L'étoile belge

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s.n. 1914, 04 Avril. L'étoile belge. Accès à 30 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/f47gq6sf39/
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EBsflagfitaaaaaaaBa; Samedi 4 avrii 1914 OSeannée. — Ftf* ©-41: Baromètre du 4 avril & heures norm"5Ie .'•. . ^ veilfe. . '.a*»7 nuit, . «°J» aSü., 760 ; p*les24 li.. 0,n«l de midi i:;°0 761'»"i Hum. absol.). 73 N 12«53*.> pour Ie-\ avril Lune: lever, 10 h, 7 coucher. 2U.4J PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : CJa aa : I* fr.; 6 mois, fr. fc.SO; 3 mois, fr* 3.5® POUR LA PROVINCE : Uu au : 16 fr.; 6 mois, fr. 8.50; 3 mois, 5 fr. BUREAUX: rue des Sables, 13, ouverts de 9 a 16 h. Bn province il suffit de remettre le price de V abonnement au facteur Edition G FrancerAngleterre, Allemagne et l Qf] par trimestr© tous pays de PUnion postale, J *Ir* } payable d'avance Hollande, 7 fr. — Grand-Duché, 6 fr. j mandat-poste centimes h numero ANNONCES : 45 cmMla ligne; minioium, 4 lignes, fr. 1.60. Les annonces remises avant. 2 heures a rOffice de Publicity 36, rue Neuve, paraissent Ie soir même. Temper, moy» Maximum de la Minimum de la Baromèt.. Ie 3, Quantité d'eau de8a8h«s, Obswvations Temperature, Baromècre, Huimditê(100=! Vent dominan Déclin. magn. Eplièmérides Soleil: lever. 5 h. 13 coucher, ldh.18 Prévissions de l'Institut mêtéorolo. Vent faible; varié; nuageux Service des malles Ostende-Doavres Etat de la mer. Ie 4, a 4 heures : calme. *#*^- H-a politique extérieure de la Roumanie Services spéciaux de FETOILE BELGE La Roumanie a été longlemps consiöérée comme une annexe de la Triple Alliance. Le róle . qu'elle a assume au cours de la dernière guerre balkanique Ta amenée a modifier sa politique extérieure ; tandis que FAutriche-Hongrie Soutenait les interets bulgares, la Routtianie était encouragée par la Russie — qui jouait un double jeu a regard de la Bulgarie — a envahir ce dernier pays. La Roumanie s'est solidarisée avec les autres Ètats balkaniques et ses pretentions ont été appuyées par la Prance et la Russie. Aujourd'hui la Roumanie est gouvèrnée par un ministère qui ne dissimule pas ses sympathies pour la Triple Entente. Il est de plus question d'un manage entre le fils du prince héritier et une fillè du tsar, rjiariage qui resserrerait encore les liens nouveaux entre les deux monarchies. De sorte que Ton se montre tres inquiet, a Vienne et k Berlin, au sujet de la politique future' de la Roumanie. On redoute de voir celle-ci se tourner délïbérément du cóté-de la Triple Entente et on Finvite a prendre nettement position. L'opinion publique roumaine n'a jamais été aussi triplicienne que son gouvernement. Gertes la Roumanie n'aime pas la Russie, qui l'a récompensée de Faide précieuse qu'elle lui avait donnée a Plevna, oü elle a véritablement sauvé la Russie, en lui enlevant la Bessarabie. Cette noire ingratitude de Ja1 Russie a laissé un vif ressentiment au coeur de tous les Roumains. Geux-ci savent d'ailleurs que les voisins de la Russie n'ont rien de bon a attendre de cette puissance, ceux surtout qui se trouvent sur son chemin, comme c'est le cas de la Roumanie, qui est entre Lu Russie et Constantinople, objet de Flarden te convoitise des Russes. Mais le peuple roumain a toujours éprouvé de la sympa- ,thie..poar la France, nation de même race. Uh grand nombre cl'h-ommes poli- \ iiques et- -d'-u-mve^'silaires- ont fait leurs ; études en France et sont demeurés des amis de la France. C/est la rancune contre la Russie, les.apprehensions causées par Fambition de cette puissance qui avaient, plus encore que les sympathies germaniques du monarque, poussé 'la Roumanie dans les bras de;la Triplice. La demande en revision olu traite de Bucarest formulée par le comte Berchtold a cause un tres vif mécorrtentement en Roumanie, cette puissance s'étant constituée la gardierme du traite conclu dans sa capitale et considéré comme Foeuvre de son gouvernement. De plus, le succes ainsi remporté par la Roumanie a surexcité le- sentiment national roumain. Gelui-ci est de venu beaucoup plus susceptible et il a éprouvé une vive irritation de Féchec des négociations engagées entre le comte Tisza, président du conseil hóngrois, ét les Roumains de iTran sylvan ie. Cette irritation s'est traduite par FRANCE A LA CHAMBRE Les douzièmes provisoires ■ La chainbre a'discurte vendreHi matin fe pro jet de deux douzièmes provisoires pour taai et juin. Plusieurs or ate ui-s ont repro ché en termes sévères è. la ohambre de partir sansavoiT voté le budget. Des aménites ont étééchangées entre deputes'de gauche et dednodte qui se.reprochentiQutuellement d ètre cause de' óe ret and.r.