L'étoile belge

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s.n. 1914, 08 Fevrier. L'étoile belge. Accès à 23 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/fj2988418r/
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Dimanche 8 février 1914 PRIX DE L7VB0NNEMENT£ POUR BRUXELLES : Jn an : «S fr.; 6 mois, fr. «.5®; 3 mots, fc, ®.S» POUR LA PROVINCE : Un an : «C fr.; G mois, fr. V5®; 3 mois, 5 fa 3UREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16-îu ■n province il suffit de remettre le pria de l'abonnement au facteur Edition G L'ÉTOILE BELGE Efcmee, Angleterre, ABmmmia #& -j par tilmestra W* .. < „ ANÎTONOES t 45c»» îfi ligne,; minîmam 4 lignes, fr. 1.60. j§ centimes le numéro Baromètre du 8 février 5 henrcs *Tempêr. moyn® norrnt®, 7, 3°ï Maximum de la A R/veille, llc(î Minimum de la liuit- u"9 Baromèt.,le 7, Jy % à S h., 760®">S Quantité d'eau iy de 8 à 8 hn* 41 prles24il., 0^2 Observations [{^ fff l| de midi Température, |j =Bo/8 Xt '§ |l 10 <4 Baromètre, il FrlSiS 6 ri/aZZ! Il Teo^'S Humidité (100= Y& • 3/ là Hum. absol.), 72 Vent dominaa Vi cî? J/J c * 13 S Déclin, magn. V. <£• /J 12°5o 3 Ephémérides '<5-^dr PT Ie 8 février Scileil : , -> • Lune: lever, 7h. 9 lever, V.ih.M coucher, 161i.45 coucher, 6 h. 15 Prévisions de l'Observatoire : Vent S.-W. modéré ; couvert ; pluie Serviee des malles OsteDde-Uoavres Etat de la mer, le S, à 4 heures : agitée ÉTRANGER *■ Le i^eieîistag- et les associations A l'occasion 'de la seconde lecture du budget, chapitre de l'intérieur, le reichs-tag allemand a été saisi d'un certain .nombre de résolutions réclamant une modification de la loi d'empire de 1908 • sur les associations. La discussion a été intéressante non seulement au point de vue politique, mais aussi au point de vue parlementaire, car. diverses propositions formulées tendaient à éliminer de la loi forgée par 1 ancien « bloc » du prince de Biilow les dispositions policières que le gouvernement impérial y introduisit sous le couvert du patriotisme. Différents groupes parlementaires qui, en 190S, . combattirent la loi (catholiques, socialistes, polonais), demandaient donc [abrogation de ces dispositions restrie- . tives, car elles ont donné lieu à des plaintes nombreuses et généralement justifiées. Klles sont toutes contenues dans la motion présentée, par le centre catholique et qui demandait : f la suppression du paragraphe IL' qui impose dans tes réunions publiques l'emploi de la langue allemande : 2" la Suppression du paragraphe 17 qui interdit la participation des jeunes gens aux sociétés- et assemblées politiques- ; 3° une restriction : "du droit, de surveillance par la police et : une fixation plus rigoureuse des instruc- i lions ooèci-.niant l'intervention poli- l cièn- ; r la prolongation des réunions au-delà de l'heure locale fixée par la police pour la fermeture, des débits et -. lieux publics ; 5" que l'annonce des < réunions publiques dans un seul journal de la circonscription soit suffisante ; comme déclaration préalable. , t.»- paragraphe des langues a donné : heu y de justes critiques car, forgé 1 xonll-e les Polonais, il lut employé dans : .d autres parties de l'empire : on l'a vu : ,entre autres lors- de l'interdiction de la conférence de l'explorateur Amundsen ; "dans 1er Schleswig: Le' paragraphe 17 i visait spécialement la propagande i socialiste et c'est surtout le centre qui i "vait insisté pour son adoption sous 1 pretexte de protéger la jeunesse confie 1 des théories néfastes. Les autres points i ,de la motion avaient pour but de réfré- .< ner la tutelle outrée de la police et ils t avaient aussi l'appui ■ des partis de ( gauche. ( ; Les'socialistes n'ont pas hésité à se t rallier à la motion du centre déjà assurée du vote des Polonais, des Danois et des Alsaciens-Lorrains. Les partis de droite protestante et l'aile droite du parti national-libéral s'en sont déclarés les adversaires. Les relations très amicales de jadis entre la droite et le centre s'en ressentiront à nouveau et la fissure provoquée l'an dernier par le vote de la loi fiscale sur la fortune et plus récemment par le vole de défiance du 5 décembre à propos de Saverne se. trouvera élargie entre les anciens alliés du bloc noir et bleu. Cette considération ne retient pas le centre. Il est pour les avantages positifs et il sait que la droite, qui dispose de moins de 80 sièges, ne peut rien par elle-même, et qu'elle aura plus d'une lois encore besoin du. centre si elle né veut pas se condamner à une absolue impuissance. On n'a voté vendredi que sur un certain nombre de résolutions, d'abord sur celles qui visent le droit d'association proprement dit. On a adopté celle des Polonais, pour •laquelle ont volé-les catholiques, les socialistes el les auteurs des projets de résolution, et celles du centre catho-1 ique, pourlesquelles ont voté les.socialiste