L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 14 Avril. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 11 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3x83j3b14h/
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' Afinee ^lTéB et S cents Dimawciie 14 et lundi es avril S9ï© L'ECHO BELGE L'Union fait la Força. Journal cauoticBietî du malin EstM-aissarat en Moîlarade Bêla a est noire nom de Famille. f1Toutes les lettres doivent être ^■feauderédactloniN. Z. VOORBUBGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphones: 2797 et I Rédacteur en cnei: uusiave jaspticra. „ ,JA . , .. ( Charles Bernarti.Hené Chambrï, Com.té de R^<3«ctao^ f Emiie Painparé. Muomicmenis : nonanae 11. i.au par mois, tiranger n. t.uu par mois, rour les militaires au iront et les militaires internés en Hollande il. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. L'esprit prussien La dernière séance de 1a Chambre det gêneurs ds Prusse n'a pas manqué d'inté-rot)°Lei3 hobereaux qui composant cette as-«emblée, absolument unique dans le monde, „nt montré à nu leurs sentiments — qui I „nt non seulement les sentiments de la ! Prusse mais de toute l'Allemagne — avec une ingénuité dont il faut leur savoir gré. 1 e présidant de la noble assemblée, le comte '\xrAra von Holtzendorf, a déclaré notamment- „A quoi devons-nous nos victoires? C'est ail'vieil esprit prussien qui anime l'armée l'esprit de Potsdam, l'esprit des Ho-fenrfern, l'esprit de l'Université pxus-; sienne auquel nous sommes redevables de nos canons-monstres et de nos sous-marnis". Tt plus loin: „C'est 3e fier mot allemand, : 'vict-ire, qui nous apportera la paix alle- l- mande"- A ProPos de la P*ix Bre5t~ l litovsk, un nommé Korte, qu on nous reu- B' geigne comme exerçant les fonctions do i opparfmrgameister", fit remarquer:^ ,,Ce i [l'est que quand nous tirâmes notre épée vic-y fa#use que les Russes se rendirent compte 'de la situation et que yxxuô n'étions plus '(tenus par la résolution de paix du Reichstag lïfendue caduque par les événements". Pour 'He reste, ce6 messieurs se montrèrent fort Jàmtés ccaitre la Pologne et tombèrent tous d'accord pour reconnaître que le seul moyen d'éviter la faillite était d'exiger de fortes •indemnités cfe guerre sans préjudice d-as annexions destinées à faire de l'Allemagne un 'empire capable d'imposer au monde une hé-[gémonie absolue. On pourrait sourire et hausser les épaules- devant de telles insanités, si la folie de '.ces sinistres énergumènes n'était) servie par une armée de huit millions d'hommes qui se ftmt hacher pour elle. Cette armée, après avoir réduit en servitude la Russie, avec la [complicité des Russes, ne l'oublions pas, jetée de tout son poids sur l'Occident, 'ot Occident dent l'idéal de liberté et de justice offusque l'Allemagne et dont, au surplus, l'Allemagne convoite les richesses. Les pays latins et anglo-saxons se retrouvent devant un péril plus grand encore que ceilui qui menaça l'Empire Romain il y a quinze cents, ans. A cette époque la marée barbare était purement destructive. Ces peuples jeunes, sertis des forêts comme les loups que PchàiSBe l'hiver, se trouvèrent interdits de se | retrouver au milieu des villes que la guerre J avait respectées, et ils se soumirent • avec B docilité à l'école des vaincus dont la supé-& riorité morale et intellectuelle les subjuguait. BrXea barbares d'alors peu à peu se façomiè-- rcut a l'image latine. Aujourd'hui la barbarie s'est organisée. Une science orgueilleuse, détournée die son but, sert d'instrument à 6on idéal de violente et de. plat matérialisme. Ce n'est plus (Seulement à ravager les beaux jardins des cote? méditerranéennes qu'elle aspire; elle prétend y faire pousser ses fleurs empoisonnées. Le glaive allemand brisera les statues et labourera la terre non plus pour la laisser en friche mais pour y élever l'ordre germain. Et la civilisation, désormais, devra marcher au pas de l'oie... Et ainsi, il ne s'agit plus pour nous, comme c'était le cas il y a quinze gièales, d'être ou de ne pas être, il s'agit d'être ce que nous sommes ou d'être autrement — ce qui est infiniment plus grave. Tel est l'enjeu de la lutte. Nous pouvons être reconnaissants, sous un certain angle, à ces messieurs de la Chambre des Seigneurs, de l'avoir défini tout ensemble aveo tant de précision et de naïveté. Nous savions déjà (par um