--';J> 'Le j)rojet a été voté par 264 volx contre 159 AU SÉNAT Le séaiat s'est ajourné au 2 juin en laöissairat a son .pxésidenit le soin d-e le convoquer pius töt si les cireónstances l'exigent. L'impot complémentaire La commission sénatoriale des finances & malg.ré l'insistance .de M. Renou-lt, ministme des finances, disjoint Fimpöt compüementairé de la loi dbe finances. L'assassiiiat de M. Galmette L'instruction Continuant l'auidi!tiion des témoins, M. Boucard a enljendu trehdredi après-midi le scoilpteur Mo re au Va:uthier et M. Georges Bonnamour, publiciste. . M. André V&rvoort a adr-essé au juge une longue lettre protestant contre la declaration faiite spontaiiément jeudi .par Mine Gueydan. M. Georges Bonnamour, mis en cause par M. Pierre Mortier au sujet des conversations qu'il avait eues avec M. Auguste Avril dans les couloirs de la chambre, reconsnaït qu'il a pris part a ces conveirsations, qui furent tres vives. M.' Pierre Mortier, ditü ,avant rappelé crae le jour o.ü le Figaro publia un article contre Fimpöt sur le revenu.' je me sails élevé contre eet article devant M. Avril, qui -Le témoin dit qu'il rencontradt quotidienriëment M. Avril a la chambre. Il ne lui a jamais entendu dine que les publications du Figaro contre M. Caillaux devaient contenir des documents d'ordre privé. M. des manifestations antihongroises. Au theatre national de Bucarest les representations du drame Le Notoire de Village ont produit un elïet qui rappelle celui de la Muette de Portici a Rruxelles. Ge drame, ceuvre' d'un poète roumain de Transylvanie — la Transylvanie est une region de la Hongrie habitée par trois millions de Roumains — glorifle la révolte des paysans roumains de Transylvanie contre le régime oppressif hongrois. Il déchatne chaque soir dep ternpêtes d'applaudisscments. A un banquet organise par les nationalistes de Bucarest en Fhonneur du poète, banquet auquel assistaient des deputes, des professeurs d'université et de nombreuses autres personnalités qui jouent un róle dans la vie politique et intellectuelle de la monarchie, on a prononcé des discours animés de l'esprit irrédentiste. De plus, la Ligue de la culture roumaine a organise, a l'occasion de la visite, du prince héritier & Saint-Pétersbourg, un meeting au cours duquel on a entendu des officiers supérieurs en activité réclamer la marche vers les Alpes de Transylvanie, c'esta-dire en faveur de la liberation des Roumains sujets de Fempire austrohongrois. Un communiqué semi-oflicieux a désavoué les manifestations auxquelles avait donné lieu ce meeting, tout en declarant qu'elles étaient inspirées. par des sentiments « compréhensibles ». L'Aulriche -Hongrie paie ainsi les fautes de ses gouvernements, clont la plus grave est le traitement appliqué par le gouvernement hongrois aux Roumains de Transylvanie. L'archiduché-ïïtier, qui avait pressenti le danger, avait voulu y parer, maïs il n'a pas été seconde par le gouvernement de Budapest. Mais.ce n'est ceptfndant pas une raison pour que les Roumains aillent se jeter clans les bras de la Russie. Ce serait torn ber de GhaTybde en Scylla: Une alliance matrimoniale dynastique avec la Russie peut flatter le sentiment national roumain, elle n'offrirait aucune garantie contre un mauvais traitement ultórieur de la part de la Russie. Le sort des nations ne dépend plus des alliances dynastiques. En mettant les choses au mieux la Roumanie, en entrant clans le system e de la Triple Entente, deviendraU simplement la satellite de la Russie. Il vaudrait beaucoup mieux pour la Roumanie qu'elle ne s'inféodat a aucun des. deux groupements de puissances, mais qu'elle s'efforcctt- de réaliser cette federation balkanique qui garantira it bieu mieux l'iiidépendance et Fintégrité de tous les Etats balkaniques et même la realisation des vceux nation aux des peuples balkaniques. Mais il faudrait pour cel a réparer les fautes commises et c'est ce a quoi on.ne paratt malheureusenlent pas disposé. Avril lui a declare un jour : « M. Cal-mette possède deux documents écrasants contre Caillaux ; Tun d'ordre politic-.1.e, qui n*e sera jamais publié, F autre d'ordre judi-ciaire, le document Fabre. » ALLEMAGNE Une legislation nouvelle contre les romanichels Le parlement d'Alsace-Lorraine vient d'adopter une motion invitant le gouvernement a présenter au plus tot un pro jet de lor tendant a supprinaer la plaie des bohémiens (romanichels) dans les Campagnes. Le conseiller ministeriel Nelken a fait connaitre a cette occasion que des pourparlers sont actuellement engages'entne les différents gouvernement confédérés et qu'ils ont déja abouti a cerfraines bases pour une legislation d'empire. Actuellement, les no-mades étrangers peuvent, même après leur I expulsion, revenir au pays sous d'autres noms et avec d'autres papiers d'identité. | Pour cette categorie, il sera organise un service d'identification anthropométrique (Bertillonage) 'avec dactyloscopie, dont le siège sera a Munich. Ce buieau central ren-seignera rapidement les autorités regional es sur tous les bohémiens. .Ceux-ci ne seront plus évacués