignements indiquent netv j teinent que des forces ennemies considéri-| bles s'avancent ^ vers le front. Nieuport- Dixmude, qu'il devient donc indispensa de renforcer. Aussi ramène-t-on vers Iji l>ernisse la 5ë division, qu'un© brigade la Ge remplace à Noordschoote-I Grachteoi. Le. 18 octobre, l'effort allemand s'acc • tue devant le,« têtes cfe pont de Nieuport cîe Schoorbakke, où l'ennemi attaque postes avancés. 11 échoue devant Lomba^ zyde, «dont la résistance est efficacem appuyée par une flottille franco-brit nique. Mais il s'empare de Mannekensv ' et s'y maintient malgré un retour offen Plus au sud, Sdhoore tombe aussi en ^ pouvoir' après un dur combat; Keyem, 0 a passé de mains en mains, est finalem 0 enlevé par l'assaillant; Beerst^&n rev !> che, résiste à tous les assaut 11 Dès cet instant, la poussé© ennemie a paraît si puissante qu'il faut a tout p !~ consolider davantage le front mis en pé . L'importance des effectifs de cavak franco-anglaise opérant du côté de Roui 5 permet de ramener là 6e division à son t/ vers Lampernisse, puis à Pervyse, où e ^ étayera le centre. La lutte, qui a fait rage le 18, se dé ^ loppe le 19. Les avancées de .Nieuport si g assaillies avec une fureur nouvelle, m r résistent fermement. Vers le cèntr© dre par contre, les défenseurs de Beerst < e finalement, dû céder devant des forces -su s rieures. Alors, pour soulager le centre et eauche, le commandement belge fait soi . de Dixmude les fusiliers-marins et- la j division, qu'il lance dans une oontre-off< y sive en direction de Beerst-Vladsloo. S t pris et désemparé par l'attaque vigoureu r l'ennemi est d'abord refoulé. Mais, en : r d© journée, les troupes victorieuses se . contraintes de se replier sous la mem 3 d'un corps d'armé© allemand débouché 3 de Rouïers. * * * 3 Dès l'aube du 20, le front même l'Yser, désormais accessible à l'ennemi, < soumis à un bombardement continu do J l'intensité s'accentue d'heure en heu] j Les tranchées creusées dans la digue so j hachées par la mitraille; derrière elles, to ! le terrain qui s'étend jusqu'à la voie fe rée, est l'objet d'un tir systématique nuit et de jbur; les ruines s'y accumuler Nieuport et Dixmude sont en flammes. S ces deux points, l'ennemi lance de nouvi les attaques. Il parvient à pénétrer da Lombaertzijde, mais n'en peut débouche à Dixmude, il est repoussé avec des pert j sanglantes. La situation n'en est pas moins tragiqn j Les six divisions belges, de plus en pl j réduites, sont toujours seules pour défend 1 le front de 20 kilomètres compris entre •j mer et Saint-Jacques-Cappelle. Elles lu | tent depuis cinq jours déjà, et l'intensi | de la bataille s'accroît sans cesse. Deva : ces faibles forces, l'ennemi a rassemblé t ' masses compactes: la 4e division d'Ersat les XXIIc, XXIIIe et Ille corps de réserv soit sept divisions -complètes, et toute se i artillerie. 