L'étoile belge

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s.n. 1914, 24 Avril. L'étoile belge. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/zw18k76j8p/
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Vendredi 24 avril 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT:"" POUR BRUXELLES : Un an : B'i fr.; 6 mois, fr. 3 mois, fr. 3.50 POUR LA PROVINCE : Un an : S© fr.; 6 mois, fr. S.5«; 3 mois, 5 Ir. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h. En province il suffît de remettre le prix de Cabonnement au facteur Edition G €3Se année. — IV 11-4 L'ETOILE BELGE France. Angleterre. Allemagne et l Q > ) par trimestre» tous pays de lTnion postale. J y Ir* payable d'avancé Hollanue, 7 fr. — Grand-Duché, 6 fr. j mandat-poste 5 centimès la numéro uauuw n.<Bn-.inTfii6riian iù) HBKàaaHS&fcfl ANNONCES : 45 cm"8 la ligne*. mini-num i lignes, fr. 1.60. * Les annonc.es rem'ses avant 2 heure* à l'Office de Publicité, 36, rue Neuve, paraissent le soir même. Baromètre du 24 avril 5 licares Tempér. moy»* aorm1», le 23.9'î> Maximum de la I & R /veille. 20 5 Minimum île la ^ nuit, 1°9 Baromèt. !e23, à S h., 769 »«3 Quantité «l'eau // de 3 à S hres, ((^ /jr c/2 \V prles24h., Observations f/^ f§ y de midi Température, I 5o|G f '2 1 13°0 Earometre, jT BlPr II 769rQmi Humidité(10D=3 \\ Y& m &J i hum. absol.). 68 Vent dominan \\ ti? J/y c * / SW Déclin. ma<rn. V ^ JJ 12°ô5'2 Ephémérides pour le 24 avril Soleil: Lune: lever. 4 h. 31 lever, 3 h. Z* coucher, 13 h. 50 ^coucher. 13 h. 11 Prévisions de l'Insticut météorologique : Vent W. faible; nuageux. Service des malles Osteade-Doavres Etat, de la mer, le 24, à 4 heures : calme ÉTRANGER ÏLe nouveau csilbânet |aponais En désespoir, de cause et parce qu'il lui lança une bombe qui lui coûta la était impossible de constituer un cabi- jambe gauche, et qui eut en même temps net. s appuyant soit sur le parli militaire, pour effet d'ajourner la révision des que compromettent ses grandes exi- traités. Après l'échec uK son cabinet en gences inconciliables avec l'état des fi- i 1898 Okuma se retira de la vie politique nances, soit sur le parti naval, compro- j et consacra tout son temps à la culture mis par de récents scandales, le mikado des orchidées et à la direction de l'uni-a chargé le comte Okuma de constituer versité privée de Waseda, dont il assura le nouveau ministère. ia prospérité. C'est, pour le comte Okuma, une Le comte Okuma s'est entouré de col-espèce de résurrection politique puis- laborateurs éminents. Mais il s'agit de qu il avait cessé de jouer aucun rôle savoir s'il saura vaincre l'hostilité de la depuis la fin de 1898, après la chute du majorité. La chambre des députés com-ministère constitué sous sa présidence prend 200 membres du seijukaï ou parti et qui n'avait duré que trois mois. j libéral, 90 membres du rikken dochikaï Il a fallu un certain courage au comte ou démocrates nationaux, 27 membres Okuma pour accepter de constituer le de l'ekirukaï ou sauvages, 20 libéraux nouveau ministère. Car la tâche, qui de gauche, 42 membres du kok'u-serait déjà difficile pour un homme minto ou radicaux et 2 députés non dans la force de l'âge, est doublement j classés. Le comte Okuma ne peut ardue pour un vieillard de 77 ans. Il doit j compter sûrement que sur le rikken entreprendre la lutte contre les clans ; dochikaï — dont il est membre — et sui qui se partagent le pouvoir depuis l'éta- le kokuminto, d'où le groupe précédent blissement du régime constitutionnel est issu à la suite d'une scission. C'est au Japon et contre la majorité de la une situation assez difficile surtout poui chambre. un chef de gouvernement dont le nom Okuma est le fils d'un pauvre samou- est lié aux premières tentatives ayanl raï, c'est-à-dire d'un guerrier de l'ancien pour objet d'introduire le régime par-régime. Il devint ministre des finances lementaire. en 1873 et le demeura jusqu'en 1882. Il Le comte Okuma s'est réservé le por-dut se retirer alors à cause de l'opposi- tefeuille de l'intérieur. Cela semble indi-tion du comte Ito. Il fonda le parti qui quer qu'il se propose de dissoudre la devint ensuite le parti progressiste et chambre et de procéder à de nouvelles d'où est né le parti actuel du koku- élections. Réussira-t-il à s'assurer un£ minto, le parti radical. Élevé en 1884 à majorité ? Pour réaliser son dessein il la dignité comtale, il assuma en 1888 la devrait décimer le seijukaï et porter un direction des affaires étrangères qu'il coup décisif à la politique traditionnelle conserva jusqu'en 1889 et qu'il reprit des clans. Mais ceux-ci sont encore pour un an en 1896. Il s'était également puissants et peuvent compter sur l'ap-réservé ce portefeuille dans le cabinet pui de l'administration, entièrement éphémère qu'il présida en 1898. En 1888 peuplée de leurs créatures. il avait engagé des négociations avec les Aussi beaucoup croient que le nou-puissances étrangères pour la revision