L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 15 Octobre. L'écho de Sambre et Meuse. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/d50ft8fn58/
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Officiel : En réponse aux questions du président des Etats-Unis d'Amérique, le gouvernement allemand déclare ce qui suit : Le gouvernement allemand a accepté les points fixés par le président Wilson dans son message du 8 janvier et dans les discours qu'il a prononcés ultérieurement comme bases de la conclusion d'une paix durable fondée sur le Droit. Les négociations à entamer auraient donc simplement pour bu» de se mettre d'accord sur les détails de leur application pratique. Le gouvernement allemand se base sur l'hypothèse que les gouvernements des puissances associées aux Etats-Unis se placent sur le terrain des manifestations du président Wilson. D'accord avec le gouvernement austro-hongrois, le gouvernement allemand, en vue d'aboutir à la conclusion d'un armistice, se déclare disposé à entrer dans les vues du Président en ce qui concerne ses propositions d'évacuation. Il laisse à M. Wilson le soin de provoquer la réunion d'une commission mixte qui serait chargée ds conclure les accords que demande l'évacuation. Le gouvernement allemand actuel, qui assume la responsabilité de la démarche en faveur de la paix, a été constitué après des dél'b' rat ons avec la grande majorité <iu Rei clitag et en communauté d'idées avec celle-ci. Appuyé par la volonté de cette majorité dans chacun de ses actes, le chancelier de l'Empire parle au nom du gouvernement allemand et du peuple allemand. Berlin, 12 octobre 1918. (Signé) SOLF, Secrétaire d Etat de» affairet étrangères. * m m La réponse de l'Allemagne à M. Wilson nous rapproche de la paix à pas de géant. Le gouvernement allemand accepte les points de vue du président des Etats-Unis. Il consent k l'évacuation des territoires occupés et laisse à M. Wilson le soin de provoquer la réunion d'une commission mixte chargée de conclure les accords qui s'imposent à cet égard. Nous sommes convaincus que le président des Etats-Unis, auiourd'hui vraiment arbitre du mon te, con iiyiera à suivre la voie de la conciliation et de la justice dans laquelle il est entré. Les événements vont se précipiter. Nous sommes persuadés que nous verrons sous peu la fin de l'œuvre horrible de carnage et de destruction qui fait depuis tant d'années saigner les coeurs. Puissions-nous ne pas nous tromper ! Opinions de la Presse Berlin, 13 octobre. — De la « Gazette générale de l'Allemagne du Nord u : — Il ne faut pas que nos ennemis, à qui * nous tenons tête depuis quatre ans s'imaginent que la nouvelle offre de paix de 1 Allemagne lui est dictée par le sentiment de sa faiblesse. Aujourd'hui pas plus qu'hier, nous ne tendons la main à l'ennemi parce que nous avons le sentiment de notre faiblesse, mais bien parce que nous avons la conviction que la victoire finale ne peut être obtenue par les armes, que la défaite complète d'un des deux belligérants n'est plus possible. Estimant dans ces conditions que ce serait un véritable crime de continuer le carnage, nous avons entrepris une nouvelle démarche en faveur de la paix, convaincus qu'après les changements de forme gouvernementale qui ont eu lieu en Allemagne notre offre serait acceptée avec plus d'empressement. Souhaitons que la peuple allemand se rende exactement compte de la gravité de l'heure et qu'il soit animé d'un esprit de sacrifice, tout en restant vaillant et fort il l'a toujours âé sur les champs de bataille et dans ses foyers. •• • » • Berne, 11 octobre. — Du « Berner Bund»; — La r -ponse de M. Wilson est rédigée de telle manière qu'elle n'exclut pas toute discussion ultérieure. ^ u contraire, M. Wilson est prêt à entrer en négociations si on lui donne la certitude que le vieil esprit allemand a fait place à des conceptions nouvelles qu'il ne lui faudra plus combattre. j Quelle que soit la solution qui intervienne, il est d'ores et déjà certain que nous sommes en route pour la paix. On continuera l'échange de notes jusqu'au jour où l'on se décidera à prendre place autour du tapis vert. » La « Naiional Zeitung », de Berne" estime que le ton même de la note de M. Wilson est. une invite à négocier, mais que si courtoise qu elle apparaisse, elle met l'Allemagne à une dure epreuve. D'autre part, il est hors de doute que si l'Allemagne accepte ses propositions, le Président assumera une responsabilité morale à laquelle, quoiqu'il fasse, il ne pourra plus se soiîttraire # COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de Sambre d M «use » publie le communiqué officiel allemand de midi si le dermtr communiqué français, douze heures avant Us autres journaux r«»mu!!!