L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1605 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1915, 28 Juin. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/8911n7zp32
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

I pïe Anr« « wfp. a-* W cents fîO Cenumc», L'ECHO BELGE I L'Unioir fait la Force .Irtomal cïhs mfstSrl S-îEïiraiSSairit «Êi A.rS"&St€ïE0£5&ÎT (Toutes les lettres doivent être adressée au bureau de rédaction: IV.Z. VOOBBUROWAL 234-240 Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef : Gustave Jaspeers. ( Charles Bernard, Charles Herhiel, Comité de Rédaction: ^ Re„é Chambry, Emile Painparé. ugbuks tsm nuira nuiii istt minuits. Pour fies annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal: N.Z. VOOiîBUHGWAL 234-340. Téléphone: 177S. Abonnement / En Hollande {I. 1.50 par mois. r-i - a: — : 1 r-l_„ J3 ft nn Serajevo In» * un an, à Serajevo, l'archiduc Fra çois-Ferdinand tombait mortellement fra pé sous les coups du jeune Serbe Princi; Cet exalté, obscur instrument de la fatalit ne savait pas que son browning venait d'à lumer le feu aux quatre coins de l'Euro] et jamais crime ne fut au début d'un pi effroyable enchaînement de forfaits. Mais qui se rappelle encore de ce dima: che 28 juin 1914? Il faut se dégager d événements qui nous étreignent, se metti à l'écart, faire appel à ces souvenirs d'avai l'affreux cauchemar d'où il semble que noi no nous éveillerons jamais. Nous n'avions \ dans le drame de Serajevo qu'un de ci gros faits divers avec quoi depuis vingt ai les militants de l'anarchie fouettaient L nerfs* de l'opinion publique. Le présidei Carnot, l'impératrice Elisabeth, le r< Humbert, tragiques fantômes parmi 1< plus illustres, semblaient venir en cortège a devant des nouveaux venus, le fier arch duo et la pensive comtesse Chotek parée de plus hautes vertus morales et à qui le ma heur réservait une couronne différente ci celle qu'elle avait rêvée. Ah! quel Heini dans des strophes à la manière de celles o l'impératrice Elisabeth aimait à pressenti l'imminence de son destin, pourrait exerce â leurs dépens son ironie terrible et mélar colique. Et pourtant ce n'était point l'heure d divaguer sur un thème de tragédie grecque Le sort de cet homme et de cette femm assassinés n'était qu'un accident, et con: bien oublié depuis, dans la grande confia gration où allait se jouer la vie des peuples Combien sa signification politique dépassai sa signification humaine! Et ce n'est qu' la lumière des choses d'aujourd hui qu nous voyons combien nous étions aveugle et imprévoyants à ce moçient-là. Bien plus encore que le kronprinz ei Allemagne, qui se contentait de signer de préfaces dont le manque de style rendai un bruit de sabre pour des livres à tendan ces pangermanistes, l'archiduc Frar çois-Ferclinand dans cet empire de proi qu'est l'Autriche personnifiait les as pirations d'une caste militaire ambi tieuse et sans scrupules. Le coup cl force de l'annexion de la Bosnie-Hei zégovine n'était pour lui que le premie d'une série d'actes qui devaient aboutir à 1 prise de Salonique et à l'établissement d la domination austro-hongroise sur le bords de la mer Egée. Annihiler l'influenc russe dans les Balkans et humilier 1 Itali tel était ce programme qui ne pouvait abou tir qu'à une catastrophe. Le comte d Aeren thaï le savait et sa prudence avait su obte nir de l'empereur qu'il réfrénât un pe l'impatience de l'héritier présomptif et d sa créature, le chef de l'état-major Conra von Hoetzendorf. Avec le comte Berchtoi son influence redevint prédominante. Ton tefois, au cours de la seconde guerre bal kanique, même à propos de l'occiipation cl Scutari qui nous mit ,à deux doigts de 1 guerre, la Double Monarchie ne poussa pa fa brutalité jusqu'à fausser la machine di plomatiquo si habilement mise en mouve ment par les cabinets de Londres, de Pan Pt de Pétersbourg. Sans excuser le double attentat de oera jevo, d'aucuns pensaient qu'avec 1 archidu