veau cabinet Okuma ne sera pas nor des traités internationaux. Comme il plus de longue durée et qu'après cette avait accepté l'engagement de juges transition le comte Terauchi, le che] étrangers pour une période transitoire du parti militaire, actuellement gouver de douze années, un chauvin fanatique neur de Corée, sera appelé au nouvoir, NOSDÉPECHES Services spéciaux d e l'ËTOILE BELGE FRANCE Mort d'un sénateur M. Adolphe Mau j an', sénateur radical ïa Seine, ancien sous-secrétaire d'Etat ministère de l'intérieur, est décédé jei matin. , L'affaire Cadiou — Une arrestation Sur mandat du. juge d'instruction, gendarmerie de Landerneau a arrêté ji ■di matin, à son domicile, à Saint-Di* l'ouvrier Bossard, qui a fait des révé tiens sur l'affaire Cadiou. ANGLETERRE A LA CHAMBRE DES COMMUNES Les incidents relatifs à l'Ulster M. Bonar Law a annoncé jeudi soir q M. Austin Chamberlain demandera u enquête impartiale sur les mouvemei militaires concernant l'Ulster. M. Asquith consent à ce que la deman de M. Chamberlain soit discutée mardi mercredi prochains. M. Lloyd George déposera le buds jeudi prochain. Répondant à une question de M. Ra say Mac Donald, M. Asquith dit qu'il p posera à la chambre de nommer une co mission pour étudier les conditions da lesquelles tes troupes pourront être e ployées pour mettre fin à des troubles vils résultant de conflits économiques < tre le capital et le travail. ALLEMAGNE ; Le retour du chancelier Le chancelier de l'empire M. de Bel mann-Hollweg est parti jeudi de Corf pour Brindisi où il a pris le train po Berlin. Le nouveau statthalter Le Reichsanzeiger publie la nominatif idu secrétaire d'Etat von Dallwitz au pos de statthalter d'Alsace-Lorraine pour lçr mai de cette année, ainsi que la non nation du président supérieur en retra'i et conseiller intime en activité de servi von Loebell comme secrétaire d'Etat et n Xiistre de l'intérieur pour la même époqu L'empereur a adressé de Corfou, en do du 18 avril, au comte de Wedel, statth-ter actuel, une lettre autographe dans 1 quelle il lui exprime ses plus chaleurei remerciements pour les services fidèles Jdévoués qu'il a rendus. Gendarmes condamnés Après cinq jours d'audience, le cons de guerre de la deuxième division de garde a rendu jeudi un verdict de conda; nation contre deux brigadiers de gends ïnerie accusés de s'être habituellement la sé corrompre étant de servie© isur 1 champs de courses de la banlieue de Berl par des bookmakers qu'il laissaient air opérer à l'aise. Les nommés Haneberg Suchland ont été condamnés le premier 18 mois de prison, le second à un an et to deux à la dégradation et à l'exclusion la gendarmerie. Un troisième accusé, no: mé Erxleben, a été acquitté. Un audacieux malfaiteur — Les avata du bourgmestre Alexander L'histoire du faux bourgmestre de ville de Koeslin, en Poméranie, mérite retenir plus longuement l'attention, c il s'agit d'un personnage qui avait to ce qu'il fallait pour devenir un grai aventurier. Au mois de septembre la municipal: 'de Koeslin, ville de 23,000 habitants, m tait au concours la place de second bourg mestre. (En Prusse, lé premier et le se cond adjoint au bourgmestre portent le de titre de second et de troisième bourgmes au tre.) Il n'y eut pas moins de 700 candidat; tdi et finalement le choix se porta sur le nom mé Edouard Alexandeir, assesseur à ls municipalité de Brom\berg, gendre d'ur haut fonctionnaire. Alexandeir entra er la fonctions le 1er décembre et il ne tardî -u- pas à se faire remarquer par son zèle jy> pour la chose publique. Or, dans le cou La- rant du mois dernier, le parquet de Koes lin était saisi d'une plainte pour chantag* déposée contre le second bourgmestre pa: son ancienne maîtresse. L'affaire fut exa minéa ,et le procureur du roi constata alors quelques divergences de dates dan: les papiers d'Alexander. Celui-ci, appel( à fournir quelques explications, répon-ue dit par une lettre impertinente qui se ter ne minait par l'invitation à lui donner le its paix. Mais le parquet décida alors de tirei de la chose au clair. Le substitut du procu et reur se rendit au ministère de l'intérieui à Berlin et obtint communication du dos jet sier d'Alexander. Il put établir en outn qu'un seul Edouard Alexander avait passe m- son examen d'assesseur et qu'il était avo 'O- cat à Friedenau. On s'enquit auprès de m- celui-ci et on apprit de lui que plusieun ns de ses papiers de famille lui furent voléî an 1908. Comme l'avocat était un homme ci_ à l'abri de tout soupçon, le second bourg ,n_ mestre de Koeslin devailt donc être un frau.dleur. Avec le secours de la police, on établit ensuite que le pseudo-Alexan der devait être un nommé Thormann, qu fut employé à la sous-préfecture de Nie derbarnim et qui avait été condamné è un an et demi de prison pour escroquerie h- Ce Thormann purgea une partie de sa du peine puis il disparut. C'était pour surgii ur à nouveau sous le nom d'Alexander comme