L'étoile belge

1601 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1914, 26 Mars. L'étoile belge. Accès à 26 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ks6j09xk02/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

1 'ends 23 mars I9!4 .:'•• •:'■■' Temper, moy» Maximum «1e!a Minimum «le la Baromèt.. !e25, Quanticé fie 8 a 8 h$*,*' Obsmxitions .Temjréracure, Baromètre, Humi(jité(IO«Jaa Vent dominan Dóciin. maim. Ephéméridei Soleil: fever, • 5h.33 «ouclier.lsh. 4 PRIX DE L'ABONNEMENTï POUR BRUXELLES : Cn an : 12 fr.; 6 mois, fr. C.50; 3 mois, fr. 3.58 POUR LA PROVINCE : ün an : to fr.; 6 mois, fr. «.SO; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : me des Sables, 13, ouveits de 9 a 16 b. En province U suffii de remettre lepritcde Pabwmemcnt au fitcteur Edition G France. Anpleterre, Allemngne et * flf, ) par trimoatre tons pays sa fortune avait été enlevée de Mannheim, et qu'elle élait sans doute tenue séquestrée. Or, deux jours plus tard parut une nouvelle annonce oü Mile von Harder contestait avoir été dépouillée, enlevée et séquestrée et oü elle faisait connaïtre qu'elle intentart a son narent, le professeur Boethlingk, un proces en diffamation. Le professeur riposta par une autre annoncé oü il maintenait ses assertions anténeures et ajoutait que Mile von Harder était la viptime d'un déouté a la diète bavaroise, M. Abrésch. C'est .alors que le parquet intervkit d'office pour tirer cettè histoire au cl air. M. Abresch ainsi mis en cause ne manqua pas de fournir sur son röle 1 explication suivante : « Je suis, dit-il, depuis vingtrcinq ans en relations d'affaires avec l'avocat von Harder, de Mannheim. Celui-1 ei était jadis tres riche, mais il se trouva par la suite mon debiteur pour dacteurs du F igaro parier des document. devant paraStre le lendemain matin et par .iculièrement compromettants.Ce serait le aiot « demain », prononcé par M. Voisin, 5ui aurait été mal interprété par elle. Le juge. — N*avez-vous pas parlé de M. Caillaux ? Pas une seule fois. Et de la campagne du Figaro r Pas davantage.Sur l'msistance du juge, M. Voisin a don- aé sa parole d'honneur que pas une seule fois le nom de M. Caillaux ne fut prononcé. « D'aiüeurs, ajouta-t-il, Mme Caillaux n'étant pas loin de nous pouvait voir les gravures de modes que nous examinions. Elie ' pouvait entendre notre conversation et aucune cö.ifusidn n'était possible, » Ces trois témoins assistèrent.a l'entretien du gargon de bureau avec Mme Caillaux et furent les témoins du refus de ceüe-ci de Conner son nom. Ils Tentendirent pronoucer ces mots : « Dites que c'est urgent m. eendant qu'ils demeuraient dans le salon, vime Caillaux, qu'üs regardaient, car uu regarde toujours une jolie femme, a dit M Voisin, gardait aon.calme le plus parfait et ne donnait aueun signe d'impatience, M. Voisin se rendit ensuite au telephone 2t co-mme il sortait de la cabine il apprit j sentis k lui ié^rocéder une partie dudö- .i'assassinat de M. Calmette. « Je vis alors Aiit-fl, Mme Caillaux qui avait conserve le même calme et ne donnait aucun signe d'éfaotion. » AL.LEMAONE Le kronprinz n'ira pas aux colonies Le prince imperial a renonce pour cette ttïinée au voyage qu'il doit faire dans les colonies ailemandes. On explitTue que le voyagë du prince imperial et de la princesse sa femme dans les colonies ailemandes n'aura pas lieu au printemps de cette armee, parce qu'il ^t ÏTipossible, dans le délai dont on dispose, *k preparer ce voyage de t&con répondant a Fünportanoe qu'il doit avoir au po:nt de vie de la polHiaue coloniale et des renseitg£«znent9 a recuelllir. mame, mais k certaines conditions non encore ré^lées. Dans ces négociations en cours, Mile von Harder se trouve personnellement engagée et pour jouir de toute son indépendance elle s'est retiree chez ma sceur. » A cette assertion de M. Abresch Tavocat von Harder répondit qu'il ne devait rien au député. Il crut être jadis son debiteur, mais ce fut par