L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 10 Janvrier. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 19 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/610vq2t634/
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2êmo Amrçe O'ccm» ITO wnnmcni Xuntit ïo janvier 1916 L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer •Journal quotidien du matin paraissant en Hollande. Belae est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. z. VOORBURGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. _ ( Charles Bernard, Charles Herblei, Comité de Rédaction: j Ren& chamhry, Etniïe Painparé. Pour les annonces, abonnements et veni'e au numéro, s'adresser à l'Administration du Journal:N.Z. Voorbur^wal 234-24», Amsterdam Téléphone: I77S. Abonnements: Hollandefl. I .âOpar mois. Etranger fl.2.00 papmois Annoncesi 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Avis aux Belge; uh j uluxl Ut) jjçlgujud uuug wuujuivi, communiqué ci-dcssous : Un Arrêté-Loi en date du 5 Janvier 1916, rendu obligatoire à partir du 7 du même moi — assimile aux déserteurs tout milfcîen bel| qui essaye de se soustraire aux prescriptions < l'ArrSté-Loi du 6 novembre 1915. Il s'appliqi aux Eîelges qui rentreraient en Belgique. La Haye, le 8 janvier 1916. ■urt ■ O ^— EtippjsJa lotte Parmi les multiples causes qui ont coi tribué à déclancher le titànesque confii rdont les horreurs révoltent le monde civ lise, il en est une, caractéristique de l'an allemande, «et dont il importe de combatt] la persistante menace. Depuis le jour où, tirant profit d'un situation centrale particulièrement avant) geûse, aidée d'un outillage économique il génieusement conçu et préparé, l'Allé magne avait porté son industrie à un t degré de développement que toute nouvel! expansion semblait devenue impossible dai les limites géographiques du territoire., depuis ce jour, l'Allemand s'est attaqué la vie matérielle, sociale et spirituelle c la vieille Europe et, fidèle à la doctrine -d Nietzsche, s'est cru chargé de la missio surnaturelle de propager ses conceptions . mission altruique si elle avait été persus sive, despotique parce qu'elle a été autc ritaire et intéressée. ,,Nous luttons contre les Allemands" écrit M. le ministre Renkin, ,,parce qu< ,,nous voulons que la vie reste possible ej ,,Europe, et que les notions de vérité, d ,, justice, de liberté ne soient pas subvertie; ,,par iuv insupportable joug, et comm' ,,submergées par le matérialisme écono ,,mique dont s'inspire la Kultur." Chauviniste outré, semant au vent soi mépris pour tout ce qui ne vient pa d'Outre-Rhin, "usant sans scrupule d'ui dvoit qu'on se plaît à reconnaître au. plu: fort, l'Allemand s'est implanté partout faisant prévaloir son art, ses produits, sî science. Son Art!... Laissons à d'autres le soir de faire l'apologie de ce goût teuton, qui en matière architecturale, pour ne cite: qu'un exemple, se traduit par ces bâtisse lourdes, massives, inesthétiques, dont 1< monument commémoratif de la bataille des Nations à Leipzig est le plus ,,Kolos aal" exemplaire. L'avenir en sera le meilleur Juge. Quant à ses produits, il n'est malheu reusement que trop vrai que nous en étion comme inondés. Produits chimiques e pharmaceutiques, matières colorantes, en cres et presses d'imprimerie, installation frigorifiques pour brasseries, machines outils, moteurs et transmissions, instru ments de physique et d'optique de préci sion, fournitures de bureau, jouets... c'étaient autant d'articles lancés à fore d'une réclame intensive, et offerts à l'ache teur par une nuée de Herren Professorei dont les titres ronflants ne servaient sou yerit qu'à dorer le charlatanisme. Lorsqu'on aura suspendu les garantie assurées aux brevets allemands, il ne ser; pas difficile à d'habiles contruoteuxs, aidé: de techniciens1 expérimentés, de