11 veut à tout prix enfoncer i ligne de l'Yser avant que des renforts pui ' sent intervenir. Il précipite donc ses coup contre Nieuport et Dixmude surtout, q sont les arcs-boutants de la défense, efc do] la chute . ferait tomber du même coup ligne de l'Yser et celle du chemin de fer. A Dixmude. notamment, se livrent le , des combats effroyables- C'est seulement- < se cramponnant à leurs positions jusqu'à ; mort que Belges et fusiliers-marins ont j l briser les choc3 successifs de l'ennemi. Ma S presque partout, pour alimenter le comb; | ii.cessant, il a fallu jeter dans la. fournais jusqu'aux dernières réserves. * * * C'est alors, dans la nuit du 21 au 22, qi so produit un fait d'une gravité extrême : la faveur de l'obscurité, l'ennemi a fait i: . djption par - le pont de Tervaete dans ] boucle qiie l'Yser projette dangereusemèi vers l'Est en est endroit. L'heure est ai goissante au possible, car, si l'ennemi éten son avantage, c'eet la percée du front rendr inévitable. Dans un sursaut de splendide énergie, 1< troupes belges disponibles en ce point s'élar cent à la contre-attaque, malgré leur épu sement. Subissant des pertes terribles, ell< ne peuvent » refouler entièrement l'ennem mais ©lîe3 restent maîtresses do la cord ; tendit* entre les deux extrémités de 1 boucle, et s'y établissent dans les fosse boueux- Le 23 octobre — alors que les Belges sot tiennent la bataille depuis toute une semain ble — un renfort français intervient. C'est i <m- 42e division. Mais elle 5© porte vers Niei d<ï port pour y tenter une ofiVnsive. Au centa •rie les troupes belges épuisées n'en peuvent plu? la t-êto de pont de Schoorbakke tombb égal-m- ment- On doit organiser le repli vers la ngi: et intermédiaire du Noordyaart et' du Beve le' dyk, où l'on résistera encore avant de î 'rt> porter sur la voie ferrée. ent Ii© commandement belge insiste pcvur qi &n des troupes françaises Tiennent agir d© f ere côté. Une brigade de-la 42e Qiviiion s'y d <if; rige le 24, au inomenfc eu le pont de l'Unio jen et Saint-GeoTges ont dft être abandonne ^ui à leur tour, sous- le feu meurtrier et les att-r snt ques convergentes de l'ennemi. Voici qu'e outre les Allemands tentent un suprême e. fort sur 'Dixmude. Quinze assauts successii ip' s'acharnent sur la tête de pont, quinze ai ris sauts qiri vont jusqu'au corps à eorps dar riU la nuit noire, efc qui se brisent eontre la vai rie li\nc© des fusiliers-marin^ et des Belges, don ërs coitaines unités comptent 72 heures cor >ur secutivc® de tranchés ! 'Ile Le 25, toute la 42e division française e? reportée au centre, où la situation s'amélic fe- re un peu, d'autant plus oue l'ennemi dor >n't ne des signes manifestes d'épuisement.. N ais pouvant plus escompter l'arrivée d'autre 'it, renforts, voyait oes troupes à bout de spuffl >nt et sea caissons à peu près vides, le eommî*n de ment belge projette alors d'inonder le tei la rsin entre l'Yser et la voie ferrée, lequell tir servira de dernier rempart* Les travau 5e préparatoires sont entrepris. La, décisio: ;n- apparaît d'autant plus sage qu'une nouvel! iT' poir-sée e'nneonie, îê 26, oblige à abandonne se, lti Beverdyk. Le soir, les trouj^es franco-bel "iii gça tiennent toujours Nieuport et Dixmude 'nfc et. entre points une ligne qui longe le che i^e îiin de fer jusque près de-Perv^'se, puis, pa •ut Stuyvekenskcrk©, rejoint i'Yssr à la born 16. Elles ne recirieront pas plus 1«r Les 27 et 28 sont des journées plus cal d© *iesr bien que le bombardement persiste îst Imperceptiblement, l'inondation a eom n-? - mencé son oeuvre. L'ennemi, qui, ne soup ■c. j çonne pas encore l'intervention de ce nouve nt adversaire, prépare^ un dernier effort. Ui ut bombardement de violence formidable pré ;r- lude le 29 aux attaques qui vont