L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 20 Octobre. L'écho de Sambre et Meuse. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3r0pr7nr8r/
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I»WX UBS AJfNOSCJSS : ^tinoon<îes, la ligne, ft 0.6*; — Aou. Liimiu, <avk d;»sï. «le sot: ). te Kj> ic, fr. t..M; — S'«K>r>lf>jie. \t liyus, fr. i.UO — Fw'ts divers Ctitu, la iiyn« fr. i io; — ilir»r' (r-nri» i, !» !iç'n>. fr, 1.50: — Ofcrwi. locale. !h iigto-. fr. 8.00: — Hé?*»-«tiori.i juiii-isi'■*> >■ Sjttie. 'r. 8.00 4 «I rmlci(ii«tr"»ti«'rt «t R»{i«stïJ»n '^7-®), rue Fiwôt-F'kuris, fltiiMjr Hwtaur 4e H à / A. e.l it ' à 5 li IjO* ttsfc«4tr? ■&'*xi-xL.*rr*l <jvu* Unca î^r^w», aMnwOH »«:r *£*£>« »• n»*?^as i***»» ?ft« DBfi ABOiNMSMJBPrS : ! mois, fr. %30 — 3 mais, fr. 7.S& l.es iuaawits d'afeoti'eaieiJt sou r-8u09* i < 4i-iv«a «kfburttlKfc »! ïrfsun-»!'. (!« 1» JU . !.«•» ré< iamiiiob:; cutcm, v iitoi (.•iHU!u:s t>w;v^(;(rj AXV*N'- ftt^wJvsïotjs sir» bureaux *r p«*.* J i gg'ffî. Wg;^-?ssgrl|Urii; U « Tnèmt l ibre est larg,•&■;*. wee-rtt i fions ■■■nauHncaaBnHaMBÉMMMBMBHi La Réponse de Wilson LA RÉPONSE DE WILSON Le secrétaire d'Etat américain p#ur les affaires étrangères a remis le 14 octobre au représeatant diplomatique de la Suisse la réponse de M. Wilsom, à la note allemande du 12 écoulé. Cette réponse n'est pas de nature à rassurer l'opinion publique. Elle semble manifester ue la part des Etats-Unis, un manque de coniance absolu à l'égard du gouvernement allemand. Elle trahit aussi le désir de traîner les pourparlers Suffisamment eu longueur pour permettre aux Alliés de profiter de leurs avantages statégiques ou de se nsettre d'accord sur les garanties à exiger des Puissances Centrales Peut-être aussi Wilson veut il se donner le loisir d'amener les gouvernements de l'Entente à une conception plus modérée des buts de guerre à atteindre et des bénéfices à répartir.En tous cas la longueur relative du texte, les formules vagues qu'il contient, l'insistante que met le Président à réclamer des garanties sufisantea et surtout le refus qu'il oppose à la proposition faite par l'Allemagne «le constituer une commission mixte pour régler les détails de l'évacuation, tout cela crée une impression d'inquiétude et même d'angoisse peu favorable aux interprétations optimistes. A première vue, la réponse d# l'Amérique — au lieu de nous apporter la détente souhaitée — accuse plutèt une l&nsion de l'atmosphère diplomatique. D'autre part, les conséquences d'une rup-tare seraient tellement graves pour la Belgique et pour l'Europe, qu'on ose à peina y songer. La oontinuation des hostilités et le transfert des opérations sur notre territoire consommeraient notre ruine. 11 ne resterait plus de notre inalhelreux pays, qu'un monceau de décombres. Les réfugiés français pourraient nous documenter curieusement à cet égard. On conçoit h la rigueur, que les Etats-Unis restent insensible- à de telles coi,-idé-rations. Pour eux la prospérité de la Belgique n'est qu'une question secondaire. Mais ici surfit un problème autrement grave et qui ne peut laisser l'Entente indifférente : c'est celui de la foudroyante évolution sociale et politique que la prolongation de la guerre risque de provoquer en Europe. Tonace«ent, âprement, Wilson s'acharne à briser le bloc moral de l'Empire. « La nation allemande a le choix, dit-il, entre un changement de régime et son anéantisseme t militaire ». Il s'agit donc de supprimer le » militarisme prussien » qui constitue un énorme danger pour la liberté des nations. C'est au nom sacré du droit que M Wilson met le peuple allemand devant ce terrible dilemme : ou réformer complètement l'armature de son organisation offensive e! défensive ou disparaître cosime Empire. Or ce choix imposé à une nation à un pareil moment, constitue un appel non déguisé à la Révolution. Que cette tactique soit de bonne guerre, cela