contrefain et même de perfectionner quantité de ce produits de fabrique, pour lesquels nom avons toléré, trop longtemps hél'as, d'être tributaires de l'Allemagne. Cette lutte économique devra débuter pai la lutte scientifique, laquelle ne sera pas l£ moins intéressante. Dans le domaine scientifique, on ne peu! contester à l'Allemagne d'avoir été le berceau d'une légion de hautes sommités, par mi lesquelles des hommes comme Harnack. Betuing, Wassermann, Ostwald, Wiede-mann et Rontgen se sont acquis une repu tation mondiale. Les universités et les écoles techniques allemandes regorgent de docteurs de tout calibre, qui tous ont apporte leur contribution à la réalisation de l'Idéal scientifique. Je me souviens d'avoir entendu défendre la thèse d'après laquelle la langue aile mande serait particulièrement propice à l'eolosion de personnalités marquantes, vi sa grande malléabilité aux besoins de h terminologie scientifique. Sans vouloir examiner le bien ou le mal-fondé de cette a-r gumentation, je tiens à croire que ce n'es! pas la langue qui crée le savant, mais le savant qui crée la langue. Le temps, d'ailleurs, est passé où l'on s'imaginait que, pour être .vrai savent, il fallait une. tête carrée et des besicles d'or ! Notre patrie, malgré l'exiguité de son territoire. peut se glorifier d'avoir possédé un grand nombre d'hommes illustres, et d'en posséder encore. est-ce pas à Louvain que professa P. .T. Van Beneden, à qui l'on doit, ces admi rablea travaux d'histoire naturelle, qui ont conduit à la découverte, si importante er matière médicale, des migrations de certains parasites, obligés de se métamorphoser et de changer d'hôte plusieurs fois avant de revêtir la forme adulte définitive': N «st-c* pas >a même Université qui compta-, peirmi ses plus vénérés maîtres, ^ grand neurologiste Van Gehuchten, moi • dans l'exil lorsqu'il apprit que Manteuffe en ordonnant la destruction de ses mi nus cri ta, venait de rendre stérile la moit: __ d'une vie consacrée à la Science? Et que dire de l'éminent philosophe Ca dinal Mercier, cette héroïque figure de } ^ guerre actuelle ; des historiens Kurth « 'e Pirenne; des mathématiciens de la Vallé' le Poussin, Mansion et Neuberg 1 Que dire enfin du grand philanthrop Ernest Solvay, inventeur d'un procéd industriel pour la fabrication de la soud< - fondateur des Instituts' de Physiologie < de Sociologie du Parc Léopold, promotei d'un congrès de physiciens pour l'exame des plus troublantes questions de la Phys que moderne, et créateur de l'Institut inte: national de Chimie? ,,La nation belge," écrit E. Verhaerei L_ ,,possédait une armure si complète de fora Ij ,,matérielles, ' intellectuelles et morales i' „qu'aucune autre nation de sa tai e ,,le n'en possédait une pareille. Eli •e ,,pouvait donc compter sur le respect e ,,l'admiration, non seulement des nation e ,,neutres et mineures, mais sur l'admiratio: L_ 3,des nations majeures et souveraines." L_ Cette admiration et ce respect, l'Allema j. g ne n'a pas hésité à nous les montrer sou >1 une forme digne de sa civilisation supe e rieure. Le 25 août 1914, ses soldats, ivre is de sang et de vin, mirent le feu à la rich bibliothèque de l'Université de Louvain à, sous les regards approbateurs de ceux-1 e mêmes qui, en 1909, à l'occasion du soixan e te-quinzième anniversaire de la restaura q tion de cette grande Ecole, envoyaient a-:: Recteur leurs confraternelles félicitations Devant cet acte, à tel point barbare qu'i . a soulevé l'opinion publique du monde en tier, pouvons-nous, Belges, rester de servile contemplateurs des méthodes allemandes e > de la science allemande? i Le jour n'est peut-être pas loin où, I î paix revenue, les relations entre les peuple j se rétabliront. Ce jour, souvenons-nous s Point ne sera possible, cependant, de boy . cotter systématiquement