L'étoile belge

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s.n. 1914, 22 Fevrier. L'étoile belge. Accès à 02 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/pv6b27r83n/
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Dimanche 22 fevrier 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : n an : 1® fr.; e mois, fr. G.50; 3 mois, fr. 3.50 POUR LA PROVINCE : ' n an : 16 fr,- g mojS) fr< $.~>0; 3 mois, 5 fr. IREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h n provmce il stifflt de remetlrèleprUcde l'abonnement au fticteu: Edition G 65' année. — r*0 55 L'ETOILE BELGE France, Angleterre, Allemagne et ) „ t , par trimestre tous pays de l'Union postale, 1 ( payable d'avaneS Hollande, 7 fr. — Grand-Duché, 6 fr. j mandat-poste S centimes le numéro ANNONCES : 45 ela ligne; minimum 4 lignes, fr. 1.60. Les annonces remises avant 2 heures & l'Office de Publicité;, 30, rue Neuve, paraissent le soir même. Baromètre du 22 février 5 heures Tempér. moyn* normale21. 9 iMaxjinumde la / r veille, 11^1 Minimum de la nuit, 4°1 6aromôt.,le 21, Jr, S* à 8 h., 747«»a Quantité d'eau de8à81ifes, \V Prles^liM 2^0 Observations l/^ og\ de midi Humiditë(i00= \\^ V& g) ^il Hum. abs'ol'.), 78 Vent dominan Y&. J>/ ç. ' § SW Déclin, magn. If 12«5"2'7 Epîc&tnérides «r \e 22 février .Soleil: Lune: lever, 6 h. 43 lever, G h. OS coucher, 17h. 10 coucher, 14 Ij. Prévisions de l'Observ. : Vent S.-W. modéré ou assez fort; ondées Service des malles Ostende-Deavreg Etat de la mer, le 22, à 4 heures : agitée ETRANGER 4~,e reniorcement de l'année russe bifkaniaue tlrhe ^ f , ê'Uerre La force miltaire russe en EuroPe ii i-er dP q,Ue tout serait done acc™e de cent à cent cin- r seéUiP^t.! 1 nouvelles Pa" quante mille hommes. La Russie' comp- nr oSZf*,— ,ait J«sq»'à Posent 37 corps d'armée, ments à ontraniu? a 2.31IJS }®urs arme- dont 30 installés eu Europe. 11 y en la PrL'ce c'est a/tour ^la Se ï » T' ^ 41î.dont renforcer encore sa puissance militai Tpafx &&ÏÏ nni'.K, ,d Russie. Pour accroître à un million d'hommes. ' sêAi/'trnb soni,c°nt.ing'enf'' de prolon- La Russie va prendre, en même H rliir Ap Hn qo .-d rSÏSi?n5 6x UI1 temps, des mesures pour faciliter et ou'-itre x V1?6 uilanterie et de hâter la mobilisation de ses armées à durée d?^t?,UoaH-fnan,S ®, U" qUarL la la Entière européenne. On sait qu'elle tées rvantppQ ns les troupes mon- a décidé d'emprunter deux milliards et coura an !reS l"™™ i°"~ demi de Irancs ~ dont le première tif de l'armée n« ' ^, n ,^[ue effec- tranche vient d'être placée en France — Si orn 1™ aH ,d ,1Ver qui devront êl're affectés à la construc- la RulTd'T rn? ' r\ 1,3f ' rr° daM «on de voies ferrées qui auront surtout Kussie d Europe. Cet, eflectif sera un but slraté-iaue moins considérable en été mai<; il t ^lldiesique. atteindra encore L415 000 ' hommes f ^ f°eS de 'a DupUce sel'onl donc dont plus d'un million dans la Russie f.orleinent. accrues, puisque la France, d'Europe. 11 sera encore accru automa- *1 cai'x'à sqnmnî o® p01'terns0n ®iïectU tiquement, par le seul effet des disposi- la Set !ven n h0mrne*'De s°rtf ^ue lions nouvellement prises au cours des tPancf,> dVec "ne population de beau- deux prochaines années, si bien qu'il ? 1"feneil!;e a 0«lle de l'Allemagne, s'élèvera à 1,900.000 hommes au cours a dotueIle"lei1 sous les armes cent mille de l'hiver 1915-16 et à 1,455,000 au cours gommes de plus que 1 Allemagne. Elle de l'été suivant, dont 1 047 000 en Rus- i1 !',e! •îlllpiirs parvenue qu en enrô- sie d'Europe. ' a deux classes a la fois, dont une de T,o Riioqîû ar, mimn , jeunes gens insuffisamment formés davantage de la formation des réserve^ corPorelle™nt, ce qui a surpeuplé ses Tandis qu'en 1907 on ne consacrait que U" W 1 aSS6Z 290,000 roubles à la convocation des , , réservistes, on dépensait pour cet objet Le partl rnllltariste allemand invoque déjà 2,111,000 roubles en 1909 et la ces chlffres Pour proclamer l'insuffl- douma a voté l'an dernier une somme sar>ce de la loi militaire de l'an dernier de 11,165,000 roubles destinée à ces rap- e'' réclame une nouvelle augmentation pels de réservistes. ' du contingent. Il est à remarquer que Le budget du ministère de la guerre l'Allemagne, malgré le service général qui était de 462.5 millions de roubles qui existe en théorie, n'enrôle pas en- en t908 (dépenses ordinaires), s'est élevé core tous les miliciens reconnus aptes 1 an dernier à 545.6 millions de roubles au service, mais il est douteux aue le dl^nnifnT'/61® SK?