se ruer 1 1© 50 contre la vpie ferrée; elles sont çartou it; repoussées, sauf à Ramscappelle, ou l'en ur nemi prend^ied. Mais, résolus à mourir plu ;1- tôt que de coder, les défenseurs rassembien us leurs dernières forces pour la contre r: attaque. Le 31, les débris de cinq bataillon: es belges et deux bataillons français chassen' les Allemands de Rarhscappelle. Et" la re e. traite de l'ennemi se transforme en déroute us quand il aperçoit soudain l'inondation qu re partout monte autour de lui, sournoise e1 la invincible.... t- « * » ^ La bataille de l'Yser est terminée. Char ^ gé© au début de résister pendant quarante-" liuît heures, l'armée belge, renforcée pai T' 0000 fusiliers-marins, a lutté seule d'abord durant une semaine, puis a -poursuivi son ja effort jusqu'au 31 octobre, avec le soutier a d'une division française, .combattant don< b sans interruption pendant quinze mortelles s: journées. ^ Au cours de ces 360 heures de bataille ^ acharnée, elle a constamment donné totft entière, sans repos ni répit. Tapis dans leurs tranchées à peine ébauchées on dans la boue des fossés, sans abri, mal nourris, exposés à toutes les intempéries, les hommes ont tenu 3 bon quand même. Mais, dans leurs unifôr-,u mes en lambeaux, ils n'ont presque plus ^ figure humaine. Le' nombre des blesses, pour L J les treize derniers jours d'octobre, dépasîft 'e 9000 ; eelui des tués eu disparus s'élève à plus de 11.000. Les malades et les épuisés se chiffrent par centaines. Il ne reste que des » embryons d'unités. Le cotps d'officiers a à particulièrement souffert : tel régiment n'en compte plus que six. a Des prodiges d'énergie, qu'entretient un t moral magnifique, permettront durant .- l'âpre hiver de reconstituer les unités sur d le front même qu'elles ont si vaillamment © défendu et qui demeure inébranlable. Mais, grâce aux sacrifices stoïquement s consentis, l'armée belge a barré la route de _ Dunkerque et de Calais; l'aile gauche des _ alliés n'a pas été tournée; l'ennemi ne s'est jg pas emparé de la côte d'où il comptait menacer le coeur même de l'Angleterre-. Pour e les Allemands, la bataille s'est done achevée -, en totale et sanglante défaite. C'est un nom s de glorieuse victoire, par contre, que le Roi Albert a /fait broder sur les drapeaux de ses régiments héroïques : Yserl r, Comm. WHIy Breton. En Belgique. Le Régime de la Terreui Les boches, ne respectant ni âge, ni s< quand il s'jigit de terroriser notre raillai population, viennent de commettre une nottv< infamie. Voici des nouvelles absolument sûres ( nous fait parvenir de Briiges un/do nos c redondants : 4 Le bourgmestre Visarfc. de Bocarmé, ; d'enviian 80 ans, et son fils ont été arrêtés envoyés en Allemagne. Albert Peers, bourgmestre d'Oosicamp Bruges, a été arrêté, puis relâché après qu r)!l"s joUIr,. Le motif de ces arrestations est- inconnu. Les Allemand» q*u. tendu u» if' éW.t.rù \ ' . ntre Oostcamp «fc Bruges. 'Joute communication entre les deux communes est sévèrement »x0 interdite. ito personne peut d'Oostcamp *© ren- îlle ^ tomP^ eu temps à Bruges pour l'approvisionnement. C'est Gaston Peers, frèr© du [ue bourgmestre,-, naturalisé Argentin après un or- |onS séjour h. Buéhos-Affres, rerenu. peu de jours avant la déclaration de' guerre pour pas-îwé scr quelques semaines <lans son pays d'origine et étant resté pour aider ses anciens compa triotes dans la. détresse. Il s'y montre d'un de-lez rouemen(^nu-d€S3tts de tout eloge. el- - . * * .