les travaux scien tifiques des Allemands. La science est ui [ édifice; chaque nation, chaque individu ; ; apporte sa pierre, et il serait absurde d L vouloir atteindre le faîte en mettant de ; assises. Mais dans cette science, mise entiè renient. au service du mal, nous pourrons si j'ose m'exprimer ainsi, plonger notr< scalpel pour y capter le venin qui servir; à nous immuniser. Foin des égards! Combattons les Aile • manda avec leurs propres armes; accapa ; rons-nous des plus délicats de leurs procé ; dés scientifiques, faisons nôtres leurs secret • techniques si jalousement cachés. C'est al or . seulement que la lutte économique pourn produire tous ses effets. Ouvrons enfin les yeux pour saisir le véri . -table mobile de cette grande mise en scèm ; scientifique. Le résultat n'eu peut être qu< - salutaire. Nous apprendrons à nous passe: de cette dangereuse immixtion étrangère ; et à mettre en relief nos propres savants e . ceux de nos alliés et amis. La lutte scientifique, telle qu'on peut h . concevoir pour le moment, vient d'être in scrite au programme de la Ligue du Souve », nir, tout récemment fondée à Flessingue . sous les auspices du Gouvernement belge l A côté du but direct, éminemment chari table et patriotique, de la perpétuation di culte de ceux qui sont morts pour la Bel 3 gique, cette ligue a cru devoir élargir soi v champ d'action en prêchant la guerre écono ; mique, sociale et scientifique, en fournis » sant les moyens, en coordonnant les efforts . Puisse-.t-elle réussir dans cette grand^ 3 oeuvre de défense nationale, et prévenir l . jamais tout retour agressif de l'Ennemie R. Cluckers. Docteur en sciences physique: et mathématiques. «■to-»-® Le baiser. Les Belges résidant au Havre ont l'habî tude d'apporter aux différents ateliers pou soldats mutilés, au Havre, des effets, de souliers à raccommoder. L'autre joui*, une vieille dame, dont 1 fils unique se bat au front, s'y rend pour ; faire effectuer un travail quelconque. Pour arriver aux ateliers, il faut traver ser une allée assez boueuse, où on a plac 1 quelques légères et fragiles passerelles. L* dame hésite. A ce moment u^ soldat sur vient et lui dit : — Vous avez peur de tomber, Madame Voulez-vous que je vous porte? i — Je veux bien. Aussitôt le soldat soulève la dame et 1: dépose devant les ateliers... — Puis-je vous donner quelque chose mon brave?... Et le petit ,,piotte", rougissant quelque peu, répond : — Une ,,baise", si vous voulez bien. Madame ? — Avec plaisir... Et le soldat s'empresse d'appliquer, ui peu brusquement, de-ux gros baisers sur le joues de la dame... — Pardon, Madame! — dit-il dans ui sanglot étouffé, je pense à ma maman... Et la dame, émue jusqu'aux larmes, lu rendit ses baisers en lui disant simplement : ,,Et moi, mon ami, je pense à mon fils1.. En Belgique. é A Bruxelles. a Le. dernier recensement opéré par le service d'inspection des voitures de plaça vient de faire constater une diminution très sensible dans le nombre des véhicules qui sont à la dis--position du public bruxellois. e II y a quelques mois,. 350 fiacres étaient ré-£ partis sur 60 emplacements environ. Ce nom-„ bre a subi un fléchissement rapide et continu. ' Actuellement, le nombre des emplacements occupés est infime et le total des fiacres en cir-■r culation ne dépasse pas la soixantaine. Dans n. les faubourgs, cette situation est plus accen-L- tuée encore. Certain? n'ont plus aucun empla^ •_ cernent occupé et, à Schaerbeek, dont le territoire est si vaste, il n'y a plus que deux fiacres en service, * Cette situation est duo à l'augmentation du !S coût de l'entretien des chevaux et à la rareté 'j du fourrage. Certains petits propriétaires, qui avaient continué jusqu'ici à exploiter eux-mê-e mes le service de leur voiture, se sont vus dans ^ l'impossibilité de poursuivre leur