assesseur à la municipalité de Weis senfels, d'où il passa bientôt en la même qualité à Bromberg. Il vola sans doute les papiers de l'avocat Alexander et se trouva Je ainsi amené à se servir du nom de sa ■l® victime. ll_ Il ne restait plais qu'à identifier le fauj t,e Alexander. Pour éviter tout esclandre, or le fit venir sous prétexte d'affaire de ser-11_ vice dans un hôtel de Berlin, où se trou-f- vaient déjà le procureur royal de Koes-ie lin et un commissaire de la police de lasû-reté, qui eut jadis à s'occuper de Thor-a* mann. Le commissaire reconnut de suite ™ son homme et il l'arrêta. et Ecrasés par un monument funéraire Un terrible accident s'est produit mer-credi matin dans les environs de Saverne, la Pr^s die la villa jadis habitée par Edmond n- About. Un camion automobile qui trans-.r- portait un monument funéraire pesaint (s. près de 5.000 kilos descendait la côte vos-es gienne très rapide er.- cet endroit, quand in soudain le frein se rompit et le véhicule !si partit à la dérive. Un instant plus tard, le et mécanisme de direction se détraqua et au à premier tournant le camion se jeta sur un uS arbre, puis culbuta dans le fossé. Sur les 3e cinq hommes qui le montaient, l'un put n_ encore sauter à terne et il s'en tira avec une entorse, mais deux de ses camarades furent écrasés sous le monument et les rs deux autres furent grièvement blessés. Le monument funéraire, qui représente une valeur de 3,800 francs, et le camion sont la Lrisés. rte Procès d'espionnage nt Dans une affaire d'espionnage jugée1 id jeudi à Leipzig, le tribunal d'empire a condamné l'accusé Baudisson pour tenté ta.tive de trahison de secrets militaires à ît- deux ans et un mois de travaux forcés, à cinq ans de 1a. perte de ses droits civiques et à la surveillance de la police. L'accusé s'était, à l'instigation d'un certain Maurice, de Nancy, mis en relations avec un sergent saxon qu'il connaissait à Metz, pour lui demander des papiers et des documents secrets. Celui-ci fit semblant d'y consentir et donna à Baudisson quelques documents que celui-ci remit ensuite à Maurice. La police, qui fut informée de l'affaire, arrêta alors Baudisson. Secousse sismiques en Saxe De Brambach (Vogtland) : Dans le Vogt-land supérieur on a ressenti mercredi soir et jeudi matin plusieurs secousses assez violentes. AUTmCHE-MONGRBS La santé de l'empereur François-Joseph a bien dormi mercredi de 8 heures du soir à minuit. Puis il se produisit une envie de tousser qui subsista avec intervalles jusqu'à 3 heures du matin, Il n'y a pourtant rien là qui soit inquiétant, car c'est la solution naturelle, obligatoire et nécessaire de tout catarrhe bronchial. L'empereur s'est senti jeudi à son lever fort bien portant. La température n'a pas augmenté. L'empereur a déjeuné de bor appétit. A nouveau on affirme que l'entourage le plus proche de l'empereur n'a plus aucune crainte et qu'on espère une prompte guérison. On a publié jeudi soir le bulletin suivant sur la santé de l'empereur : « Le ca-tanrhe des petites bronches a disparu, à part quelques traces, mais le catarrhe des grosses bronches reste sans changement; ce qui fait que Sa Majesté souffre encore d'accès de toux. L'appétit et les forces son! tout à fait satisfaisantes. Sa Majesté a passé 1/4 heure au soleil avec la fenêtre ouverte.ÊTALÎE Inauguration de l'exposition internationale de l'art En présence du duc de Gênes, représentant le roi; du ministre de l'instructior publique, M. Dano ; du sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, M. Borsa-relli, des autorités et d'un grand nombre de notabilités artistiques, dont beaucoup étrangères, a eu lieu jeudi, à Venise l'inauguration solennelle de la IIe expo ' sition internationale de l'art. Le ministre de l'instruction publique et le maire, M Grimani, ont prononcé des discours. Le duc de Gênes et les autorités ont ensuit* visité l'exposition, notamment les pavil Ions de la France, de l'Angleterre, dei Kiys-Bas et de la Belgique. Un pèlerinage antialcoolique Le pèlerinage international antialcoo i lique a été reçu jeudi en audience par li Dape. Le représentant dje la Hollande a li une adresse de dévouement. Le pape a ré pondu en exprimant l'espoir que les mem bres de l'Association sauront faire des ef forts pour poursuivre l'œuvre «commen cée. Il leur a donné ensuite sa bénédic tion. RUSSIE M. ïsvolski décoré pour avoir resserre les liens de l'alliance franco-russe L'ordre d'Alexandre Newsky vient d'être conféré à M. ïsvolski, ambassadeur de Russie à Paris. A cette occasion a été publié un rescri' impérial qui fait ressortir le rôle extrême ment utile que l'ambassadeur a joué ai cours de ses fonctions en France, la na tion amie et alliée. Les liens étroits qu existent entre la Russie et la France, qu servent non seulement à garantir les inté rets réciproques des deux pa.ys alliés, mai; sont aussi un gage parfait du maintien de la paix européenne, ont été, grâce à l'am