récent débat au Reichstag que la résolution de paix de l'an dernier était considérée comme nulle et non avenue. Ces mes-,sieurs l'acceptent aujourd'hui ,,comme la 'locmrpTûnait'' M. Michaelis, c'est-à-dire avec annexions et avec 'indemnités. Déjà ils croient l'Allemagne victorieuse. Pourquoi feindre plus longtemps et parler encore de •droit puisqu'on a la force? On ne comprend pas, dans ces conditions, pourquoi le gouvernement de Berlin entend poursuivre judiciairement le prince Lich-tooweky à propos de la publication de ses mémoires. Le prince Liclinowsky a démontré feue fois de plus que l'Allemagne a voulu la guerre. C'est elle qui a poussé l'Autriche à toyoyarà la Serbie un .ultimatum dont les termes étaient calculés de façon à provoquer line intervention de la Russie. C'est eilie qui fe. provoqué la France, bien résolue, au surplus, comme l'ont démontré les révélations de M. Pichon, à obliger la France à tirer * épée, pour le cas improbable où la France 1d aurait pas tenu ses obligations envers son alliée. C'est elle, enfin, qui a recherché le Conflit avec la Grande-Bretagne, en poursui-iVant envers le cabinet de Londres une politique ambiguë et brouillonne. L'esprit prussien de Potsdam, c'est-à-dire l'esprit de violence et de ruse des Frédéric-Guillaume, après avoir prussianisé l'Allemagne, prétend aujourd'hui prussiaindeer l'Europe et le monde, Les origines -de la guerre sont là-dedans.Aussi la justice allemande ne poursuit} pas 1 ancien ^ ambassadeur de Berlin à Londres ^rce qu'il a dit que l'Allemagne avait dé-onamé la guerre, mais parce qu'il blâme 1 Allemagne poux avoir déchaîné la guerre. a péché contre l'esprit prussien et l'Allemagne ne connaît pas de plus grand crime. . 1 Allemagne triomphait, ce serait uU crime de dénoncer ces crimes que furent le torpillage de la ,,Lusitania", l'assassinat de Misa CaveU ou le bombardement d'une e^., ' ï^ULplie de femmes et d'enfante en pneree, un "Vendredi Saint. Vous.voyez bien qrnl est impossible que l'Allemagne triora- Charles Bernard, Pour nos œuvres f w nus jxtuvres S. S 0.3S fi. T.- iÂmttfim............... 2.00, „ ' I Les attaques allemandes au front belge En marge du communiqué FRONT BELGE, 20 mars 1918: d'un témoin oculaire. — Le 18, au matin, après une violente préparation d'artillerie accompagnée d'obus asphyxiants déversés par centaines sur tout le front belge, les Allemands ont lancé contre nos lignes quatre attaques puissantes menées par leurs „Stosstruppen". La première eut lieu dans la région de Merckem. Mais, sous l'intensité de notre feu de barrage, du flottement et de l'hésitation se manifestèrent dans les rangs ennemis qui furent rapidement repoussés à coups de grenades.Contre nos positions de Dixmude l'assaut fut mené par des Bavarois divisés eau trois groupes, qui débouchèrent,^ du Haut-Pont de la Minoterie et du canal de Ilanidzaeme, sur trois passerelles et dans plusieurs canots blindés. Un bombardement intense d'obus torpilles avait labouré tout le terrain, y creusant d'immenses entonnoirs, profonds de quatre mètres; des obus asphyxiants avaient chargé l'atmosphère de gaz empoisonnés; les .lance-flammes vus en action avaient littéralement carbonisé un certain nombre de nos héros. Réfugiés dans leurs abris, nos hommes cependant se défendirent avec un courage admirable, tandis que se déclenchait notre contre-attaque, menée par trois détache-monts conduits respectivement par l'adjudant Barette à gauche, le lieutenant Lefèvre au centre et le lieutenant Gallichet à droite. Les tranchées momentanément occupées par les Bavarois furent complètement nettoyées; la plupart des assaillants furent tués sur place: d'autres tentèrent d'échapper en se jetant dans l'Yser pour regagner leurs positions situées à vingt mètres seulement des nôtres. Six Bavarois qui s'étaient réfugiés dans une barque furent abattus par un groupe d'hommes que le lieutenant Richard avait amenés à la rescousse. Près du Haut-Pont, les tranchées allemandes, nivelées par notre tir de barrage, n'offraient plus aucune protection aux Bavarois dont une vingtaine furent-abattus par •mes tireurs pendant leur retraite. La passerelle allemande lancée sur le canal de Hand-zaeme avait été démolie par nos obus. Un détachement ennemi chargé de recueillir le£ assaillants fut aperçu par un aviateur belge qui, malgré les shrapnells et le feu nourri des