d'un pays allemand a j l'a utre, mais ils seront expêdiés directe- | ment a la frontière de J.'empire par les soins de la gendarmerie. D'autre part, la déli- I vrance de papiers d'identité et de permis de colportage sera sévèrement contrölée •;. ces derniers ne seront plus accordés a des étrangers et les nationaux ne les obtien-dront que s'ils justifient d'un domicile fixe. Pour tous les nationaux, le domicüe fixe sera soigneusement controle. Touchant les sanctions pénales pour les contrevenants, le point n'est pas encore élucidé. mais il semhle difficile de les re-léguer dans des maisons de correction (Ar-beitshaus) comme les vagabonds, a cause de leur familie, de leurs partisans et de leur pare d'animaux qui tomberaient a la charge des communes et des districts. D'ailleurs, les bohémiens peuvent difficile-ment être considérés comme des vagabonds, au sens legal du mot, car ils ont généralement des ressources en argent et on ne peut savoir d'oü ils les tiennent. M. Nelken termina en disanl que la question des bohémiens sera sans doute réglée dans un avenir peu éloigné et alors on pourra songer a des négociations avec les. gouvernements étrangers. Mort d'un prince d'Arenberg Le prince Jean d'Arehberg, né a Bru-xelles en 1850, fils du prince Antoine-Fran-góis d'Arenberg, et de son épouse Marie, né comtesse de Mérode, est'mort a Dus-seldorf. Le défunt était marie a la prin-cesse Sophie d'Arenberg, sceur du due actual dl'Arenberg. Espionnage, encore On annonce de Saint-Fetersbpurg que les .autorités pounsuivront vraise-mbJable-men t 1'aéronau.te allemaoid Berliner pour espionnage, car elles croiernt avoir des preuves de sa culpabilité. Les mauvais traitements dans Farmée D'a-près le Lokal Anzeiger, ld general commandant Je 8e corps d'armée a fait pa-raïtre un ordre du jour tres énergique qui coiisitate avec regret que les nouveaux 'sol-dats cointinuent a. être tres souvent maltrai-tés a leur arrivée au regiment et ordonne aux officiers de réprimer des faits de ce gaii-re. Mort de la veuve d'Ibsen Le Lokal Aneiuger de Berlin annonce quie la veuve du poète Hen rik Ibsen est morte, a l'age de 77 ans. .ANGLETERPS M. Asquith va défendre sa candidature M. Asquith, premier ministre, est parti veüidnedi matin de Londres pour inaugurer la campagne electorale dans le East Fife oü il do it se so'umettre a une election supplementaire par smite de son acceptation du portefeuille de la guerre. tine grande foule se trouvait a la gare, coinpreniant plusieurs membres du parle-ment,-cfui lui fit une ovation. M. Asquith harangue la foule è Newcastle M. Asquiih a harangue la foule a la gare de Newcastle, pendant un arret du train. «Nous vivons, a-t-il dit, a une époque critique. Les principes fondamentaux ont été attaques et de graves questions sont en jeu, mais si l'union se maintient entre les forces des travailleurs pour le progrès, nous pourrons consolider et completer la girande oeuvre que nouis avans entnefprdse.» Au moment du depart du train, une suffragette a tenté de pénétrer dans le wagon pour y jeter des publications suffra-gistes, mais elle a été saisie par deux gendarmes et s'est évanouie au cours de la bagarre. Elle a été remise en liberté. Attentat suffragiste contre une église Vendredi matin, des suffragettes ont tenté de faire sauter Têglise de Belmont, srteée- dans- J'ouest de Glascow. Trois explosion?* se sont prod uites. La por te. et le ■.per-ro-sp-seu-ls oïi^^été^endonimagéSi*-* Le scandale militaire L'instruction de 1'affaire des pots de vin distribués a des officiei's et a des sous-offi-ciers de Farmée par une maison de comestibles pour avoir et pour conserver l'appro-visionnement . des eantines militaires en Angleterre, a Malte et autres lieux, est close. Tous les inculpés militaires et civils sont.renvoyés devant les assises. L'instruction avait commence le 17 janvier. Le proces Gould Devant le tribunal de Old Bailey est venu vendredi le proces intenté au nommé Gould et a sa femme sous FinoulpatLon d'avoir obtenu certains -plans et documents destines a être livrés a Fétranger. Gould est aussi accuse d'avoir incite sa femme a cewnmettre le délhU Gould s'est reconnu coupable en ce qui concerne le premier point de Facte d'accusation et non couipable relativement au deuxième point. Sa femme s'est déclarée non coupable en ce qui concerne les deux points- . La Couronne a retire sa plainte contre elle. Gould a été condamné a six aais de tra-vaux forces et a Fexpulsion. . La grève des mineurs Les représentants des propriétaires des charbonnages du Yorkshire et les délégués des mineurs en grève se sont réunis vendredi matin pour discuter la situation. Les débats étaient privés. Le prix du charLon a augmenté de 10 shelling par tonne dans les districts af-fectés par'la grève et les puits sont main-tenant pratiquement rédudts a l'inaction. Les grévistës sont tres calmes jusqu'a présent. La