suite d'une erreur. Sa fille était, ajouta * ü, sous l'entiè-e influence du député Abresch et de lè la fuite en sa compagnie. En presence de ces deux versions contradictoire®, le parquet a prescrit une enquête qui s'est terminée par I'arrestation du député: En même tem na Mile von Harder a été mise sous tutelle. Le tuteur désigné est le professeur Boethlingk qui a i obtenu un arret annulant une pro'curatien 3K> f J g&nérale accordée par la jeune fille au dé\ puté Abresch. j Ds autre part, selon la Gazette Nationale de Berlin, le député bavarois Abresch serait accuse de la captation d'un heritage - s'élevant a plusieurs millions. Le dessinateur Hansi condamné Le tribunal correctionnel de Colmar a condamné mercredi matin le dessinateur Hansi a trois mois de prison pour offenses è, des offLcie-rs de l'armée allemande dans un café de Colmar. Le procureur avait requis six mois de prison. Plusieurs officiers cités comme témoins ont declare que Hansi0avait brülé du sucre pour purifier l'air. Une servante de la brasserie qui avait assisté a la scène est venue declarer qu elle n'avait pas eu Timpression que le geste de Hansi füt une insulte et qu'il lui parut que le dessinateur avait voulu faire une farce. Rencontre de torpillsurs Le torpilieur de haute mer 193 a été éperonné et défoncé au-dessus de la ïigne de flottaison par le torpilieur 108 pendant les manoeuvres de nuit. Il a trois déchirures a tribord et une k l'étambot è. babord. 11 sera conduit jeudi aux docks de Kiel. L'accident de Koepenick ; Il résulte des constatations officielies que lors de la catastrophe du bac, sur les dixneuf personnes qui s'y trouvaient, dix se sont noyées, a savoir neuf ouvrières et le batelier. ANGLETERRE LA QUESTION DE L'ULSTER A ia chambre des communes Le ministre de la guerre, colonel Seely, a annoncé, mercredi, è; la chambre des communes, qu'il a offert sa démissiön. 'IL explique qu'il y a *u des malentendus entre lui et le cabinet, dont il était seul responsable. Le colonel declare énergiquement que le roi n'a pris aueume initiative dans l'affaire des officiers. (Applaudissements.) En réponse a quelques observations de M. Balfour, M. Asquith dit que le colonel Seely fait toujours partie du cabinet Discours symptomatiques de deux deputes travaillistes Selon une information communiquée aux journaux, la publication des documents promise k la chambre des communes par M. Asquith et a la chambre des lorde par lord Muriey, est attend ue avec le plus vif iiïtérêt, et on assure» dams les milieux politiques, avec beaucooijp d'inquiétude du cöté des partisans du gouvernement. Le gouvernement est menace de defections tres importantes si Is bruit qui court au sujet d^ft^fB&ure des documen-tsr -apo^rtés è. Londi es par le general Gough pour la disculpation* des officiers,- de ses cOUègues et de luimême est vérifié. Des évé'nements de la plus haute gxavité peu vent surve-nair. La gravité de la situation ne saurait être exagérée. Certains des libéraux qui font partie du ministère, des travaillistes et des nationalistes condamnent abso»lument 1'attitude dü gouvernemeait. Il faut noter comme indices les acclamations frénétiques qui ont sïilué les allusions faites maidi au roi et a Tarmée pao* les travaillistes. Le travailliste Ward s'est exprimé comme suit •' « Nous avons maintenant è, decider si le peuple, par ia voox de ses représentants, peut faire des Lois sans rimterventioai du roi et de 1'armée. » Un autre discours important fut celui de M. Thomas ,secrétaire de ?.'Association nationale des cheminote, qui a appuyé la déclairation de M. Ward. M. Thomas a declare que les 400,000 cheminots avaient notifié formellemen-t aux compagnies de chemins de fer qu'une grève serait déclarée le l*rnovembre au cas oü leurs demandes ne seraient pas acceptées. L'orateur a ajouté qu'en* presence de Ia nouvelle doctrine des conservateurs au sujet de 1'ai'mée et de La flotte, il serait de I son devoir de recommander k