s et une partie des progressistes, i m a voté ensuite sur les motions relatives au droit de coalition. On a repoussé une proposition des conservateurs, qui réclamait une protection plus efficace des travailleurs en cas de grève, et adopté une proposition sans grande importance des nationaux-libéraux, une autre des antisémites, une encore du centre anssi peu importante et on a ajourné jusqu'à la fin de' la deuxième lecture les autres résolutions. Celles-ci seront certainement adoptées dans le sens que nous avons indiqué .Mais il est très peu probable que les gouvernements confédérés se coul'or-Oièn'l aux vœux du reirhstag. Concèr-nanl le paragraphe 12, ils se sont, tous montrés intransigeants en 1908 et la Prusse, de son côté, ne voulut d'aucune layon abandonner ou restreindre son prétendu droit de surveillance policière sur les associations. Dans ces conciliions, le vote du reichstag a peu de chances de provoquer une modification des dispositons de la loi sur les associations. OÉPÊGÏÏE3S Services spéciaux de l'ETOILE BELGE FRANGE À l'Académie française i,'Académie a pris, connaissance des lettres de candidature au fauteuil laissé vacant par le décès de M. Jules Claretie. Les candidats sont MM. Abel Hermant, Camille Le Senne, Louis Bertrand et Paul Adam. Les crimes de Pegomas. Condamnation Samedi la cour d'assises a condamné :aux travaux farces à perpétuité Pierre Chiapale, auteur des attentats de Pegomas.ALLEMAGNE Les études militaires du kronprinz I.e kronprinz, récemment affecté au _nand état-major, est tenu à un tableau de travail élaboré par le général Non Moltke et approuvé par l'empereur. Si nous en croyons la Taegliche Rundschau, organe qui a „ses grandes et ses petites entrées à la cour, le prince se trouve sous les ordres directs du général von Knobelsdorf, quartier-maître général. Les cours portent sur l'instruction des troupes, la concentration en temps de guerre, l'approvisionnement des troupes en cam-. pagine, sur la fortification et les opérations de siège et, enfin, sur les armées étrangères. Le kronprinz assiste, en outre, à des travaux pratiques dirigés par Je chef du grand, état-major. Aux prochaines manœuvres d'automne, il sera affecté à l'état-major d'un chef d'armée et il aura ainsi l'occasion d'appliquer les leçons reçues. Une fidèle amie du roi Louis II De Berlin au Temps : On annonce la mort à Munich de la baronne de Truchsess. Elle était connue en Bavière pour son amour pour Je roi Louis II et la tentative désespérée qu'elle lit en 1880 pour lui épargner la déclara-lion de déchéance. On rapporte que lorsqu'elle apprit que Ja commission d'Etat allait se rendre au château de Hohenschwanga.u pour annoncer au roi la régence du prince Luitpold, elle partit aussitôt pour Neuschwanstein. tJ.le y arriva le matin et par bonheur avant la commission d'enquête. La garde du, château refusa, de la laisser passer. « Des hommes vont venir, cria-t-elle aux soldats, pour s'emparer de votre roi; défendez-vous, tuez ces, hommes et sauvez le r ol ! » Quand arriva la commission, les gardes (fui •accompagnaient les délégués du gjcyu-vernement s'emparèrent de la baronne Truchsess et la conduisirent à l'intérieur du château pour éviter un scandale. Elle leur échappa des mains, se précipita dams le palais et courut aux appartements du roi. Lorsque La commission pénétra d'ans Ja chambre du souverain, la baron/ne» Truchsess était déjà auprès de Louis H. D'une voix entrecoupée qu'elle tâchait de rendre calme et persuasive, elJe s'efforçait de convaincre Je roi de profiter de l'aide 1 qu elle lui. offrait et de se sauver. Louis II 1 écoutait attentivement, mais sans paraître comprendre. GJést à ce moment que survinrent les commissaires En un instant le roi fut entouré et isolé avant d avoir pu profiter des conseils de la baronne. Depuis La mort de Louis II, Mme de Iruehsess faisait, à chaque anniversaire, deposer des fleurs sur la tombe rovale Une clause de son testament enjoint 'à ses héritiers de' rester fidèles à cette pieuse coutume.Le cabanon à perpétuité L'instituteur Wagner, auteur des massacres de Degerloch et de Mulhausen, vient_ d être transféré à l'asile d'aliénés de W mninigen, où il passera le reste de ses jours. Il deva.it comparaître lundi prochain devant la cour d'assises de Heil-bronn sous la formidable accusation d'avoir tué quinze personnes dont sa femme et ses quatre enfants, d'avoir tenté de tuer dix autres personnes et d'avoir mis le feu à une dizaine de maisons, mais au début de la session Je président annonça que cette affaire ne serait pas appelée. Au cours de l'instruction judiciaire Wagner fut mis en observation dans un asile et les médecins traitants, tout en reconnaissant que l'homme jouissait d'une mentalité défectueuse, avaient conclu à sa responsabilité pénale. Le ministre de Ja justice, usant de la latitude que lui donne la loi, a cependant prescrit un nouvel examen mental de l'accusé par deux professeurs de Strasbourg et de Wurtz-bourg et tous deux ont conclu à l'irresponsabilité complète de Wagner. Dans ces conditions il était inutile de porter devant le jury une cause qui devait fatalement se liquider par un acquittement, La cour et les socialistes bavarois Parmi les fêtes qui marquèrent l'a vénéraient du roi Louis III de Bavière, il y eut une réception . parlementaire ù laquelle furent aussi conviés les députés socialistes de la diète. Le nouveau roi ne manqua pas de s'entretenir avec ses invités « rouges » e,t de les traiter avec amabilité. Mais le parti socialiste bavarois trouva que le roi avait voulu compromettre les.