François-Ferdinand avait disparu la polit] que d'aventures dont il s'était fait le sou tien. Cependant une idée ne meurt jamai avec un homme. Bien au contraire elle s retrempe dans le sang de quiconque meur pour elle. Et le prince autrichien, l'empe reur de demain, en qui tous les megaloma nés de la Double Monarchie saluaient 1 héros prédestiné qui allait enfin assouvi leur ambition insensée, en tombant sous le coups d'un Slave se transformait en martyr C'était comme si l'esprit de 1 archidu assassiné pouvait à l'accomplissement d ces choeee qu'il n'avait pas pu réalisé vivant. * x Aussi, le 2 juillet suivant, M. Dumaine ambassadeur de la République à Vienns télégraphiait à son gouvernement que 1 crime de Serajevo suscitait les plus vive rancunes dans les milieux militaires et qu l'enquête sur les origines de 1 attentat foui nirait le cas échéant le grief permettant d procéder à une exécution militaire de 1 Serbie. Cependant, sur un signe venu à Berlin, l'agitation anti-serbe se calm brusquement. Ne fallait-il^ pas que le cou de l'ultimatum qu'on préparait dans 1< chancelleries allemande et austro-hoi ïroise éclatât comme un orage dans un cil serein? Le monde fut inondé de commun qués rassurants. Toute l'attention se porta: sur le procès Caillaux. Cependant M. Di maine multipliait ses notes alarmantes à M Viviani. Et combien il avait raison ! Le 2 juillet le ministre d'Autriche à Belgrad remettait le fameux ultimatum au gouvei nement du roi Pierre. On sait le reste. Il a fallu le tragique anniversaire d'aï jourd'hui pour nous remettre en mémoii cette figure ambiguë de l'archiduc François Ferdinand, dont l'incontestable séductio se mélangeait d'on ne sait quoi de terribl et de secret. Sa mort, cause directe de 1 mort de millions d'êtres humains, d'hoir mes jeunes et forts comme lui, n'a p; même été vengée. La Serbie a été le ton beau de tous les soldats autrichiens, pri leftsiu* justiciers, mii.Ma«si mjakirai chir la frontière. Et quelle que soit pou: l'instant la situation militaire sur les prin cipaux théâtres des hostilités, la campagm de Serbie, qui devait n'être dans le principi qu'une exécution militaire, a été pou: l'Autriche un désastre. Jusqu'ici, s'il n'y i n. pas encore à proprement parler de vaincus p. la Serbie seule demeure victorieuse, p Le jugement de Dieu a prononcé entre é la vieille monarchie apostolique et la dy L]_ nastie à qui un autre crime avait permis 30 d'occuper le konak de Belgrade. C'est qu'i us est sous les fausses apparences des réalités profondes qui ne nous échappent plus a_ aujourd'hui. Les visées ambitieuses de es l'Autriche qui ne signifient que rapines et re tracasseries policières ne pèsent rien dans nfc la balance du droit et de la justice à côte Lls des aspirations nationales du peuple serbe rU à qui sa vitalité, sa bravoure indomptable es et son haut idéalisme doivent assurer non 1S seulement l'affranchissement de toute tues telle mais encore le libre épanouissement de ses facultés. Pour le spectateur impartial, 0i ses sympathies pouvaient aller à l'archiduc es qu'on nous a dépeint comme un beau carac-u tere, cependant qu'il n'éprouvait que de l'horreur pour le petit étudiant fanatique js dont le browning venait de coucher dans 1_ la tombe deux nobles existences. Ces mêmes [e sympathies, maintenant, doivent aller à la 5 cause que le crime maladroit de Princip n'a ù -pas pu compromettre. C'est cette cause de-[r venue la cause de la liberté de tous les »r peuples qui vaincra, malgré tout, mais il est possible que les fleuves de sang qui ont coulé pendant cette effroyable guerre '0 n'aient pas encore suffi à laver le sang versé ^ à Serajevo, le 28 juin 1914, la date la plus e fatale de l'histoire. Charles Bernard. s. f Croix Rouge de Belgique. ie Des souscriptions nombreuses sont reçue es journellement au, sous-comité d'Oostburg (3\ Nieuwstraat) pour l'oeuvre des ambulance. ,n automobiles de la Croix Rouge de Belgique. Reports des listes précédentes 520$f .59 frs + 1686448 Jl. lij Liste 32S de R. Gelain Yzen- dykc: TK L 3.00 û- W. A. V 10.00 ie E. Anthcunis 5.00 s- L. Anthcunis '• 3.00 ,i_ Enfants E. Leenhouts 5.00 ip J. Scheelc 5.00 G. W. B. . 