VAssociation nationale des cheminots d'employer ses capitaux, qui montent k un demi-millLor.' de livres sterling, a l'achat d'armes et de munitions. Nous avons dit que ces declarations avaient. été accueillies par des acclamations. Jamais les plus vieux parlementaires r/avaient été témoins de pa re il déchalnemenJt d'applaudissfemenffca. C'est la un symptöme de la plus haute importance dans les conjonctures actuelles. II.est égalèment fort symptomatique que les allusions faites par M: Ward n'ont so«uïevé aucune. protestation* du cóté des unionistea. Le röle du roi Le Daily News declare que la nation demande et a ie droit de demahder qu'oiv lui explique le röle joué par Ie roi dans l'affaire de i'Ul'ster pendant ces derniers jöuors. La nation désire que • le gouvernement explique ce va-et-vient contlnuel entre le palais de Buckingham et le ministère de Ia guerre, de Iprd Roberts, qui est surtout responsable du complot militaire. Elle désire aussi vivement savoir le röle joué par Tarchevêque de Can tor be ry dans Taffaire. Bagarres è Belfast Une dépêche de Belfast annonce que des bagarres entre protestants et eatholiques se sont produites mardi soir. Des pierres et autres objets ont été lancés. Deux coups de revolver ont été entendus. La police est arrivée sur les lieux et a disperse les manifestants. Plusieurs personnes oirut été blessées et plusieurs arrestations ont été opÖrées. Las ouvriers vont agir k l'instar des conservateurs Au cours d'un discours prononcé mardi a Buekhill, dans le com té de Cumberland, oü le chömage est'è. prévair, un dêlêgüê des mineurs a défclaré que le moment est venu pour la formation» d'une union defensive attachée'a la federation du travail, que cette union se composerait d'un corps d'hommes bien entraïnés appartenant k la Federation du travail et qui seraient prêts è. prendre les armes et k combattre pour résister k toute oppression. Documents of f ie iels au sujet de l'attitude des oiüciers Des documents officiels ont été publiés mercredi matin concernant les récents évéroement* en Irlande. Ils commencent par un mémoire rédigé par le colonel Seely. rriinistre de la guerre,, sur une enirevue qu'il a eue, le 16 décembre, avec les eénéraüx commandants en chef. Le colonel Seely leur déclara, en ce qui concerne les devoirs des soldats, que la loi étallit défi- nitivement que le soldat d«t obéir a l'ordrede faire feu seüléraent si eet ordre est raisonnable, dans Ia Le colonel Seely' informa les généraux qu'il tiendrait chacun d'eux pour responsable de tout acte contre fa discipline et que tout acte de ce genre serait punl conformément aux lois miiitaires. Suivent d'autres documents, dont une lettre écrite par le general Gough è. l'étatmajor general le 23 mars, avant son retour en Irlande. Dans cette' lettre, 3e general Gough demande, au nóm des officiers, si, au cas oü le projet de home rule de~ viendrait loi, ils pourraient être mis en demeure de Timposer a riJls-ter. . ■ Une réponse lui fut' envoyée le même jour, réponse qui autorisait le general a informer les officiers que le conseil de l'armée considérait Fincident de leur demission comme le résultat d'un malentendu. D'autres pieces' disent que le gouvernement doit conserver le droit d'employer toutes les forces en Irlande et aSleurs pour main ten ir' l'ordre et 'protéger le pouvoir civil dans l'exercice ordinaire de son devoir,'mais le gouvernement n'a nullement l'intention d'user de ce droit pour écraser l'onno«;ition nnlitifnie f aite au principe du projet de home rule. Le 20 mars le general' Paget' -rapporta au ministère de la 'guerre que Te general ae brigade et 57 officiers de la 3° brigade de cavalerie étaientdisposes a se faire retirer leur command ement s'ila recevaient l'ordre d'aller en UMer. Le colonel Seely répondit immédiate- ment, autorisant le general. -Paget è, sus- j pendre tous les officiers supérieurs qui dé- missionneraient ou contesteraient, sous quelque autre