L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations

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s.n. 1915, 22 Mars. L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations. Accès à 30 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/1r6n01091s/
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L'ECHO DE LA PRESSE PRIX s Provinces 1 centimes le numéro ■ INTERNATIONALE : JOURNAL BELGE D'INFORMATIONS PARAISSE NT TOUS LES JOUflS Bruxelles et faubourgs centimes le i.... éro ABONNEMENTS t i «n Ir.tz.oe Rédaction bt Administration : 20, rua d» Canal, SpwmIIms l Séctt fe°LtiX°! ; ; ;fe'. gioo i 6 mou o ... . » O.feo annoncf*? < ® avant «as annonces -.»««« „ « 0.80 aruxoliet ««faubourgs': 3 mois 8.8© k« iettas» s* eomiauaig^s h k EédMiSoa, j Corps da journal et faits dm» : .... « E i.00 « ' " ,!k'i8 * * * * * "Los winonom «» demande* diverse* k l'Adsainletestion» ( ^«rologis « tpaitp a papVait' * * * Le bembardement des Dardanelles Le détroit qui relie la mer Egée à celle de Marmara, l'ancien Hellespont, nommé depuis détroit des Dardanelles, à cause de l'antique ville de Dardanus, âont les ruines sont encore visibles sur la côte asiatique, a toujours été considéré comme la porte de la mer Noire, la mer Méditerranée ayant servi de route à la civilisation depuis V antiquité. Après la fondation de Constantinople, qui devint la capitale d'un des plus grands empires de l'histoire, l'importance du détroit des Dardanelles devint de plus en plus considérable au point de vue économique et militaire. La conquête de C onstantinople par les Turcs, qui a coïncidé avec l'introduction des grandes armes à feu, créa une nouvelle situation et, dans la suite, le détroit put être défendu par l'artillerie.Les Turcs construisirent les premiers forts, dont on retrouve encore des traces à K oùm-Kale et dans la Sultanie de Kale. Les fortifications actuelles datent évidemment d'une époque plus rapprochée. Elles furent complètement truns,-forniées en 1864, mais c'est seulement en 1877 qu'elles ont été complètement achevées. Après de nombreuses modifications, on adopta en 18V0, les pru : _jec étMvli* u<tr le itérerai Brialmont, qui conseillait au Sultan Abdvl-fla-mid de supprimer complètement les fortifica tions extérieures, composées des forts de Sed-el-Bar et de Kou m-Kalè, et de renforcer les fortifications intérieures, formées pur les groupes autour de Tchanak et de Kihd-Bahr. L'attaque actuelle de la flotte anglo-française s'est d'abord portée sur les fortifications extérieures et on y a meme fait des tentatives ae débarquement. L'amiral anglais Duckworth, chef de la flotte anglaise qui, le dernier réussit à pénétrer dans le détroit, malgré la défense turque, le 19 février 1807, a d,écrit cette attaque comme l'aune des entreprises les plus dangereuses et les plus difficiles de l'histoire de la guerre » et actuellement encore, les journaux anglais reconnaissent que c'est seulement grâce à une attaque habilement exécutée, avec des forces importantes sur terre ferme, attaque soutenue énergiqu-.ment par une grande flotte, que l'on peut espérer le succès. Comme nous le disions plus haut les Dardanelles n'ont une signification stratégique que depuis l'emploi de l'artillerie, car les canons do minent l'entrée du détroit, empêchant tout passage. Cependant, aux temps reculés, où le détroit portait encore le nom d'Hellespont, il avait déjà joué un grand rôle dans l'histoire de la guerre, notamment lors de l'invasion des F erses commandés par X.erxès, qui le traversèrent au nombre d'un million sur un pont gigantesque formé par 360 bateaux en amont et 314 en aval (l'an 480 av. J.