élus aux yeux des électeurs, et il fut décidé qu'aucun socialiste ne participerait plus aux ietes <de la cour. A la dernière réception parlementaire les députés socialistes furent encore invités : ib brillèrent par leur absence. Comme ils n'avaient pas jugé à propos de s'excuser, le maréchal de la cour a décidé de les ignorer désormais. ANGLETERRE Démission du gouverneur général de l'Afrique du Sud Selon les journaux, M. Mastermann serait prochainement nommé secrétaire du département du Board of Trade en remplacement de M. Buxton qui recevrait la pairie, ayant été choisi pour succéder à M. Gladstone comme gouverneur général de l'Afrique du Sud. Le Daily City Neivs croit savoir que la démission de M. Gladstone sera annoncée à Londres dès l'ouverture du parlement. Exploit de suffragettes Une grande villa inoccupée, située dans Je comté d'Inverness, a été détruite par un incendie. On croit que l'attentai dioit être attribué aux suffragettes. AUTRICHE-HONGRIE Autour du procès des RutHènes Durant son voyage de retour, le comte Bubrinsky a adressé de Bucarest à son défenseur un télégramme da.ns lequel lui et le député de la douma Dimitrief expriment au tribunal ainsi (ju'à tons Jes organes de J.a justice et aux membres de la presse Leurs remerciements pour leur attitude loyale et Leur amabilité. Le télégramme termine par les mots suivants : « C'est Je cœur rempli des meilleurs sentiments quie nous quittons La Hongrie, » RUSSIE La réglementation du commerce des alcools Le conseil d'empire a adopté vendredi les articles en vertu desquels la vente des alcooils est interdite avant. 9 heuresi du matin et après 11 heures du soir dans les villes et après 6 heures partout ailleurs. I ne motion, présentée par le prince GaJitzine-Mouravline et appuyée par le comte Witte et le conseiller Kowalevski, a_ été ensuite adoptée à l'unanimité. Elle vise l'interdiction de la vente des spiritueux dans de nombreux endroits publics, tels que les locaux administratifs, les buvettes des théâtres, les salles de concert, Jes cinémas, etc. PORTUGAL La crise ministérielle M. Bernairdino Machado a accepté la -mission déformer le cabinet avec des éléments conciliateurs pris en dehors des partis et des éléments représentant les groupes politiques. SUEDE Les manifestations Les socialistes ont organisé des meetings de protestation au cours desquels a été adoptée une résolution qui se termine par ces mots : Les représentants du peuple mis à part, aucun homme ne doit être an-dessus d'un autre. De grandes réunions ont également eu lieu, sur les places de la ville. Des personnalités connues, parmi lesquelles l'explorateur Syen Hedin, y ont pris la parole. Des,manifestations patriotiques sont signalées en province. Séance orageuse aux chambres La séance des chambres, dont l'ordre du jour portait entre antres choses le projet concernant Ja liste civile du roi, a pris une tournure orageuse. A la deuxième chambre, le chef du parti socialiste, M. Branting, déclare que lui et son parti ont l'intention, en manière die protestation, de voter contre le projet. M. Branting soumet le discours prononcé vendredi par Je roi à une critiqué extrêmement violente. Il le traite de « discours déplacé ». l^e. chef des libéraux, M. Eden, relève ensuite, au milieu d'une vive approbation, de son parti, Jes points anticonstitution-nelsi du discours du roi à La manifestation des paysan Su Le ministre d'Etat, M. Staaff, fait savoir que les membres du gouvernement sont allés exprimer au roi les sérieuses inquiétudes que leur a causées la situation présente, ainsi que~ les raisons les motivant.Comme les ministres ont fait également au roi des représentations importantes, M. Staaff aura de nouvelles communications à faire, mais il ne se voit pas en mesure de les présenter po.ur le moment. De toutes façons, dans quelques jours, Ja question sera entièrement éclaircie. La deuxième chambre a finalement adopté le projet par 137 voix contre 57. Les socialistes ont voté contre. A La première chambre l'adoption du projet a été accompagnée d'un court débat. durant lequel M. Kvarnzelius, du parti « du gouvernemnt, a exprimé l'avis