n'entre pas en question Mais- il est une chose certaine, c'est qu'elle fait courir à 1 Europe un formidable danger. Une paix dictée par la Révolution serait la plus pourrie de toutes le* psix imaginables, parce qu'elle livrerait les destinées du monde à l'arbitraire brutal du nombre et à la violence des p.issions déchaînées Le résultat (e plus tangible de la guerre actuelle, c'est qu'elle prépare lentement le prolétariat à luttar contre le capitalisme. Elle se transforme peu à peu en un duel formidable où deux adversaires sont aux prises : le Peuple d'un côté, et de l'autre, la Finance à quélque nationalité qu'elle appartienne. C'est là le péril de l'heure. Et jamais un homme n'a aussi terriblement joué avec ce feu-là que le Président des Etats-Unis. En poussant un peuple à se dresser centre son gouvernement, il consacre diplomatiquement la théorie révolutionnaire Ce procédé de guerre nous paraît aujour-d'hui fort légitime parce que nous y voyons le moyen d'affaiblir le front moral d'un ennemi. Mais l'instrument dont on te sert pour l'abattre, passera un jour dans d'autres mains, moins diplomatiques .. Quand la Révolution est en marche, il n'y a ni Clémenceau, ni Lloyd Georges, ni Wilson qui puisse l'arrêter. Elle passe les frontières comme la grippe espagnole et se propage avec une fureur que rien n'arrête. La vague du maximalisme russe en 1917 a'a pu être que péniblement endiguée. Aujourd'hui, c'est le capitalisme américain qui veut briser les écluses. Aveugle qui ne voit pas le flot sa gonfler d'heure en heure et menacer de balayer l'ïuropo à la façon d'un torrent! Pour les observateurs superficiels, l'intransigeance de Wilson n'a rien d'étonnant : le désir de terminer victorieusement la guerre la crainte de voir l'adversaire se relever plus souple et plus fort, expliquent le radicalisme de la jaune diplomatie américaine.1 Mais en dernière analyse, il n'en va plus de même. Une réponse brutale opposée à la note conciliante du Chancelier expose le Président à se voir adresser d'amers reproches par la démocratie internationale. Tout «l'abord au point de vue financier, il ne manquera pas de gens pour eonsidérer la continuation des hostilités comme inspirée par la crainte de voir tomber les valeurs de guerre «t de provoquer une paniqua commerciale ou bancaire cent fois plus foriaidabie que celle qui jeta le désarroi à la Bourse de New-York il y a quelques années. Il y a danger pour l'Amérique à laisser croire aux socialistes allemands que le refus d'accepter la formule modérée du prince Max a été dictée aux diplomates de l'Entente par des considérations égoïstement capita listes. Dans cet ordre d'idées, la dévastation de la Belgique risquerait d'être regardée comme correspondant parfaitement aux visées de certains producteurs étrangers qui ont un visible intérêt à détruire lis charbonnages balges et à réduire au minimum notre concurrence métallurgique. Il faut que les Alliés échappent à cet ignominieux soupçon. Chose plus gravé : au point de vu* politique. la destruction de notre industrie, l'anéantissement de ce qui reste de notre outillage et de nos installations mettraient notre Roi et notre gouvernement dans une situation singulièrement critique vis-à-vis d'un» popu)a;.ion révolté» qui leur demanderait comp e du sang versé, des sacrifices accomplis et des ravages exercés. On n# s'imagine pas le rai Albert rentrant en Belgique au Milieu des ruinas encore fumantes.Si cette terrible hypothèse sa réalisait la dyaastie serait irrémédiablement compromise.Il lui faudrait la protection des baïonnettes étrangères pour se maintenir sur ce sol dévasté parmi ces populations frémissantes. L'Entente se verrait forcée de rétablir l'ordre et la paix publics en conig nant sur notre territoire des contingeutssanglais e; français Elle devrait intervenir d's si tant plus iner-giqùemf-nt i- :e la colère du peuple serait plus menaçante e! sa