service. Le g tarif, disent-ils, devrait être augmenté pour que l'exploitation puisse être reprise, 1 * * * L'activité de l'Office international de biblio-" graphie, rattaché au ministère des sciences et s des arts, ne s'est pas démentie un seul in-i- stant, malgré les événements qui auraient pu s paralyser ses efforts. Jamais, au contraire, on e n'a travaillé avec plus d'ardeur dans les locaux^ de la place du Musée. On y a continué métho-^ diquement le dépouillement des articles des Revues paraissant en Belgique. Les titres et sommaires de ces articles forment, pour l'année 1913 seule, un volume de 1,738 pages d'impres- | 1 sion, dont la publication vient d'être terminée. Pour l'année 1914, le travail est complètement | 1 terminé en manuscrit. Le service de l'Institut est, cependant, for-s tement ralenti en ce qui ooncerne la vie inter- ! k nationale, les publications scientifiques étran- ' gères n'arrivant que très irrégulièrement. Les consultations par correspondance ont également 1 été suspendues et, depuis la remise en activité ^ du service postal, on constate une légère ic-i prise. Cependant, beaucoup reste à faire auj jroint dp vue de Irrégularité des relations. - Quoi qu'il en soit, dans ces derniers mois, plus ! de 700 questionnaires ont été adressés à l'Office j sur les questions les plus diverses, et il n'est pas 3 sans intérêt pour le public de savoir que toute la documentation de l'Office est toujours à sa 3 disposition. Il y a là plus de douze millions de fiches, classées avec un ordre et une méthodo > qui font le plus grand honneur à M. Masure, 5 le très orudit secrétaire do l'Office internatio- l nal de bibliographie. » • * Pour accélérer la remise des certificats . d'identité que chacun doit avoir sur soi, l'administration communale a ouvert les bureaux de la rue du Midi le.dimanche matin. ' Les impotents ont dû faire leur demande par j 5 écrit, en y joignant toutes les pièces officielles 1 nécessaires. ' Les personnes domiciliées en province ont - pu cependant obtenir le certificat à Bruxelles, > assistées de.deux témoins, , * je- * Ali! oui, ou les aime les "bochcs et von Bis-sing a bien raison de se plaindre officiellement et officieusement de leur esprit rebelle. Celui-ci cherche toutes les occasions de se manifester. Récemment — l'histoire est un peu sca-L breuse, peut-être, mais elle est authentique — " récemment, à l'un des coins de la place du jeu ■ de Balle, s'étalait, de »rand matin, un énorme dessin représentant Te kaiser accroupi, qui avalait force pièces d'or et... rendait des papiers dans un vase ad hoc. L Le bruit de cette farce se répandit bien vite et gagna le populeux quartier de la Chapelle. Des quantités innombrables de Ketjes arrivè-L rent en courant et s'esclaffèrent devant la caricature. Je vous fais grâce des remarques qui s'échangèrent. Mais je vous assure qu'on rit à s'en tenis les côtes pendant un bon moment, i On en aurait ri plus longtemps encore, bien , enténdu, si un officier boche ne s'éta-it mêlé à i la foule et, cramoisi de colère, n'avait arraché l'affiche séditieuse qu'il alla remettre entre les mains du bourreau-gouverneur von Sauber-; zweig. Il fit coller bientôt à la même place un avis" bilingue, promettant une forte récompense à qui ferait connaître le coupable. Le lendemain, un poète avait 'tracé en larges lettres ces quatre vers sous l'affiche : Hoq kan de Keizer dat betalen ? Waar zou hij het geld gaan halen? Hij heeft wel veel goud gevreten, Maar niets dan papier g ! N'est-ce ^>as qu'on les aime, les boches, et f qu'on les respecte? 