bassadeur, encore resserrés. L'empereu] l'assure à cette occasion de toute sa bien veillance. SUEDE La santé du roi Le roi se sent plus fort. Il ne sera plu* désormais publié de bulletins réguliers. La nouvelle chambre Les opérations électorales se sont terminées jeudi. La nouvelle chambre comprendra 86 par tisans cle la. défense contre 64 modérés que comptait l'ancienne, 71 partisans de M, Staaf contre 102 libéraux dans l'ancienne chambre et 73 socialisées contre 64 dans l'ancienne. L'ouverture du riksdag est attendue pour la dernière quinzaine de mai. La presse libérale ne manifeste pas de désespoir de la défaite des libéraux, qu'elle déclare, après tout, assez insignifiante ei due à l'originalité de la méthode propo-r-tionrjîlle. Le principal organe socialiste trouve que le fait que le parti libéral reviendra affaibli au riksdag est entièrement balancé par la marche considérable er avant des socialistes. Il conseille à son groupe parlementaire de ne pas, par intransigeance, pousser les libéraux dans les bras de la droite triomphante. Une pareille conduite de la part des socialistes envers les libéraux paraît aujourd'hui moins probable que jamais. Le leader socialiste. M. Branting invite les libéraux à opposer, d'accord avec les socialistes, une ferme résistance contre la presse réactionnaire conservatrice. Il rappelle pourtant que tous les gains socialistes, à une exception près, sont obtenus aux dépens non de la droite mais des libéraux eux-mêmes. TURQUIE Les accords franco-turcs sanctionnés La sanction impériale a été donnée aux accords franco-turcs. L'iradê et les lois nécessaires ont été rendus mercredi. MÂRnC Vapeur coulé Par suite de l'obscurité, précurseur d'un orage, un vapeur de fort tonnage s'est échoué à la pointe Bermoja, en vue de Ceuta, et a coulé complètement : on ne voit plus que ses mâts. Les navires partis à son secours ont recueilli l'équipage. Des murs et des terrasses de Ceuta, la population contemple le sinistre avec émotion.Le vapeur coulé est le Siegenia ; il avait quitté le Nord de l'Afrique avec un chargement de 3,600 tonnes de minerai de fer à destination de Kratzwick. VENEZUELA La présidence "Ok. La Constitution ne permettant pas qu le président reste en fonctions durant deu périodes successives, le général Bustillc a été choisi comme président provisoir. Le général Gomez a été nommé commar dant en chef. Les 8?6iiis| laMpes A propos de trois Serbes pendus La légation de Serbie à Constantinop] a appris que trois Serbes, originaires fi 1a Nouvelle-Serbie, qui avaient été incu pés de délit politique, mais devaient b« néficier de l'amnistie, et dont M. Gèorg< vitch, chargé d'affaires de Serbie, ava demandé dernièrement la mise en liberte avaient été pendus à une date postérieur au 23 mars. M. Georgevitch a fait mare une démarche auprès du grand-vizir. Il réclamé la punition des fonctionnaire responsables, le paiement d'une inden nité aux familles des . victimes et la mis en liberté immédiate de deux Serbes qi ont été arrêtés. Il remettra une note à c sujet. YVWWWWVVVWVWVWWWWVVï/VWVWWWVWVWWlVfl Voir pîus îoirs nos Derrsiè' ras Ne ive!!'-- cîe la nuit. vvwvv\\a-v\-vyvvvvvvvvwvaavvvvvvvvvvvvvvvvvvwl/vvv Eîaîs-Unis et Mexip Les certes américaines à la Ver a Cru Ur$3 dépêche de Famirail Badger ar nonce que 12 Américains ont été tués i 50 blessés pendant les opérations d'occi pation de la Vera Cruz. Des défenseurs pour la Vera-Cruz Le général Maas, ancien commandai , mexicain de la Vera Cruz, annonce qu'il : ' propose de marcher contre cette ville à j , tête de renforts considérables venus c | Puebla. Les insurgés désapprouvent la pris de la Vera Cruz par les Américains Le général Carranza a télégraphié ur i déclaration qui fait connaître le point c t vue des insurgés au sujet de la saisie c ■ la Vera Cruz. Il déclare que le gouvern i mént des Etats-Unis a fait une errei parce que son acte, dirigé contre le gén rai Huerta, est réellement un acte d'ho tilité contre la nation mexicaine. De Washington : Ll. .uiavelle que le g néral Carranza regarde la prise de la Ver Cruz comme un acte d'hostilité vis-à-v de la nation mexicaine a produit ici u profond étonnement dans les cercles ofi ciels, en raison des déclarations du prés dent Wilsom qui a rejeté toute idée d'ant: gonisme contre le peuple mexicain et laisî croire que les rebelles ne se mêleraient p£ de la dispute. Voici en principe la cornmunicatio adressée par le générail Carranza au pr , sident Wilson : Quoique la prisa die J Vera Cruz puisse être excusée en part par certaines provocations de la part d 5 général Huerta, il pense qu'elle constiti néanmoins un acte d'hostilité vis-à-vis d peuple mexicain et peu en rapport avec le paroles prononcées par le président a congrès. M. Wilson doit faire une distinction ei tre les partisans du général Huerta et reste des Mexicains. Le général Carran2 espère eiue ces derniers ne prendront p£ ombrage de l'acte des