ée n"116 Cf"tai1'? peupie allemand soit disposé à reiiou- de millions de roubles, de sorte qu'il . , , atteindra plus de 650 millions de francs ^ ? considérable et extreme- On attribue aux autorités militaires ,nent "oulff ïMt rf df'- résses l'intention de créer trois ou qua- """f- t d !"ev0" cependant qu on tre- nouveaux corps d'armée, dont deux arrivera à enrôler partout jusqu au der- ou trois pour l'Europe et l'autre pour n'er homme valide, si la raison ne finit le Caucase. Le premier serait établi à pas par triompher ou si un cataclysme Vilna, le second à Kiev et Je troisième ne vient pas interrompre cette course à à Odessa. l'abîme. NOS DEPECHES Services spéciaux de l'ETOILE BELGE FRANCE Les mineurs et le vote du sénat sur les retraites Les mineurs des bassins d'Alais, dans le (lardj ; d'Aubin, datas l'Aveyron, et ceux de .la Loire, estimant que le vote de vendredi au sénat, relativement aux retraites, ne leur d'onme pas entière satisfaction, ont décidé l'a grève générale pour lundi pxo- D'autre part, une note Havas dit : Il résulte des re>nseignemedi,t» parvenus samedi à Paris' que, contrairement aux bruits répandus vendredi, le vote du sénat a donné entièrement satisfaction à la grande majorité des mineurs. Le Pas-de-Calais et le Nord, qui représentent la plus ïianjde-porpoi tion des travailleurs du sous-sol, se sont déclarés pleinement satisfaits. D'autre part, le bassin de Carmaux s'est prononcé contre la grève générale. Dans ces conditions, on peut prévoir d'ores et déjà que le mouvement loin de se généraliser sera, si même il a lieu, restreint à certaines concessions isolées. Importantes escroqueries Un Belge arrêté A la suite de nombreuses plaintes, le parquet de la Seine a procédé à l'arrestation d'un certain nombre d'individus qui, sous prétexte d'avancer de l'argent aux commerçants pour l'extension de leurs affaires, auraient réussi à escroquer plus d'un million. Parmi les individus arrêtés se trouve un nommé Pierre-Etienne L..., né le 4 août 1872 à Saint-Gilles (Bruxelles), habitant Bruxelles. ALLEMAGNE AU REICHSTAG Une réforme du code militaire Incident violent Le ministre de la guenre expose les motifs.qui ont amené le gouvernement à déposer un projet de loi modifiant le code militaire et diminuant certaines peines prévues pour des cas peu graves. Au cours des débats, pendant lesquels les partis bourgeois se déclarent en principe favorables au projet et partisans d'une réforme de tout Je code militaire, il se produit de vives altercations entre les conservateurs et les socialistes. Le comte de VVes-tai'p, conservateur, reproche à ces derniers d'exciter les soldats à l'indiscipline, ainsi qu'il résulte des aveux mêmes de Mme Kosa Luxembourg. Le débuté Noske, socialiste, répond que-cette accusation est fausse. Il appelle le comte de Westarp un grand menteur. (Tumulte à droite. Le président rappelle l'orateur à l'ordre. Vifs applaudissements à droite. Une vive agitation persiste.) Le (fèp'uté de Noske continue : Il y a dans l'armée, dit-il. une discipline qui tue tout sentiment de dignité chez les soldats. (Applaudissements à gauche). T1 n'y a rien de plus absurde que d'obliger les soldats à lécher les crachoirs. (Bruit.) Le président agite à plusieurs reprises sa sonnette. Le député Ledebour, socialiste, reprocjie au'ministre de la guerre de n'avoir pas le courage de son opinion. Le président le rappelle à l'ordre. Le ministre de la guerre remercie finalement les partis bourgeois d'avoir appuyé le projet qui défend la discipline dans l'armée. Le projet est alors renvoyé à une commission'.Le budget de la marine Le reichstag continue la discussion en deuxième lecture du budget de la marine. Le reichstag, après avoir adopté en 2e lecture, le budget de la marine, s'est ajourné au 25 février. La traite des blanches Le « Roi de la frontière » Le tribunal correctionnel de Beuthen (Haute-Silésie) vient de juger une affaire qui a soulevé le plus vif intérêt dans toute l'Allemagne, car elle concernait les pratiques délictueuses mises en œuvre par certaines agences d'émigration et spécialement la façon dont s'opère' la traite des blanches et les moyens employés pour dépister l'attention de la justice. L'accusé, un- nommé Lubelski, plus corv nu sous Je nom de « P.oi de la frontière », était le représentant d'une agence d'émigration appartenant à un nommé Weich-mann, personnage riche et influent, qui se trouve lui-même sous le coup de poursuites pour corruption de fonctionnaires. , Ce Lubelski, qui s'appelait modestement le guide d'émigration, entretenait dans toute la Pologne russe quantité' d'agents qui racolaient les émigrants et les "amenaient par troupes dans lès localités d'où Lubelski leur faisait, franchir la frontière prussienne. Les autorités russes exigent un passeport pour quitter le p.avs. Le « Roi de la frontière » échappait à, cette obligation grâce à de généreux pourboires qu'il payait aux agents. A ce trafic d'émigration, Lubelski gagnait de 60 à 75,000 francs par an. Parmi les émigra.rits qu'il faisait ainsi passer de Russie en Prusse, il v avait quantité de traitants et d'agents opérant pour le compte de maisons mal famées de l'Amérique du Sud. Ces individus amenaient avec eux des