5.00 ~ A. Goossens 2.50 B1 C. Van Gilst — 2.50 Anonyme « 6.00 îô A. van L 2.00 es M. J. Quaack 3.00 -0 Em. Raverbeke 3.00 ie A Quist 2.00 P'. R 2.00 ' Al. L 1.50 C. B. Doens 5.00 e" C. G e2-50 >u E. L. Raverbeke . 2.50 le J. D 3.00 id J. B. van Ryfte 2.50 ld C. Coster 1-00 Ll_ J. .4. J1 3.00 i Mme d'Hondt 2.00 i P. J. de MiUia.ro 5.00 , Mme Va n den ILauwer 2.50 a P. de Jaçgher 2.50 ^ P. Raverbeke • 3.00 i- E. B. Maenhout 2.50 e- C. Tcmmermivn 10.00 f is Edm. van 11 y f te 10.00 Ch. van Dooren 50.00 T. de Jaegher 2.00~-> Ch. Wyffels . 2.50 / lc P. v. cl. Rooft 2.50 ,1_ Wed. v. d. Rooft 2.50 Cam. Wyffels 2J)0 is Jj. v. La.ndehout 1.00 se Eug. Wyffels 2.50 rt Wed. Wyffels 2.50 e_ Th. Scinder 2.00 M. Dces 2.50 / A. van der Meulen. 2.50 . G. de Mcyer 3.00 ir P. 0 2.50 es Wed. VerhuXst 1.00 r. C. Buysse 2.50 ac P. Termotc 2.50 le Cyr. de Jaegher 1.00 pr Léon, de Meycr 2.00 ■ Ryp. Wyffels 2.50 Ij. MuUaert 2.00 e' Ed. Van Damme 2.50 e> Ch. Raverbeke 1.00 le E. Temmcrmcun 2.50. es Wed. P. Raverbeke -, 3.50 ne J. de Leeuw 2.50 r. IAstc J/33 Dr. Van der Striclit, Biervliet. jft A. J. Minnebo 5.00 / i P. A. Bameloo 5.00 f1 G. Wyne 5.00 Wed. Rammcloo 10.00 aa Em. Rammeloo 5.00 ip G. Rammeloo 5.00 es N. N 5.00 n- N. N i 5.00 el N.' N •' 5.00 • N. X * 5.00 •l N. N 5.00 L1C S. Pieters 5.00 u" .4. S. Wijne 5.00 A. Pieters t. 5.00 23 Ch. Vermost -, 5.00 ie J. d'Roogc 5.00 ■r- .4. R 2.50 R. v. B 2.00 Victor Barbé « 3.00 u" Th. de Sutter 8.00 re N. B i 5.00 [S- Wijne de F <f 5.00 >n E. K 2.00 le T). Verpoorten 2.50 f la R. Buysse 2.00 n_ Cammoert 1.00 o., L. C. Corn élis % 1.00 ,7. D 2.50 n/ Totaux du Comité Central au e" SO mhk Lit, 52217.09 / û-i ^ ^ 17.023,98 /> En Belique r 1 A Bruxelles. ' On sait que les Allemands, dès 3 arrivée à Bruxelles, ont réquisitionné _ grande usine de produits chimiques qu' ; société anglo-française exploitait à Ha: y Nord et qu'ils utilisent actuellement j établissement pour la fabrication des , asphyxiants, constate ,,La Belgique IS I velle". Un nouveau personnel de chimi et de techniciens allemands vient d'y a j ver. • Voici, au sujet de cette usine, une pe j anecdote qu'on n'a pas encore racontée , nous sachions. Parmi le personnel dirigeant de Ha: Nord il y avait naturellement un ingéni , allemand. C'est même extraordinaire n'y en avait qu'un. C'était d'ailleurs un , lemand naturalisé, bon et joyeux garçon. ' passait gentiment ses soirées à jouer ( cartes dans les cafés de l'endroit, avec ( gens du pays. Le commissaire de pc , était un de ses partenaires ordinaires. ! n'avait que des amis et personne ne méfiait de lui. Arrive la mobilisation. Les trains ] sent, sans fin, par la gare de Haren-S conduisant nos troupes vers Liège. Or. matin du 3 août, très tôt, un laitier : versant un des petits ponts-viaducs de ligne ferrée voyait l'ingénieur allemand l'usine de produits chimiques se cach dans les taillis qui bordent la voie. In gué, le laitier attendit à l'écart et qu; l'ingénieur fut parti, se dissimulant de mieux dans les arbustes, le brave cam gnard s'approcha et vit, sur le talus du p de chemin de fer, une énorme bombe a mèche allumée. Il éteignit la dite mèche prévint la police. L'aimable ingénieu été arrêté, le naturalisé était bon poifl poteau. Si son coup avait réussi et si pont avait été détruit c'eût été un gr; désarroi dans la mobilisation de. Pan belge. Mais l'oeuvre de l'espion n'aura tout même pas été inutile pour les Allemar Vous pensez si ceux-ci étaient documei en ce qui concerne l'usine de Haren-No Ils ont dû s'y trouver comme chez eux leur arrivée. _ . Et voilà à quoi servaient les ingénié allemands auxquels on avait chez nous ridicule manie de donner la pçeférenoe les nôtres. D'autres espions ,,travaillaient" avec c niâtreté. Tel celui