mitrailleuses, survolait 'le lieu du combat à moin3 de 600 mètres de hauteur; pris sous ! notre feu, ce détachement subit des pertes considérables. L'attaque allemande avait débuté à 6 h. 20; dès 8 h. 30 notre situation était complètement rétablie. Une mitrailleuse ennemie restait entre nos mains. La troisième attaque fut déclenchée à 4 h. 30. Une véritable trombe d'obus brisants et de projectiles asphyxiante s'abattit sur nos grand'gardes de Stuyvekenskerke et du Rei-gersvliet. Protégé par l'épais brouillard, l'ennemi surgit brusquement à deux mètres à peine devant nos postes d'écoute et réussit à prendre pied dans certains éléments de' notre position avancée, mais la garnison, sous les ordres du commandant Perrin, lui opposa une résistance acharnée. Puis, en plein jour, nos contre-attaques s'élancèrent. Après un combat très dur, notre ligne était, entièrement rétablie à 16 h. 20. Nous avions capturé 4 prisonniers et 2 mitrailleuses. La quatrième attaque, enfin, fut dirigée contre une partie de nos lignes devant Nieu-port. Recourant toujours aux mêmes procédés et aux mêmes moyens puissants, l'ennemi put occuper quelques éléments avancés. Mais, ici aussi, son succès fut tout temporaire, et l'adversaire ne tarda pas à être chassé des pointe où il avait pénétré, y abandonnant de nombreux cadavres. Sur . la totalité du front belge, les Allemands continuent à se montrer particulièrement actifs. / Leur artillerie bombarde constamment nos voies de communication et nos cantonnements, de même que F urnes, bien que la ville soit neutralisée et absolument vide de troupes. Ajoutons qu'un biplan allemand a été obligé d'atterrir, hier, aux environs de La Panne. L'officier et le sous-officier qui le montaient ont été fait prisonniers. Baerle-Duc Un arrêté-loi du 22 février 1918 érige le territoire de Baerle-Duc en canton, judiciaire.Un arrêté-loi du 7 mars 1918 nomme aux fonctions de juge de paix M. Charles Gie-len, substitut du procureur du Roi, d'Anvers, et à oelles de greffier M. Eugène Caals, avoué à Anvers. jjMoniteur Belge" du 9-16 mars 1918. Le juge de paix de Baerle-Duc prie MM. | les avocats, avoués, notaires, candidats notaires, huissiers, candidats huissiers et tous autres membres de l'ordre judiciaire belge résidant en Hollande de bien vouloir lui faire connaître leur adresse actuelle en Hollande et leur domicile en Belgique. Le juge de paix, Ch. Gielen. Un avis ultérieur annoncera le service des audiences. - »■! ic ■ ■ coin ... ■ - ... - Il y a un an llf. avril 1017r Les Britanniques occupent Liêviii, Cité Saint-Pierre et Gricourt. 15 avril 1917: Les Britanniques occupent Villerqt. Les Belges penclrent à Vixmuje jusqu'à la 2c Jigiennemie^ En Belgique. Le régime de ia terreur. La liste s'allonge, hélas! des coinpatrio tes civils qui paient de leur sang leur dett< à la Patrie. Le tribunal de campagne sié géant dans les Flandres a condamné à h rteine de mort: Charles Verschnaegcn, de Moerbeke; Edmond Verschnaegon, de Moerbeke. Les deux frères ont été fusillés ensemble Mme Valérie Kwikkelberge a été con damnée à huit ans de prison. M. Geerlinck, de Lokeren, a été con damné à mort et exécuté. Le notaire Iieirman, de Zeveneeken, î été condamné à 20 ans de prison. La peur des ceups. Un incident des plus significatifs s'est pro duit au début de la récente grande offen sive allemande. Le 2e bataillon du 77èm< régiment d'infanterie de réserve était can tonné à Ath; quand arriva l'ordre de parti) peur le front, deux compagnies entières re fusèrent catégoriquement de marcher. Auj ordres, aux objurgations, aux brutalité: même des officiers et des sous-off', les hom mes résistaient passivement. C'est qu'ils sa vaient, d'après les premières nouvelles ve . nues de la bataille, à quelle boucherie or les envoyait. Le mouvement risquait de se propage] au bataillon tout entier, où l'on commençai! à murmurer. Les officiers se décidèrent £ un© répression sanglante : ils tirèrent eux-mêmes et firent tirer par des hommes resté; fidèles sur le/groupe des mutins. Une vingtaine de ceux-ci. furent tués; les autres se [ soumirent aussitôt. En manière de punition, le bataillon a étt envoyé à deux reprises au plus fort de la bataille et-aux endroits les plus exposés. Et c'est ainsi qu'à Bapaume il ne restait que 8C hommes sur les mille dont il se composait. Il est vrai dé dire que, parmi les gradés, la proportion des