femmes racolées en Russie et des jeunes filles juives. Celles-ci se laissent généralement décider par un mariage rituel qui les liait au traitant. Ce mariage peut se faire en dehors de la présence d'un rabbin et il suffit d'observer utn ! certain- rite dont l'accomplissement est cer-1 tifié par deux témoins. Non seulement la ! victime se trouve liée par ses croyances ! religieuses, mais les autorités ne peuvent contester un mariage consacré par une i coutume séculaire. Lubelski faisait passer chaque semaine de 20 à 30 femmes qu'il logeait chez lui comme parentes en visite et que de cette façon il n'avait pas besoin de signaler à ! la police. Une fois en Prusse il était facile d'évacuer les « blanches » sur un grand port de l'Atlantique avec des pa,piers en règle. Le plus curieux c'est que dans tout le pays on savait à quel trafic se livrait le « Roi de la frontière », mais personne n'osait parler pour ne pas se mettre mal avec son chef nommé Weichmann qui tenait toute la police sous sa dépendance. Lubelski était expulsé de Prusse de.p.uis quaitre ans. mais on l'autorisait à revenir pour ses*^ affaires ». La cour a condamné l'accusé à neuf ans de réclusion, 15,000 francs d'amende et à la privation de 9es droits civiques pendant dix ans. Le « Pardon général » en Bavière Le nouvel impôt dit de guerre qui atteint les fortunes dépassant un certain taux comme capital ou comme revenu est basé, on le sait, sur la déclaration des contribuables. Pour amener oeux-ci à une plus grande sincérité dans la déclaration, différents Etats allemands ont proclamé un pardon général pour les « erreurs » commises an té rie u rement dans les déclarations. C'est ainsi qu'en Prusse, nous l'avons dit ces jours derniers, des sommes importantes ont été déclarées grâce à l'amnistie fisca-le. Mais à la diète bavaroise le ministre des finances a déclaré que le pardon général n'avait pas donné ce qu'on espérait. Cela provient de ce que l'an dernier il y eut déjà en Bavière un pardon générai qui amena la déclaration de près de cent millions de rente ayant auparavant échappé à l'impôt. A raison de 4 pour cent d'intérêt cela .représente un capital de près de 2,500 Millions de francs. Le procès de Meseritz Le comte de Mielcynski, ancien député au reichstag, qui avait surpris et tué à coups de fusil son neveu et sa femme dans la chambre à coucher de cette dernière, au château de Dakowy-Mokre, cians la nuit du 19 au 20 décembre dernier, a. été acquitté par la cour d'assises de Meseritz. ANGLETERRE Une goélette échouée Une dépêche de Wexford au Lloyd annonce que la goelette norvégienne Mexico s'est échouée à l'île Saltee, sur la cote irlandaise. La position du navire est très mauvaise. La mer est très agitée. L'équipage a débarqué dans son propre Canot. Quelques hommes se trouvent dans l'île, lïn bateau de sauvetage s'est perdu. On craint qu'il n'y ait de nombreux morts. Dieux autres bateaux de sauvetage se dirigent en toute hâte vers le lieu du sinistre. Une dépêche ultérieure annonce que 14 sauveteurs ont péri. Six cadavres ont été répétés sur la côte. L'équipage entier est sauvé. De Londres, samedi soir : De nouveaux renseignements venus de Wexford annoncent que trois sauveteurs seulement auraient péri. L'accident s'est produit à minuit. Les hommes d'équipage ont été jetés sur la côte. Trois d'entre eux ont également été noyés. Les autres ont été retrouvés sur les rochers, exténués de fatigue. Le Mexico est complètement perdu. Inondations en Irlande On signale des inondations dans l'ouest de Y Irlande. Les communications sont interrompues dans le voisinagè de Car rie k on SHannon. Les rues de Carrick Shannon sont totalement inondées. La crue continue. Des arbres ont été déracinés. Les pertes en blé et autres produits agricoles sont très importantes. On signale un décès. Les habitants des environs de Carrick se préparent à fn ii» ITALIE Les dirigeables miltaires Le Corriere délia Sera donne des détails sur les dirigeables qui sont en construction aux ateliers militaires de Rome. Le G. 1 sera le plus grand dirigea]}le du monde entier. Il cubera 40,000 mètres cubes Le V et le M IV, dernier de la série des M, seront bientôt confiés aux chantiers privés de Milan. Par contre, le P. I et le P. 11, qui ont près de 5 ans de service, seront déclassés. Rencontre de trains Le rapide provenant de Pise est entré en collision en gare de BLspescia avec le train des denrées alimentaires venant de Rome. Il y a eu deux morts et six blessés. AUTRICHE-HONGRIE Immense incendie De Prague : Une raffinerie de sucre de Sedlec a été détruite par un incendie. Les dégâts atteindraient trois millions. TURQUIE Un nouvel officier allemand engagé D'après un renseignement puisé à la meilleure source, un officier de la garnison» de Strasbourg va faire partie de la mission militaire allemande en Turquie. Le capitaine