forme, son autorité. * Il ordonna au general, Gough et aux autres généraux de se présenter immédiatement au ministère de la guerre et il autorisa le general Paget a, informer les officiers qu'ils seraient relevés de leur commandement. Des officiers vont être envoyés pour les remplacer. A partir de mercredi matin les demissions de tous les officiers devront être refusées. Wmm L'emprunt beige Malgré rimportance cie remission:'- de Fem-pruat. beige, la gö^s^rip^i^n. a ea un tel succes qu'elle a été close mercredi, a 10 h. 15 min. du matin. L'emprunt- fait prime. ITALIË Guillaumé U a Venise Le roi s'est rendu mercredi matin k. bord du Hoherizollern, accompagné du marquis di San Giuliano, ministre des affaires étrangères et des personnages de sa suite. Sur tout le parcours, malgré une pluie violente, la foule a acclamé le souverain, qui a été salué, è. son arrivée, par les salves des navires italiens et allêmands et les hourras des equipages. La rencontre de l'empereur Guillaumé et du roi Vic-torEmmanuel a été extrêmement cordiale. Les souverains se sont embrassés deux fois. L'empereur et le roi ont ensuite conféré en compagnie du ministre des affaires étrangères. Le roi a quitte a 11 h. 1/2 ie Hohenzollern, accompagné du marquis di San Giuliano, pendant que les matelots du Hohevtzollern poussaient des hourras. Le marquis di San Giuliano est- descendu au Palais Royal. . Le roi est allé visiter le navisö allemand Goeben. La cönquête de la Libye est un désastre Les conditions raises par le general Porro pour accepter le ministère de la guerre, qu'il refusa finalement, inspirent au directeur de YOsservatore Romano le comméntaire suivant: « En réalité, pour l'ItaHe,la cönquête de la Libye, au triple point de vue militaiie, financier et social, par suite de la repercussion qu'elle ne pouvait manquer d'avoir sur -Féconomie.sociale, constitue un veritable désastre. » Prochaine interpellation sur. Tattentat de Fiume Le depute Federzoni deman'dera a interroger le ministre des affaires étrangères pour savoir de quelle fa'con. le ministre entend pourvoiT a la defense des Ita-. liens de Fiume vises, di-t-il,. par une oeuvre systématique de persecution entreprise contre la populatioa italienne par les. autorités polLtiques honSroisgs, lésquelles se servent même d'inqualifiables machinations. Agitation des cheminots Suivant le Messagero les:/cieminots napolitains commencant un mouvemen-t d'agitation 'générale, ont déerété la grèvepour le 15 avril. On sait-que-les cheminots italiens pretendent faire val oir uri ensem ble d'améliorations dont le total coüterait au trésor une cinquantaine de millions. ■ RUSS8E : % La lutte contre l'alcool Le ministre des finances vieet de puHièr une circulaire relative a la realisation, en ce qui concerne i'administration des finances, des desiderata éau^aérés^dans Ie rescrit imperial du 13 février. Le .ministre fait remarquer que le principal devoir qui incombe a son administration est de propager les habitudes de temperance parmi les populations. Point nest feesom de redoute r pour cela une diminution de recettes. Le ministre exprime la ferme conviction que les ressources dont disposera le peuple quand il aura abandanné Fusage des spiritueux constitueront une nouvelle base sur laquelle on pdurra -parfaitement compter pour poiurvoir aux dépenses toujours croissantes qui incombent k I'Etat. Le mmistie invite ensuite ^administration a examiner avec hienveiSan^ce toutes les petitions presentees confosmé'ment &-la loi par les municip-aJÉtés tnrales pour obtenir la suppression ou lap prohibition de la vente de l'alcool. Precaution démentie De Saint-Pétersbourg i On a annoncé a I'étran?er que le gouvernement russe aurait, par precaution, distrüJaé les réser- salué en lui « un poète grec a Avignon, un poète qui d'un patois vulgaire fait un langage classique, plein d'images et d'harmonie, ravissant l'imagination et l'oreille; un poète qui joue sur la guimbarde de son