tués a été aussi de plus de cinquante pour cent. Le Conseil comniunal ,de Cureghem-Ander-leoht s'est réûni sous la présidence de M. l'échevin Mathieu, remplaçant M. Crickxj indisposé.Le Conseil prend communication d'une lettre de la ville de Bruxelles et d'un projet d'engagement à souscrire entre les seize communes do l'agglomération bruxelloise pour la répartition des troupes à loger sur le territoire du Grand-Bruxelles et des frais qui en résultent. Le rapport du Collège à ce sujet est adopté. On est également d'accord pour la vente publique do terrains sis sur l'emplacement de l'ancienne éco\e vétérinaire, pour diverses concessions accordées au cimetière communal, poux accorder à l'OEuvre des Orphelins de la guerre une majoration du subside ainsi qu'au Comité local de Secours aux prisonniers belges, poui reviser les salaires du personnel du service des incendies, créer divers cours à l'école professionnelle pour jeunes filles et pour acquérir le mobilier etJ matériel nécessaires à cet effet, poux créer 36 nouveaux emplois d'agents temporaires de police et 4 nouveaux emplois d'agent spécial. Diverses autres propositions, dont la création de deux nouvelles sections de police, la revision du barème des professeurs de l'école de dessin et d'industrie, les traitements du personnel chargé de l'entretien des bâtiments communaux, ainsi que la proposition de M. Melekmans tendant à examiner la situation actuelle do tous ies pensionnés de l'Administration communale sont -remises à une prochaine séance. * * * L'autre jour, à la tombée de la nuit, deux officiers allemands se présentaient dans "ùn bel immeuble de l'avenue Brugmann et, dans un français très correct, d'ailleurs, annonçaient/ qu'ils venaient y perquisitionner. Un peu effrayé, mais néanmoins très tranquille sur les suites de l'opération, le propriétaire de la maison s'empressa, ouvrit aux visiteurs toutes ses armoires, tous ses tiroirs, et jusqu'à son coffre-fort,' dont les deux officiers fouillèrent minutieusement les coins et recoins. Puis, ils partirent, emportant des liasses de papier, des vieux journaux, etc. Après leur départ, on s'aperçut eju'ils avaient aussi emporté des valeurs pour cent-cinquante mille francs. Les deux visiteurs étaient tout simplement d'habiles malfaiteurs qui avaient revêtu des uniformes d'officiers boches. A Ihiêîge L'audace des escrocs n'a souvent (l'égale que la crédulité de leurs dupes, et la chose devient) tout à fait cocasse quand celles-ci se rencontrent précisément parmi les personnes qui, par leurs fonctions, devraient être plus perspicaces. Aussi, on rit beaucoup de certaines mésaventures qui viennent d'arriver à quelques grosses légumes d'une commune sise sur les hauteurs des environs de Liège. Il y a quelque temps, uu monsieur ficelé à quatre épingles se présentait, porteur d'une liste de souscriptions, chez le maïeur de cette commune. Il venait, disait-il, recueillir de l'argent destiné à offrir un cadeau à.... l'Amérique! On ne pouvait souscrire moins de 20 marks. Le bourgmestre y alla de son billet et revêtit la liste de l'estampille municipale. Muni du papier, que le sceau officiel faisait précieux, l'escroc n'eut pas de peine de faire d'.autres dupes parmi les grosses légumes de la localité, et recueillit 600 francs. Après quoi il jugea prudent de décamper. Il le fit non sans envoyer à M. le bourgmestre les deux cinquièmes du montant des souscriptions. C'était^ disait-il, pour les ,,oeuvres" de M. le bourgmestre. Celui-ci, s'apercevaut enfin qu'il avait été dupé, convoqua le Conseil communal auquel, tout penaud, il narra sa mésaventure, offrant d'indemniser les victimes avec l'argent reçu. Le Conseil refusa et décida que cet argent sei*ait vers à la caisse des malheureux. Sauf les dupes de l'escroc, on s'est fait une pinte de bon sang dans ce village des hauteurs des environs do Liéget A Namur La ville de Namur regorge littéralement de blessés allemands, que, depuis le com * mencement de l'offensive, les trains-laza rets ne cessent d'amener du front. L'hos ' pice d'Harscamp, l'ancien hôpital mili taire, l'Ecole des pupilles, près du fau bourg St. Nicolas, le Séminaire, le Cou vent des Ursulines de la rue de Bruxelles le Couvent des CarU élites de la rue St Aubain etc., abritent, en quantités considé rables, des victimes boches de l'ambition ei des . plans géniaux de Iiindenburg et de Lùdendorf. Il en est de même de l'Hospice St. Gilles, situé entre Sambre et Meuse. Les Allemands ont réquisitionné, pour y pouvoir logei leurs blessés, tous les immeubles qui leui ont paru propres.