Huger, chef d'une compagnie du 132e régiment d'infanterie, va prendre du service dans l'armée turque avec le grade de colonel. Il a fait, comme jeune officier, la campagne de l'Afrique allemande du sud-ouest. Dans la mission militaire allemande On confirme, à Constantinople, le départ définitif de M. de Stempel, ex-attaché militaire à l'ambassade d'Allemagne, membre de la mission militaire, à la suite d'un grave conflit avec le maréchal Liman von Sanders, chef de la mission. SERBIE Le réseau ferré Selon des renseignements puisés à bonne source le gouvernement serbe serait déci- : dé de mettre à l'étude la question du dédoublement des lignes principales du réseau ferré serbe, dont l'insuffisance de débit pour les intérêts nationaux s'est fait sentir tant pendant la guerre que pendant la période des exportations. MAROC Accident au port de Casablanca Un accident s'est produit sur le chantier de travaux du port de Casablanca. A la suite des grandes mai/éles la voie ferrée s'est affaissée et une locomotive est tombée. de plusieurs mètres de hauteur. Le mécanicien a été tué sur le coup. ETATS-UNIS Arbitrage Le sénat a ratifié les traités d'arbitrage avec l'Italie, l'Espagne, le Portugal, la Suisse, la Grande-Bretagne, la Suède, la Norvège et le Japon. MEXIQUE Une exécution Une dépêche d'El Paso dit que la plus vive indignation se produit, sur la frontière à la suite de l'exécution de M. Ben-ton, un riche Anglais. Une grandie réunion a eu lieu vendredi soir au cours de laquelle une résolution fut adoptée blâmant le département d'Etat de Washington pour la prétendue suppression des rapports consulaires sur l'exécution et demandant au congrès de fournir des renseignements complets sur les crimes et les outrages contre les étrangers à Mexico. Lé maire a refusé d'autoriser la réunion en plein air,considérant cette réunion comme dangereuse. On loua alors le théâtre pour tenir la réunion. M. Curry, ancien gouverneur de la Nouvelle Mexico, y fut Je principal orateur. M. Edwards, consul américain à Juarez, a télégraphié à M. Bryan que la mort de M. Benton a été officiellement notifiée et qu'il envoyait par K poste les détails. D'après les dires des amis de M. Benton celui-ci avait demandé la permission de faire transporter 400 têtes de bétail aux Etats-Unis. Il alla faire cette demande au général Villa. Le général aurait refusé. Une querelle a alors ôalaté et elle s'est terminée par l'exécution de M. Benton. Disparu L'Allemandr-Américain, dont on a signalé l'arrestation à Juarez sous l'inculpation d'espionnage, s'appelle Bauch. Ses amis sont allés le voir d'ans la prison, mais ils ont trouvé vide la celdule dans laquelle il avait été enfermé. Deux Anglais disparus Dépêche d'El Paso (Texas) . Un anglais, M. Stevvart, a déclaré qu'il était sans nouvelles de deux de ses compatriotes, MM. Lawrence et Stuart, qui sont allés mercredi à Juarez chercher M. Benton. M. Stewart, accompagné de membres de l'é-tat-major du générai Villa, aurait cherché vendredi MM. Lawrence et Stuart dans les prisons de Juarez et n'aurait trouvé aucune trace de leur présence. Ce qu'en dit le général Villa Les rapports des représentants consulaires des Etats-Unis disent que le générai Villa donne les explications suivantes : L'Anglais Benton ayant pénétré en armes dans le camp révolutionnaire a eu avec le général Villa une altercation au cours de laquelle il a pris son revolver dans le but de tirer sur le général. Il a été désarmé et traduit devant le conseil de guerre. La thèse du générai Viïla, c'est que tout étranger qui menacerait de mort un officier perd par cela même les droits généralement accordés aux non-comibattauts. Pour la protection des Anglais De Londres : Le Foreign Office annonce qu'à la demande de .ambassadeur britannique les Etats-Uni ont pris suu-eux de protéger les Mexique partout où il n'y a pas de représentants consulaires de la Grande Bretagne et ont chargé les représentants consulaires des Etats-Unis de faire une enquête sur la mort de M. Benton. AUSTRALIE La grèves des bouchers. Autres grèves Le Temps publie la correspondance suivante de Sydney : Les patrons bouchère de Sydney ont tué eux-mêmes le bétail et ont débité la viande dans 11 boucheries. Les garçons syndiqués ont mis à l'index les peaux des animaux tués par les patrons et 300 tanneurs se trouvent-sans ouvrage. Les présidents de 14 syndicats ouvriers de l'alimentation auront une conférence avec les grévistes. Il est question de proclamer Ja grève générale. Les ouvriers de la métallurgie et des docks chôment. 