village des symphonies de Mozart et de Beethoven; un poète de vingt-cinq ana qui, du premier jet, laisse couler de.ses veines,^ flots purs et mélodieux, une epopee agreste, oü les scènes descriptives de VOdyssée d'Homère et les scènes innocemment passionnées du Daphnis et Chloé de Longus, mêlées aux saintetés et aux tristesses du christianisme', sont chantées avec la grace de Longus et avec la majestueuse simplicité de l'aveugle de Chio ». C'est a Lamartine que Mireille êst dédiée : « Je te consacre Mireille, lit-on a la première page du poème, c'est mon cceur et mon ame. C'est la fleur de mes années. C'est un raisin de Crau qu'avec toutes ses feuilles t'offre un paysan. » On se rappelle que la. statue de Mistral fut inaugurée en septembre dernier a Saint-Remy en Provenoe, a l'occasion du cinquantenaire de Mireille. Et l'on se rappelle aussi que lore de son récent voyage dans le Midi, M. Poincaré, président de la République, rendit visite au patriarche de Maillane . Frédéric Mistral est mort dans sa maison de Madllane. Il était aUté depuis deux jours des suites d'une grippe légere. Il a expire brusquemenit a 1 h. 10 sans pro* non eer une parole. Le. corps du poète a été exposé dans le grand vestibule du rezde-chaussée, ayant au cou la cravate de com. mandeur de la Légion d'honneur. Auprès du corps on a place le large chapeau légendaire de Mistral. Du rant teute 1'après-midi une affluence considerable est venue de tous les points du département apporter \f.> condoleances k Mme Mistral. Les obsèques ont été flxées a vendredi matin. L'aFFJMRE rochette L'enquête SËANCE DE MERCREDI Confrontation MM. Monis. Caillaux, Fabre et Bernard sont confrontés au sujet de la date è, laquelle a eu lieu Fentrevue Monis-Fabre. Dans son proces-verbal M. Fabre place cette entrevue le 22 mars et parle d'une intervention de M. Caillaux. Or, M. Caillaux affirme n'être intervenu auprès de | M.j Monis qu'è, la suite d'une démarche de M° Bernard, que son agenda indique avoir eu lieu le 24. M. Jaurès declare que la commission attache une importance sérieuse a ce dinerend. • M* Bernard declare qu'il n'a aueune raison de n'être pas daccord avec M. Caillaux, puisque Fagenda de celui-ci porte la date du 24. M. Fabre ne croit pas possible d'avoir commis une erreur de date et declare qu'il est certain de la date du 22. M. Jaurès fait observer que si MM. Caillaux et Bernard ont eu leur première entrevue le 24, il n'a pas pu être question dans l'entretien Fabre-Monis du 22-d'une intervention de M. Caillaux. Sur une question, M° Bernard declare ne pas se rappeler s'il a vu le ministre des finances avant le procureur-général, mais il ajoute que lorsqu'il vit celui-ci il avait été averti qu'il pouvait demander la remise, qu'elle serait accordée. Il eut Fimpression d'etre devant un homme embarrassé, mais il ne sait pas si son embarras venait du fait qu'il avait regu des suggestions. M. Caillaux affirme a nouveau de la fa-con la plus formelle qu'il n'eut qu'un en-tretien avec M° Bernard, le 24. M8Bernard continue qu'il n'eut avec M. Caillaux qu'un entretien et ne conteste pas qu'il ait eu lieu le 24. M. Monis dit qu'il a Fimpression (jue M. Caillaux lui paria du renvoi au courant d'una matinee. Or, le 22 était un mercredi. M. Caillaux n'aurait pu venir le matin parce que c'était son jour d'audience. M. Caillaux conflrme. MeBernard refuse de répond re it certaines questions relatives è, la conversation qu'il eut avec M. Caillaux. Il répête seulement que celui-ci ne Fa jamais prié de demander la remise de Faff awe et ajoute que, d'après les dates, il est certain qu'il avait 1'assurance d'obtenir la remise avant sa visite a M. Caillaux. Sur la prière de M. Jaurès, M. Caillaux raconte son entretien avec MeBernard. Ce-luiLci entra et lui paria de . F affair© Ro-eh-°tte,' ©e disant tres fatigué et ajoutant qu'il y avait nécessité pour lui de prendre du repos, qu'il ne serait pas en mesure de plaider Fanaire Rochette