Etats-Unis. Quai à lui, il obéit à un sentiment patriotiqr en déclarant à la nation américaine qi le maintien de ses forces à la Vera Cri est une violation de la souveraineté et de droits imprescriptibles d'indépendance d peuple mexicain. Elle entraînera les con titutionnalistes dans une guerre inéga que, jusque maintenant, ceux-ci ont tem d'éviter à tout prix. Le général Carranza termine en renoi vêlant l'expression de l'amitié du peup. mexicain vis-à-vis des Etats-Unis, qu'il at jure de retirer les forces occupant la Ver Cruz. On considère à Washington que cette d< claration du général Carranza constiti une nouvelle phase très sérieuse de la s ! tuation actuelle. Si l'intention d'hostilité des rebelles prenait corps, les plans d'opi 1 rations de l'armée américaine devraier 1 être changés. En dehors de l'occupation c la Vera Cruz, le gouvernement américai 1 ne désire pas étendre ses opérations ; ma: si les généraux Huerta et Carranza se coi certent pour une attaque commune, on d ! que les intentions américaines subiront d profondes modifications. L'amiral Badger rapporte que les Mi xicains de la Vera Cruz tirent des coup de feu sans respecter le drapeau blanc. Le Américains sont maintenant maîtres de 1 cité. Réponse de M. Wilson au général Carranza En réponse au général Carranza, le pr< sident Wilson a fait une déclaration dan laquelle il répète que les opérations d€ Etats-Unis, pense quitter Mexico vendred dirigées contre le général Huerta et qu la souveraineté et l'indépendance de la m tion mexicaine seront respectées à tou égards. La déclaration du président ajout que, bien que les Etats-Unis n'aient nulle ment le désir d'imposer leur yolonté à 1 nation mexicaine, ils doivent néanancin contraindre ceux qui gouvernent actuelle ment le pays à faine droit à leurs juste demandes. Insurgés et huertistes s'unissent à Tampio De Washington : On mande au départe ment de la guerre que les rebelles et le huertistes se sont unis à Tampico pou renousser les opérations américaines éver tu elles. A Mexico La nouvelle du débarquement des troi pes américaines à la Vera Gr iz et po: l être à Tampico, a provoqué à \Iexno un vive impression. Jeudi après-miai tous h magasins ont été fermés. Des mauif ?stant parcourent les rues, acclamant le généra Huerta et le Mexique, poussant des cri hostiles aux Américains. Jusqu'ici il n'y pas eu d'incident sérieux. L'ambassade des Etats-Unis est cardé par la force armée. Les consuls américain ont invité leurs nationaux à partir. Le sujets allemands et d'autres étrangers son également partis. Il n'y a toutefois aucun, raison de craindre au sujet des colonies eu ropéennes. ® La rupture des relations diplomatique: s De Washington : Depuis mardi les Amé j. ricains ont le contrôlé de la Vera Cruz. l- M. O. Shaughessy, chargé d'affaires de EtatsUnis, pense quitter Mexico vendredi Le chargé d'affaires du Mexique à Was hington a demandé ses passeports. M. Bryan dit que la décision du généra Huerta de remettre ses passeports à l'am bassadeur américain laisse les Etats-Uni dans l'indécision quant à la puissance ; laquelle ils doivent maintenant confier le e intérêts de leurs nationaux. e [. A la frontière D'El Paso : On dit que quatre trains d ^ troupes mexicaines et un train de chevau: et de munitions ont quitté mercredi soi !> Chihuahua, à destination de Juarez. Ce .e. troupes se trouvent sous les ordres du gé 11 néral Ortega. Le colonel américain Harl a field, qui commande le fort Bliss, ayan !S étâ informé de ces mouvements pa l" téléphone, demanda des instructions ai . département de la guerre, car Juare se trouve en face d'El Paso. On avai pris des précautions à Juarez pou tenir secrets ces mouvements de trains * L'information relative à ces mouve ments provient, paraît-il,, d'une bonn ' source. Les autorités ont reçu l'or dre d'arrêter toutes les armes et munition en transit pour le Mexique. Les Américains en danger De Washington : Les dépêches de Mexic communiquées au gouvernement diser que les Américains sont en danger dan cette ville. Les Mexicains deviennent me z naçants dans les rues et les Américains pour éviter toute violence, se concentrer] à l'ambassade. it i- Le rapatriement des Américains Le président Wilson a envoyé au Cor grès un message demandant l'ouvertur immédiate d'un crédit de 500,000 dollar 11 pour le rapatriement des Américains ac ie tuellement au Mexique. Cette résolutio] a a été votée par la chambre. [e Une importante compagnie de fonderi et de laminage a donné l'ordre de ferme e toutes ses mines et toutes ses fonderies a Mexique. Elle a donné à tous ses employé américains l'ordre de quitter immédiate te ment le Mexique. [e L'amiral Mayo, actuellement à Tampice le informe le gouvernement américain qu b>- les croiseurs allemands et anglais ont pri :r à bord 1,200 Américains et étrangers. O §- attend d'autres réfugiés qui viennent d s- localités plus éloignées. Les ressortissants