<jués des Puissances Centrâtes i Berlin, 14 octobre. Théâtre de la guerre à l'Ouest . Armées du feld-maréchal prinee héritier Rupprecht de Bavière : Des deux côtés de Douaij naus avons repoussé des attaques dirigées par l'ennemi contre le front du canal. L'ennemi, qui avait passagèrement pénétré dans Ai bigny-au-Bac, en a été rejeté par une contre-attaque Au Nord-Est de Cambrai, de fortes attaques anglaises ont échoué entre Bouchain et Haspres. Au Sud de Solesmes, nous avons nettoyé un nid d Anglais qui étaient restés depuis les derniers combats. Armées du prince héritier allemand : Au Nord de l'Oise, nous avons repoussé de nouvelles attaques prononcées par les Français près et au Sud d'Aisonville. Au Nord de Laon et sur l'Aisne, nous occupons nos nouvelles positious. Les rr r ' S fructueux livrés ces derniers jours sur le Chemin des Dames et dans les positions de îa Suippes— devant lesquelles f'ennertîi a subi de lourdes pertes au cours de vains assauts qu'il a renouvelés presque journellement — ont de même qne sur le champ de bataille de la Champagne, rendu possible l'exécution sans accroc de nos mouvements Armées du général von Gallwitz : Des deux côtés de la Meuse, pas d'opération importante à signaler. De fructueuses opérations d'attaque nous ont permis de reprendre de petits éléments de position restés encore aux mains de\ l'i-n- nemi après les combats du 12 octobre. * * * Berlin, 13 octobre. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince héritier Bupprecht de Bavière : Dans le secteur du canal, des deux côtés de Douai et aux abords Ouest de cette ville, nous sommes en contact avec l'ennemi. Douai a beaucoup souffert sous la canonnade et les attaques aériennes ennemies. Au Nord-Est de Cambrai, nous avons légèrement abandonné le contact avec l'ennemi la nuit du 11 au 12 ocobre. L'ennemi nous a suivis hier midi ; il se trouvait le soir près d'^ vesnes-le-Sec et sur les hauteurs de la rive occidentale de la Selle, près de Saulzoir et de Haussy. Violent duel d'artillerie à l'aube de part et d'autre du Cateàu Entre Solesmes et le Cateau, d'importantes forces ennemies ont pris l'offensive ; elles ont réussi à pénétrer dans nos positions des deux côtés de Neuvilly. Préparée par une action d'artillerie de la plus extrême violence, notre contre-attaque a été couronnée d'un plein succès et a rejeté l'ennemi. Nous avons repoussé le soir une nouvelle attaque partielle exécutée par nos adversaires près de Biastrie. Armées du prince héritier allemand : Au Nord de 1 Oise, l'ennemi a prononcé de violentes attaques de part et d'autre de Vaux-Audigny, à l'Est de Bohain et près d'Aisonville.Près et au Nord d'Origny, il a tenté, de pénétrer dans nos positions en traversant l'Oise. Des régiments de la Thuringe ont supporté la pression principale de l'ennemi, qui a été repoussé sur toute la ligne en partie au milieu de corps à corps acharnés et de contre-attaques.Sur le front entre l'Oise et l'Aisne, l'ennemi a hier aussi suivi lentement nos mouvements de recul II avait atteint le soir le bois de Saint-Gobain, les hauteurs situées au Nord de l'Ailette et Âmifontaine, Au Nord du secteur de la Retourne, de faibles forces seulement ont franchi la ligne Asfeld-La Ville - Avancon - Perthes - Vaux -Champagne-Vouziers.Des détachements ennemis, qui avaient traversé l'Aisne à l'Est de Vouziers, ont été faits prisonniers. Nous avons repoussés des atiaques partielles près de Termes, sur l'Aisne. Armées du général von Gallwitz : Des attaques partielles exécutées par l'ennemi sur la rive occidentale de la Meuse o«t échoué. Des combats, plus importants se sont poursuivis durant la journée à l'Est de la Meuse, entre le bois d'Ormônt et Wavrille, au Nord-Est de Beaumont. Les Américains, qui ont prononcé vaine-. ment, attaque sur attaque au moyen d'importantes lorces, ont été repoussés au milieu de violents corps à corps par des régiments prussiens, saxons, -wurtembourgeois et austro-hongrois.Armées du feld-maréchal duc Albrecht de Wurtemberg : De fructueuses opérations exécutées à l'Ouest de Blamont et au Nord du canal du Rhin-au-Rhône, nous ont permis de faire des prisonniers. Théâtre de la guerre au Sud-Est. Combats dans la région de Nisch. En esquivant de fortes attaques, nos troupes se sont retirées par ordre sur les hauteurs situées au Nord de la ville. * » M Berlin. 