le 27 avril, « ayant l'intention, dit-il, de demander a M. Bi-dault de Flsle une remise qui-neferait pas de difficutés si-je n'avais pas l'opposition du procureur general. Je ne vöyais pas pourquoi' on? s'opposerait k cette remise au nom du ministère public. Cependant je redoutais qu'on s'y epposat ». M. Caillaux demanda k MeBernard si la remise pouvait comporter des inconvé-nients. L'avocat répondit : Aucun, et ajouta :.Si je connaissais M. Moinis, j'irais lui demander s'il y 'a des objections du gouvernement. M. Cailüaux répliqua : Vous me demandez de poser a M. Monis la question et de lui demander s'il y a des objections du gouvernement a la "remise. MeMaurice Bernard declare qu'il ne veut ni infirmer, ni confirmer le récit de M. Caillaux, estimant qu'il est 'tenu par le secret professionnel, mais il interdit a quiconque d'inférer quoi que ce soit de son silence. Répondant è, une question MeBernard dit que dans son entrevue avec le procureur general, il n'a pas parlé du ministre des finances. M. Fabre affirme ,1e contraire. M° Bernard lui oppose une absolue dé-négation et soutient qu'il s'est presenté chez lui après avoir recu avis que. la remise serait accordée. M. Monis, ensuite questionné, discute le document Fabre qu'il declare inexistant au point de vue des dates. Dans ce. document, dit il. la procureur general fait terminer les événements le 30. Or, Fa ff aire n'était pas finie le 30, puisque le 30 l'avo-vat refusait de faire une nouvelle démarche qu'il n'a f aite que le 31. M. Monis soutient que le document n'a été réd:gé qu'après un certain laps de temps. Tl n'a pu, d'après lui, être fait qu'après le 27 avril. M. Fabre pro teste. Il affirme que le document n'a pas été antidaté, qu'il porte sa date exacte. Il Fa montré a des té- moins et notamment a M. Scherdlin le ler ou le 2 avriL - M. Monis demande que le document soit soumis a Texpertise. M. Fabre ne s'y oppose pas, declarant qu'il ne craint aueune expertise. Sur une question, M. Fabre dit que M. Barthou, étant garde des sceaux, iui avait demande s'il était possible d'obtenir une remise et lui avait dit qu'il lui faisait cette demande pour être agréable è MB Bernard. M. Fabre refusa et l'affaire n'eut pas d'autre suite. MM. Monis et Caillaux, question nés, dé-clarent qu'il ne savent pas si le Rappel était commandité par Rochette. M. Caillaux ajoute que M. du Mesnil lui affirma toujours qu'il n'avait aucun rapport d'ar-gent avec Rochette, qu'il l'avait connu quand il était pauvre. M. Caillaux entendu d nouveau A la reprise de la séance. M. Caillaux, qua a demande a être entendu k nouveau reproche au parquet de n'avoir pas mis ie ministre des finances au courant des operations que poursuivait Rochette pendant qu il était en Liberté provisoire. Peur lui, c'est la liberté provisoire de Rochette qui est le fond de la question. Il affirme ensuite que Ml£. Briand et Barthou lui ont prêté des propos InexaotsT Il n'a jamais tenu-le langage que lui prêta M. Barthou au sujet des frais d'émission. Il a sdmplement dit a M. Briand êPa M. Barthou qu'il avait transmis è. M. Monis le désdr de MeBernard, et que Ie motif de nette action avait été le désir de lui êti© agréable.' M. Caillaux répète qu'il est sür que sa dernière conversation avec M* Bernard sur l'affaire Rochette est du 24 mars. Il ne se neut done pas qu'il en eut parlé avec M. Monis le 22. Au mois de novembre, quand il interrogea M. Fabre, celui-ci lui dit : « Vous n'y êtes pour rien, » M ' Caillaux reconaiait que M. Briand fit allusion k Fexistence d'un proces-verbal, mais il n'en con nut jamais le contemn et ne sut jamais s'il était visé. M. Briand lui déclara a plusieurs reprises qu'ü n'y avait rien a lui reprocher. S'expliquant ensuite sur l'entretien qu'il fut le 14 janvier dernier avec M. Fabre, M. Caillaux dit : « On raconte que lors do cette conversation j'avais 'cache une per-sonne derrière des tapisseries. Je voyais se développer contre.mol