à être transformés en hôpitaux: mais ils commencent déjà à s'y trouver. à l'étroit. Et les trains lazarets amènent sans cesse de nouveaux blessés, qu'on empile dans les salles devenues trop petites. Il est certain que les Allemand s. ne comptaient pas sur de telles hécatombes de leurs soldats. * * * Les boches, dans leur fureur, ont obligé le docteur Baudhuin à faire disparaître de la porte extérieure de son cabinet de consultation de la lue Rogier les mots: „Diplômé de l'Ecole dentaire de Paris"- qui se trouvaient sur une plaque apposée sous la sonnette. Belle victoire! A Verviers S'habiller et se. chausser est devenu, à Verviers, chose bien difficile. Les gens du peuple, réduits au chômage, ne /pourraient se vêtir s'ils n'étaient assistés par l'oeuvre du vestiaire. Grâce à elle, chacun des chômeurs peut se procurer, une fois par an, à titre gracieux, un costume ou un paletot; en outre, on accorde un caleçon ou une vareuse et une ohemise. Un Belge, interné en Hollande, ayant obtenu l'autorisation de porter le costume civil, a été rejoint par sa femme restée à Verviers; or, voici ce que cet interné écrivait, récemment, à l'un de ses amis: ,,Ma femme est venue avec mes effets; cependant plusieurs personnes sont allées chez elle, avant son départ, et lui ont offert, pour' mon costume et mon pardessus de dimanche, 500 fr.; pour un pantalon de velours qui m'avait coûté 7 fr. avant la guerre 40 fr. ; pour mes bottines, 250 fr. etc." Depuis le -départ de cette femme, la situation ne s'est pas améliorée. Les sabots, de plus en plus, remplacent les chaussures en cuir;, les jeunes filles les plus coquettes sont, elles-mêmes, obligées de chausëer les souliers de bois. Au Pays Wallon Pour la Kommandantur, les deux Wervicq ne formaient plus qu'une seule ville. M. le docteur Dumont, les conseillers communaux, M. le viicaàre Lefère, furent les. otages. Grâce à son habile intervention, M. le vicaire, Lefère put, au début, préserver la ville d'un pillage complet. En France, neuf otages durent se tenir à tour de rôle, par groupe do trois, à la disposition des autorités allemandes. La première personne déportée fut.M. Paul Van Raes, vétérinaire, à la suite de soupçons d'espionnage. Quelques jours plus tard, les soldats réformes ou en congé de convalescence furent faits prisonniers, enfermés dans l'église, puis envoyés en Allemagne. Un grand nombre d'hommes des environs furent arrêtés, puis''relâchés. La seconde année (par crainte d'espionnage), Emile Demuyser'e-I)orny, Paul Waemberg, J. Ramon, L. Bon-dùella durent également prendre le chemin de l'Allemagne. Lors du» premières déportations, il n'y eut aucun incident. Les déportés durent se réunir, place do la Lys, à Wervicq (France). Aux secondes déportations, ceux qui en faisaient l'objet furent enfexmés dans la ,,Fabrique". Les femmes venaient y réclamer leurs maris qui s'enfuirent avec elles. Les Allemands tirèrent sur eux. Ils durent se rendre de maison en maison pour arracher les malheureux à leurs familles. On les conduisit immédiatement à Menin, chaque homme étant encadré de deux uhlans. L'appel des jeunes gens eut lieu, au début, lc6 lundi, mercredi et vendredi. Parfois même deux fois par jour. Depuis le mois d'août 1916, cet appel fut fait tous les dimanches. Il était strictement défendu de sortir de la ville soUs n'importe quel prétexte. La circulation çans passeport fut interdite au delà de plusieurs pointe de la ville. Toutes les portes des habitations devaient être ouvertes jour et nuit. Parfois, on pleine nuit, les gendarmes venaient réclamer la carte d'identité. Chaque habitation ne put conserver que les lits et literies absolument nécessaires. Le reste fut réquisitionné. Les écoles se fermèrent pendant les jours de-terreur, mais se rouvrirent bientôt. Quand l'Ecole des Frères Maristes fut occupée par les services allemands,, les classes do garçons se donnèrent chez les Soeurs de.,1a .Charité. Au début de 1915, les Allemands,obligèrent les jeunes gens à creuser des tranchées à Zant-< voorde. Tous s'opposèrent à cette décision cruelle. Le jour du rassemblement, les officiers bavarois menaçaient do leurs sabres et braquaient leurs