12 octobre (officiel). —vA l'intervention du commandement supérieur de l'armée, le gouvernement allemand a prié le f;ouvernement suisse de porter sans délai à a connaissance du gouvernement français le fait qu'un terrible émoi s'est emparé de la population de Lille ej des villes ouvrières voisines, et que la crainte d'un bombardement de ces villes menace de provoquer une panique générale Comme il faut s'y attendre à ce que cette panique entraîne la fuite de milliers de personne?., le commandement des armées allemandes n'est pas en mesure de subvenir aux besoins de ces masses d'hommes, quel que soit son désir d'alléger leur sort. Simultanément, cette situation a été exposée au gouvernement-hollandais, auquel on a demandé s'il lui était possible de recueillir les réfugiés. Le gouvernement hollandais a répondu à cette proposition qu'il était prêt à y aider dans la mesure de ses moyens. Aucune réponse n'a jusqu'à présent été faite par le gouvernement français. L'exode de la population a déjà commencé. * « Vienne, 12 octobre. — Officiel de ce midi. Théâtre de la guerre en' Italie Le haut plateau de Sette Communi a été hier le théâtre de violents combats qui ont tourné en notre faveur. Après une courte canonnade, les attaques italiennes ont été déclanchées à 4 heures du matin entre l'Assate et le monte di Valbella. Tandis que notre feu de défense faisait échouer près d'Asiajo les attaques, les Français et les italiens ont réussi à pénétrer passagèrement dans nos tranchées sur le monte Sisemol; ils en ont été immédiatement rejetés par les contre-attaques de nos bataillons de réserve. Dans la partie orientale du haut plateau, de violentes attaques de l'ennemi se sont écroulées soit sous no„tre feu, soit au milieu de corps à corps, soit encore sous des contre-attaques. Un grand nombre d'ennemis morts et grièvement blessés gisent devant nos positions.Notre succès fait autant d'honneur à nos soldats qu'à leurs chefs. La collaboration impeccable de l'infanterie et de l'artillerie a été rendue surtout possible par la vaillance des formations de télégraphistes.Se sacrifiant sans compter, les fils de toutes les régions de la monarchie se sont battus dans unè maison indéfectible. Les Autrichiens du Sud (Allemands, Slovènes et Italiens), le régiment d'infanterie n* 117 et les régiments austro-hongrois de honved nos 23 et 24 méritent une mention spéciale. Théâtre de la guerre dans les Balkans. In Albanie, en liaison avec la retraite non entravée de nos forces principales, nous avons retiré nos arrière-gardes de la Skumbi. L'ennemi a occupé Mitrovitza. Entre Nisch et Leskovac, les combats ont continué. Théâtre de la guerre à l'Ouest . Pas d'opération particulière à signaler auprès des troupes austro-hongroises. Les troupes du feld-maréchal lieutenant Metzger ont pris une part prépondérante aux derniers combats de défense livrés devant Verdun Les régiments d infanterie hongrois nos 5 et 112 ont rivalisé de bravoure avec les bataillons de chasseurs de campagne n,s 17 (Judenburg), 2o (Brunn) et 31 (Zagreb). Omamnipés des Paissaaees Alliées Paris, 13 octobre (3 faJ Nous occupons La Fère et la voie ferrée de La Fère à Laon à hauteur de Daizy et de Versigny. Au Nord et à l'Est les villages de la Seri'e sont en feu. Dans le massif de Saint-Gobain, nous avons occupé Saint-Nicolas au bois de Suyz. Les troupes italiennes ont progressé au i Nord de l'Miette. Plus à l'Est, nous tenons la ligne Aiielles, Berrieux, Amifontaine, ils ont nettoyé les derniers nids de résistance ennemis dans la boucle de l'Aisne. » » Paris, 13 octobre (11 h.). Les troupes de la 10e armée sont entrées ce matin dans Laon où 6500 civils ont été délivrés. Nous avons largement dépassé la ville sur toute l'étendue du front entre l'Oise et le Nord de l'Ailette. t A l'Est de la Fèie nous bordons la rive Sud de la Serre jusqu'à la station de Courbes. Notre ligne passe par Couvrent et Rumen-court, Vivaise, Aulnois sous Laon, Gizy, Marchais. Plus à