-C.). Ce pont ayant d'abord été brisé par la tempête, on se rappelle que Xerxès fit châtier la iner de trois cents coups de fouet, comme il eût fait d'un esclave révolté. C'est par l'Hellespont qu' Alexandre-le-Grand passa en Asie (au printemps de 3ctti) avec une armée de 30,000 fantassins et de 5,000 cavaliers. En 1356, les Turcs y passèrent également. En 1462, le sultan Mohamed 11 construisit les deux vieux cliâteaux-forts de Sed-si-Bar et de T chanak-Kalessi, appelé maintenant Sultu-nio de Kale. En face de ces forteresses, sous Mohamed IV, le grand vizir Achmed Kôprulu fit construire les nouveaux forts des Dardanelles a Koum-Kale et à Kilid-Bahr. Toutes les fortifications ultérieures furent groupées autour de ces deux nouvelles forteresses armées de canons gigantesques et qui furent du reste souvent modifiées.Les Tares ont réussi à y appliquer tous les progrès de la science de forteresse et de la technique de l'art'llerie et jusqu'à- ce jour, on a travaillé à leur modernisation. La carie que nous publions donne l'emplacement des forts des Dardanelles dans la partie la plus resserrée du détroit. Ils sont désignes par les lettres qu'on retrouvera sur la carte, mais dont il n'est pas inutile d'indiquer l'ordre pour faciliter les recherches. La carte est orientée nord et sud. La lettre la moins avancée dans l'ordre alphabétique, E, désigne le fort Dardanus, sur la côte asiatique, au sud de la pointe Xefis, qui, elle-m,éme, supporte uns batterie désignée par la lettre H ; en face, sur la cote a Lurope, se trouve la batterie 1, puis, à distance du littoral, on trouve une série d'ouvrages qui cernent Kilid-Bahr et qui portent les lettres J, K, L, M, N, 0. Plus au sud, près de Télté, on trouve le fort P, et en suivant la côte, la série des forts Q, R, S et T. L'ordre alphabétique fuit quitter la côte européenne et l'on trouve sur la cote d Asie, en allant du sud au nord, les forts U (Hamidieh), V (Tchanak-Kalessi), M, X (Medjidieh), Y et Z (Nagara). (Jne nouvelle série commence à la pointe Aby-dos. Une batterie est désignée par la double lettre AA, et l'on revient sur la côte d'Europe, où l'on trouve CC (Derma-Bournou), DD (Maïtos-Tépé) et enfin EE (Khélia-Tépé). Soit vingt-quatre forts, batteries ou ouvrages dont les forces navales alliées doivent éteindre le feu pour parvenir dans la mer de Marmara. L'armement des forts attaqués comprend : Hamidieh I-Tabia (U), 2 canons de 356, 1 de 240. Hamidieh III (V), 2 canons de 356, 1 de 240, 1 de 210, 4 de 150. J, 2 canons de 280, 4 de 240, 5 do 88. L, 2 canons de 356. T, 1 canon de 280, 1 de 260, 11 de 240, 3 de 210, 8 de 150. A, cap Hallé, 2 canons de 234. B, Sebdoul-Bahr, 6 canons de 260. C, Orkanieh, 2 canons da 234. D, Koum-Kaleh, 4 canons de 260, 2 de 150. D'après le calibre indiqué, les canons de la seconde série des forts comprennent trois modus de canons de 3-56 (ou plutôt de 355.6) suivant la longueur : 40 calibres, 45 ou 50 calibres. Leur puissance de pénétration, disent les journaux anglais, serait considérable. Ils perceraient à huit mille mètres une épaisseur d'acier durci Krupp de : Canons de 40 calibres, 0m484, canons de 45 calibres, 0m530, canons de 50 calibres, 0m564. En acier non durci, la pénétration du projectile du canon de 40 calibres, serait à 10,000 mètres, de 0m533, et à 12,000 mètres, de 0m431. Il est entendu que ces chiffres sont relatifs à des coups normaux. Avec 20 degrés d'élévation, les trois calibres ont une portée respective de : 40 calibres, 22 kilomètres 682 ; 45 calibres, 26 kilomètres 294 ; 50 calibres, 27 kilomètres 547. Le poids du projectile du 356 est de 620 kilogrammes.Si ces énormes canons (le poids de celui de 40 calibres est de plus de 60,000 kilos) ont une puis-tanoe considérable, leur vie est courte, au fur et ' à mesure que le calibre augmente, la durée di-[ minue. Le Naval Annual de 1912 disait, à propos du 356 que l'érosion des canons préoccupait de plus en plus, que le canon de 305 avait 30 p. I c. de moins de résistance que le canon de 280, et que cette diminution s'accentue encore pour les calibres au-dessus. « Bien que les faits manquent, dit le Naval Annual, il parait admis que la vie du carion de 356 est équivalente au tir de 80 à 90 coups ». Le calibre le plus fort des canons des Dardanelles, après le 356^ est le 280 qu'on trouve dans i les forts J et T, et, en suivant, le 260 (forts T, ; B et D), le 240 (forts U, V, J, T), le 234 (forts j A et C), le 210 (forts T et V). ' L'obus de 260 peut perforer une épaisseur d'acier Krupp de 150 millimètres à une distance de 3,000 mètres. Voici le poids du projectile de chacun des canons des forts des Dardanelles ci-dessus : 356 millim. 