de ce . parti au sujet de l'obligation du roi de demander conseil aux conseillers responsables d'après la Constitution. Les députés Steffer et Luidblad (Goten-l>urg) ont représenté le point de vue socialiste.Puis le chef de La droite, M. Trugger. a défendu le droit du, roi de s'exprimer vis-à-vis du peuple sur des questions d'une grande impo rtanoe. Après quoi le projet a été adopté paille voix contre 14. TUKQUSE Remis en liberté M. Kienastr correspondant de la Nouvelle Presse Libre, a été remis en liberté s,ur l'intervention du consul d'Autriche-Hongrie à Smyrne et revient à Constanti-nople.Les pourparlers avec la Standard Oil On mande de Saint-Pétersbourg a,u Tevips : On croit ici, dans .les milieux compétents, que les pourparlers engagés par la Porte avec la Standard Oil. pour un emprunt que consentirait cette compagnie américaine en échange de concessions de chemins de fer, de concessions minières et forestières, n'ont, aucune chance d'aboutir. Les conditions des Américains sont exorbitantes et il faudrait que la-Turquie fut .dans une situation réellement désespérée pour les accepter. BULGARIE Membres permanents de la cour d'arbitrage de La Haye M. Ghenadief, ancien ministre des affaires étrangères, et M. Stanciof, ministre de Bulgarie à Paris, ont été nommés membres permanents de la Cour d'arbi-i trage de La Haye. GRECE Prochaines fiançailles de la princesse Hélène La Nea Imera dit que lors du voyage que les souverains grecs doivent faire à Londres en avril prochain, les fiançailles de la princesse Hélène avec le prince de Galles seront annoncées. ETATS-UNIS Un Raphaël payé trois millions et <iemi ^ M. Widener a acheté à M. Duvineens, à New-York, un petit tableau de Rapha,ôl, la Madone, cor^nu sous le nom de Coio-per Madona, car il fit autrefois partie de la QoJlectio.n du comte Cowper, de Londres. M. Widener l'aurait payé plus de trois millions et demi de francs. C'est, croit-on, le plus gros prix atteint par un tableau, aux Etats-Unis, Le tableau, qui est l'une des plus fines œuvres do Piaphaël, est également connu, sous le nom cîe Panshanger Madona. MEXIQUE Un train incendié On mande de Juarez que Maxime Cas-tilho, pour venger l'exécution de vingt-Jeux hommes de sa bande, a mis le feu à Liai train sous le tunnel de Gunxbra, près :le Casas Grande. Ce train, qui était parti mercredi de.Juarez, n'est plus maintenant ïu'un amas de débris calcinés lesquels obstruent le tunnel à Tune de ses extrémités. Maxime Castilho et ses partisans gardent prisonniers sept employés du train incendié, sujets américains. . Le générai Villa a donné l'ordre de fusiller quiconque ne pourra justifier de sa présence dans la région de Casas Grande. Bruit de coup d'Etat Le bruit ayant couru qu'un coup d'Etat. Hait projeté, Les troupes de Mexico ont -té retenues dans les casernes vendredi soir et des patrouilles ont eu lieu dans les învtrons de la caserne d'artillerie. La ^arde du palais a été augmentée. Les rebelles s'apprêtent à attaquer Tampico Une dépêche par télégraphie sans fil, lu consul américain à Tampico, annonce jue les rebelles se concentrent pour une ittaque immédiate. Ils ont détruit le service des eaux à Tampico et il ne reste dIus d'eau que pour trois jours dans les citernes de la ville. La Hollande envoie un cuirassé Le journal Het Yaderland, de La Haye, apprend que le cuirassé Kortenaar va faire ies préparatifs pour partir dans le pi us acef délai pour le Mexique en sue des complications pouvant se produire dans ce oays. HAÏTI Les événements Le croiseur américain Nostrtlle, actuellement moiiiillé au Cap Haïtien, vient de tébarquer un détachement de ma/rins .afin l'arrêter les pillages exercés sur certaines maison-; i'iwiïgèrjes. ' Le général Zamnr est arrivé à Port-au-Prince à la tête de ses troupes. Une dé-narebe a été faite auprès de. lui par Je ioyen du corps diplomatique pour le prier l'employer toute son autorité à faire respecter l'ordre. Voir pSws §oira rïos DeimSè-res MouveSSes de la nuêt. Lis masMts laKaiips È La répense de la Triple Alliance à la note anglaise , Dans Jes cercles bien informés de Vienne on confirme que les ambassadeurs de lia Triple-Alliance à Londres ont remis à sir Edward Grev la réponse de leurs gouvernements à la dernière note anglaise. Dans cet/te réponse les puissances de la Tripli.ce déclarent accepter les mesures proposées par le cabinei. de Londres au sujet des "lies dé la Mer Egée. - Quant à l'évacuation de l'Albanie par les troupes grecques, lesdi-tes puissances substituent simplement à la. date imprécise que sir Edward Grey désignait par « La plus favorable » celle du 1er au 3.1 mars entre lesquelles l'évacuation devra être effectuée. La question ides îles La presse turque a adopté un ton plus calme dams la question des îles. Elle montre même jusqu'à un certain point de la résignation. On va notifier à la Porte la