revolvers sur la foule. Un jeune homme fut* saisi et déporto sur-le-champ on Allemagne. Rien n'y fit Le lendemain, dc6 compagnies de soldats, baïonnette au canon, recherchèrent les hommes et les groupaient pour les emmener au travail. Elles avaient reçu l'ordro d'abattre quiconque chercherait à leur échapper. Ces travaux forcés au front cessèrent sur l'intervention du consul américain, grâce aux démarches de M. le docteur Du mont. Copendant, les ouvriers durent travailler à l'arrière pour nos ennemis. Leur besogne consistait dan6 le chargement et le déchargement des munitions, la réparation des routes, etc. Nuit et jour, par équipe, on les mettait # l'ouvrage dans les baraquements, Quand Je bombar- dément devint plus méthodique, tout travail cessa à "Wervicq. Les jeunes furent gens transférés à Menin, Coutrai, etc. Par groupe de 600, ils travaillent à Menin, dans les bois de Dadizeele, à Boushcc-que. Avant le mois de juin 1917, les hommes de métier et les volontaires, venus d'ailleurs, recevaient 4 marks par jour. Les autres no rese-vaient' que 3 marks. Ils devaient rembouser 2 marks pour leur nourriture, qui consistait er un litre de soupe et 300 gr. de pain. Quand le travail n'était pas suffisant, les gardiens frappaient ces hommes sans défense do coups de bâton et do crosse. Quelques-uns furent frappés à tel .point qu'ils ne pouvaieni plus se tenir debout. Beaucoup cherchent à re-joindre leiir^, parents, leurs enfants exilés dans le Brabant et le Limbourg. Ceux qui sont repris sont emmenés en Alle-, magne. Mais si l'occasion se présente, ils n'hésitent pas h se sousti'aire à leurs tyrans. Ils veulent continuer à être patriotes avant tout. Les sans-travail recevaient de l'administration d'abord 50 centimes, puis 75 centimes par jour. La rémunération aux familles de soldats était régulièrement payée. Le Comité de Ravitaillement avait comme président M. Paul Castelain, et comme membres MM. Paul Fenaut, Charles Van Elslande, Elie Fenaut et M. Catry. Les habitants des rues du Moulin, de la Station, de l'Avenir, de la Procession et du Tram ont été transférés aux environs du camp de Boverloo, à l'exception de la partie de la rue du Moulin depuis la Haute-Croix jusqu'au passage à niveau, qui se trouve à Gingelom. Les habitants des rues des Epingles, des Pigeons, courte-rue Flamande, rue Saint-François, rue des Soeurs-Grises, rue Pompe-à-feu et la place du Steenacker ont été dirigés vers les villages autour de Saint-Trond. Les Soeurs grises se trouvent à Beeringen. Les habitants des rues de la., Madeleine, Verte, Obscure, de la Lys, du Pont, Léopold, de la Cigogne, de l'Eglise, du Presbytère, des Vaciiies, avenue do Ten Brielen, place Saint-Martin ont été' évacués aux environs de Bruxelles, principalement à Assche. Les habitants dos autres sections de la ville se trouvent dans le Limbourg, entre St.-Trond et Hèrck. Les familles sui\ .utes obtinrent l'autorisation de se réunir: Giielyck-Pillen, de la rue de la Cigogne, à St.-Trond; Vvo Coliie-Hugghe, Cojlic-Berghe-Lesaffre, de l'avenue do Ten-Brielen, à Assche ; Vanden Broèle-Fenaut, à Bruxelles. Les sooura de la Charité sont à Audenaerde, La population à supporté l'occupation allemande avec calme et patience. Les nouvelles de Paris lui parvenaient d'ailleurs très rapidement. La première terreur passée, do nombreuses chansons ont été composées pour narguer et maudire l'oppresseur. Les ouvriers les chantaient pendant le travail. Les punitions pieu-vaient. Ils recommençaient do plus belle à la première occasion. Dans.leurs, baraquements, les hymnes nationaux belges, français et anglais étaient joués tour à tour. Lès drapeaux alliés en ornaient les cloisons. En pleine rue, ces travailleurs forcés ont porté nos couleurs aux sons de la Brabançonne et de la Marseillaise. Au retour de l'école, malgré des ordres sévères, les enfants chantaient sur un air populaire: Vader, hoo gaat het aan den Yser, Vroeg de kroonprins aan den Keizer, Sleçht, mijn zoon, Wij kunnen er niet door, Want die kleine Belgen liggen er weer voor. Les troupes allemandes étaient arrogantes au début. Elles chantaient du matin au soir. Dans la suite, les échecs successifs transformèrent leur attitude. Elles se turent. Les hommes sont trop fatigués au retour du front pour se donner les soins nécessaires. Les baraquements né ressemblent plus à ceux du début. I^es rations