discussion engagée entre les représentants des houillères a fait faire un grand pas a Fun des points Iitigieux. Le debat est ajourné au 8 avril. ITALIË A LA CHAMBRE Le programme du nouveau cabinet La salie et les tribunes de la chambre sont combles. M. Salandra declare que le ministère se propose de résoudre ou d'acheminer vers une solution satisfaisante les proLlèmes graves et urgents qui se posent. La guerre victorieuse soutenue en Libye a demandé des forces qu'il faut reconsti-tuer. Notre force navale, dit-il, grace aux credits proposes, peut se développer selon un programme qui a été établi et a Fac-compli^ement duquel nous apporterons toute l'activité possible. L'armée demande a la patrie, dont elle est Forgueil et la sau-vegarde, des mesures appropriées. Mais nous les maintiendrons dans les limites que comportent les ressources du pays parce que nous savons que Féquilibre du budget est aussi une condition* nécessaire de la defense nationale. Les operations militaires en Libye continuant, il faudra completer le fonds pré vu'. pour les forces métropolitaines de 1'Italië, afin que Farmée puisse satisfaire convena-blement en? mêmë temps ajix besoins de la métropole et a ceux de la colonic En ce qui concerne le programme relatif aux 'fortifications, l'aitillerie, Faéronauti-que, les chevaux, les edifices militaires, les approvisionnements de mobilisation, programme déja,en cours d'exé'cution, le gouvernement demandera urne augmentation de credits extraordiriaires qui ne dépassera pas 200 millions a répartir sur plusieurs exercices. Quant a la. situation financière, Fexer-öice actuel présènterait un deficit de 23 millions du presque totalement aux dépenses de la guerre de Libye. En Fimputant sur Fexercice actuel, ce deficit sera couvert en pa.rtie au moyen d'économaes sur quelques chapitres. Selon les previsions, les dépenses de.s exercices futurs dépasseront la progression des recettes établie sur des bases pruden-tes. Il faudra done, afin de coiiserver solide Féquilibre du budget, . maintenir les mesures financier es proposées pkr le cabinet precedent en les complétant ou en les mo-düfiant. Ensuite nous étudierons un impöt progressif sur le revenu qui devra constd-tuer la base de la réforme nationale de no-tre système d'impot. Afin de pourvoir aux besoins du Tres o-r, le gouvernement demandera. d'augmenter de 50 millions la lhnite maximum actuelle de la circulation des bons du Tres o-r et pense recourir a d'autres mesures tempo-raires de trésorerie. M. Salandra annonce que des mesures seront prises en faveur du personnel des chemins defer et surtout des agents ay an*. les:salaires -les moins élevés. Les dépenses • qui résulteront de ces me «u-fes seront cou-v-ertes par une augmentation, du tarif des voyageurs des trains directs et du transport des marchandises pour les petites distances. Le ministre espère que toute l'activité dont le gouvernement" a' fait preuve dans cette Question engagera les chemimote a cesser leur agitation. D'aillenrs, le gouvernement a compris que son devoir essen-tiel est d'assurer efficacement la continuité des services publics indispensables a la vie de la nation. M. Salandra expose que les directions générales de. la politique intérieure, de la politique extérieure et de la politique reli-gieuse ne suLiront pas de changement. El-les resteront telles qu'elles fu^e.nt approu-vées par la chambre au dé'but de la legislature. L'orateur conclut en demandant a la chambre de se prononcer par une manifestation clair e et ouverte sur la question de confiance . Les declarations de Kï. Sal^Hfra ont été soulignèes'par de fréquentes marques d'ap-probation. Sa conclusion a été saluée d'ap-plaudissemeiïts vifs et prolongés. Le vice-président, M. Carcano, lit la lettre de démission du président, M. Marcora. Sur la demande de M. Salandra, cette démission est repoussée a une grande majo-rité. RUSSIE Pro jets militaires votés enèéSnce secrète de la douma La douma a accepté sans debat, en séance secrète, huit projets. de loi urgents présentés par le ministre de la guerre. Le lock-out De Saint-Pétersbourg :\$iie partie des ouvriers qui avaient été 'fraphes de lockout jeudi ont repris le travail vendredi. La russification de la Finlande A Tawasterhus, les cons.eiilers Idestanj et J-iindeberg ont été -^arr^^s -pour résis-| laÊtce^a la loi sur Fégaiité- des droits. lis; ont été transferee a Saint-Pétersbourg. SUISSE \ Les elections Les éilectioins sont terminées dans trois cinconscriptio-ns- ayant êloi vingt deputes. Le parti de la ^defense gagne j-usqu'ici qiuatire' nouveaux sièges. Les liberaux en perdent deux et les sooralisteB deux égallie-ment. Les trois leaders, des partis, MM. Lindimian, Staaf et B'rantingrsont réélus. TURQiftE f Le mouvement révolutionnaire des réactionnaires dans la region de Bitlis On apprend, au sujet de la situation dans la region de Bitlis, qu'un