décision des puissances relative à Chio et à Mytilène. Les chefs des missions étrangères à Constantinople, à l'exception du représentant de la Bus^ie, ont reçu des instructions en vue de la remise de la note des puissances signifiant à la Porte l'attribution à la Grèce de Chio et de Mytilène. La date de cette remise n'a pas encore été fixée. Dépêche de Vienne : On ignore encore à Vienne la. date à Laquelle aura lieu la démarche des puissances à Athènes et à Constantinople et si la communication de leurs décisions se fera par une note ou par une démarche collective. On assure toutefois dans les milieux informés que les représentants de T Autriche-Hongrie en Grèce et en Turquie sont dès aujourd'hui en possession des instructions nécessaires pour se joindre à leurs cc^ lègue s pour une démarche éventuelle. La Wiener Allgemeinc Zeitung croit en outre savoir que la démarche d,es puissances ne sera en. aucun cas appuyée par une démonstration navale ou par des mesures militaires quelconques. L'emprunt albanais On mande de Vieiine au Temps : La Banque austro-italienne se propose, dit-on, d'avancer .10 millions au prince de Wied pour faire face à ses premières dépenses.Les gouvernements de la Triple Entente auraient l'ait connaître que faute d'un accord sur Ja banque d'Etat albanaise, cette avance ne pourra pas être imputée sur L"emprunt futur garanti par les puissances.De Vienne : L'information selon laquelle les cabinets de Vienne et. d<e Rome seraient prêts à consentir au prince de Wied une avance d'une dizaine de millions sur l'emprunt actuellement en négociations n'est vraie nue partiellement, il né s'agit pas dés cabinets, mais des établissements financiers des deux pays. La prochaine arrivée du prince d'Albanie , La date du départ du prince de Wied pour l'Albanie n'est pas encore fixée. : Essad pacha, à la tête d'une députation actuellement en formation, partira de Du-I'Glzzo le 12 courant pour se rendre à Pot9-darn et offrir au nom du peuple albanais la couronne au prince d'Albanie. Celui-ci -restera quelque temps à Durazzo, poids il entreprendra un voyage à l'intérieur et séjournera dans les principaux centres. Il ne (déterminera sa capitale que quand son voyage sera terminé. A la frontière greco-albanaise On mande d'Athènes au Temps : Comme conséquence des différentes conversations de M. Venize-los dans les capitales qu'il a visitées, il est maintenant décidé que l'évacuation de l'Epire donnée à l'Albanie commencera, le 1er mars et devra être terminée le 31 mars. M. Venizelos à Bucarest M. Venizelos, président du conseil des ministres de Grèce, est arrivé à Bucarest samedi matin. Les écoles grecques en Nouvelle-Serbie Un accord semble être intervenu entre le gouvernement grec et Je gouvernement serbe au sujet des écoles grecques de la Nouvelle Serbie. En vertu de cet accord les écoles grecques seront maintenues dans les localités où les Grecs vivent en agglomérations compactes. Il reste toutefois entendu que l'enseignement du serbe sera obligatoire dans ces écoles. Quant aux localités où les Grecs ne sont qu'en petit nombre, les écoles grecques seront remplacées par des écoles serbes. Alexandrie à nonante heures de Paris De notre correspondant de Salonique : On. annonce d'Alexandrie que la nouvelle de la prochaine jonction des chemins de fer de la Grèce avec le réseau général européen est d'une importance considérable polir l'Egypte. On sait que le railway grec s'arrête actuellement à l'ancienne frontière turque; il. avait été poussé jusqu'à cet endroit avant la guerre et la Turquie s'était toujours refusée à construire sur son terri-toiré. le tronçon destiné à raccorder les voies ferrées grecques à l'Europe. Or, dès la lin de la première guerre balkanique la quesion du raccordement de la ligne Le Pvrée-Larissa au réseau des Orientaux a été mise sur le tapis. Après la guerre entre les alliés -de toutes les questions que faisait naître le nouvel état de choses dans Jes Balkans c'est celle qui la première est définitivement résolue. En effet, le gouvernement. hellénique vient de conclure une convention avec la Société des Bati-gnolles pour la construction de la ligne (.iuida-Papapouly. Leis travaux dureront dix-huit mois. Grâce à ce raccordement de voies ferrées, le Pyrée sera à soixante heures de Paris et, par conséquent, Alexandrie sera à quatre-vingt-dix heures de la capitale de la France avec un trajet maritime de trente heures. Saloni-que deviendrait alors le grand port de transit vers l'Asie et Bagdad, tandis que Le Pyrée sera le chemin le plus rapide vers Alexandrie et Port-Saïd. Le port de Brindisi se verra en quelque sorte dépossédé de son rôle de transitaire de la malle des Indes. Il ne pourra reprendre d'importance pour l'Egypte que lorsqu'un railvvay reliera Alexandrie à Tobrouck et qu'un service rapide fonctionnera entre ce port et Brindisi. FiâiEE