3,000 hommes ont cessé le travail. ANTILLES La révolution haïtienne Une dépêche du Cap Haïtien annonce que les rebelles en déroute ont été repoussés jusqu'à cette ville et que les meneurs se préparent à prendre la fuite. "Un navire américain a débarqué des marins. Les consulats offrent asile aux réfugiés. Les soldats révolutionnaires de Caicos continuent à provoquer des troubles et leurs conflits avec Ja police contribuent à augmenter l'inquiétude. On espère que la situation s'améliorera dès que les troupes régulières, qui sont devant le Cap Haïtien, pourront regagner Port-au-Prince. CHINE Une expédition contre les bandits du Loup Blanc On estime à 1,300 le nombre des hommes, femmes et enfants qui ont été massacrés par les bandits que commande le « Loup Blanc», lorsque le 29 janvier ils ont mis à sac LLoun Tcheou. Actuellement, 25,000 hommes-de troupes sont dirigés de divers points sur la place forte où se tient le et Loup Blanc», près die Tchang Yamg Kouan. Dans cette place !se trouvent 2,000 bandits ,dont la moitié sont armés de fusils modernes. On exprime l'opinion, que si l'on ne profite pas de l'occasion pour exterminer les bandits du « Loup Blanc », ceux-ci formeront le noyau d'une nouvelle rébellion, mais les troupes montrent, dit-on, une certaine répugnance à attaquer la place. V^ir plus loin nos Dernières Nouvelles de la nuit. Lir© aujourd'hui en feuiiSeton « LES THEATRES A PARIS », par M. Schneider. Les evnements balkaniques Le prince de Wied et la délégation albanaise La ville de Neuwied (Allemagne) était pavoisée samedi, à l'occasion de l'arrivée du prince Guillaume de Wied. Les membres de la délégation albanaise ont été reçus ou château par le baron Malchus, maréchal de la cour princière de Wied. Dans le salon de réception, Essad pacha a salué le prince et lui a serré la main. Il a ensuite prononcé en langue albanaise l'allocution suivante : « Monseigneur, » La délégation dont ie suis le président, que j'ai en cette qualité l'insigne honneur de présenter à Votre Altesse, et qui est ve nue ici pour vous prier d'accepter la couronne et le trône de l'Albanie libre et indépendante, est, on ne peut plus heureuse de pouvoir remplir cette mission dont elle a été chargée par l'Albanie tout entière. » Notre nation, qui a été obligée dans d'autres occasions de combattre si opiniâtrement pour son indépendance, a dû plus tard traverser des temps malheureux ; mais elle n'a jamais pour cela oublié son glorieux passé et ses convictions albanaises. Elle a su conserver un esprit national et la langue de ses pères. Les changements politiques qui dans ces derniers temps §ont intervenus dans les Balkans, la sollicitude et l'aide des grandes puissances ont assuré son sort. L'Albanie est particulièrement heureuse que Votre Altesse,fils d'une nation si célèbre dans le domaine des sciences et de la civilisation, ait accepté d'être notre souverain. » Que le Tout Puissant conserve et protège Votre Altesse et sa maison pour le bien de l'Albanie. Les Albanais sans exception seront de fidèles sujets de Votre Altesse, constamment prêts à l'aider de leurs efforts pour conduire l'Albanie vers un avenir prospère et glorieux. » Vive Sa Majesté le roi d'Albanie ! » Le prince a répondu en allemand : « Excellence, Messieurs, » Vous êtes venus ici comme délégation de l'Albanie entière pour m'offrit le trône d'un pays qui après maints combats et des difficultés nombreuses a enfin reconquis sa liberté. Je vous accueille du fond du cœur ici à Neuwied, ma ville natale, dans le château de mes aïeux. C'est ici que j'ai aimé vous recevoir afin que vous puissiez connaître mon lieu d'origine. J'avais désiré tout particulièrement qu'une délégation vînt à moi d'Albanie pour me transmettre la prière du peuple me demandant dlac-cepter Je trône de son pays. Les grandes puissances dont l'aide bienveillante et les secours ont assuré l'existence de l'Albanie comme Etat indépendant, m'ont désigné comme souverain de votre pays. Je suis heureux de vous dire que j'accepte le trône et que la princesse et moi nous vous suivrons dans votre pays qui sera notre nouvelle patrie. Ce n'est pas d'un cœur léger que j'ai pris cette décision. U a fallu des mois de réflexion pour que je me déclarasse prêt à accepter ce trône. Les grandes difficultés et la responsabilité qui s'y attachent m effrayaient. Cependant, maintenant que j'ai pris ma décision à ce sujet, je veux appartenir de tout mon cœur et ae toutes mes forces à ma nouvelle patrie. » J'espère et je compte trouver dans tous les Albanais de zélés et fidèles collaborateurs pour fonder cet Etat et le développer. Montrez-moi une confiance égale et nos communs efforts seront avec l'aide du Tout Puissant couronnés de succès. » Je reçois avec plaisir et reconnaissance l'assurance que vous me donnez ne votre fidélité, de cette fidélité^ qui a toujours été sacrée en Albanie et qui. est fameuse dans le monde entier. » Comme je puLs compter sur l'appui que tous les Albanais me prêteront en accomplissant fidèlement avec moi la tâche commune nous parviendrons, je l'espère, à guider l'Albanie vers un avenir fortuné et glorieux. » Après avoir prononcé cette allocution, le