d'Heer-Agimont, d l'histoire nous est contée en oes termes : Mais M. l'avocat, disait à un de pensionnaires le modeste hôtelier d H-? Agimont, si j'étais vous, je me clis^rair Je pécherais à la ligne. Il y a du pois ici. J'ai beaucoup de clients qui ne y i lient que pour pêcher. Et puis, il fait bon le long de l'eau! Tenez, voulez-v une idée? Allez de temps en temps petit café de la place. Le patron est pêcheur enragé. Vous irez bientôt pêc ensemble. ,,Je suivis le conseil de l'aubergiste, n dit" P avocat bruxellois qui nous conta ce histoire, et je devins le compagnon de pê du cafetier. ,,C'était un bien singulier personna Généralement on le trouvait sur la ri attentivement penché sur sa ligne. La pc de son café, tout petit, était alors ferm Que pouvait-il bien gagner à ce commer Immédiatement, j'avais compris, d'après conversation, que c était un homme instn Souvent il me parla de grands voyages qi avait faits. ,,A chacune de nos rencontres prolong l'énigme augmentait d intensite. Quelle p fession avait pu exercer cet homme, plu jeune encore, avant d'etre le pécheur in! sable et le cafetier... honoraire d'He Agimont?.., _ .... ,,Un jour, le mystérieux individu me à brûle-pourpoint: ,,Mais M. l'avocat, j'y songe, si v aviez une communication pressante a fc à Bruxelles, j'ai un téléphone; c'est b volontiers que je le mettrais à yotre dis sition. ' ' ,,Je remerciai, disant qu'en congé, p ma santé, je ne m'occupais pas d'affaires ,,Dans ce petit café, où ne venaient e de rares clients lorsque le patron vouJ bien être à la maison, il y avait donc téléphone... ,,Quelques années se sont passées. Je retournai pas à Heer-Agimont, mais n'avais pas oublié le pecheur-cafetier, c seur de choses les plus variées. Rencontrant à Bruxelles, peu après déclaration de la guerre, X., qu on affir être un informateur français, je lui dis : ,,Peut-être, mon cher, pourriez-vous,ma tenant que les cartes sont tombées, me d her la clé d'un petit mystère, qui m'a as intrigué. Et je lui contai l'histoire d'He Agimont. ,,— Mais il était connu, me dit mon terlocuteur. C'est un officier supérieur a mand qui séjourna pendant longtemps,ch ' gé on ne savait de quelle mission, à vo frontière, le nez contre Givet. Il était t surveillé...' ' Les espions allemands infestaient, on le sait que trop à présent, notre bon; pays ! A Lri é jî e. leur Les concours du Conservatoire ont com ]a mencé. A passer devant l'établisment où de une professeurs zélés sont chargés do former de centaines do musiciens qui vont, dé par 1 ; monde, éblouir sur les scènes les auditeurs qu auront payé los prix forts./pour pouvoir Je gaz entendre ou susciter la pitié en raclant funè ou- bremént du violon dans les guinguettes de stes environs de nos grandes villes, — à passe: rri- devant le Conservatoire on ne croirait guèr< que les Prussiens écrasent le pays sous leur talons de fer et qu'on so bat furieusemen là-bas, en Flandre flamande et en Flandri tïue française. De chaque classe s'échappent des gammes 'en- |3es notes, des airs entiers. C'est la cacophonii eur des grands jours. Car l'examen préparatoire ! il iyant eu lieu, on se prépare à aborder le: Al- concours de fin d'année scolaire. Et ceux qui pi né sauraient tarder. Cçs concours, du reste aus he manqueront pas d'intérêt, et c'est réelle , ment dommage qu'on ne puisse se rendn s Compte des progrès réalisés par les él.