mouvement réactionnaire s'est declare contre l'appli-cation des reform es décrétées par le gouvernement. Les chefs du mouvement sont le ctheifh Cheahd Eddiné^et lê ohedkh mole lali Selim de Kizan. Ce dernier a été ar-rêté par la gendarmerie, mais41 a été. dé-, livré par ses partisans. Les deux chefs, commandant des bande § de brigands, ont tenté F attaque de Bitlis., Les troupes, la gendarmerie, F artillerie et un detachement de mitrailleuses qui se trouvent dans la ville dnt riposte vigou-reusement et continuent è. la défendre. Des forces militaires suffisanfes ont été dirigées sur Bitlis et toutes les mesures militaires ont été prises pour repousses' f attaque. AFR1Q&E Un accord franco-itïlieri imminent On croit a Tunis que Faccord franco-ita-lien relatif a la Tunisie et a Ja Tripolitaine ne tardea'a pas a être signé. On pense que les bonnes dispositions du nouveau ministre «des colonies italien ne pourront que hater la signature de eet accord qui, comme» on-le sait, se rapportera a la question de la national!té des indigenes et a la question de la juridiction. Sur Ie premier point, en ce qui concerne Ia natdonalité des 'Triipohtains résidant en Tunisie, F Italië aurait reconnu en substance le point de vue du gouvernement frangais. Sur le second point, celui de la jurisdiction, qui-est sinoiïle plus important du moins le plus délicasfc on envisage u;v solution sous forme de modus vivenai pro-visoine, dont la durée serait limitée a Cinq ans. AMERIQUE DU NORD Les pêcheurs a la derive Un rapport officie! publié jeudi soir, a minuit. a Saint-Jean de. Terne-Neuve, au sujet du dés astre maritime de mardi dernier, dit que le total des morts du.New-Foundland est' de soixante-quatre. Les sur-vivants, au nombre de trenté-sept, ont les membres gelés. On est tou jours sans nouvelles doi Southerner os s. De Saint-Jean de Terfe-Neuve : On sait maintenant que le New Foundland avait a bord 189 hommes. 77 sont morts. 69 carl avres ont été recueillis. 36- hommes ont les membres gelés. MEXIOUE Torréon est pris par les rebelles Le general Carranza annonce que Torréon est tombe complejfement aux mains-des rebelles jeudi soir, a 10 h. 20. Suivant une courte depêche annoncant la chute de la ville. le general Villa a capture un grand nombre de pri&onniers. Une dépêche, de Juarez dit que la nouvelle de la chute de Torréon a cause une grande emotion dans cette Stille. La foule s'est répandue dans les rues: en poussant des hourras en Fhonneur des généraux Carranza et Villa. Dans sa dépêche au general Carranza, le general Villa dit qu'après onze Les pertes des rebelles sont éValuées a 500 tués et a 1,500 blesses et celles des fé-déraux a plus de 1,000 tués. Parmi les morts des rebelles se trouvent deux généraux. EGYPTE Démission du cabinet Le ministère.ég-yptien a donné sa démission. Il est probable que Mustapha-Pacha-Sehmi, ancien premier ministre du temps de lord Cromer, acceptera de prendre la présidence du ^ministère et de former le nouveau cabinet. CHINE Le consortium decide de faire une importante avance a la Chine De Fagence d'Extrême-Orient : A la suite d'une importante reunion qui s'est tenue le 29 mars a Paris, et a la-quelle assistaient les représentants des banquès intéressées, il a étte décidé que le consortium ferait a la Chine une avance de 6 millions de. livres sterling garantie par remission, de bons du Trésor et qui sera mise a la disposition du gouvernement chmois a raison de 500,000 livres sterling par mois pendant ün an. Cette avance a pour but de permettre au gouvernement de faire face a ses engagements antérieurs tout en poursuivant . les négociations du grand emprunt de 25 'millions de livres sterling dit de la réforme monetaire, négociations qui sans nul doute seront désor-mais rapidement conduites. En effet, le consortium entend les conti-nuer sur les bases acquises a ce jour, c'est-a-dire en acceptant comme garantie principale le supplément disponible de Fimpöt du sel dont le rendement a été jugé suffi-sant et il semble décidé a faire preuve d'un grand esprit de conciliation quant aux questions accessoires de la revision des ta-rifs douaniers, du controle de la banque nationale, etc. De son cöté, le gouvernement chinois a établi pour 1914-1915 un vvvvwwvvvvvvvvvvvvvviwvvvvvvtw Voir plus loin nos Derniè-res Nouvelles de la nuit. VVVV^AM^VV^A\VVVVVVVVVVVV»aVVVVVVVVVVVVVVV^VVVVVVVV\ les MiiiHts tiKiiiws Les puissances et la note grecque La Wiener Allgemeine Zeitung[ apprend que les puissances de la Tiiplice ont arrêté leur pro jet de reponse a Ja nótê grecque connue. On attend maintenant que les puissances de la Triple Entente ou bien élaborent également de leur cöté un projet de ce genre ou bien expriment sous une autre forme leur maniere de voir afin que les puissances précisènt leur attitude vis-a-vis de la note grecque. Il n'est pas encore inter venu jusqu'ici -de solution dans