iCorrespon'lance particulière de ^Etoile belge) Paris, 7 février. Préfets et instituteurs La chambre vient de décider à une assez grosse majorité — 323 voix contre 234 — que dorénavant les instituteurs et institutrices seraient nommés par les recteurs d'aca.démie et non plus par les préfets. Ce résultat a été obtenu malgré l'opposition du ministre de l'instruction publique, lequel soutenait les préfets qui sont, dans les 'départements, les premiers représentants du gouvernement. L'attitude du gouvernement s'explique. Notre régime républicain ne répugne pas d'introduire dans le pouvoir un peu d'autocratie. Au reste, peut-être est-il nécessaire qu'il y en ait. Nous vivons encore sous une législation et sous des traditions napoléoniennes, qui font agir la toute puissance du pouvoir central dans les moindres actes de notre vie administrative. D'aucuns expliquent cette persistance en soutenant que ces pratiques jacobines plaisent aux républicains. A supposer qu'il y ait cela — et ce n'est pas 1 prouvé — il y a autre chose. Il y a que la République constamment en défense contre les prétendants, qui ne désarmèrent jamais, a toujours été contrainte d'user 1 de son ppuvolr pour compenser les lar- 1 gesses possibles à ses adversaires. 1 Cet état est surtout sensible dans les 1 réglons comme la Bretagne où le conservatisme garde encore une puissance énor- 1 me. Il y a, d'un côté, le château,, 1a. cure, 1 de l'autre, les représentants du régime. Et \ l'on admet très bien qu'en face du châ- j teau et de ses alliés une providence laï- 1 que place un organisme d'Etat compensa- ( teur. Les uns ont l'argent, disent les Bre- ( tons, les autres les faveurs administrati- 1 ves. Entre les deux, chacun fait son choix, 1 à moins qu'il ne profite des deux, ce qui ( n'est pas rare. ï En retirant aux préfets la nomination * des instituteurs on leur retire la possibilité des faveurs dont il est parlé plus * haut. La faveur, il est vrai, passe aux f mains des recteurs d'académie, autres c représentants de l'Etat. Mais ce n'est, tout (-de même pas la même chose, car un pou- ^ voir divisé est un pouvoir diminué. D'au- * tant que depuis plusieurs années on retire £ fréquemment des plumes à ces pauvres 1 préfets, auxquels il ne restera bientôt plus x que leur bel habit brodé d'argent et leurs 1 yeux pour pleurer. Démunis, ils seront r incapables d'accorder aux élus du suffrage e universel ou du suffrage restreint toutes j les petites satisfactions qui leur étaient 1 si agréables. De telle sorte, que les pré- £ fets seront sans influence sur eux. s L'influence perdue par les préfets est-elle gagnée par l'opposition réactionnaire? C'est cette question posée qui dorme du v souci aux républicains. J.-M. Gros. p ANGLETERRE [Correspondance particulière de Z'Etoile belge) ^ Londres, 6 février. j La prochaine session législative. — Le ' prestige du chef du gouvernement. — L'opposition va essayer de provoquer r une dissolution. Le parlement sera ouvert mardi par le r roi, avec le cérémonial qu'a institué ou ré- s faibli Edouard VIL La session qui va com- c mencer sera vraisemblablement une ses- C sion très chargée et surtout importante au c. point de vue constitutionnel, car on s'at- o tend à ce qu'elle marque la fin de l'union L de 1900 qui a rattaché l'Irlande à Ja c Grande-Bretagne et aussi la fin de la ré- s forme constitutionnelle commencée par le ? Parliament Act, puisque M. Asquith doit r faire connaître son projet de constitution ci de la nouvelle chambre haute. o Avant d'aller plus loin, il convient de g noter un fait des plus importants au point r de vue politique, à la veille de l'ouverture de Ja session; et ce fait, c'est l'influence c personnelle extraordinaire qu'a acquise le q premier ministre depuis quelque 'temps, j notamment depuis deux ans. Au début et a jusqu'à la fin de l'année 1911, M. Asquith n'avait que l'autorité qui appartient au chef d'un parti et d'un gouvernement. On l ui obéissait parce qu'il était le chef et que les partis anglais sont bien disciplinés. Mais petit à petit, il s'est produit un grand changement dans les sentiments des libé- e raux à l'égard de leur chef. Sa popularité s a grandi vite. Lui qu'on trouvait, au dé- j but, froid, hautain, distant, on a appris à t le mieux connaître, à mieux apprécier son e caractère et l'on a enfin reconnu que M. c Asquith par son caractère, sa fermeté, son y humeur égale, son éloignement pour les petitesses de la politique, la loyauté de n son attitude envers ses adhérents et ses 0 adversaires mérite tout le dévouement Q que l'on avait pour ses prédécesseurs. Aujourd'hui, ce n'est plus seulement comme chef que M. Asquith est obéi, c'est comme ^ homme. Il s'est acquis les sympathies de ^ tous et il inspire à tous une confiance n qu'aucun homme d'Etat anglais n'a pos- a sédée à un plus haut degré. ® Au début