* Six cents ouvriers de I/clccren viennent d'être déportés en Ailern*jn© pour y ac-cnxantravail fenpé. La population trsk la de" plus en plus inquiète en Flapdse, rio u- tamment à Zele où, à six heures du soir, ui e, .jour de cette semaine, des uhlans arrivèrent v ; au nombre ^le quarante. e- Dana le village, la nouvelle de l'arrivé* i© des cavaliers se répandit comm© un© traî r- ué« de "poudre. Depuis plusieurs jours déjà =e il était question des déportations d< Gand efc de Lokeren. Comm© la questioi i© avait été posée par les Boches du Mel 20 deamt, à savoir si les homme» avaient di j. travail ou chômaient, on craignit qu© le ,n uhlans vinssent arrêter les chômeuns. Et es un-, elin d'oeil, six cents hommes efc jeu-i- nés gens avaienfc'.pris la fuifc© à travers le tu campagne. Les soldats traversèrent Zele f_ tranquillement, fu se moquant de la peur de fs la population. Ils se rendaient à Gand'poui 5. réprimer d'éventuelles émeutes. La plu-m part des fuyards du village ne_ revinren-pas de toute la nuit. Mais on craint cepen-dant. que les mesures soient quand mêm< 1_ aj^pliquées à Zele, #un jour prochain. En Flandre, — c'est la terreur dans ton-tes ses manifestations. 5- A Gand ^ (D'im correspondant particulier.) 1© Continuons de réunir avee persévérance i- l®8 deeuments eencernant l'Université r- boche et ses tenants. [e Les 103, qui n'ont pas voulu être 104, x parce que ce ehiffre aurait rappelé les fâ- n choux souvenirs du Panama et. des «riî '•*, d'Arton. les 103 offrent an psychologue une mine cPobservations quasi inépuisable. I- attendant un travail général, sur la bande, et des vues d'énsemble sur cette ma- j- ^ination de -yon Bi'ssing, oeuvre digne d€ r tenter un observateur, on peut se convain- e déjà, par certains détails et plusieurs biographies assez précises, que les conclu- [. *ions de cette psychologie collective lais&e- -, ront^ Une impression d'incohérence et com- l- me r image réduite de la Sortie de Babel, ». à 1 heure de la confusion. :I L'ensemble du corps prof essorai est une n forte de cohue î une cohue de médiocrités pour la plupart, qu'Esculaspe domine de la © tete ; ear von Bissing, pour relever 1^ goût t un ^peu fade de la masse, y a. mis fore© - médecins, comme on relève un plat de truf- - fes cru de muscade. , u On nous signale, dans la dernière liste " !^riw- narn personne de SChoen- s refcl. sceoucheur. * t Schoenfeld! vous iflites-vous,, hum! ça - sent fortement *1© boche. : Voua ar?s devin© juste. Ce flamingant i est tout ce qu'il y «, de plus teuton. . Le père Schoenfeld (Théodore), pelletier, a rait dans les rangs allemands la campagne de 1870. IJ habite H^nd depuis des _ années, et y a fait souche d'une quantité de - T^ita ffciioenfeld parmi lesquels h Docteur, r un des >lus beaux -ornements de l'officino 1 vcrn Bissing. Inutile de dire qu'avant la i £U6^e aucun talent transcendant ne dési-î ^nait ]e docteur à. l'attention du monde . universitaire. Une seule chose retenait le n *egard surpris et volontiers ironique du G-antois : c'était 1© petit hôfcel cossu, ^ luxueux, pourvu d'une domesticité nom-[ breuoe. On se demandait tout bas comment 5 rct'fo alouette rôtie était tombée dans la . rxruche du jeune docteur sans grande clien-L tele. i Ixirs d© îia déclaration de guerre, sans ■ doute peur faire oublier leur origine boche, 5 les Schoenfeld affichèrent le plus vif patriotisme bel®?