anglais ■g. invités à quitter le Mexiqu ^ L'ambassadeur britannique à Wa: , hington a fait télégraphier à tous les cor / suis au Mexique l'ordre d'inviter tous le J ressortissants britanniques à quitter in médiatement le Mexique. On compte plu 'lS de 700 ressortissants britanniques dans 1 République du Mexique. n Ce qu'on en dit au Japon a Un journal de Tokio émet l'idée que 1 e gouvernement devrait profiter des difficu u tés actuelles du gouvernement de Was e hington pour insister sur le règlement de u questions pendantes entre le Japon et le >s Etats-Unis. u Le reste de la presse observe générale ment une attitude réservée. Il est vrai qu î- le commerce du Japon au Mexique étan le de peu d'importance, le Japon n'a pas a souffrir du fait de la guerre. .s l FRANCE ^ ,Correspondance particulière de /'Ktcile Belge u Paris, 23 avril. e Entente Cordiale ^ Vous avez lu les toasts échangés pa j_ M. Raymond Poincaré et S. M. George V e Pour ceux qui ont l'habitude de pareil 1_ documents diplomatiques, un mot en res a sort, un mot qui a une grosse importance le mot « intimité » que vous ne trouve i- riez pas dans les textes d'Edouard VII e e de M. Failières. i- L'important, pour le Quai d'Orsay, es z3 que cette accentuation de l'Entente Cor ^ diale ait lieu au lendemain de la chicam fe austro-italienne d'Abbazia. n Et le rêve français consiste à présent i s faire compléter la manifestation anglo t française de Paris par des toasts anglo it russes et franco-russes à Cronstadt, ver c la fin de l'été. ^ Pour déranger ce plan, pour inquiète: la Serbie, la Grèce et la Roumanie qui s l'on souhaite logiquement d'attirer et di a retenir, quel sera le coup de boutoir tri plicien ? C est déjà la question du jour... Le bor peuple de Paris ne s'en préoccupe guère Il reprend l'air de « Viens Poupoule ! ; .. pour chanter « Viens, mon George, viens ! : s et cela suffit à son contentement. Nos ga s vroches eux-mêmes ont des prétentions i '• la diplomatie : Au passage des Anglai: 6 les plus fantastiquement affublés ils s< ^ gandent de toute blague. g — C'est des copains, comprends-tu ? Gavroche lit les journaux, comprenez a vous ? s Coup de balai g M. Myrens, député du Pas-de-Calais, i fini par dégoûter sa propre fédération Celle-ci vient de l'exclure du Parti socia liste unifié. La campagne électorale dudi 5 Myrens l'y autorisait. Vous connaissez peut-être le cas? Si ? non, imaginez-vous une circonscription oî r le socialisme s'est imposé, sans déborde! - l'Eglise et où le radicalisme tient encore Pour faire échec au radical antiromair l'évêque s'autorise de la parole malheu . reuse -de Jules Guesde : « Le socialisme . ne se préoccupe pas des confessions » et 1. e recommande de voter pour le guesdiste. > Ce dernier est élu, en 1910. Qu'arrive-t-i ^ cette année? Le candidat radical est juif. 1 II s'appelle Abrami. Le guesdiste sortanl s s'empresse de lui mener la pire campa-1 gne antisémitique, une campagne qui finil e par dégoûter Guesde lui-même. s Résultat : on exclut le vilain bonhomme, s Cela l'empêchera-t-il d'être élu ? On en esl t réduit à se le demander. î Drame de conscience Le Matin affirme, et il faut l'en croire, qu'un drame de conscience se joue à Ha-5 zebrouck, chez l'abbé Lemire : Les prêtres . sortent en surplis des églises campagnardes pour prêcher le vote contre l'Exclu de s Rome, contre le Révolté. Les paysans hésitent, mais, chose admi- - raible que nous apprend le Matin, les paysannes n'hésitent pas : En sortant de l'é-gilise dont on n'ose leur refuser l'accès, ~ elles acclament l'évangéliste-député. ^ Il sera donc réélu le doux Lemire et nous s l'avons toujours pensé. Mais n'est-elle pas touchante cette levée de Marthe et Marie des villages de Flandre en faveur du persécuté ? - Barrés a écrit La Colline inspirée. Nous 4 aurons peut-être de lui, quelque jour, et r si M. Arthur Meyer ne le convertit pas s trop, le Curé flamand, seconde apologie ~ de la vraie foi. Louis Maurice. t mm j La visite 6b m 8î fis la m : Oigeterre à Paris LA JOURNEE DE MERCREDI • Une note officieuse anglaise dit que s rien n'est changé aux rapports franco- anglais. On publie à Londres, de source autori-? sée, la déclaration suivante au sujet de? conversations qui eurent lieu peneiant le s séjour à Paris de sir Grey et des résultats que produiront probablement les entre-' vues des ministres des affaires étrangè-t res de France et d'Angleterre : Il n'est pas question, ainsi qu'on le suggère dans certains milieux, de quelque nouvel accord anglo-français écrit. Les relations de la France et de l'An-e gleterre sont bien et fermement établies, s solidement fixées et sont la base d'une en- - tente mutuelle et cordiale. î Sans doute, les affaires intéressant les deux pays seront discutées, mais il n'y a e aucune raison de s'attendre à ce que soi. r sir Grey, soit M. Doumergue aient dans j leur esprit une liste de sujets prêts pour s un échange formel de