620 kilos 234 millim. 172 kilos 230 millim. 300 kilos 210 millim. 125 kilos 2C0 millim. 205 kilos 152 millim. 45 kilos 240 millim. 190 kilo» 150 ïmllirn. 45 kilos CRI DAIMS Ï-.E PRINTEMPS Le Ciel est un sourire. A quoi donc sourit-il? Lu terre a tressailli, largement fécondée, Mais pourquoi l'inertie a-t-elie été dompi.ée? • M us à,quoi bon cette allégresse de l'avril? i tiien ne résiste à l'ouragan qui nous emporte, Dans le vain tourbillon des destins inconnus, Nos doigts s'aceroo'aent aux premiers bonliours venus, Déjà quelqu'un les pousse et les jette à la porte. O détresse et douleur, quand palpite ici-bas, La vie, aveo l'amour, le travail et le rêve, De n'y pouvoir goûter sans entendre, sans trêve, Passer le galop sourd des chevaux du trépas! Poète soit plus grand que le cruel espace, Poète soit plus fort que la mort, ce néant, Dans l'univers petit, devant ton cœur géant, Uefais de l'éternel avec tout ce qui passe. M. G. Poinsot. i — - ^ Petite Chronique A propos de Christian Dewet. A la demande de nombreux Flamands, le président de la Commission intercommunale d'Anvers, M. Louis Frank, a transmis télégraphique-ment au ministre Botlia au Transvaal, le pressant appel et l'expression de son intime espoir, d© voir épargner ïa vie à Christian Dewet. Corsaires et pirates. Quelle est exactement, en droit international, la signification de ce3 deux termes, souvent employés erronément? Le a corsaire » est un navire chargé par un Etat belligérant de faire là « course », c'est-à-dire de courir sus aux navires, mêm» de commerce, de l'Etat ennemi. On appelle « pirate » quiconque, sans y être autorisé légalement par un Etat, attaque un navire avec l'intention de s'approprier la cargaison appartenant à autrui. Tout navire qui navigue sans pavillon ou qui, sur semonce d'un navire de guerre, ne montre pas son pavillon, est suspect de piraterie. Le pirate est justiciable de tous les Etats. Tout navire de guerre a le droit d'arrêter en haute mer les navires coupables ou suspects de piraterie, de les visiter, de les saisir avec leur équipage, et de les conduire dans un port de son pays où ils seront jugés. Ces mêmes droits appartiennent à tout navire de commerce attaqué ou menacé par un pirate. Des législations nationales ont assimilé à la piraterie certains délits, tels la traite des noirs, les dommages causés aux câbles sous-marins, ou encore le fait, pour un corsaire, d'être muni de commission double, c'est-à-dire, d'avoir reçu ses lettres de deux pays différents. La cour internationale des-prises. En 1908-1909> une conférence internationale a siégé à Londres en vue de fixer les règles conventionnelles relatives à la guerre sur mer. T a «t Déclaration navale de Londres ® du 26 février 1908, élaborée par cette conférence, était destinée à servir de code pour la « Cour internationa-1p des prises », prévue par la deu- ième conférence de la paix. On nous fait remarquer qu'au commencemevr de 1914, ces deux instruments n'avaient reçu la ratification d'aucune deS puissances signataires bien que parmi les gouvernements représentés à la conférence de Londres, il y avait un désir unanime de voir la Déclaration obtenir force de loi internationale. La courtoisie internationale veut, disait-on, que les gouvernements signataires attendent une initiative du gouvernement