3 ALiéie. j Nous ne connaissons par les noms des | traîtres qui rédigent le papier liégeois ,,Le . Télégraphe". On peut lire en première page £ d'un des derniers numéros de ce torchon un articulet que nous n'hésitons pas à reproduire L parce qu'il montre ces traîtres en extase devant ' les décisions boches : Grâce à l'initiative de Son Excellence M. le ] gouverneur général, la question relative à l'érection d'une Université flamande, question qui, à îa suite des résolutions proposées à la L Chambre belge, s'était résumée en une réclamation visant à la transformation de l'Université de Gand en établissement flamand, vient de faire un pas décisif en avant. En efft, M. le gouverneur général a ordonné que, ï dans le budget pour l'exercice 1915, soient inscrites les sommes immédiatement nécessaires pour acheminer la transformation de l'Université de Gatfd en haute école flamande. En outre, les mesures propres à organiser la réformo do l'enseignement devront être prépa-1 rées et commencées avec le concours de per-5 sonnalités compétentes. C'est ainsi qu'un des voeux essentiels du mouvement flamand approche de sa réalisation, un voeu dont les Belges aussi ont, à la ; longue, dû reconnaître la légitimité. En 1840, il 3T a précisément soixante-quinze ans, la première proposition de loi, tendant à l'organisation d'un enseignement supérieur en langue i flamande, fut soumise aux Chambres, tandi que la dernière, celle des députés Franck Cauwelaert & Huysmans, date de 1912-13. ] faut espérer que, désormais, tous les milieu intéressés voudront unir leurs efforts pou envisager et peser avec calme la préparatio de mesures aptes à amener une solution cor servant à la centenaire ,,Alma Mater" 1 prestige scientifique et la valeur morale qi font sa gloire et lui assurent, en même temp et mieux que jusqu'ici, les moyens d'être 1 protagoniste de la culture flamande et 1 grande semeuse du savoir et du pouvoir, en c pays de Flandre. A Charleroi. Concernant le ravitaillement de l'arrondisse ment de Charleroi, la note générale est qu le peuple des travailleurs a été lésé par lin mauvaise répartition des denrées. Le lard et le saindoux font défaut et dan toutes les communes des scènes regrettable se produisent les jours fixés pour la distributio: de ces. deux précieuses denrées: à plusieur, reprises on a vu des femmes et des enfant bousculés, piétinés par une foule que les repré sentants de l'autorité ne parvenaient pas ; contenir. Quant aux pommes de terre, le scan dale de l'an dernier recommence, et si les autc rités compétentes ne prennent pas immédiate ment des mesures énergiques, en verra renaîtr le régime d'une exploitation éhontée. Concernant les oeuvres de secours aux fami! les nécessiteuses victimes de la guerre, chaqu commune a adopté un barème différent de Si voisine, quant à l'évaluation des 'besoins de familles, pour l'attribution des secours dénom més ,,ordinaires" ; autrement dit ,,la caiss< A". Tandis qvie des règles fixes sont tracée pour ^'allocation des seoouirs dits ,,de chô mage" et ,,secours aux famiHes ayant perdi leur soutien par suite de la guerre", les seoour ordinaires sont alloués en proportion de 1; situation financière communale ou selon le décisions des comités locaux. L'Oeuvre de la protection de l'enfance, qu se subdivise en quatre sections: les cantine (infantiles; les ^Stînès maternelles. ; les çon sultations de nourrissons et les comités d'assis tance aux enfants débiles, sont dirigées dam chaque commune selon les avis émis sur h question par des -personnalités compétente Oont les noms sont maintenant bien oonnus. Quant aux oeuvres dites la Caissette di soldat, elles se multiplient et s'organisent jou: nellement de mieux en mieux pour le 'plu; grand bien de nos soldats prisonniers. Deu? systèmes sont employés : ou bien les vivres ci les vêtements sont achetés par les comité; auprès des commerçants de leur commune ei expédiés par les soins de l'Agence belge d( renseignements de la Croix-R-ouge, ou bier les communes font un versement mensuel ai Comité central de Charleroi, et dans ce ca< c'est 