la question de FEpire, attendu que les Epi-rotes ont posé des conditions inacceptables pour le gouvernement albanais. Le journal espère qu'en jugeant la situation sans parti pris on arrivera a un compromis sa-tisfaisant pour les deux parties. Combat a Coritza D'après des télégrammes parvenus a Du-razzo, les rebelles sont arrivés vendredi. devant Coritza et ont • canonué1la ville. Un combat sanglant s'est engage entre eux et les gendarmes qui forment la gamason. On n'a pas encore recu de renseignements au sujet de son issiue. \ D'après les demières nouvelles recues a Du-razzO'. le commandant hollandais Som-bleen aurait été blessé dans les derniers combats avec les rebelles. Les propriétés de Suivant de nouveaux renseignements, des groupes. de ^ïacédonriens et d'Epirotes ont réussi a pénétrer furtivement dans Coritza" et ont attaque les habitations des Albanais a coups de fusil. Le major hollandais Rueller, commandant la gendarmerie al-banaise, est resté sur la defensive. Lesas-saillants ont eu Fovantage sur les Albanais et le major Rueller a été grièvement blessé. La prise de Coritza est imminente. Malgré le concours apporté par les musulmans de la campagne a la defense des villes, les garnisons albanaises ont été chassées d'un certain nombre d'autres villes de F Albanië meridionale. Suivant dies nouvelles arrivées a Valiona 80 hommes, soignés a l'höp/ital de Coritza oint attaque les gendarmes aAhanaiis. Un sanglant combat s'"en est suivi. Un on"i-cier hollandais a été blessé. La ville est tou jours entre les mains dies Albanais. FRANCE (Correspondance particuliere de Z'Etoile Belge' Paris, 3 avril. La Butte réfractaire M. Briand est a coup sur Fhomme politique le plus populaire de France après M. Raymond Poincaré. Mais Montmartre n'est pas la France. La Butte sacrée a trop servi d'éprouvette aux arrivistes de tous les temps pour n'en avoir point hérité une sorte de nervosité toute particuliere. M. Briand peut done, le plustranquillement du monde, escompter les ovations de la province avide de renouveau, des grandes villes commerciales oü il n'apparut jamais' comme agitateur, mais parler a Montmartre c'était de l'audaoe. Avec son courage tranquille, indéniable, il y alia hier soar. Quinze. cents membres des comités modéréte le recurent dans une salie bien close. Mais au dehors! Six, huit mille comitards socialistes et les gans de la guerre sociale conduits par Hervé, Rouanet et Dherbécourt assurant le com-mandement des unifies. Des sifflets, des clameurs hostiles, des charges de police, des batailles sauvages... Briand, laissé seul dans la rue, a la sortie, était perdu. N'allez pas croire surtout que ce peuple lui en voulait a cause de sa politique actuelle! Mille fois non ! On n'est a Montmartre ni pour les radicaux ni pour les apadsés. On ne s'inscrit aux comités socialistes que parce que Fon y retrouve les amis. On s'y mqque, pour tout dire, de la plupart des choses graves. Mais la question de sentiment fait prime... Et Briand, vraiment, a Fépoque oü il comptait parmi les habitants de la rue d'Or-sel et les habitués dé FErmitage, Briand avait trop prêché la-haut la grève générale et la révolte éternelle! Il fallu.t six escadrons et toutes. les brigades centrales pour maintenir la cohue hostile. La mentalité de ce coin de Paris est telle que six « flics » y eussent certai-nement suffi a la séteurité de M. Maurras ou de Gamelle en personne. Et cette population, la plus frivole du monde, n'aime visiblement le changement... qu'en dehors de toute politique. M. Barthou parlera demain soir au Marais, chez les petits oommercunts qui jamais ne fréquentèrent les meetings des chevaliers du travail : il y obtiendna un succes absolu. C'est fini La lecture des « conclusions » de la commission d'enquête sur le scandale Rochette n'a donné d'émotion a personne. Quoi d'é-tonnant? Sur trente-trois commissaires, dix ne venaient plus depuis une semaine, trouvant plus commode d'aller aux champs avec des airs de justiaLer honoraire; onze autres s'étaient donné pour mission de sou-tenir M. Caillaux en vers et contre tous ; le reste, c'était la minorité, c'est-a-dire une chose négligeable. La volonté' des onze a prévalu... Et M. Jean Jaurès a éprouvé, pour la première fois de sa vie, la douleur de voir corriger sa copie, et sans tendresse, je vous Fassure! Ne s'étail-il pas permis de déplo-rer, voire de flétrir, la pression Caillaux-Monis sur le procureur general ? On lui fit observer qu'il alladt trop loin, que Faction des anciens ministres avait été, a coup sür, abusive, mais excusable. Par quoi? Par les usages établis, par-bleu ! Avec sa féroci'té corse, M. Ceccaldi paria des huit remdses die 1'affaire de la Chartreuse et M. Jaurès dut ceder. Il dut aj outer « que Fintervention des ministres s'était évidemment produite, mais que leur probité personnelle ne pouvait être sus-pectée ».. M. Briand? On ne le blame pas, mais c'est tout juste. On se venge sur le document Fabre, « qui man qua de controle contemporain ». On se venge aussi sur M. Barthou, détenteur comme garde des sceaux et divulgateur comme politicien. Bref, si Fon mentionne encore quelques phrases méprisantes poür les magistrats serviles, il n'y a rien de rien dans ces conclusions ^m r?i*c7?. 