©. Nos couleurs nationales appa-i rureat à toutes les fenêtres du petit hôtel cessru. Les enfants agitaient le drapeau bel-' ^ ^ lc docteur envoya, tout ee qu'il put de i lits et de couvertures à notre Croix Rouge, i Et puis l'envahissour fit tache d'huile. Les Allemands occupèrent Gand. L© patriote Schoenfeld avait depuis longtemps rentré les couleurs nationales. Sont-1 elles demeurées au premier du petit hôtel eossu, ^ en attendant le retour des alliés ? - Nous l'ignorons. En tout cas, l'envoyé d© von Bissing fut reçu à bras ouverts, le jour où il vint proposer une toge à l'obscur accoucheur. On parla allemand, on célébra la grandeur germanique. Le papa du docteur, qui*est un beau spéciment de boche, poussa un ÏÏoch en l'honneur du kaiser. Non seulement les Schoenfeld font des boches authentiques, mais ils sont alliés très intimement à Ta Germanie. On nous assure que la famille estttoujours représentée dans les rangs de f'armée allemande. Il y » done des Schoenfeld qui tireront su? , les Flamands, pendant que eelui dont nous nous occupons un instant enseignera à d'autres Flamands l'art de paître. - » « * Pui.Tpjo nous .en soranifs aux mortirok», disons un mot Spelecrs, uti autr® doc-tenr. C'était nn obsenr Esenlnpe de Saint-Nicoi?.?. La protection épiseopale, qui s'étend volontierfi jciy ee ooin du diocèse, en fit. on n'-. js-maii su pourquoi, un- oculiste. Elle apurait, pu en faire tout aussi bien un pédicure^ Speleers derint, par la jr9ce haut, médecin du service cmhtalmoloj»ique à l'Institut des gomlrs de la Mainte Enfaace. Ne parlons pan de sa science qui est nulle Son caractère désagréable, s» tranité de par-Tenu firent aux Soeurs et aux malades une j -rie pénible et sani bont«. Il fut question, ! un moment, d» lui retirer cette situation enviable où, pour travailler à l'oeil, on n'en touche pas moins de sérieux honoraires, i t qaa,nd, jrar -un nouveau coup de U fortune^ | io- —— i— wininnMmmiKMaM l JL liiienellooii I?3 Ûj/i PARDESSUS '4 D'HIVER j 1 I' depuisfl. 27.50. Hofweg 11 la Haye. 1,1 von Bissing offrit la, tog®. Le tout petit mé-"• decin de Saint-Nicolas professeur à l'Uni-10 versité ! C'est un beau cas que Claus, qui s'y connaît en ambition pathologique, devra 2" suivre. * * flr Les Bodhes n'ont pas emmené ©n Allé-ma^n© que des ouvriers eans travail. IJs ont aussi déporté de® ouvriers oecrapés dans des fabriques de la ville, malgré les pr#-s© testations des directeurs. C'est ee que von lé Bissing appelle: „faire renaître l'industrie rn pays occupé." i, " à- Dans l©s Flandres ^ Les Boches distribuent à Courtrai ei da»« jes environs un ,.Krie£sseitnn^;" qu© personne »• . no lit. • ~ la i- Pour Oharsss Bernard ^ (Suive,) e- Hombiag© de fraternelle sympathie : i- J. Marbaise, V. Fabrj, J. Durekaud, 1, Mejen, L. Meekers, L. Peret, AJexandr? Perot Forges, Dr. Piron, Fassotte, Georgf te Hnydts, Yron Paris, Arecab Jes. L-.]enn< îs: M. Tir an©', A. Bax, E. Cafs, A. Leui p ran Brre.rroord» R^pard, Molle Ta ; ! Bererroorde, Mme M^rinissen, Mme Quitt? lu lier, Mm© Thirion, Mms Hoeven, Mme Vei e j linden, Mme Polfliet, Mme Maes, Mme Dor< l- E. Dinon, Duehâteau, P. Defraigne, A. Dr fjuonne, J. Degros, T. Dumenceau, A. d © Warcima, M. Donnaj, J. I^nders, J. Opl L. Deg^sye, Pelotv A. Pestcxh^, Cap I Lamîiert, J. Dejardin. Louise ifeKaren» ! Lepage—Dubois, Cloes-Mulkens, J.