1 oeuvre do la Mallette do Mons qui far les envois. En résumé, en tenant compte de l'importanc< de la tâche qu'il a fallu entreprendre, il y t lieu de rendre un éclatant hommage à touj ceux qui ont mis la main à la pâte. Il est évident que certaines critiques pour raient être adressées à propos à certains comi tés, mais vu le défaut dos instructions qu auraient dû être données en la matière, il ^ a lieu de plaider, dans la majorité des cas', le. circonstances atténuantes. s Au Limbourg. Les Allemands ont construit un large pon reliant les deux rives de la rivière à Vielsalm A IVS, ons. a ramené en ville douze soldats boche, qui^y étaient cantonnés et qui avaient- essayé de déserter. Un prisonnier de guerre échappé d'Allemagne, a été également arrêté au moment où il allait franchir la frontière hollandaise. , A TirlerraorB#. L'arrêté du gouverneur général déclaranl obligatoire, même dans les agglomérations le port du^ certificat d'identité pour toute' personnes âgées de 15 ans, a fait courir ces derniers temps toute la population à l'hôte de ville. Devant les portes s'est aligné* chaque jour une file interminable, chacun si levant dès potron-minet dans la crainte d'une pose dépourvue de charme et capabh de lui laisser un bon rhume en souvenir d< sa patience. Cependant, tout se. passa ei bon ordre. * *• * Le bureau de poste de la rue des Lom bards est réouvert depuis peu. * * * La ville occupe pour le moment un asse grand nombre de travailleurs à l'exécutioi de travaux d'une certain© importance. égouts, élargissements, nouveaux embranche ments, pavage des rues, entretien des boule vards, etc. A ce point de vue, Tiriemon a vu depuis quelques années bien des amé liorations et embellissements qu'elle doil surtout à la sollicitude de son échevin des travaux publics, M. Henry Van der Schrieck. L'avenue de Louvain, la plac: Torsin et le marché au bétail, planté: d'arbres jeunes et vigoureux, donnent 2 certains coins de notre ville un air joyeu: et plaisant- • » * Le Comité d'alimentation ayant examim la question des pommes de terre et ne pou vant s'assurer de stocks suffisants, invita chaque ménage à faire ses provisions lui même dans les meilleures conditions possi bles.. Il étudie cependant l'éventualité d'une importation de pommes de terre de la Hollande. Aux fermiers de se garder à carreau!.., * * » Sur l'invitation (!) de l'autorité alleman-s de, l'honorable bourgmestre M. Dony rap-, pelle par voie d'affiches l'arrêté provincial 1 du 18 juillet 1905 sur l'attelage des chiens, x et informe le public de ce que la police alle-ri mande tiendra strictement la main à son , application. P Par ordre de l'autorité allemande égale-i ment, tous les chevaux qui sont la posses-s sion de marchands, de louageurs ou de col- , 1 porteurs, ainsi que tou6 les chevaux utilisés 1 aux transports de provenance ou à destination d'autres communes, doivent être examinés tous les mois par un vétérinaire agréé-Précaution préventive contre la morve et le farcin. A cet effet, les détenteurs de chevaux compris dans les catégories ci-dessus j " énumérées doivent présenter leurs chevaux ' ^ le 17 de chaque mois à l'inspection. « Au Pays Wallon. 1 On ne dira jamais assez le dévouement 5 montré par la majorité des industrieils du s pays wallon. Actuellement, quelques-uns - d'entre eux ont commandé 200.000 kilos de 1 pommes de terre pour être vendues à leurs ~ ouvriers à raison de dix francs les cent kilos. , 3 * * * Le député libéral Warocqué s'esî> chargé do la reprise du travail aux fosses de Bascoup | et de Mariemont. Sept mille mineurs ont repris la besogne. En Brabant On raconte qu'un train a été atteint par une bombe alors qu'il stationnait aux environs du village brabançon d'Opwijck, au croisement des lignes Bruxelles—Termonde et Anvers—Alost. La bombe avait été jetée par un aviateur allié. Les dégâts sont importants. A Gand. On constate que le nombre d'animaux mis en vente au marché au bétail a considérablement augmenté. Cette augmentation provient surtout de ce que les grands fermiers veulent «e débarrasser de leur bétail parce qu'ils n'ont plus do quoi le nourrir. De sorte que l'on prévoit que, d'ici à quelques mois, le marché sera insuffisant, vu le peu d'animaux qu'on élève. A Termonde. Huit mille habitants environ sont revenus habiter la malheureuse ville de Ter-monde.