d'une session qui doit avoir une si grande influence ; sur Jes destinées de ^ la Grande Bretagne, le fait est des plus im- a portants, car la popularité personnelle du ° premier ministre donne plus de cohésion n. au parti ministériel, à la chambre des ® communes. Et c'est d'autant plus heureux g pour Je ministère que, s'il fent en croire e Jes bruits qui circulent dans le monde pi- gi litique, l'opposition est décidée à livrer les ^ plus lormidables combats au gouverne-ment et à faire son possible pour précipi- ^ ter une dissolution. Une dissolution à une date- prochaine, avant le vote définitif du , home rule, tel paraît être le projet des ^ unionistes. Ils vaudraient que la session & n'arrivât pas à son terme normal afin /, d empêcher du même coup et le vote du c home rule et celui de la réforme' de la j3 chambre haute. C'est un plan audacieux , dont la réalisation ne paraît pas facile. Mais les unionistes comptent beaucoup, ^ peur arriver à leurs lins, sur l'aide de la a' chambre des lords qui, avec les pouvoirs ^ qui lui restent encore, possède même ac- c< tuellement une action puissante sur la lé- • gislation. ^ Comment, par quels moyens les unionistes espèrent-ils réussir, on ne saurait le dire. C'est leur secret et ils ne le trahiront pas. Mais il faut s'attendre de leur part G aux manœuvres les plus, audacieuses, à fc des surprises constantes, aux procédés les Se plus retors, les plus astucieux. la Cela sera fort bien si cela réussit ; mais r* si cela, ne réussit pas ? Si leur campagne d< n'aboutit pas, ils n'en seront que plus fâ- B cheusement affaiblis et pour longtemps, pi Ce sera comme en 1909, quand ils ont fait p; échouer le budget de M. Lloyd George. Les in libéraux, revenus au pouvoir avec un nou- m veau mandat, im nouveau bail, n'en se- cl roht que plus forts. d'i On s'attend à voir l'opposition soulever dî la question du home rule et de l'Ulster dès de le début de la session par un amendement Di à l'Adresse, ce qui, cela va sans dire, n'au- v*£ ra aucun effet sur la majorité qui restera ai fidèle au ministère, mais ce qui, d'autre ac part, peut amener une déclaration de M. de Asquith, qui expliquera et développera les co concessions qu'il est disposé à faire à D< l'Ulster. pC Un autre amendement à l'adresse sera of probablement proposé par le parti ouvrier, lu lui voudra discuter la situation de l'Afri- m :jue du Sud. Mais là encore, il n'y a aucun langer pour le gouvernement, qui se mon- jo rera certainement très sympathique en- io: vers Je parti ouvrier en général ; mais se qu nontrera très réservé si on lui demande Co l'exprimer une opinion sur les procédés du q,u gouvernement sud-africain. J'ai expliqué s0. 1 y a quelques jours quelles sont les rela- Ce ions de la mère-patrie avec les « Etats » aTi lui composent l'Empire britannique, et il ist inutile de répéter pourquoi le gouver-lement se renfermera dans des considé-■ations académiques. En tout cas, il incli-juera. nettement, qu'il n'a ni le désir ni le ) ou voir d'intervenir dans les affaires in-érieùres d'un dtominion. Maintenant, il me revient que, dans les lC( ;phè,re<« ministérielles, on ne rejette pas, •online impossible, l'idée d'une dissolution ivant l'époque primitivement fixée, 1915. Fa )n y est même prêt à tous les événements. ) l est en effet concevable que, dans cer- j0{ aines éventualités, le ministère pourrait p0! tvoir intérêt à profiter du courant d'opi-lion qui lui est favorable pour faire renon- llui •eler son mandat et se faire appuyer par p0; me. chambré rajeunie et plus ardente que y-lc le l'est une assemblée dont le mandat va ue txpirer. Il va sans dire que tout cela dé- S01 >endra des circonstances. Quoi qu'il ar- sei ive, avec ou sans dissolution, l'a campa- p01 :ne législative de 1914- va être intéres-an.j,e. me La question sud-africaine Sll{ La défense du gouvernement du Trains- ol'f aal par le général Smuts a produit une cat irofonde- impression ici, et l'on est moins on; disposé, sauf dans le parti ouvrier, à cri-tiquer les actes du général Botha. On reconnaît que lies circonstances peuvent avoir été beaucoup plus graves que l'on ne pensait ici, et que les conditions particulières d'un pa.ys où les blancs sont dans la proportion de un contre quatre noirs doivent parfois exiger des mesures qui seraient Impossibles en Europe ou dans un paty-s de race blanche. On n'est certainement pas converti aux beautés de l'état de siège on de la loi martiale, mais on attend! avant de se prononcer ; et quant à Lord' Gladstone, il n'est pas d'organe si radical qu'il soit, qui songe à le critiquer ou à lui attribuer la moindre responsabilité dan« Les actes extra-légaux du ministère africain. Sur ce point les organes les plus sincèrement libéraux, comme le Daily News, déclarent que lord Gladstone ne pourrait pas plus opposer son veto au bill d'indemnité Çue le roi George