une campagne. Je pressentais qu'on allait parier parto'ut du proces-verbal. N'étais-je point en état de legitime defense? Mes prédécesseurs ne m ayant jamais mis en présanice de ce texte.J'avais le droit de faire venir M. Fabre et de faire assister un-témoin a cette entrevue.» Quant a l'incursion f aite par • M. Barthou dans la politique éfrangère, M. Caillaux ne veut pas le suivre sür cé terrain. *l affirme touteMs qu'ü a été trompé et Ê[U*ll a nróxac^nen^r'#0prësenté les 'faJts qu'il .aurait accomplis pendant son interim au ministère de Fintérieun M. Caillaux donne ensuite des details sur sa vie privée. Ayant eu des revers ; d-© fortune, il se décida, ces dernières années, k accepter des présidences de conséiïs d'administration, mais il n'accepta jamais une affaire qui füt en France, pour é'viter certaines attaques. Il affirme n'avoir jamais admis une immixtion quelconqüe d'affaires privées dans les affaires publiques. Il n'est jamais sorfci d'ordres de bourse de son cabinet quand' il était ministre des finances. Les ressources qu'il eut ou qu'il a sont au grand jour.' M. Caillaux declare'qu'il acceptera it vo~ lontiers une enquête 'sur sa situation de fortune, enquête qui démontrerait que les 42;ö00,000 de francs . qu'il a regus de ses parents ne se sont pas augmentés. Il dit ensuite qu'il eüt peut-être mieux valu 'no pas accueillir la. sollicitation de W Bernard, mais il'est persuade que les attaques dirigées contre lui ne sont pas ins-pirées par Fésprit?.de justice et qu'elles ne se seraient pas produites s'il avait sèrvi les interets des conservateurs. J'ai le.droit. dit-il, aujourd'hui plus que jamais, de vouw demander justice. M. Caillaux raconte qu'il fut solHcité par plusieurs personnes et notamment par le directeur d'un grand journal, qui lui pro-mettait Fappui de ce journal, pour intervene pour une remise de F affaire de la Grande-Chartreuse. II refusa, après avoir pris Favis de son'directeur des domaines. En réponse è, une question, M. Caillaux die que le directeur du journal en question est M. Adrien Hebrard. Après avoir répondu k quelquös autres questions concernant les operations de Ro. chette pendant sa liberation provisoire, M» Caillaux se retire. Audition de M. Lyon La commission entend ensuite M. Lyon, président de la chambre syndicate des va-leurs au comptant. j M. Lyon declare qu'il ne connalt pas Rochette et que, n'etant président de la chambre syndicale que depuis deux ans, il ne peut renseigner la commission sur les emissions que Rochette a pu lancer ou preparer. M. Lyon donne toutefois certains rensei-gnements sur la f aeon dont les valeurs émises par Rochette f urent introduites sur le marché. 7rs#4i$Cï La commission a leve sa séance k 5 h. 30. Elle entendra jeudi matin MM. Lescouvé et Monis et sur. leur demande, MM. Hebrard, directeur du Temps, et Mayer, li-quidateur du Paraguay. Jeudi après-midi elle entendra M* Bien venu-Martin. On croit qu'ejle terminera ses auditions jeudi soir. 'Cprrespondance particutière de FStoile Belgb) Paris, 21 mare. Le roman tout la portiere Nous sommes a Byzance, s'écriait ee soir; après la séance de la commission. M. de Folleville, rapporteur normand, mais sincere de cette maudfte affaire Rochette... A Byzance? Eh ouil Ce n'est pas d'hier et Fon peut s'étonner de F indignation des Débats sign al ant les journées que nous vivons a tous ceux qui voudraient êtudier la psychologie du radicalisme sous la troisième république, Cette lamentable. histoire de politiciens au service d'un banqüfër vé'rehix se peut caractériser, au surplus, par deux épisodes. Tout jd'abord, il y a de rokuvais bruits qui emplissent le palais de justice depuis la remise de l'affaire Rochette, et M. Briand fait appeler M. Fabre, procureur general. Il lui demande le récit de la preston exercée par M. Caillaux, par M. Monis en faveur de Rochette, des amis de

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Ajouter à la collection

Périodes