vues. Lorsqu'une base d'entente existe, telle que celle établie entre la France et l'Angleterre, la so , lution de questions de la nature de cel-ê .es qui viennent d'être mentionnées est s plutôt laissée aux administrations compé q pétentes. Il n'est pas en effet nécessaire e que les relations anglo-françaises prennent une tournure plus formelle ni qu'au cune modification soit apportée à l'entente actuellement en vigueur. Quoiqu'or 3 ne puisse pas s'attendre, comme résultai de la visite de Paris, à une extension des >- relations des deux pays, on peut cepen t- dant croire à une définition plus claire de 5 l'entente existante. Les entretiens diplomatiques a Selon le Petit Pansien, sir Grey et M. Doumergue ont commencé mercredi leurs entretiens diplomatiques avec M. de Mar-gerie, directeur au ministère des affaires e étrangères. Ils se sont préoccupés sur-[. tout de la suggestion émise récemmenl par le cabinet de Londres de renforcer s l'action effective de la Triple Entente en s simplifiant lès communications entre les chancelleries. M. Paul Cambon, qui esl actuellement à Paris, a formulé d'utiles e propositions à ce sujet, t Petits cadeaux Au dîner de mercredi à l'ambassade d'Angleterre, le président die la République a offert au roi et à la reine un écran en tapisserie de Beau vais*. De leur côté, le roi et la reine ont offert, à Mme Poincaré une broche pendentif en algue-marine et au président de la République la reproduction en or d'une urne anglaise ancienne.LA JOURNEE DE JEUDI r Visite à l'hôpital anglais et au musée ' des arts décoratifs Les souverains anglais accompagnés de , leur suite et de sir Francis Bertie, ambas-. sadeur d'Angleterre, se sont rendus jeudi t matin à Levallois-Perret où ils ont visité l'hôpital anglais Richard Wallace. La po-. pulation de Levallois leur a fait un accueil chaleureux. Les souverains ont parcouru " les diverses salles de l'hôpital et la reine > s'est entretenue particulièrement avec la plupart des malades. l Le roi et la reine ont quitté l'hôpital à . 11 heures, pour se rendre au Musée des . Arts décoratifs. Ils ont visité en détail l'ex-, position anglaise d'arts décoratifs modernes. A leur entrée et à leur sortie ils ont été vigoureusement acclamés. ; A Auteuil î A l'issue de leurs visites de la matinée, . les souverains anglais se sont rendus avenue du Bois de Boulogne chez le marquis l de Breteuil qui offrait un déjeuner en leur honneur. Ce déjeuner comportait une vingtaine de couverts. L'avenue était rem-1 plie de curieux, et les souverains ont été ' très acclamés. A 2 heures, le roi et la reine quittèrent l l'hôtel du marquis de Breteuil pour se i rendre dans une daumont. de la présidence > aux courses d'Auteuil où M. et Mme Poincaré, qui les avaient précédés de quelques minutes, les reçurent. On offrit à la reine une magnifique gerbe au nom de la Société des Steenle-Chases de France. Les pouverains furent l'objet d'une chaleureuse ovation. Ils ont quitté le champ de l courses à 5 heures, un peu avant La sixième course. Sur tout le parcours la foule échelonnée a chaudement acclamé nos hôtes. Les souverains sont rentrés à 5 h. 40 ' au ministère des affaires étrangères sans incident. De son côté, le président de la République est rentré à l'Ëlysée à 5 h. 45 également sans incident. Dîner chez le président du conseil M. Doumergue ,président du conseil, a assistaient à ce dîner. Les tables, en forme souverains anglais. M. et Mme Poincaré | assistaient à oe dîier. Les tables, en forme de fer à cheval, étaient ornées d'une façon ravissante de rosiers rappelant en dimensions réduites les portiques de Tria-non. Autour de merveilleux biscuits de Sèvres, reproduisant des scènes du dix-huitième siècle, étaient disposés des cordons d'orchidées, de roses et d'œillets. Les convives étaient au nombre d'une centaine et comprenaient la suite des souverains, l'ambassadeur d'Angleterre et ladv Bertie, le personnel de ïa légation anglaise à Paris, les présidents de la chambre et du sénat, les membres du corps diplomatique, les membres du cabinet, le haut personnel de la présidence de la République et un certain nombre de hauts fonctionnaires et* de notabilités. Entretiens diplomatiques Communiqué officiel \ Sir Edward Grey et M. Gaston Doumergue ont eu divers entretiens depuis l'arrivée du roi. Jjq dernier a eu lieu jeudi' après-midi au Quai d'Orsay. Assistaient également à e>et entretien : MM. Paul Cambon, ambassadeur de France à Londres, sir W. Tyrrell, secrétaire particu-< lier du principal ^perétai-ne d'Etat» pour?] les affaires étrangères, et M. de Margerie, | directeur des affaires politiques et com- . merciales et chef de cabinet du ministre*I des affaires étrangères. A l'issue de ces diverses conversations, ) sir E. Grey et M. Gas'ton Doumergue onti convenu de faire à la presse des deujy pays la déclaration suivante : « Au cours des entretiens qui se sont', poursuivis entre sir Edward Grey et