èves <1< iice iotre première école de musique. Les résultat: Il auxquels sont arrivés les élèves sont surpré se liants paraît-il; bien que la façon d'enseigne; fjoit restée la même, les élèves ont mieux pro )as- fi té des leçons parce qu'ils ont accordé plu; uc] ae temps à leurs études. En effet, ils n'ouït jias eu, comme par le passé, les théâtres, le: dinémas et les concerts cîe tous genres pour Ieî ' distraire de leurs études. D'autre part, le: la prof erreurs disposaient eux aussi d'un temp: de jjlus long, car ils n'ont plus guère de leçon: ant particulières à donner, ce qui n'est que favo tri- rable à la bonne marche du Conservatoire, tnd Un fait curieux : un des professeui'6 se trou son Vflnt à i l'étranger a été remplacé momentané ' ment par un professeur intérimaire, qui n'î * . pas été nommé par l'Etat mais simplemen 0 agréé par le directeur. Croiriez-vous qu'au: 1 -'a termes du règlement les élèves de cette classe ' et jie peuvent pas concourir? C'est stupicle : a évidemment, mais il parait qu'il n'y a rien i • le y faire, même en temps de guerre... , * * «r le ind L'ouverture de la pêche a été faite dimanche née ^ar ^es noni^reux pêcheurs de notre région. Les rives de la Meuse, étaient littéralement envahies par une armée de 'chevaliers 'de le de gaule et l'on ne'pouvait parcourir dix mètret ds. sans en rencontrer un. Cet engouement ités s'explique facilement. Beaucoup de gens sans rd I occupation trouvent là un délassement hygié-nique, tout en procurant à leurs familles une nourriture qui, certes, n'est pas à dédaignei en ces temps de vie chère. urs Bien que la plupart des pêcheurs soieni la revenus bredouilles, il y a dans l'eau énormé-sùr ment de poissons. Le frai, favorisé par des conditions climàtériques particulièrement bon-,pi_ nés, s'est effectué rapidement; seul lo fort veni du Nord a empêché que chaque pêcheur prît une friture conséquente. ses * * * er_ Malgré le rétablissement de quelques rares ljs transports par chemin de fer vers Liège, oii recourt beaucoup plus aux diligences, aux voi-&on tures, aux charrettes de messagers, de laitiers. C11' de cultivateurs, etc. si Bien entendu, les messagers n'ont. jamais dus fait d'affaires aussi brillantes. Aussi, chaque au jour (on pourrait écrire chaque heure) amène uu de nouveaux concurrents! Et il çn est ainsi dans tout le pays. >us A Namur ^ Au lieu dos eaux malpropres et nauséabonde1 "he qu'elle roulait naguère, la Sambre charrie ï présent une eau verte mais limpide et de beau ge. coup plus habitable pour la gent cyprine. Celr ve, tient à ce que les usines chôment et ne clé rte versent plus dans la rivière leurs eaux rési £e duaires, qui causèrent souvent de véritables \ 'hécatombes de poissons tout en incomniodani ce ' au plus haut point les riverains et les prome .sa neiu.s. Peut-être les industriels dont les éta blissements ne sont pas encore pourvus de bas> l'il sins de décantation profiteront des loisirs ac tUels et de la facilité de la main d'oeuvre poui ppc en faire construire. ees * * * Les Allemands deviennent d'une exquise as amabilité. Depuis quelques jours ils per-mettent aux Namurois de sortir de la ville à cinq heures du matin ! dit Aw Ldïsembourg, 3US L'oeuvre de la Soupe de guerre eut sa, jour-116 née américaine clans notre province. A Virton. ien les délégués américains, MM, Wellington et po- Lytle, en compagnie du promoteur de l'oeuvre, M. Léon Thiry, directeur des Usines de )Ur Halanzy, ont visité différentes localités où la Soupe fonctionne, notamment Ethe, Latour, Gomery et Bleid. Partout la réception fut faite ll|e avec éclat. Les différents locaux étaient ornés ait de fleurs et de drapeaux étoilés; la jeunesse un a exprimé d'uiie manière touchante ses vifs remerciements aux délégués américains pour lie 1e bienveillant appui qu'ils ont accordé à M. ' • Thiry. Mme la comtesse de Briey, à Ethe; M. •* le baron de Gerïache et sa famille, à Gomery ; 1U" Mme de Prémorel, à Bleid, ont réhaussé la fête de leur présence. Enfin, la Soupe de guerre-la de Halanzy reçut la visite de M. Lyfle, délé-me gué américain, et de M. le baron Evence Cop-pée fils, présentés par M. Thiry. La réception jn_ fut charmante. La salle était décorée de fleurs des champs, de nombreux drapeaux étoilés et d'inscriptions américaines: ,,Hig The Star sez Spangled Banner", „Thanks to America", er" ,,Welcome", etc. Deux enfants se sont fait les interprètes de leurs camarades pour adresser in- à leurs bienfaiteurs le témoignage de leur sin-le_ cère reconnaissance. M. le baron Evence Cop-ar- P®6 remercia