l'Est, la ligne française borde le camp de Sissenne, la Malmaison et Villers-devant le Thour, d'où elle rejoint à Aire le canal de l'Aisne. *** Paris, 15 octobre. — Officiel de 3 heures : Ce matin, nos troupes sont entrées à Vouziers. Elles ont continué leur progression sur tout le front de Champagne et tiennent la ligne générale de la Retourne et la route de Pauvres à Youziers. * * * Paris, 12 octobre (officiel de 11 h.). — La bataille engagée en Champagne, le 26 septembre, s'est terminée après 17 jours de combat par une défaite complète de l'ennemi. La 4e armée a achevé de libérer la boucle de l'Aisne en réoccupant aujourd'hui 36 localités où plusieurs milliers de civils ont été délivrés du joug qu'ils subissaient depuis 1914. Le chiffre total des prisonniers fait par cette seule armée depuis le début de l'offensive de Champagne s'élève à 21,567, dont • 490 officiers. Elle a capturé en outre plus de 600 canons, 3,500 mitrailleuses et 200 lance-mines, plusieurs centaines de wagons et une grande quantité de munitions et de matériel de tout genre. A la gauche de la quatrième armée, notre cinquième armée a poursuivi sans relâche l'ennemi en retraite, franchi la Rerourne et progressé encore d'une dizaine de kilomètres. Nos troupes tiennent Vieux-les-Asfeld et Asfeld-la-Ville, ainsi que les lisières Sud de Blanzy Nos troupes ont franchi l'Aisne de vive force à Guignicourt et à Neufehâtel et avancé vers le mont de Prouvais. Entre l'Aisne et l'Oise, la pression énergique de nos troupes contraint l'ennemi à un nouveau repli. Talonnant les arrières-gardes, nos troupes sont parvenues jusqu'à l'Ailette qu'elles bordent au Nord de Craonnes. Plus à l'Ouest, notre ligne est jalonnée par Chivy-les-Etouvelles à quatre kilomètres de Laon, Bourguignon, Faucoucourt, l'Est de Prémontré, l'Est de Saint-Gobain, l'Ouest de Bertaucourt et Deuillet. , —«o»— Berlin, 12 octobre.— Officiel : La méthode et le sang froid avec lesquels nous avons replié notre front la semaine dernière a permis à la direction supérieure de l'armée de faire échouer toutes les tentatives de percée. En Champagne, une attaque des Français dont nous avons aperçu à temps les préparatifs s'est muée pour eux en une grave défaite. Entre l'Argonne et la Meuse, les efforts sans cesse renouvelés par les Américains en vue de percer ont échoué. Entre Cambrai et Saint-Quentin, les Anglais ont réussi à refouler notre système de défense, mais non à le percer. Le maréchal Foch a fondé son meilleur eâpoir sur le succès de ses opérations entre Cambrai et Saint-Quentin : toute la cavalerie anglaise et nombreus esbatteries s'y tenaient prêtes le 8 octobre à l'arriére des versants de Bremont, à commencer la poursuite et dès après la percée à couper les communications entré Le Cateau et Valenciennes, mais elles ont été observées à temps par nos aviateurs et dispersées par notre artillerie. Hier, les Anglais ont tenté une nouvelle percée au Nord-Est de Cambrai dans la direction de.Valenciennes. Ils ont dans ce buj attaqué avec plusieurs divisions anglaises et canadiennes fraîches mises en ligne dans un espace relativement étroit mais extrêmement profond. Plusieurs de leurs vagues d'assaut compactes étaient commandées par des officiers à cheval et précédés par un grand nombre de tanks. Au premier choc, ils ont réussi à prendre le village d Iwuy, situé dans nos lignes, mais notre contre-attaque, appuyée elle aussi par des tanks, a eu tôt fait d'enrayer l'attaque sur les hauteurs à l'Est et au Sud Est du village. Le nouveau repli près du Chemin des Dames, sur l'Aisne et en Champagne, a eu pour conséquence *n nouveau raccourcissement et un renforcement de notre front. * • « Berlin, 12 octobre (officieux). —- Nous avons continué notra retraite méthodique sur diverses sections du front de l'Ouest, j dans la journée d'hier. A l'Ouest de Douai, l'ennemi ne s'est ' avancé derrière nous que lentement, s'effor-çant de prendre ce secteur de flanc par le Sud, et lançant de nombreuses divisions à l'attaque sur un front étroit entre l'Escaut et Saint-Vaast, avec l'intention évidente de tenter une percée dans la direction de Valenciennes. Il n'y a pas réussi. Nos contre-attaques ayant arrêté net son élan au Nord de ses positions et lui ayant infligé des pertes sensibles. Les attaques furibondes de ses divisions, des deux côtés de Bohain, ont été