■* * it- Le Comité qui s'occupe de la reconstruction a commencé ses travaux. La situation est lamentable. Une partie des fossés a été comblée avec les ruines des malsons bombardées. Un grand nombre de chômeurs ont été employés à ce travail. Douze cents maisons ont déjà été réparées et le Comité a procuré le logement £ millo sans-abri. A Rouiers On annonce la mort à Bruxelles de M. Eugène Legein, très connu dans notre ville. Notre concitoyen a été victime d'un accident de tram. Dans les Flandres. 5 Le bruit, court que le barcn van Loo, d'Ocstakker, a été déporté en Allemagne. ' On ignore les. raisons invoquées" par les Bcches pour mettre en état d'arrestation le directeur de la Centrale électrique des Flandres. Au Littoral. ; A Ostende, toutes les lumières doivent être , éteintes à partir de cinq heures u soir et ne ; peuvent être rallumées qu'avant le lever du soleil. I - " * " M. Kamp, directeur des chemins de fer vici-! naux (exploitation) du littoral belge, dont on * a annoncé l'exécution, a été fusillé: pour avoir 5 refusé do désigner l'endroit où il avait enfoui > les fonds de sa compagnie ; pour avoir refusé » do livrer les voitures motrices électriques. Ces t voitures avaient été sauvées en France avant l'arrivée des Boches à Ostende. C'est co que les Boches appellent de la trahison!.mq 1 p—cao—- U y a un an 10 janvier 1915. Des aviateurs français bombardent, à Gkistelles (sud-est d'Ostende )} des hangars de Zeppelins. Nou--, veau-x raids d'avions allemands sur la région de 7)u?ikerque et sur la côte anglaise: une , victime à Dunlccrque, une à Saint-Pol, ; cinq à Malo-les-Bcùins. JJn Taube abattu à Amiens 'par un aviateur français; pilote ! tué, observateur prisonnier. Duels d'artille-5 rie à Y près, sur l'Aisne, en Champagne et en Argonne. Tranchées allemandes detrwi-: tes en Belgique, enlevées et ' conquises à la Boisselle, à Soi-ssons (éperon 132), à Per-thes-les-Hurlu-s. Attaque allemande repous-; sée à Beausé'jour. Front oriental: échec allemand, avec fortes pertes, à Sace, entre t Varsovie, Skicrniewice et Lodz; en Galicie, escarmouches d'avant-postes. Sur la mer Noire la, flotte russe a capturé à cette date \ 80 bateaux turcs. -En Roumanie, appel de six classes de réserve. Un Taube sur Villers-C otterets. A£. if Hier and, fit les services du-ministere de la guerre se réinstallent à Paris. Viisitc du président de la République et dw ministre de la marine à Ni eu port et re-* mise d un drapeau aux fusiliers marins. "M * > Pour les Belges tombant sous l'appel du contingent de 1915. Cantorn de Breda. rlous les jeunes Belges, habitant dans le ressort de Breda (Tilbourg y compris), tombant sous l'appel du contingent de 1915 qui pensent avoir des raisons de subir une visite préalable et qui n'ont pas comparu à la séance médicale du 20 décembre dernier sont convoqués à la visite médicale fixée au 12 janvier prochain au consulat de Breda, 6 Academiesingel, entre 9 et 13 h. et 14 et 16 heures. «ru 9 mm lire marine intérieure. ( Suitel Exploitation méthodique do notro réseau fluvial. Dans 1 état actuel des choses, le réseau de nos routes d'eau est trop peu dense: elles sont généralement à profils insuffisants, comme elles sont imparfaitement années de moyens, de traction ; par suite, elles ne rendent pas le maximum de bienfaits dont elles seraient