diminuèrent. Ces hommes pris individuellement n'ennuyaient pas l'habitant. Durant leur temps libre, la principale préoccupation des pères de famille est de redhercher des vivres pour les expédier en Allemagne. Les vols étaient nombreux et souvent se faisaient par bandes, la nuit. Le. matin, le soldat recevait du mauvais café et les 500 gr. de pain, ration de la journée. A midi, uno gamelle dé soupe. A 5 heures, du thé avec 25 gr. do fromage ou un hareng. Au retour des tranchées, il recevait deux cigarettes et un ou deux cigares. Les aviateurs alliés no leur laissaient pas un instant do repos. Les quartiers étaient bombardés nuit.et jour. Les produits pharmaceutiques faisaient complètement défaut, les infirmiers se servaient do moyens de fortune. Au lieu d'ouate, les Aile mands emploient les fleurs do chardons. Le savon leur faisait défaut. Dans les camps d'internement. Il y aura bientôt quatre ans et demi, qu'environ 30,000 soldats belges sont internés en Hollande. Parmi ceux-ci un grand nombre est parvenu à trouver de l'occupation, les uns dans l'industrie, les autres dans les exploitations agricoles du pays. En dehors de ces privilégiés, il en reste encore environ 13000 qui sont condamnés à passer leurs jours dans les camps derrière les fils de fer barbelés. Seuls ceux, qui par leurs fonctions sont dans ou aux environs du camp, sont à même de se rendre compte de ce que c'est que d'être voué à l'inacti-i vité... Un grand nombre d'internés dans le camp cherchent leur occupation dans l'exercice .d'une fonction administrative quelconque; d'autres effectuent des corvées. Des milliers encore trouvent une saine distraction en suivant les cours donnés dans les écoles aménagées dans les camps, développant ainsi leurs connaissances générales et professionnelles, à l'effet de s'apprêter à la grande lutte économique qui se déchaînera après la guerre. Le soir, les théâtres et le cinéma constituent un divertissement très apprécié. Malgré tout cela, une grande partie de la journée reste inoccupée. En été, 'ce mal n'est pas si conséquent, car une promenade aux environs du camp ne peut qu'être salutaire à tout point de vue; mais l'hiver est d'autant plus opprimant. Ce n'est plus le nombre d'années d'internement qui font le cauchemar des internés, c'est le nombre d'hivers à passer au camp! De grands baraquements en bois sont aménagés pour les abriter; gnviroii 200 internés logent dans une baraque. Jusqu'à- présent, elles n'étaient pas chauffées en hiver et par ce fait l'air y était humide et surtout la nuit, à cause de l'émanation de l'haleine, chargé de vapeur d'eau. Ce n'était dono pas rare de voir par les grands froids des couches de glace le long des parois et des stalactites suspendus aux plafonds des baraques, qui, le soir, dégelaient et tombaient, goutte à goutte sur les hommes endormis. Les capotes qui servaient ' en guise de couverture supplémentaire se mouillaient et quand l'interné ne désirait pas endosser le lendemain matin des effets trempés il fallait tout bonnement se mettre complètement habillé sous les couvertures. Ajoutons à cela que les internés sont astreints à laver eux-mêmes leur linge de corps, qu'ils sont obligés de faire sécher en hiver dans leur baraque, et l'on pourra aisément se faire une idée de la valeur de l'air qui se trouve dans ces logis. A présent il sera mis fin à cet état de choses. Grâce aux démarches réitérées du membre de la 2ème Chambre, Monsieur le Dr. Jean van Best, (Eindhoven), qui a montré à maintes reprises par des faits que les internés lui sont dignes d'intérêt, les autorités militaires ont décidé de faire chauffer les baraques de couchage; non pas précisément afin d'y faire régner une température normale, mais bien pour faire disparaître l'humidité. Dans chaque baraque l'on placera deux poêles et le Gouvernement Anglais a fait parvenir 2000 tonnes de charbon à cet effet. L'intervention de Monsieur van Best a été hautement appréciée par les internés et il est inutile d'insister que l'on se souviendra, en rentrant au Pays, du nom de ceux qui ont mis du leur afin d'adoucir dans la mesure, du possible notre sort pendant le temps dè l'internement. Constant le Marin Constant lo Marin, notre grand champion de lutte, vient do rentrer de Russie; voici en quels termes ,,l'Auto" de Paris annonce L» retour do notre compatriote : Neuf citations, cinq