repoussées. Au Chemin des Dames et au front de Champagne, nous avons occupé méthodiquement de nouvelles positions situées dans le secteur de l'Aisne, entre Berry-au-Bac et le Sud de Vouziers. Notre communiqué officiel n'est pas très explicite sur ce point; le communiqué français, par contre, cite une longue série de noms. Cependant, à les suivre sur la carte, il apparaît que notre communiqué officiel était dans le .yrai. en affirmant que l'ennemi ne nous a suivis qu'en hésitant. Si nos troupes ont pu se retirer sans être aucunement inquiétées, c'est grâce à la vaillance de l'armée von Einem, qui a, en ces dernières semaines, opposé à l'ennemi une résistance victorieuse et l'a considérablement affaibli*. Le même éloge peut être adressé aux troupes qui, dans le même temps, ont réussi à tenir tête sur les deux rives de la Meuse. Hier encore, l'ennemi est venu se briser contre notre front et a été repoussé avec perles et fracas. Il est certain que Foch craint avant tout l'hiver qui lui enlèvera l'appui de ses troupes de couleur, que le climat froid commence à engourdir. Il n'hésitera donc pas à faire de nouveaux sacrifices pour obtenir un résultat. Le réservoir d'hommes et de matériel dont dispose l'ennemi doit cependant s'épuiser à la longue, d'autant plus que Foch les jette sans compter dans la fournaise L,a auerre sur jV^Eewt- Paris, 13 octobre. — On mande de Londres au « Matin .> : Le vapeur « City of Dublin » a été torpillé entre Dublin et Holyhead. » Londres, 12 octobre. — L'Agence Reuter dit que le vapeur japonais « Hirano Maru >> a été torpillé au large de la côte irlandaise et que plus de 200 personnes ont péri. EN RUSSIE. Bàle, 12 octobre — On mande de Stockholm à la « Nouvelle Correspondance » : — On mande officiellement de Kief que les relations,diplomatiques entre la Bussie et l'Oukraine ont été rompues le 6 octobre. La démarche de l'Ailemag-n* «n faveur «le la paix Berlin. 12 octobre. — Le secrétaire d'Etat Erzberger a dit au directeur de la « Gazette générale de l'Allemagne du Nord » : — Nous avons répoudu à la note de M. Wilson dans un esprit loyal et en toute franchise.Tout le monde en Allemagne doit être convaincu que cette réponse n'a été faite qu'après un examen approfondi de toutes les questions et que le commandement supérieur de l'armée a eu son mot à dire aussi bien que la direction politique de l'Empire. L'armée et la direction politique sont entièrement tombées d'accord quand au sens et au téxte de la réponse. L'accord qui s'était fait le j. aont entre les autorités militaires et le gouvernement concernant la proposition de paix s'est fait identiquement de la même façon quand il s'est agi de répondre à la note de M. Wilson. » * * Cologne, 13 octobre — On mande de Berlin à la « Gazette de Cologne >• : — La note de réponse a été discutée par les autorités dirigeantes en présence de tous les secrétaires d'Etat, ceux qui font partie du Parlement y compris. La direction supérieure de l'armée y a té-légraphiquement donné son consentement, de même que la direction de la marine. La note a été ensuite soumise à la commission des affaires étrangères du Conseil fédéral. Le Reichstag a officiellement collaboré à la rédaction de la note en la personne de ses représentants au sein du gouvernemeut. * f Berlin, 12 octobre. — Sur la proposition de l'Empereur, sera décrétée une amnistie en faveur de toutes les personnes condamnées par les tribunaux ordinaires ou extraordinaires, pour délits politiques, à l'occafeion de grèves, de manifestations et d'effervescence populaire provoquées par la disette. * « ¥ Budapest, 12 octobre. — Le président du Conseil, M. Weckerlé, a dit à la conférence du parti constitutionnel : — Nous devons agir de eoncert avec l'Allemagne pour répondre à la note de M. Wilson et nous entendre avec elle sur toutes les éventualités que peuvent entraîner les conditions de paix. Il s'impose en tout premier lieu que la Hongrie soit dirèctement représentée à la ta-S ble des délibérations. A l'égard des Slaves du Sud, le point de 4"* antite. — a* 240 JtHJBiML QtJOrtDIEX — Le ..J. 10- eet»! Mardi 15 Octobre

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Cet article est une édition du titre L'écho de Sambre et Meuse appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1915 au 1918.

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