prince a crié en albanais : « Vive l'Albanie ! » Essad pacha s'est ensuite avancé vers le prince et lui a présenté les membres de la délégation. Le prince et la princesse de Wied leur ont serré la main en même temps que tous les autres personnages princiers. Après un court entretien, les personnages princiers et les délégués se sont rendus au dîner. Essad pacha a porté un toast à la maison princière de Wied. Le prince Frédéric de Wied a répondu par le^ cri de « Vive l'Albanie ! » Après le dîner, le prince et les délégués sont allés au château de Mon-Repos. L'état de siège levé en Albanie La commission de contrôle a levé l'état de siège, après entente avec les officiers de gendarmerie hollandais. La réponse de la Grèce à la note des puissances Le gouvernement grec a fait samedi aux ministres étrangers à Athènes, une communication verbale en réponse à la dernière note des puissances. Dans cette communication, le gouvernement grec montre d'abord le rapport étroit existant entre la question de l'Epire et la question des îles. Il constate que la question des îles occupées par la Grèce est résolue par la note des puissances. Le gouvernement grec s'ooeupe des restrictions imposées à la Grèce, contre l'acceptation desquelles elle réclame une compensation pour la réalisation des décisions y relatives des puissances. La Grèce communiquera à la Turquie son acceptation des conditions imposées aussitôt que cette puissance aura accepté la déclaration des puissances. La Grèce remercie les puissances pour la solution équitable qu'elles ont donnée à la question des îles et qui est conforme aux intérêts des deux pays. Le gouvernement déclare être prêt à se conformer aux décisions des puissances après que des garanties satisfaisantes lui auront été données ainsi qu'à la Turquie que les îles ne seront ni fortifiées, ni utilisées pour aucun but navail ou militaire. Comme contre-partie naturelle de oes obligations, qui lui sont imposées, le gouvernement ne doute pas que les puissances voudront décider que ces mêmes îles ne pourront jamais être l'objet d'une attaque ou d'une opération hostile quelconque, et que des mesures ayant un caractère agressif ne seront pas prises le long de la côte d'Ase Mineure faisant face îi ces îles. Le gouvernement est prêt à donner à la Turquie les garanties ci-dessu^. Enfin le gouvernement prendra des mesures effectives en vue de prévenir l'a contrebande entre les îles et le continent ottoman et donnera toutes les garanties satisfaisantes, prévues d'ailleurs par la Constitution du royaume et le traité d'Athènes, pour la protection des minorités m'ùsùlmanes dans les îles attribuées à la Grèce ; mais la Grèce a le droit d'espérer que les puissances voudront bien demander à la Turquie des garanties efficaces, afin que les populations grecques d'Embros, de Tenedos et de Ca-stellorizo, se trouvant dans la pénible nécessité de renoncer à leur condition actuelle, conservent les libertés ecclésiastiques, scolaires et autres dont elles jouirent toujours. U est nécessaire de noter que Castello-rizo fait partie du Dodécanèsê et jouit toujours d'un régime privilégié. Par conséquent on est en droit d'espérer que Castel- lorizo bénéficiera du régime que les puissances, en temps voulu, voudront assurer à ces îles lorsqu'elles décideront de leur sort. Il va sans dire que parmi les dispositions du traité d'Athènes qui, automatiquement, auront leur application sur les îles que la Grèce acquiert, l'amnistie convenue entre l'a Grèce et la Turquie sera également appliquée aux trois îles restituées.La Grèce ne saurait dissimuler sa douleur de devoir abandonner ces trois îles. Le gouvernement a pris connaissance du protocole de Florence établissant les limites méridionales de l'Albanie ainsi que du désir des puissances que Saseno soit incorporé à l'Albanie. Quelle que soit la douleur que la Grèce ressent de devoir se séparer de régions auxquelles tant de liens la rattachent, et se conformant aux déci-sons des puissances, elle donnera des ordres à ses troupes pour, évacuer, dans le délai fixé, les territoires assignés à l'Albanie. Le gouvernement prend l'engagement formel de n'opposer aucune résistance ni de ne soutenir ou encourager directement ou indirectement, aucune résistance. Toutefois le gouvernement attire l'attention des puissances sur l'opportunité qu'il y aurait, pour des considérations ethnologiques, stratégiques et économiques, à ce que certains villages de la vallée d'Argyro-castro fussent incorporés à la Grèce. En échange, le gouvernement est disposé à une rectification de frontière qui prolongerait la côte d'Albanie jusqu'au cap Pa-gania et de plus à remettre à l'Albanie une somme de 2,500,000 francs. Le gouvernement demande aussi que des garanties suffisantes et efficaces soient données aux populations grecques' revenant à l'Albanie. Elle en