en termes émus et adressa toutes , " ses félicitations à M. Thiry pour son heureuse initiative. res M. Lecrère, directeur général de l'intérieur du gouvernement du Grand-duché de Luxem-ne bourg (et ceci est symptomatique) a envoyé 500 francs de la part du gouvernement luxembourgeois à l'oeuvre de la soupe de guerre. La grande-duchesse elle-même s'y est beaucoup intéressée. ■ M Et B>iià flui doit faire raggivtei ÂllwnaadsJ | payanie par anum'ja»"»' A Mons. Une lettre que l'on communique à notre confrère Gérard Harry annonce l'arrestation, par les Allemands, de MM. Mervette, directeur du service de l'exploitation des chemins de fer de l'Etat, et Brancard, chef de gare, ,,<ïoupables" d'avoir payé les traitements du personnel. « Am Pasrs Waîloiî. es Maisons incendiées en août 1914 à Doubes, 1e: dans l'arrondissement de Philippeville : Château 111 Joseph Jacquemart, Hector Delotte,. Em. Mo:i- ?s tony, Joseph Thérasse, Eugène Dromelet, e" Alexis Jacquemart, Théophile Bodart, es Jules Desmars, Jules Lagay, maison inoccupée, er Emile Horrois, Joseph Spelers, Léon Gilliaux, re Désiré Gay, Louis Lalleman, Philomène Hu- rs bet, Albert Jaccpiemart, Robert, Jules Canaux, Arsène Rocquigny, Clément Cogniaux, Con- re stant Charlier, Florent .Lorent, Edouard Pirlot, Félicien Braibant, Louis Thérasse, Emile Dé-marre, deux maisons inoccupées, Clément Hu- ie ri on', une maison inoccupée, Théophile Braibant, l'e I(gloup (maçon)^ Lallemand, Désiré Jacque- es mart, Ernest Lefèvre, Auguste Desmars, Jules x" (ou Julie) Dogny, Léon Jacquemart, Fernand e} Jacquemart, Elie Jacquemart veuve...(?) e- Defoy, Cogneaux", Prosper Furfooa, Cyprien re Feurron (bourgmestre). t A Losjvaiti er Les nombreux amis de feu M. Edgar de °~ Becker ont appris avec, une douloureuse in- l*s dignation la découverte, à Louvain, dans une fosse commune, du cadavre de l'infortuné fonc- es tionnaire. Ils savent que celui qui a tué cet es homme, quel qu'il soit, devait avoir la nature es d'un criminel de profession. Car Edgar de Ps Becker était l'homme le plus doux, le plus 15 paisible, le plus incapable de la moindre pro-°" vocation. Muni de son diplôme de docteur en droit, il [}~ était entré à l'office du Travail lors de ]a e" création de ce département et y remplissait a les fonctions de chef de division, en attendant l1^ sa prochaine nomination de directeur. Son lx aménité lui avait gagné la sympathie de tous. S6 Choisi par M. Francobte comme secrétaire du e» cabinet, il avait rempli depuis lors ces délica-a tes fonctions avec un tact et un zèle qui lui valurent une nomination anticipée dans l'ordre de Léopold. 16 Nous présentons à Mme. Hippolyte de !U Becker, à M. et Mme. Xavier Janssens de Va- rebelce, à M. et Mme. Norbert Cardon de *a Lichtbrier, ainsi qu'à leur famille, l'expres-ÎS sion de nos condoléances, ît é- A Tis=leirra«oïat. 16 Un soldat allemand, qui rivait été con-?r damné par le tribunal militaire siégeant à Bruxelles, a été fusillé dans notre ville. Il g_ avait voulu déserter. îs *;■ A Gandi. jt La» ligue des Agriculteurs, de la Flandre Orientale a tenu une importante réunion dans 1a. halle aux draps, sous la présidence du député Maenhout. Il a été décidé que tous les fruits ?s de la province ne seraient vendus qu'à prix •n fixes. D'autre part, il a été fait mention de i- l'arrivage de 300,000 Kos. de mais vendus au s> prix de 24 fres. les 100 Kos. Le partage se, fera suivant le nombre de têtes de bétail que pos-is sède chaque paysan. Egalement, 600,000 Kos. ie de déchets sont arrivés, par l'intermédiaire te du comité hispano-américain. « * • Mercredi, une formidable explosion s'est produite dans la brasserie à vapeur de M. Ver-sele, à Zulte,' dans la Flandre Orientale. Les dégâts sont estimés à 100,000 francs. Plusieurs &s personnes ont été sérieusement blessées. à !lâ A Bruges. é- Les Allemands ont fait évacuer les hôpi- li- taux de nouveaux blessés arrivant chaque ^ jour de l'Yser. t A Ostende s" . Ostende est le