ne pourrait opposer le sien à un acte du parlement anglais. « Le droit de veto existe en théorie, mais en fait on ne peut l'exercer. » La Westminster Gazette dit la même chose sous une autre formé quand elle dit qu'en Angleterre on peut critiquer, mais? pas autre chose. On peut parler, mais non agir. C'est absolument cela. Les déclarations des ministres aile* mands et anglais sur la question des armements. Les déclarations de l'amiral von Tirpitz et de M. von Jagow n'ont rien changé à lai situation et n'ont pas atténué l'effet du discours que prononçait presque en même temps sir Edward Grey et dans lequel il a exposé avec son calme ordinaire et sa lucidité habituelle les raisons pour lesquelles l'Angleterre, tout en déplorant les dépenses énormes que lui coûtent ses armements, ne peut laisser amoindrir sa marine ou modifier la proportion fixée qui doit lui assurer la suprématie navale qu'elle possède et est obligée de maintenir. Toutefois on a été heureux, dans les mi-Lieux radicaux et contraires aux armements, de la déclaration du ministre allemand relative aux relations officielles anglo-allemandes qu'il assure être satisfaisantes et même amicales. Il est à croira que les adversaires des augmentations navales s'en serviront pour combattre le budget de la gueroe. A ce propos, il est opportun de constater que les efforts faits en Angleterre et en Allemagne pour amener uni rapprochement anglo-allemand p'ônt pas été sans produire quelque effet. Il serait exagéré de' dire 'cfue cet effet est dès à présent considérable. Ce ne serait pas exact. Mais ce qui n'est pas-douteux, c'est que, tout récemment, .on a pu . apercevoir ici1 des signes que, sous certaines inspirations* certains organes de la presse anglaise tendent à exprimer quelque défiance à l'égard! cle la Russie et dé sa politique en Orient et en Asie. Cela a commencé au moment de la guerre clés Balkans, et l'effet semble se prolonger. On ne saurait s'en étonner beaucoup, car il y a en Angleterre un courant puissant d'opinion qui est toujours plus ou moins contraire à tout rapprochement trop intime de la Grande-Bretagne avec la Russie. Etant donné l'importance des groupements politiques de.l'Europe en ce moment, la tendance que je signale n'est pas sans avoir une certaine impor-s tance. En tout cas elle est à noter. Aliénation d'un grand domaine La campagne entreprise par M. Loycî. George contre le régime de la propriété foncière a. eu déjà des résultats intéres-sants. On se rappelle que le duc de Suther— lancl lui a offert des terrains et qu'il les ai. refusés ; et que l'on a attribué 1a. vente du domaine de Covent Garden par le duc de Bedfo'rd à l'appréhension des réformes • promises par M. Lloyd George et attendues par les Anglais en général. Voici un autre incident intéressant. Le baron de Forest, membre du parlement, colossalement^ riche, car il est le co-héritier, avec un frère, du baron de Hirsch, a dit, récemment, dans une Lettre rendue publique, que le domaine de Bootle appartenant à lorrli Derby rapportait 100,000 livres par an et valait de trois à quatre millions sterling aujourd'hui, alors qu'en 1748, il avait été acheté 7.000 livres. C'est sur le domaine cle Bootle que sont situés les docks les plus considérables de Liverpool. Là-dessus, lord Derby, dans un discours prononcé à Liverpool lundi, a dit qu'il était prêt à faire une offre à M. de Forest et que- si celui-ci veut lui donner un million et demi de ce domaine de Bootle il peut.l'avoir à ce prix. Par une lettre publiée ce matin dans les journaux, M. de Forest accepte l'offre de lord Derbv. Il faudra voir maintenant ce que répondra celui-ci. Que le marché soit conclu ou non, le point important, c est que lord Derby, comme Le cluc de Bedforcl, soit disoosé à vendre un de ses. domaines. Cela ne' serait pas arrivé il y "a quelques années. Tout change. GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG nfirrnvnnr>rtmirr. TinTtiCUlière de M'jTOII-E BELGEl (Correspondance particulière de i Etoile belge) Luxembourg, 5 février. Faut-il germaniser la langue judiciaire ? Un député clérical, M. Reuter, a développé ces jours-ci, à la chambre, une proposition tendant à simplifier les notifications judiciaires et à les rédiger en allemand. Au sentiment de l'auteur de la proposition, ce serait rendre un véritable service aux parties, lesquelles, assez souvent, ne comprennent pas les significations qui sont faites en français. Comme la réforme serait contraire à la constitution et ne pourrait être introduite par voie législative ou par réglementation, le gouvernement. devrait agir dans ce sens par la persuasion. Il devrait toujours engager les officiers ministériels à rédiger les notifications en allemand toutes les fois qu'ils ont des doutes si la personne à qui l'acte OS6 axmôe. — W 59

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