demande notamment pour Chimarria qui a toujours joui de l'autonomie^ Le gouvernement entend que le canal de Corfou soit soumis aux conditions d'une neutralité spéciale et effective.La Grèce, en évacuant les territoires, les remettra à des officiers hollandais afin que l'ordre ne soit pas troublé. Enfin, le gouvernement prie les puissances de faire examiner sur place les limites de la Caza de Koritza afin d'y apporter les modifications propres à assurer de bonnes relations entre les deux Etats. Jusqu'à ce que cette délimitation soit tracée, les troupes grecques se trouvant sur ces territoires s'arrêteront sur les frontières naturelles. Le gouvernement s'engage formellement à retirer ensuite ses troupes de tous les points occupés. En terminant, le gouvernement grec exprime la confiance que les puissances examineront les considérations ci-dessus dans un esprit de justice et d'équité. FRANCE NOTES PARISIENNES Pour la campagne électorale Le temps des élections législatives approche. La campagne qui va s'ouvrir ne se fera plus seulement, comme de coutume, à grand1 renfort de réunions, de discours et d'affiches. « Soyons modernes ! », comme disait Salis. Le cinématographe entrera en lice, et, après tant d'applications diverses, déjà, en trouvera une autre en se transformant en agent électoral. On nous annonce ce « progrès ,». On conviera les électeurs, à qui on n'offrait, jusqu'à présent, que le maigre régal d'une éloquence souvent contestable, à un spectacle, et des films variés montreront le candidat sous l'aspect le plus flatteur pour lui. S'il a déjà obtenu le mandat de député, on le verra déployant toute son activité pour le bien public, travaillant avec zèle à la solution des plus gra,ves questions, payant de sa personne, présent à la séance fameuse où nos législateurs ne furent qu'au nombre de sept, présidant des banquets, inaugurant des statues. Puis, la note touchante. On l'apercevra dans son intimité, cinématographié, comme par hasard, dans le moment où il donne l'exemple de la générosité, de la vertu, du désintéressement, quelle apologie parlée vaudra celle de ces tableaux animés ! Les appareils permettant, maintenant, d'arrêter le film à volonté, on pourra, devant lefc spectateurs, immobiliser quelques instants les gestes les plus importants et les plus significatifs, afin qu'ils se gravent mieux dans la mémoire des électeurs.Ce sera, évidemment, de l'ingénieuse propagande. Malheureusement, il n'est) personne qui ne sache, aujourd'hui, que le cinématographe, qui était né pour être un instrument de vérité, est vite devenu un merveiilleux Instrument de mensoin ge. Il s'en faut que tout ce qu'il présente soit authentique. Tout se truque, au cinématographe. Ainsi,^ ces images ne seront-elles peut-être pas plus convaincantes que les discours où le candidat rappelait, volontiers enclin à quelque exagéra^ tion, la solidité de ses convictions et la part décisive qu'il avait eue dans de grandes luttes. L'emploi du cinématographe dans les campagnes électorales vient déjà un peu tard, dans le temps qu'un peu de scepticisme sur la réalité dès rieproductionsi est entré dans l'esprit des foulés. C'est par le cinématographe aussi que se feront, sans doute, les professions de foi. En des. scènes ingénieusement disposées, on fera passer sous les yeux des électeurs les heureuses conséquences, de la victoire du parti : le bonheur du peuple, la prospérité du pays, les affaires allant tout à coup .le mieux du monde. Mais, là aussi, on pourra concevoir quelques doutes... L'innovation est séduisante au premier abord (ne serait-ce que. parce qu'elle aurait chance de diminuer le flux des paroles inutiles). Cependant, cette précision même ne poussera-t-eïle pas l'électeur à réfléchir sur la vanité, des promesses plus encore que le vague des harangues ? En tout, cas, cela, nous changera un peu avec la banalité des périodes électorales. Mais, d'une façon ou d'une autre, hélas, on s'occupera toujours plus des intérêts particulière que des. intérêts généraux... Paul Gi-nisty. (De noire envoyé spécial.) Marseille, 17 février^ Travaux hydrauliques Ce matin, les membres de l'Union professionnelle belge des Entrepreneurs de travaux publics ont été conduits par M. Cha-gnaud, en automobiles, à la grande tranchée de Gignac. Partis de bonne heure, ils ont traversé le massif de la Nerthe, par Marignane, et sont arrivés à la tranchée peu après huit heures. C'est là, vis-à-vis de l'étang de Berre et du petit étang de Bolmon, que débouchera le souterrain ; le plafond du canal y sera à plus de 30 mètres en-dessous du terrain naturel. La distance entre les crêtes des talus atteindra 102 mètres, la section de déblai, presque 1,700 mètres carrés. La tranchée comporte aujourd'hui déjà un déblai de 400,000 mètres cubes, et il en reste le double à enlever encore. Les déblais sont transportés, par