point de repos des trou-c" pes allemandes désignées1 pour occuper les tranchées situées à proximité de Westehde. Devant Westende se trouve Mannekensvere, ;e occupé par les Allemands, et vis-à-vis de ce r. village, Saint-Georges, défendu par les Bel-e ges. Jusqu'ici les maisons de Mannekensvere ont été épargnées, sauf la moitié du clocher de l'église. Cette église, merveille d'architecture vieille-flamande, s'est, en effet, écroulée. r- A E e c 1 o o, -t Les cafés ne devront fermer leurs portes [q qu'à 10^ heures du soir. « * • a Les vivres augmentent de prix dans une pro-;e portion étonnante. On paie le beurre o fres 1e ;s kilo; la viande de porc est à 3.50 francs et le ■e lard est encore plus cher. fs A Maldeghem, une épidémie de stomatite aphteuse s'est déclarée. Le Dr. H. van den [_ Donckt la combat. F. * * * r ; La vente des veaux est interdite. Le trafic [a des marchandises 11e peut se faire qu'avec ■e l'autorisation des Allemands. é- A Courtrai. rs Les factures des vins fins et des dîners de ît gala, commandés au cours de ces derniers trois 11* mois par les officiers allemands s'élèvent à la somme modique de 80,000 francs, à payer par *s les Cou refaisions ruinés. Ir % l'_ Dans les Flas-adres. >s A Scheldewindeke, a, été enterré M. le Dr. ;e M. Vergaufreu, conseiller provincial, au milieu d'une grande affluence de monde. Le corps tr fut porté" du château jusqu'à l'église. Les 1- coins du poêle étaient tenus par les députés é Verhaegen et Maenhout, le conseiller provin-1- cial Janssens^ le baron de Kerckov© d'Exaerde a et les échevins de la commune. L'offrande dura p trois quarts d'h'eure. "Un lieutenant et trente soldats allemands, :! „v,iûr.+ AAf.no ^T.AI ' \ Etranger 2«00 „ ,, lieutenant déposa une couronne au cimetière sur la tombe du défunt. Ce fait est unique, croyons-nous. C'est pourquoi nous le rapportons, sans moindrement vouloir le'commenter. \ • • • Une bande organisée terrorisa la contrée de Thielt et d'Aeltre. Ces bandits masqués, armés, qui étaient au nombre de vingt-cinq environ, sont actuellement et fort heureusement sous les verrous. Ils enduisaients les pieds de leurs victimes de poix et y mettaient le feu jusqu'à ce que les malheureux indiquassent l'endroit où se trouvait caché leur argent. Le crime commis dans la chapelle de Maria-ten-Aeltre leur est imputé. Dans quelques jours, la cour d'assises de G and les jugera. Auasc frontières. Les Allemands semblent vouloir faire garder les frontières hollando-belges de la Flandre orientale par des gendarmes. ■ Tlpl ■ Dédié aux catholiques hollandais qui admirent l'ÂHemagne et l'armée allemande. A ceux des catholiques hollandais qui sont tentés d'accorder le suffrage de leur admiration à l'Allemagne ou à l'armée allemand;, nous proposons de relire les extraits suivant: des lettres de Mgr Mercier, archevêque do Mà-lines, et de Mgr Heylen, évêque de N a mûri "(Jne remarque préalable. Les catholiqvcr. hollandais ne peuvent contester qu'a Maline et Namur, les deux evêques belges étaient mieux placés que n'importe qui parmi les Hollandais pour connaître la vérité. D'autre part, les caractères de sainteté et de science qui sont universellement attribués au cardinal belge' et à Mgr Heylen donnent à leurs témoignages une importance tout à fait prépondérante. Mgr. Meroier affirme comme commises par l'armée allemande dans son diocèse: ..les fusillades, les tortures infligées à des femmes, ; des enfants, à des hommes sans défenses".... ,,de nombreuses paroisses furent privées c" leurs pasteurs" ,des milliers de citovei belges ont été déportés dans les prisons d'ÀÏI magne. Munster lager seul a compté 3100 pv sonniers civils"... dès centaines d'innocents furent fusillés"...