MVi Gaston Doumergue à l'occasion de la vi-i site de LL. MM. le roi et la reine d'Angle- j terre, les différentes questions intéressant^ les deux pays ont été envisagées et l'iden-|. tité des vues des deux ministres sur tougfl les points s'est affirmée. En constatant les', résultats de la politique poursuivie par les 1 deux gouvernements avec le gouvernement ! impérial russe, sir Edward Grey et M. j Gaston Doumergue sont tombés 'd'accorcE sur la nécessité pour les trois puissance» ' de continuer leurs constants efforts en vue du maintien eie l'équilibre et de la paix. » Les marins anglais et français fraternisent De Calais : Ce matin, les marins des croiseurs anglais Birmingham et Nottingham ont été reçus à la station des sous-marins par les équipages des sous-marins français. Un banquet de 150 couverts a été don- { né. Les marins ont fraternisé joyeusement et ont bu au roi et à la reine. ITALIE (Correspondance particulière de ('Etoile BelgbI Vérone, le 21 avril. Le caractère de Vérone Nous voici eneiore une fois sur le chemin de Venise, où, après-demain, s'ouvre l'exposition internationale de peinture et de sculpture. Il n'y a point, en Europe, de manifestation d'art plus intéressante. Elle est biennale. Chaque pays — la France, l'Angleterre, l'Allemagne, la Hollande, l'Autriche-Hongrie et aussi la Belgique y ont des pavillons spéciaux et permanents — est représenté soit par une sélection d'œuvres, soit par ejuelques ensembles d'artistes les plus réputés, dont on peut dire que c'est l'expression la plus com- : plète et la plus parfaite également de son j art. Point de façon plus commode, plus agréable aussi, on le comprend sans peine, pour qui veut se tenir au courant du mouvement artistique européen, que de venir. passer quelques jours à Venise, tous les deux ans. Mais si attirants cnie soient les peintres, d'aujourd'hui, si impatients que nous puis-, sions être d'admirer leurs dernières pro- j ductions, il y a, sur cette terre privilé- -giée, trop de souvenirs, trop de beauté ôparse, pour que les anciens ne viennent: point à chaque instant nous distraire des' modernes. Et avant de gagner Venise, de-i puis le moment où le rapide a franchi la .j frontière, les noms des gares que les g ar- 1 des-convois jettent aux voyageurs à chaque arrêt du train, sont trop évocateurs-^ pour qu'on se résigne à brûler l'étape. Et bien qu'ils n'aient pour nous plus de mystère, ils ont l'attrait autrement vif de ces . choses qui ont laissé une marque durable dans la mémoire, de e>es lieux où nous avons le plus abondamment vécu et qu'une force irrésistible nous pousse à revoir. Nous avons donc passé cette journée ici. Comme Taine a eu tort de calomnier Vérone. Il l'appelle une « triste ville provinciale, pavée de petits cailloux, négligée ». Peut-être, à son époque (ses Lettres d'Italie sont datées de 1864). Aujourd'hui il parlerait tout autrement. Au lieu des tas d'immondices qu'il a vus trempant dans l'Adige, il aurait été frappé de la propreté de ces rues bordées de hauts palais et où souffle toujours un vent frais venu des Alpes dont on aperçoit au loin les crêtes neigeuses. Mais Taine était sur le chemin du retour. Il avait vu trop de tableaux, de statues,, de manuscrits et il n'aspirait plus qu'au repos des lacs. Même le spectacle du fameux marché, le plus pittoresque de l'Europe, ne lui arrache pas un cri, ne lui suggère aucune image. Nous y courûmes tout de suite à cette piazza del Erbe. Si "la Grand'Place de Bruxelles, à l'heure où l'aube tend son linge livide contre les vitres des cabar^s et que se réveillent les maraîchers lourds d'avoir dormi sur des bancs, sur le carreau, la tête sur un sac, et que les fruitières abandonnent leur bol de café chaud pour courir sus à la meilleure place, si ce décor avec ses pignons, ses ors qui s'allument et la prodigieuse tour dé son hôtel de ville donne alors son maximum d'expression, peut-être que sous le jour éclatant le forum de Vérone, chez celui qui l'aborde pour la première fois, produit une impression plus vive et plus profonde encore. Couleur, lumière, mouvement, l'imprévu des lignes, le contraste des tons toujours crus, mais combien savoureux, tout ce qui chante, tout ce qui rit, tout ce qui est heureux sous le soleil est contenu entre ces hautes façades roses, jaunes, d'un blanc éclatant, et où les volets, les persiennes closes, les enseignes, Les affiches mettent autant de taeîhes mauves, bleues et vertes que l'œil peut en contenir. Les tendelets qui bougent dans 'e irémissement de l'air, les grands parasols de toile blanche dont s'abritent chandes de volaille et de légumes, quent des écrans de lumière éclatant^H tre le vigoureux azur. Cependant, psj^Ê sus, un lion de Saint-Marc en blanc tout neuf, s'élnnce au colonne de marbre antique ; la^H ques roses du municipe, trapi^H impose sa masse pesante. ges peints à fresque au haj^^^H

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