susceptibles si elles étaient exploitées avec la ferme volonté d'en tirer tout le profit possible. Une prévoyante et sage politique de transports consisterait à opérer dans nos ports la soudure des voies ferrées et navigables, drainant par ce double réseau le fret d'aller et celui de retour vers les lignes de navigation maritime. En ce qui regarde le réseau ferré, des tarifs différentiels sont, employés fructueusement, et les plaintes contre l'administration de nos chemins de fer se font modérées et rares. En ce qui concerne les voies hydrauliques, on a pu reprocher à l'Etat, non sans quelque raison, de les méconnaître au bénéfice de son railway. I our 1 instant, nous ne mettrons pas cette préférence en pleine lumière; pap plus que nous ne recommencerons la démonstration de cette vérité que les deux procédés ne sont pas rivaux par essence et que leur voisinage est indispensable à un outil» lage économique aussi parfait que faire se peut. îsous nous contenterons d'affirmer que la batellerie a droit à des égards marqués de la part du Pouvoir Central, parce quw, en tant que service public, elle se satisfait à elle-même, tout en se maintenant parallèlement au railway qui, lui,' est soutenu par lé crédit de 1 Etat et dont les bas prix sont ^ la -conséquence d'une salutaire corn* pétition. Ceux qui n ont pas assisté aux opérations executées au port de Rotterdam ne peuvent comprendre le rôle des bateaux-allèges près, sés aux flancs des transatlantiques qui, par leurs propres moyens, déchargent leurs cargaisons, sans accoster aux quais. Quelquefois ce sont des élévateurs flottants qui, au milieu du fleuve, transvasent les grains arrivés d'Amérique dans les bateaux d'intérieur, liant rapidement la navigation maritime au batelage. D'autres fois, ce sont les super-rhénans dont l'outillage déverse les charbons que leurs, bennes ont agrippés à ^Ruhrort ou à' Duisbourg. Puis, c'est le départ en chaîne mouvante, ou accouplés, de ces greniers transporteurs dont les prix de location se confondent avec les prix réduits du fret. Quoiqu'en disent les enthousiastes du wagon, jamais ce dernier ne suppléera au bateau dans toutes les tâches assumées par lui. Ce serait une faute impardonnable de faire n'importe quoi au détriment de la batellerie. Loin de là, tout doit être mis en oeuvre en vue de faciliter son utile travail. L'intervention protectrice de l'Etat pour, rait se manifester par un prudent renforcement de la réglementation des voies navigables, à condition, bien entendu, que la batellerie reste pratiquement libre. Des règlements organiques sont déjà en vigueur, entr'autres ceux qui fixent les taux des péages, ceux qui décident les chômages pour réfections, et ceux qui règlent le passage aux écluses (2). Sans trop grands inconvénients, des stipulations pourraient accélérer let> éclusages. Une réglementation précise, révisée, des staries, suresta ries et contre-sta-ries protégerait les intérêts de faibles individualités mises en présence de fortes organisations industrielles (3). Il serait également grand temps de reprendre les essais de traction électrique entrepris naguère sur les berges du canal de Charleroi. II serait toutefois dangereux d'imposer à la marine intérieure des réglementations trop rigoureuses ; la brider trop étroitement serait mettre en péril la mission qu'elle remplit grâce à sa souplesse et à son esprit d'adaptation aux circonstances dans lesquelles elle se meut chaque jour. Mais une intervention de l'Etat, bornée à une aide intelligente exercée au bénéfice du batelier et à la recherche constante de tout ce qui est de nature à augmenter la somme des transports fluviaux, vivifierait profondément la productivité du pays. (A suivre.)

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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