507iï joas, qui ne sont qu'un exposé tendancieux de faits sur les-quels on invitera la chambre a staftuer... en quatre ou cinq- heures. On cherche déja le bon ordre du jour pour demain. Mais Barrès-prot&ste : il af-firme que le peuple va dire une fois de plus « qu'il n'y a pas de chatiment pour les grands »... Eh oui, le peuple dira cela une fois de plus. Et après ? Résumons-nous : la commission a fait oeuvre vaine parce qu'elle émanait du milieu même oü les faits reprochés a un Mo-nis ,a un Caillaux, sont des faits constants. Il n'y a ciime en pareille matiere que lorsqu'un gêneur de Fopposition fait souf-fler le vent de vertu. Alors on y va d'une commission oü les éclats de M. Jaurès f en de brut maas ne remplacent que mollement les bons vieux tisons de la chambre ar-dente. Le debat public, au moins, sera-t-il interessant ? Oui, a cause de Fintérêt electoral qui po-ussera une foule de gens a s'y mêler, mais a cause die cela seulement, hélas! Louis Maurice. Hi*£iflnaii*e Rochette A LA CHAMBRE La chambre a repris vendredi après-midi la discussion des conclusions de la commission d'enquête sur Faff aire Rochette. M. de Follevilde, rapporteur de la commission, critique la conduite du procureur Fabre et du président Bidault de l'Isle. Il cónstate que si M. Fabre devait obéir, il avait le droit, après l'avoir appuyée, dé combattre la remise de Faudience. Quant a M. Bidault de l'Isle, il a eu par camaraderie pour M vFabre une complaisance sans laquelle de déplorables scandales ne se seraient pas produits, et la République pourrait affirmed haute-ment Findépendance de ses ïonctiarmai-res. M. de Folleville poursuit en disant qu'a cöté des fautes des magistrats, il est établi qu'entre le 22 et le 30 mars 1911, M. Monis, alors président du conseil, a fait venir M. Fabre a la demande de M. Caillaux et lui a" fait connaitre que le gouvernement dé-sirait et voulait la remise de 1'affaire Rochette. Le rapporteur déplore cette immixtion gouvernementale. Il affirme que la. commission d'enquête a toujours recherche la vérité avec Findépendance la plus complete. M. Delahaye, interrompant, se plaint que le point concernant les manoeuvres de bourse au moment de Farrestation de Rochette n'ait pas été éclairci. M. de Folleville étudie en'sudte la question des sanctions. Il entreprend une Ion-» que demonstration -juridique pour éta-blir qu'il n'y a pas eu de forfaiture, que les sanctions proposées par M. Delahaye ne sont pas basées en droit et qu'on ne peut aboutir qu'è une reprobation. Pour qu'il' y ait forfaiture, il aurait lallu établir que le cours de la justice a été arrêté. Or, une ne* mise n'est pas un refus'"de juger. La ün de Fenquête La commission d'enquête dans F affaire Rochette a entendu a nouveau, vendredi matin, M. Escarguel, directeur de Ylndé■pendant■ des Pyrenees Orientates, qui, malgré les adjurations de M. Jaurès et d'autres membres de la commission, a refuse d'ajouter quoi que ce soit'a sa deposition de jeud'i. II s'est refuse absolument a divulguer les noms des personnes qui Fon renseigné et ne veut pas. dire da vantage le nom du membre du cabinet Monis qui aurait fait la démarche dont il a parlé auprès du président de la République. M. Emile Constant, quta été 'ensuite entendu, reconnaïtêtre alle a FElysèê,; mais c"étaïi£, diit-il, unïquement 'pour remerciSr le président d'une invitation. Cette visite n'avaït aucun rapport avec "le depart de M. Monis. M. de Follevilde conclut en donnant lec- " ture de Fox-dr e du jour suivant, qu'ü dé-poseira avec demande d^urgence : « La chambre réprouvant et bïamant les immixtions irrégulières qui ont été constate es de la finance dans la politique et du pouvoir exécutif dans de domaine réserve au pouvoir judiciaire, repoussant toute addition, passe a. Fomdre du jour. » L'orateur est applauidi par la gauolie'. Discours de M. Briand M. Briand m on te a la tribune. (Vif mouvement d'attention). .L'ancien président du conseil regrette d'etre oblige dinterve-nir, mais il 'ne peut accepter la formule de regrets v agues exprimée a son égard par Ja majorité de la commission. Il s'ho-nore des conditions dans lOsqueLls il in-tervint dans F affaire Rochette. 