décorations, lo corps couvert de blessures, voilà le glorieux^ bagage avec lequel Constant le Marin, l'excellent lutteur belge très connu, nous revient de Russie. Engagé volontaire dès le début de la guerre, il fut d'abord affecté comme automobiliste-mitrailleur à la défense d'Anvers; il s'y conduisit en brave et fut nommé maréchal des logis et garcle-drapeau du corps des auto-canon» mitrailleuses de l'année du lioi Albert 1er. Envoyé ensuite en Russie avec un certain nombre de ses compatriotes, il continua à s'y comporter héroïquement et reçut là-bas les plus hautes récompenses qu'un soldat puisse acquérir. Il était en congé do convalescence à Rétrograde, quand la révolution éclata. Il y assista à des charges de cosaques sur la foule, à l'assassinat d'un officier russe et faillit lui-même être pris dans cette dernière échauffourée, lorsque, exhibant les doux décorations de la croix do Saint-Georges qui ornent sa vareuse, notre brave Constant voit la foule 6'écarter respectueusement et lui livrer passage. Arrivé au front, il s'y distingue bientôt. La mission lui ayant été confiée de s'emparer de trois mitrailleuses autrichiennes qui avaient fait de terribles ravages dans les rangs russes et belges, il part de bon matin, aveo trois camarades, dans son auto blindé. Arrivés à l'endroit propice, il» entrent à toute vitesse dans Jcs lignes ennemies, brisent les fils de fer barbelés et abordent les tranchée». A 15 mètres. Constant fait ouvrir le feu de ses deux mitrailleuses. Une balle blindée traverse le blindage de la voiture et tue un des hommes. Le feu continue. Constant reçoit dans la têto des éclats de balles: il'est sérieusement touché. Le fou continue quand même. Sous lo choc d'une balle, la porte s'ouvre ; uno balle explosiblo lui arrive dans la jambe, puis deux dans l'omoplate gauche. Le feu continue. Une balle lui pénètre dans la clavicule droite et deux autres dans le bras droit. Pendant ce temps, le servant reçoit une balle dans les reins, une autre dans la jambe, et le deuxième conducteur une baLlo au pied. Toute résistance devenant impossible, ils décidèrent de s'enfuir et ne durent leur ôalut qu'au carnage qu'ils avaient fait devant eux. Enfin ils furent retirés do leur situation critique par nu lieutenant et deux soldats belges. Cet exploit valut à Constant le Marin la. citation suivante ,avec attribution de la Croix do guerre belge : ,,Sous-officier très, brave et très courageux, animé d'un très- grand esprit de sacrifice et d'un réel mépris du danger. Chef d'une voiture blindée, depuis le début de la campagne, a toujours été un exemple pour ses• sous-ordres. A été sérieusement blessé en accomplissant une mission, et, au prix do souffrances inouïes, est parvenu à rejoindre nos lignes." Hais Constant était gravement blessé. Renvoyé d'abord à Tarnopol, puis à Kiew, où un médecin veut lui couper le jambe (ce qu'il refuse), il entre alors dans un hôpital belge do Kiew en vo.io d'organisation, mais où les médecins ne sont pas encore arrivés. Il attend patiemment. Enfin une mission française, ayant à sa tçte le chirurgien Sauvé, prend possession l'hôpital. Lo docteur le traite si adroitement que l'amputation est évitée. Il ne reste plus qu'à extraire les quelques balles reçues au cours du combat décrit plus liant. Quatre heures et demie, sous l'empiro du chloroforme, quatre opérations en deux fois et ce fut fait. Mais, si Constant gardait sa jambe, il serait resté estropié sans leïs soins d'un masseur attaché à la mission, Raoul Costes, manager très connu dans les milieux cyclistes avant la guerre. Les massages de ce spécialiste remirent J** membre en état, si bien qu'à présent, malgré une cicatrice très apparante, Constant marche comme tout le monde. • Son séjour dans ce dernier hôpital fut de cinq mois, après lesquels il fut renvoyé comme grand blessé. Il rejoignit d'abord Pétrograde pour prendre ses passeports. Il y arriva le 8 janvier dernier. Grâco des protections dans les milieux officiels, il put, par le courrier diplomatique, sortir de Russie, gagner la Suède, la Norvège, l'Angleterre et débarqua enfin en France ap?ès un voyage do quarante jours. Et voilà comment ^iotre grand champion è» lutte a. raconté — tout simplement ~r- à l'„Auto'-;< son odyssée .en Russie.

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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