britannique. Or, le Parlement anglais a mani-i festé une opposition assez vive à l'égard de la Déclaration de Londres. La Chambre des Lords a même rejeté en 1911 le projet de loi sur la juridiction des prises destiné à modifier la législation anglaise conformément aux nouvelles conventions internationales. Aucune ratification n'a donc pu intervenir ni pour la Déclaration de Londres, ni pour la Convention de La Haye sur l'établissement d'une Cour des prises. Le rôle des contribuables absents du pays. Les administrations communales dressent en ce moment un rôle comprenant les habitants belges de leur commune, qui sont nominativement . imposés pour 1914 au protit de l'Etat à une contribution personnelle supérieure au taux indiqué à l'article 2, premier alinéa, de l'arrêté et qui n'ont pas réintégré leur domicile belge avant le .lar mars 1915. TJn retour simplement passager, qui ne résulte pas visiblement de l'intention de séjourner d'une manière durable, ne peut être consi-i .îfih'ïî -tnÉy fëlntëgjteSfarn d* tJoifliràte-aaa»» le sens de l'article premier, ramier alinéa, d© l'arrêté.. En cas de possession d» plusieurs domiciles dans le pays, la population à envisager est celle du lieu du domicile principal, et, dans 1© doute, celle du domicile d'hiver. Ne sont pas considérés comme volontairement absents et ne sont par conséquent pas portés au rôle, notamment : a) Les militaires et les agents de l'Etat qui furent contraints, de par leurs fonctions, de quitter la Belgique ; b) Les Belges qui sont retenus prisonniers ou qui ont été obligés de "quitter leur habitation ; c) Les contribuables dont les demeures sont détruites, inhabitables, ou occupées complètement par des militaires ou des agents civil». Ces contribuables sont inscrits dans un# liste spéciale qui est annexée au rôle. Il est à considérer en général que des motifs d'ordre personnel n'excusent pas le séjour à l'étranger et qu'il ne peut de ce chef être accordé exonération de l'impôt, qui est établi spécialement dans l'intérêt des Belges restés dans le pays. Si des circonstances particulières, telles qu'une maladie ou le défaut de moyens de transport ont empêché le retour en temps voulu, le chef de l'administration civile peut prolonger le déla' pour le retour et faire surseoir entretemps au recouvrement d® l'impôt. Pain da paille. Ce n'est pas la première fois que l'on entend parler du pain de paille. Vers 1850, le blé se vendant à des prix inabordables, on fit usage, en Belgique, du pain de paille. A cette époque on n'appliquait pas la méthode préconisée par le docteur Friedenthal. on se bornait à moudra la paille avant de la mélanger à la farine qui devait être transformée en pain. Pour atténuer la grande misère du temps, les institutions charitables distribuaient du pain d: paille. Malgré son goût, le pain de paille étai. le bienvenu dans nombre de ménages où l'on avait seulement comme nourriture des haricots, coriaces, appelés haricots de cheval, employés précédemment comme fourrage. La réparation des véhicules à l'armée. Il y a de véritables ateliers mobiles fonctionnant pour les réparations des nombreux véhicules à benzine ou à vapeur utilisés dans les armées?.Remplacer line voiture entière n'offre pas d" grande^ difficultés si les parcs sont pourvus de ■ réserves nécessaires-, mais le remplacement de i pif ces isolées est souvent très compliqué à caus.-1 de. la diversité des véhicules utilisés, la quanti1' d * subdivisions de chaque véhicule et la difficu] é'qui en résulte d'avoir en réserve un nombr -uflisant de pièces détachées pour satisfaire toute demdnde . Outre les ateliers pour réparations, il y a LUNDI 22 MARS 1915 ^ :2e Année N* 80.

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Cet article est une édition du titre L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1917.

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