11 fit part de ses impressions au gouvernement lors-qu'il --redevint garde des sceaux. Il deman-da des explications au procureur general sur ce qui F avait amené a demander une reinise de Faffaire Rochette alors qu'il Fa-vait connu si ardent contre une remise queflique' temps auparavant. M. Briand, au milieu d'un silence im-preslsionnant, fait le récit qu'il a déja fait devant la commission d'enquête de son entretien avec M. Fabre. C'est a la fin de cette conversation que M. Fabre lui paria du procès-verl/al rédigé par lui. M. Briand justifie Feniploi qu'il fit de ce procès-vérbal. Il expFique qu'il n'a pas favorisé l'explosion du f^andale. Tl n'a pas mis le document Fab/e dans un dossier officiel pour ne p-as av/ir Fair d'en considférer les isamctSons co/ime graivcs. Il rappelle que d'ailleurs il avait accompli un devoir de loyauté en prévenant MM. Monis et Caillaux, mis en cause, et raille la deposition de ceux-ci na-riant de « conversation evasive ». Comment, dit-il, une telle conversation a-t-elle pu être evasive? (fJi-res.) M. Briand affirme qu'il a tenu dans ce-i te affaire un röle irréprochable. (Vifs appl. sur divers bancs.) Il critique ensuite les conclusions de la commission. Il s'éllève contre les blames distribués aux untf comme aux autres. cc Les véritables conclusions de Faffaüre. dit-il, c'est qu'il faut condamner ces promenades de procureurs généraux dans les cabinets "des ministres, ces dissimulations de com parses derrière des rddfeaiux pendant qu'un procureur, presse par un ministre, s'explique, et le fait de ce grand avocat qui, parce qu'un escroc, son client. lui dit : « Réclamez la remise, elle est ac-cordée d'avance », met son haut de forme et fait la démarche. (Appl.) M. Briand, auquel la majorité de. lachambre fait un vif succes,continue le proces de la commission, qui, suivant 'lui.a fait^uvre^de-partLalité et n'-a^ pas dfe-gagé les vraies rèsp"on&a33ilités. II concTti^éen repoussant les. conclusions de la commission.v>v.,'i « Si la chambre, dit-il, s'associait a co* conclusions eiLle s'associerait è. une parodie de justice inspire© par la passion p«"-'litlque'». (Vifs ap.plaudissements.) . M. Briand regagne son banc et est féh-cité par die nombreüx coHlègues. M. Colly M. Colfly lui succède. a la tribune. Il esti-me que les conclusions'de la commission ne sont pas assez fortes au sujet de MM.Briand et Barthou dont il critique apre-ment Faction.SsS 'J't£l'- A son avis, M. Briand n'aurait pas du garder le document Fabre qui lui a été remis en tant que garde des sceaux et M. Barthou n'aurait pas ensuite du se l'approprier. L'orateur dépose un ordre du jour con-stafcant qu'un tel scandale diemorahse le pays et qu'il est nécessaire de saisir les juridictions compéténtes. M. Maurice Barrès M.- Maurice Barrès s'assocde .aux conclusions de M. Colly concernant les sanctions pénales et prononcé un long réqui-sitoire contre la commission qu'il accuse dé partialité et dont les conclusions sont incompletes" et.êdulcorées. Il fait le proces des membres du gouvernement qüi voulurent trorhper la commission en affirmant ignorer des faits connus. Pour lui le scandale est imputable au régime. L'oirateur termime en disant qu'il faut mettre la justice au-dessus des querelles de partis et frapper les coupabLes sans se laisser arrêter par aucune consideration personnelle ou autre. (Applaudissements a droit©.) M. Sembat M. Marcel Sembat, socialiste-unifié, re.nd hommage a la facon impartiale dont les travaux de la co-mmission d'enquête önt été menés par M. Jaurès. Il analyse ces travaiux et examine longuement la question des sanctions. . Il voudradt une juri-diction qui-puisse absoudre MM. Monis' et Caillaux s'ils ne sont pas coupables et les condamner s'ils le sont. Il préfèrerait la haute cour 'a to-ute autre juridiction. Il trouve les conclusions de la commission d'enquête trop larges, mais estiflne que la chambre ne peut émettre un verdict qui nè M. Sembat exonime sa surprise de .1 u-sage que. M. Barthou a fait du document Etaibre, puis, s'adressant a la droite, il s e-crie : « Si M. CaillaXix s'était fait votre serviteur vous Fauriez soutenu contre nous. (Applaudissements a Fextrême-gau, cihe ) Si les'faits sont prouvés, je recon-nais que M. Caillaux a commis un crime, mais je dis que de ce .crime on a fait une arme nour frapper un homine politique. » L'orateur estime qu'on ne doit pas exa-'gérer' le scandale. Il n'atteint pas le pays. Il ne touche que.ie monde politique en raison des luttes' que-se livrent les equipes ministérielles pour conquérir Ife pouvoir. Il concaüt en disant que la prochuine chambre devra se prëoocuper de -mieux assurer Fautorité, la .competence et la on-re© du gouvernement. (Vifs applaudnsse-ments.) M. Barthou M. Barthou monte a la tribune. La cih'ambre Fécoute avec beaucoup-d'attention.'Il se defend contre Faceusation de s'être approprié le document Fabre. Il rappelle comment il recut ce docu-m-ent de' M» Briand qu'iJ ne connaissaït pas coffnane pièce' 'officieiüle et qu'il avait résolu de brüler "sï Faffaire Rochette ^é-tait terminée alors qu'il était garde des Ficeaux. Il rappeMe les depositions de MM. Fabre ét Bienvenu-Martin d/evant !a ?

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