wagons, sur une distance moyenne dev 4,500 mètres jusqu'au sud de l'étang de Bolmon, dans lequel ils sont déversés. La tranchée finie, on pourra attaquer le tunnel par le nord, transporter au même étang les matériaux extraits de la montagne, faire de ce côté l'approvisionnement des chantiers de maçonnerie de revêtement. Deux fortes pelles à vapeur américaines, du type employé au canal de Panama, travaillent au déblai, dans le terrain bégu-dien comportant, sous un mince manteau de limon argileux, de la marne grise, avec bancs de grès plus ou moins décomposés du safre,du poudingue. Plus bas vient de la marne rouge, d'un traitement particulièrement difficile. L'une des pelles travaille dans cette marne rouge, l'autre, & quelque distance, dans la marne grise ; les dents d'acier qui garnissent le bord du godet, comme de monstrueuses incisives, laissent dans le terrain des traces luisian-tes de leurs morsures. La capacité du godet à manche atteint près de deux mètres cubes : il ne doit s'emplir et se vider que quatre fois pour charger un wagon de 7 mètres, et un train de quinze wagons, soit 100 mètres cubes, reçoit son plein chargement en moins d'une demi-heure. La dureté du terrain oblige à recourir de temps à autre aux coups de mine. Tout cela intéresse naturellement nos entrepreneurs. , Les automobiles les ramènent de l'autre côté de la chaîne de la Nerthe, cette fois aux chantiers de l'Estaque. Ils s'y embarquent avec M. Chagnaud sur l'autocanoti au caniche, traversent la baie dé l'Estaque en jetant un coup d'œil au futur canal qu'abrite une digue vers le large, que délimiteront des remblais vers la terre ferme : on compte gagner sur la mer, de ce côté, cent hectares de terrains industriels. Nous arrivons au bassin de la Madrague et prenons congé de M. Chagnaud pour, visiter les chantiers de l'autre entreprise, celle de M. Conrad Zschokke, qui exécuta la partie du bassin au nord de la Traversa de la Madrague. Le directeur explique sej. travaux avec la plus parfaite obligeance. Us comprennent l'approfondissement du bassin à la cote (—12) et la construction d« 1,900 mètres courants de quai bordant ce bassin et l'entrée du bassin de remisage. Pour construire les caissons-blocs, l'entrepreneur a établi, dans l'angle de la Traverse de la Madrague et du nouveau quaî de rive, une cale sèche de 75 mètres de longueur, 40 de largeur..et 12 de hauteur, où six blocs pourront être établis à la fois. Ce bassin à radoub — qui n'est que provisoire et- temporaire — est actuellement à sec. On terminé la fouille, à l'extrémité opposée à la porte, on achève le bétonnage du radier. Les excursionnistes visitent les diverses installations des chantiers, puis rentrent à Marseille en tram électrique. On déjeune une dernière fois avec M. Chagnaud, qui rentre tantôt à Paris (e-t l'on mange une bouiltlabaisse excellente).; Les entrepreneurs vont voir, l'après-midi, le pont-transbordeur de l'entrée du Port-Vieux. On sait qu'un engin semblable doit être établi - à Anvers. La visite est donc doublement intéressante pour nous. Tandis que nous arrivons au quai de la Fraternité, un hydravion biplan semble surgir des hauteurs de la Magdeieine, passe — pas très haut — au-dessus des aillées de Meilhan, de la rue de Noailles, de la Cannebière puis du Port-Vieux, à.peu près dans l'axe. Il passe sous le tablier fixe du transbordeur, va évoluer au-dessus de la rade. Tout Marseille, en émoi, a mis Je nez en l'air. Les entrepreneurs belges sont reçus, au .transbordeur, par M. Hérouin. qui '.es fait monter, en ascenseur, sur le haut tablier fixe, d'où l'on jouit d'un prestigieux panorama. et. où existe un pavillon conforta-,ble. Ils vont à l'autre pile, descendent par l'escalier, retraversent .le chenal sur le plateau.suspendu mobile, tandis que leur ci-cerone leur fournit toutes les explications qu'ils désirent sur la construction de l'immense appareil. Us se promènent ensuite un peu dans la ville, qu'ils n'ont guère eu l'occasion de voir, jusqu'ici. Demain matin, ids partent, pour Toulon. ALLEMAGNE (Correspondance partlcuH' n; </;■ rivn.n.i nnr.EJ Berlin, 19 février. NOTES BERLINOISES Le procès de Meseritz Qu^nd ces «notes» paraîtront, tout l'intérêt de l'Allemagne ic^u .'presque sera concentré à Meseritz, qui est une petite ville des environs'de Posen. C'est que c'est aux assises de Meseritz que commencent demain les débats du procès Alielcyr.'ski, vous savez bien, de ce comte Mathias Mielcynski qui tua sa femme et l'amant de sa femme, son propre neveu, au mois de décembre dernier. Le comte meurtrier était alors membre du reichstag, et l'un des chefs du parti polonais. Sa femme était née Po-tocka. Le procès actuel intéresse donc au premier chef les milieux politiques et aristocratiques allemands. Je ne dirai pas, cependant, que le comte

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