misère plus profonde. Les Alliés seraient ainsi amenés a prendre en mains le fOitfceraéiaMSM et . exeicer sur le développement do notre vie intérieure une influence très considérable. Ils subiraient malgré eux la tentation de s'immiscer dans notre politique et passeraient aux yeux de la démocratie siour avoir voulu abuser d'une situation que leur intransigeance aurait volontairement créée. Le peuple allemand suit d'un œil attentif ■ l'évolution des événements. L'attitude prise par les diplomates de Washington ne peut manquer de provoquer sa colère. Schéidemaan et Bauer. aussi bien qu'Erz-berger, Soif ou Max de Bade, suspectent Wilson de vouloir prolonger le conflit pour empêcher la busse des actions industrielles et réaliser d'énormes bénéfices. De sorte que l'irréductibilité du Président pourrait fort bien aboutir à des résultats diamétralement opposés, à ceux qu'il poursuit.Au lieu de détruire le front moral allemand la politique tranchante de Wilson pourrait avoir pour «onséquenee de consolider an Allemagne le bloc des partis et d'y provoquer en-uite une explosion nationaliste analogue à celle qui souleva en 1792 la France révolutionnaire contre l'Europe coalisée. Déjà le t Vorwàfts » prédit un revirement de cette espèce. Si la prévision du jeurnal socialiste ta réalise, nous nous retrouverons devant cette double hypothèse : ou bien le parti militariste allemand incarnant l'intérêt supérieur de la défense nationale groupera autour de lui tontes les forces vives de lEm-pire et a'ors Wilson aura atteint un résultat absolument différent de celui qu'il espérait. Ou bien les partis populaires allemands prendront en main le pouvoir pour assurer la protection du sol natal, et alors le socialisme germanique apparaîtra sous sa forme la plus dangereuse : la forme militaire. Or, cette dernière hypothèse, celle d'un socialisme militairement organisé est la plus redoutable pour l'Entente elle-même, parce que celte évolution donnerait à la guerre mondiale un aspect nouveau : celui d'un eorabat formidable où l'Allemagne apparaîtrait tout à coup comme le champion de la Démocratie luttant contre le Capitalisme anglo-saxon. Ainsi, par un retour inattendu des choses, l'Empire allemand deviendrait la citadalle formidable du prolétariat f»t les Alliés qui le battent en brèche au nom de la liberté, ne seraient plus que les suppôts d'un militarisme brutal rué à la conquête d'avautages économiquesJe doute que le Président des Etats-Unis, se laisse influencer par des considérations de cette espèce. Mais il ne peut perdre de vue l'immense danger auquel il exposerait l'Entente en poussant à l'extrême la politique de désagrégation qu'il poursuit centre les Puissances Centrales. En lançant les vlliés contre une Allemagne socialiste disposée à la conciliation et au désarmement, il transformerait une paix de droit en une paix de force. H aurait ainsi semé les germes de haines inexpiables et rallumé au coeur de l'Europe la flamme belliqueuse qui déjà paraissait prêté à s'éteindre... j Et cette guerre au lieu de se terminer par j la réconciliation des {peuples n'aurait servi ! qu'à préparer des conflits plus terribles, par j l'exaspération du patriotisme blessé et par i COMMUNIQUÉS OFFICIELS a URdw de S André et Meuse » pnkhe le eêmmtmiqm tjjfîme! aHenwnd de midi et le derrmr frtmçms, démise hmres mtm't les autres jaurnumc l'êsuttettisipés ir* Pat»»#K£«! {leatreta Berlin, 19 octobre. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Entre Bruges et la Lys nous avons rejeté dlusieurs attaques ennemies. Au Nord-Est de Courtrai, nous avons rejeté par delà la rivière les fractions ennemies qui depuis les derniers combats, se tenaient sur la rive orientale de la Lys. Nous avons fait échouer 911 Sud-Ouest de Courtrai des tentative» de passage de l'ennemi. A l'Est da Lille ci de Douai, l'ennemi no> s avait suivi hier jusqu'à la ligne Ascq-Tem-111 e u v e- F1 i si i es-Ba n'q u e t te Les violentes attaques ennemies ont continué entre Le Catcar et l'Oise. Au Sud-Est de Le Cateau, l'ennemi a avancé jusqu'à Bacuel et dans le bois d'Au-digny jusqu'à la lisière Sud de Warsigny. Sur les autres parties du front attaqué, les attaques ennemies ont échoué devant ou dans nos premières lignes. Bacuel a été repris dans 1111 assaut. Les troupes combattant près et au Sud Aisouville ont repoussé hier toutes les attaques ennemies. Dans les heures du soir et au cours de la nuit nous avons détaché nos lignes de l'adversaire.Sur l'Oise, de nouvelles attaques ennemies ont échoué près de et au Nord d'Or^gny. Kur l'Aisne l'ennemi a poursuivi ses attaques près de Olizy et de Grandpré et s'est entendu au-delà de Youziers vers le. Nord jusqu'à Toncq. Près de,Dandy et de Falaise, ii a pris pied sur ta rive Est de l'Aisne. Ses tentatives d-° s'avancer sous la ,protection d'un violent feu d'artillerie sur les hauteurs à l'Est do l'Aisne ont échoué ensuite de nos contre-attaques. Entre Olizy et Grand-Pré, de nouvelles attaques de divisions françaises et américaines ont échoué devant nos lignes. Des deux côtés de la Meuse, feu de destruction et petits csmbats d'infanterie. Vienne, 17 octobre. — Officiel de ce midi. Dans les Petto Coinmuni, nous avons repoussé des attaques de reconnaissance italiennes.En Albanie, combats entre arrière-gardes au Nord de Tirana Les Serbes ont avancé jusqu'à l'Ouest de la Morava, à l'Est de Keiser Rudolf-Useviac; leurs attaques ont été repouasées. * • « Vienne, 18 octobre — Officiel d» ce midi. Théâtre de la guerre en Italie A l'Ouest du lac de Garde, des détachements du bataillon n* 16$ du landsturm tyrolien ont repoussé une attaque italienne. Par ailleurs, opérations plus actives sur certains points. Théâtre de la guerre dans las Balkans. Pas d'opération importante en Albanie. Sur la Moiava occidentale et dans la vallée de la Morava méridionale, des attaques serbes ont échoué. Berlin, 17 octobre (officieux). Un soldat qui a été engagé dans l'action, s'exprime comme suit à propos de notre position de retraite dans la boucle de l'Aisne entre Berry-au- ^ac et le Sud de Youziers. — Ceux qui ont assisté à la retraite des dernières troupes allemandes qui ont, le U octobre dans l'après-midi, traversé l'Aisne, savent avec quelle méthode celte retraite s'est effectuée. Nos postes occupaient encore leurs positions alors que les arrière-gardes ennemies se trouvaient sur la rive septentriouaîe de l'Aisne. L'ennemi n'a avancé qu'avec de rares patrouilles de cavalerie Ce n'est que le soir que des détachemeuts d'infanterie, renforcés par quelques batteries, ont pris du champ pour rester en contact avec nos troupes. L'artillerie allemande a pris sous son feu les routes par lesquelles ils s'avançaient, et. ! lorsque le dernier de nos hommes eût passé ' le pont de 1' isne, celui-ci sauta Nous avons ménagé tous les édifices dont | la destruction était du reste interdite, et ■ n'avons détruit que les caves et les abris \ particulièrement solides qui auraient pu donner a l'adversaire un abri immédiat. La population civile a été transférée à l'arrière sur des voitures et des véhicules de tous genres, leurs habitations se trouvant dans la zone de guerre. » ;Vs Paisiauees 4Miée* Paris, 18 octobre (3 h.). Sur la rive droite de l'Oise, l'ennemi s'est borné à réagir violemment par son artillerie. Entre l'Oise et la Serre, notre pression de ces derniers jours a obligé l'ennemi à commencer Un nouveau repli. Débouchant de Choisy et d'Achôry vers la fin de la nuit, nos troupes ont poursuivi les arrière-gardes allemandes et occnpé Anguil-courtA l'Ouest de Grandpré, les combats ont continué avec «ne extrême àpreié et se sont étendus ce matin Jusqu'à la hauteur de Vouziers. Nous avons franchi l'Aisne dans cette région. * » * Paris, 18 octobre (11 lu). À l'Ouest de l'Oise, nos troupes de la l'e armée ont repris ce matin leur poussée depuis la forêt d'Audignv jusqu'à la rivière. Ces vaillantes troupes qui depuis plus d'un mois n'ont cessé de combattre contre un ennemi puissamment fortifié et d'avancer au prix d'une lutte héroïque ont remporté aujourd'hui de nouveaux succès. Elles ont conquis le village de Mennérret et la forêt d' udigny dont elles tiennent les lisières Est, réalisant en cet endroit une avance de. plus de 5 kilomètres, dans des conditions particulières. Elles ont atteint les abords de Kemieppes, de Grand-Verlv et dé Noyai et seront emparé en dépit de là résistance furieuse opposée par les f llemands des villages de Couvis. d'Àssouville et de Bernonville. Plus au Sud, nos avant-gardes ont continué à poursuivre les Allemands entre l'Oise et la Serre. Nos troupes ont porté leurs lignes au Nord de Sévy-lez-Mézières, aux lisières de Serfon-taine et au Nord, de Nouvion et Kapill n, à 9 kilomètres environ au-delà du confluent des deux rivières. Nos troupes ont occupé une dizaine de villages et fait de nombreux prisonniers dont le chiffre actuellement dénombré dépasse 1500. De part et d'autre de Vouzier, notre infanterie a franchi l' Aisne sur un front de 5 kilomètres et a pris pied sur les hauteur à l'Est. Le villa. e de Yaiidv et plusieurs fermes organisées en points d'appuis sont tombés entre nos mains. On a plusieurs centaines de prisonniers. Plus à l'Est, les combats engagé* depuis hier se déroulent à notre avantage. Nous avons réussi à progresser dans la région boisée comprise entre Olizy et Grandpré. * * * Londres, 17 octobre. — Officiel. Près de Moussy, l'ennemi a exécuté hier après-midi une énergique attaque locale, appuyée par une violente canonnade Nos troupes ont été refoulées tisqu'aux abords Ouest du village, où le combat continue encore. Nous avons progressé hier soir au Nord-Ouest de Lille et fait quelques prisonniers Ce matin, vers 5 h. 30, les troupes an glaises et américaines ont attaqué sur un -front d'environ !) milles au Nord-Ouest de Bohain. . Elles ont rencontré une énergique résistance sur tout le front et 011 s'y est battu avec acharnement toute la journée. Sur l'aile droite, nos troupes qui ont attaqué en liaison étroite avec des forces françaises au Nord de l'Oise, ont avancé d'environ deux milles sur le haut plateau situé à 1 Est de Bohain et occupé Audigny- ' les-Fermes. Plus au Nord, elles ont conquis la ligne de la Selle sur tout le front au Sud du Cateau, et progressé sur le haut plateau à l'Est de la rivière Elles ont occupé les villages de La Vallée-Mulâtre et Labre-Degueuse. Sur le flanc droit du secteur d'attaque, nous avons purgé de la présence de l'ennemi la partie orientale du Cateau et nous sommes fixés sur la voie ferrée de l'autre côté du j village. l'élaboration de combinaison diplomatiques nouvelles En réalité toute formule outrancière, imposée à l'ennemi ne peut aboutir qun'à ces deux résultats déplorables : le militarisme revanchard ou la révolution! S il a fallu verser tant de sang pour en arriver là, c'est à désespérer de l'humanité et .de ceux qui la conduisent. Ce qni nous rassure un peu, c'est (fue la traite colossale que l'Amérique « tirée sur les Alliés et qu'elle vëut fairé avalise^ par l'Allemagne ne peut être payée qu à la condition de respecter les sources vives de la richesse ou de la productivité européennes. Toute autre combinaison serait un marché de dupes et de ces marchés-là, l'Amérique n'en fait pas. Henoi inez. L'ennemi a défendu ses positions avec une extrême énergie; sept divisions allemandes se trouvaient sur notre front d'attaque et ont prononcé nombre de vigoureuses contre-attaques au cours de la journée; elles ont été repoussées et ont coûté de fortes pertes à l'ennemi. Nous avons fait plus de 3,000 prisonniers. L'ennemi, menacé par l'avance continue des Alliés au Sud de la Sensée et au Nord de la Lys, accélère l'allure de sa retraite du saillant que forme son front près de Douai et de Lille. ' Nos troupes sont entrées auiourd'hui à Douai après avoir brisé la résistance des arrière-gardes ennemies sur la ligne du canal de la Haute-Deule. Les troupes de la 5e division britannique, commandées par lo général Bordwood, ont cerné aujourd'hui Lille et se sont emparées de la ville. Londres, 17 octobre — Ofliciel : Les Anglais ont, occupé Tripolis, au Nord de Beyrouth, ainsi qu'Homs, en Syrie * * Rome, 17 octobre. — Officiel : Canonnade un peu plus violente de l'Astico à la Brenta ; elle a été modérée sur le reste du front. Sur le haut plateau d'Asiago, malgré la forte pluie nos détachements de reconnaissance ont attaqué et dispersé un poste ennemi sur la rive gauche de 1' vssa et refoulé un poste avancé dans la vallée de la Frenzela, nous avons ramené des armes. La crue de la Piave a considérablement entravé la marche habituelle des opérations. Li IMraiiîis i Haut Berlin, 17 octobre : Des bombes lancées à jet continu ont détruit des rues entières à Thi >lt et ont fait un grand nombre de victimes parmi la population civile. Dans une seule maison, dix Belges ont été ensevelis sous les décombres Berlin, 17 octobre : Les attachés militaires des Etats neutres se rendront demain sur le théâtre de la guerre à l'Ouest. Berlin, 17 octobre. La ville de Laon, où les autorités allemandes avaient concentré les habitants des localités environnantes, a été abandonnée par les Allemands sans que la moindre destruction ait été faite. La dévastation de la ville est l'œuvre exclusive de l'artillerie française. Pendant la retraite aussi la ville de Laon a été ménagée par les Allemands. Pas une seule grenade allemande n'est tombée sur la ville. Zurich, l.S octobre. On mande de Paris à la « Zuriçher Post » : Le maréchal Haigtt a adresse un message aux troupes britanniques pour les mettre en garde contre .Jes bruits qui tendent à les faire croire en une paix prochaine. Ces bruits sont exclusivement répandus dans l'intention de détourner les troupes de leurs devoirs. Le maréchal s'inscrit en fyux contre ces bruits et engage les soldats à mettre toute leur énergie en œuvre pour arriver rapidement à un résultat définitif. Genève, 18 octobre : La Commission de l'armée française a entendu lundi un rapport du ministère de la guerre sur les préparatifs faits en France en vue d'une campagne d'hiver et de printemps et sur l'utilisation de la classe de 1920. Le « Progrès de Lyon » signale qu'à la séance de la Comrni ;sion on a été généralement davis que les pourparlers de paix n'auront pas pris fin avant le début des opérations d'hiver. Londres, 18 octobre. Le correspondant de guerre anglais Gilles écrit : — La caractéristique principale des combats d'aujourd'hui est l'énergie avec laquelle l'ennemi défend ses positions. Lorsqu'il a vu venir l'attaque anglaise, il a mis des renforts en avant. Les troupes avaient l'ordre de se défendre jusqu'à la mort. Les Allemands ont montré une grande intrépidité.Entre Edeghem et Razelbeiv, la première division de réserve bavaroise a combattu avec un grand courage. "■ s.% CSh-uLesararo sur Mer Stockholm, 16 octobre. Le vapeur suédois « Naja » (2,200 tonnes brut) a été torpillé à la côte anglaise. Neuf hommes ont péri. Stockholm, 16 octobre. Le 12 octobre, le vapeur suédois « Chié » (780 t.) est entré en colision dans la Manche avec un vapeur inconnu au moment où il se "rendait d'un port anglais dans un port français ■ Le a Chi.é a a coulé. L'équipage est =>auvé. Berlin, 17 octobre. Le journal anglais .t Evening News » affirmé que le gouvernement anglais a la 4me — .V 244 JtBIjlic -- La J. 1C Dimanche=Lundi 20-21 Octobre i^ië

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Cet article est une édition du titre L'écho de Sambre et Meuse appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1915 au 1918.

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