-B. Di a riek, Mme A. Dupuis, Epsf A. d» Wild* Kps® Deilonr, S. C-olsen, Ai. Desamor^ t A. Caensn, 0.—I. Charlet, Mm© de Mcrti nelli, Mm© Bonhomme, Em. Conreaus •, T*. De;iren, J. De.jonckherr, P. Fraikis _ A. Cohen r, T>. Dftbrie, A. Tes, Parci* s Verdin, M. Dsrrikn, -L. Brieteux, J. De wonek, Eps# De Borman, Comt. Dugniel le, Mathien Cermal, F. Charlier, Dedhl » n#, A. Charlier, Pr. Bourdons, Je«i ® Claessens, Ohij», Y. Qiantenx, Be»l*i i Hubert, J. Aeaimpo, M. Fraikia. J. Frai - kin, Detilloux Agriès, Amélie Boulet, X © Buclens, Justin© Stawcn, Victor Marre» p V. Péters-lîuTret, Mme Peters-Irfi.net, Mabheu l Mari©, Rousseau, Constant Lahaye, Elisa l»eth -Remy, J. Nemery, H. îkilippens, J. Rut icB, M. De Doncker, L. Guinotte-iSauveur Parthoens, Mme V© Potvin, 0. Mambour, Ok t i AVilleats, ïtouma, Ed. Wille»s, R©un«a, Gra i hon, L. Perot, Séheonjans, Verjans, Haen©* . j Serndea, L. Husaj, Philippe Taeset, Neato: i Serrais, Thjs-Bïïmonlis, V. Tosseux, ^[m( I Boreroux, Épse Sauveur, Souverjns, Tlié< Delroie, Mme Del voie, Fl. Fey, N. Gilisse* H. Deborre -Sçhiepers, OaSvermans, Daeme^ .Jcngen, Schrynentar.kers, Piron, Trycus, M Damien Sohiepers, Dessart, Dumoulin, Sayers j I^eVr#* Jean, Gaspard Do©»en, Leenaerts, L j Straetmans, Th. Hameleers, -T. Deleixha, 3 i Mengols, L«uis -ftmakers, J. Mélette, Maese* Vre Malherbe, Ro«enhoita, Cl. Rikar, Riga-Riehard-, Vvo Philippe, M. P»ul'us, J. Tint mermans, Tre Makar, Trr Roeland, F. J© kasse, J. Paulissen, Geo Remy, O. Moreau II. Saureur, H aube*, Sehmit», Marchand, fiaroléa, J. <5teUingw,erff,:&eTerain, iSjhenm, Jules Mathot, H. V/anlen, E. Detilloux, Eps* J. Petit, Mm© Mengels, ■feouw à Maestrieht. Hommage au raillant défenseur de la Causl Belge; Quelques leeteurs assidus h Breda : H. Mars, G. Maes, Ch. Wrdonck, H. Vandekuyck. H. Maes, A. Maes, Major Soleil, Mad. Soleil! A. Beaudin, Mme Beaudin, Melle Jeanne De-sehrijTer, Melle Louise Deschryrer, Hnbens, Henri Hestée, Alb. Lynen, Coigneaux, Rs Vas-derîeyp, Anonyme, Vanden Muysenberg, J. Da Semer, Mariën, J. de Laender, Melle Michaux-Castermans, Melle Jeanne Michaux, Mell« Leuise Michaux, L. Michaux, Eug. Mathya, Mr. Tan Steenwegen, Mme Van Steenrregen. (^. \'»n Steen^regen, A- Tan Steemregen, Melle Taremans, Marië*, Léon Holzer, Vanhoef. Merci à nos amis du Havre 1 Nens recevons un télégramme du Harpe qui nous fait rudement plaisir. Le voici : Le Havre,.25 oci. 11 h. 15. ' T'envoie un millier souscriptions Charles Bernard pour Rotsaert et moi. (Sé) Patris. I..IMI ■ 3 ■ ||>I Il y a un ah - S0 fttiebra 1916. A'i> ctnir* d'urr. m?_^- tirrm d-e* trmipex en Frontc, lr, rm &Anrjle-trrrn ne blette à fe suite d'axe chute de ehevrtf'. Le gtnéral J offre séjourne à Tendres pm/r eerrxférer ervpc le ami'Ve.rnitn-rn^ anglais. A la cathédrale Saint Paul, ,à Lnrtdre*, een-ree solennel à la mémoire at miss Cetvell. i On cinn-oftce çoe le Jcqron s'eri en>gqrji j ff'wi à ne dgrWj um* séparé^

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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