-... ,,notamment 91 à Ae; schot"..:... „Dans l'agglomération de Louvain et des communes limitrophes, 176 personnes, hommes et femmes, vieillards et nourrissons encore à la mamelle, riches et pauvres, valides et malades, furent fusillées ou brûlées"... ,,Dans mon diocèse seul, dit-il, je sais que 13 prêtres ou religieux furent mis à mort". Et plus loin: ,,La Belgique était engagée d'honneur à défendre son indépendance: elle a tenu parole. Les autres puissances s'étaient engagées à respecter et à protéger la neutralité belge: l'Allemagne a violé son serment, l'Angîeterre y est reste fidèle. Voilà les faits.- " Autre document: Dans un démenti solennel de l'Evêque de Namur aux calomnies allemandes, paru dans l'Echo Belge du 23 mai 1915, Mgr. Heylen constate et affirme „qùo l'histoire des francs-tireurs belges est une légende, une invention, une calomnie." Plus loin parlant des: martyrs outragés et traitements, indignes infligés par les Allemands et niés par ceux-ci, il dit: ,,11 est certain et dp toute notoriété que-les troûpes allemandes ont commis' dans les provinces de Namur et de Luxembourg ces crimes divers niés par la note Et il est non moins certain que les troupes les ont .commis non pas en l'un ou l'autre cas isolé, mais d'une manière presque générale et par système"... ,,Scènes si atroces qu'elles soulèveront un jour la conscience universelle et seront flétries par la justice allemande elle-même, quand elle en aura une conscience exacte et qu'elle aura recouvre son sang-froid." Puis Mgr. Heylen énumère ,,lo genre de crimes commis par les Allemands, coups et blessures, atrocités de- tous genres, procédés barbares et sanguinaires, traitements cruels ou indignes, "parfois à l'égard de simples otages ou prisonniers ; achèvements de blessés ; traque aux civils paisibles et sans armes; pillage à main armée et clans des proportions à peine croyables; utilisation de prêtres, de jeunes gens, de vieillards, de femmes et d'enfants comme d'un rempart contre les balles et les projectiles ennemis; imputation à la population civile et répression sanguinaire do faits de guerre légitimement posés par les soldats belges ou français ; fusillades sommaires sans aucune espèce d'enquête et de jugement régulier; extermination de familles entières, de villages entiers; incendies volontaires dans près de deux cents villages des deux provinces, indér pendamment des destructions qui sont l'oeuvre de la bataille elle-même ; tortures morales prolongées infligées aux êtres faibles, % et parfois aux populations entières ; viols, meurtres de femmes, de jeunes filles, d'enfants à la mamelle, etc. Or ces crimes sont &i nombreux qu'il s'en présente d'une espèce ou de l'autre, souvent de toutes les espèces à la fois, dans des centaines de nos villages. Parlant des prêtres do son diocèse, Mgr. Heylen affirme: ,,Environ 250 prêtres des provinces de Namur et do Luxembourg ont été fusillés ou blessés ou poursuivis de coups do feu, ou mis au mur pour être fusillés, ou menacés sérieusement et longuement do la mort, ou affligés de traitements indignes et cruels, ou déportés en Allemagne, tous malgré leur complète innocence"... ,,Nous passons ici sous silence les volontaires et regrettables destructions d'églises, les sacrilèges au nombre de .près de cinquante qui y ont été commis." Puis Mgr. Heylen donne encore foule d'autres détails et renseigne notamment que parmi les prêtres tués ,,plusieurs le furent avec, des raffinements de cruauté". Après ces témoignages, dont on ne peut nier la sincérité, parce que tout 1e monde sait que ni Mgr. Mercier ni Mgr. Heylen nç trahirait la vérité, vraiment que faut-il de plus? Devons-nous parler du torpillage de la ,,Lusi-tania" (qui n'était ni armé ni porteur de contrebande), 2des gaz asphyxiants, des sources empoisonnées par les Allemands en Afrique, etc. ? Non, ai'est-ce pas, tout cela n'apporte rien de nouveau, mais ne fait qu'allonger la liste. Concluez donc, et voyez s'il est raisonnable, s'il est permis d'admirer une armée qui s'est rendue coupable des faits énumérés ci-dessus et que je laisse au lecteur cnth'olinue hollandais le soin de, qualifier, - ^ v gg ÇathSiaité,

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes